Michel Lucas, le patron de presse qui "fait peur" à ses rédacteurs
Son nom ne vous dit probablement rien. Rien de surprenant : le patron du plus grand groupe de presse régionale française est un homme discret. Michel Lucas serait à l'origine de la censure d'un documentaire de Canal+ sur le Crédit mutuel, qu'il dirige. Au sein de son propre empire médiatique, nul besoin de coups de fil intimidants pour faire régner l'ordre. Le zèle de rédacteurs en chef intimidés par ce patron rugueux y suffit.
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En France d'Hersant à Dassault, en passant par Lagardère, Bouygues, Bolloré, Niel, Pigasse, Drahi et consort, ils sont pléthore à avoir cédé à la tentation: les magnats de l'industrie et de la finance se rêvent toujours, un jour ou l'autre, magnats de la presse, écrite et/ou audiovisuelle. .
Allez savoir pourquoi?... Peut-être qu'une fois épuisée la jouissance de la liberté d'acheter, ils ne rêvent plus que d'acheter la liberté? Et comme ils y ont mis le prix fort, la liberté, du coup, c'est celle de la longueur de la laisse, de leur laisse. On laisse la liberté à la presse. Mais pas plus.
Bon, en même temps, faut pas déconner non plus: les économies d'échelle et les synergies de coûts ça mérite bien de petites rationalisations des rédactions, et une harmonisation des contenus, non? Tout ça c'est pas antinomique avec la liberté, au contraire. C'est comme le coup de la laisse: moi, avant, pour mon dog j'avais deux trois laisses, une courte pour la ville, une moyenne pour la pisse du soir et une longe pour la gambade en campagne; un jour j'ai acheté une laisse à enrouleur, et bien j'ai fait des économies d'échelle et j'ai harmonisé la liberté de mon dog.
De là à dire que les journalistes sont des chiens, j'irais pas jusque là non plus...
Je n'ose le croire... Il serait temps de changer ça !
PG
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