Migrants : de Saliège à Duflot
Y a-t-elle pensé ? Avait-elle le texte en tête ? Le connait-elle seulement ?
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Derniers commentaires
Et à laurebataille d'avoir rappelé qu'à force de reléguer au religieux la démission de l'Etat, la laïcité républicaine y perdra quelque chose.
Étonnantes prises de position de DS dans cette chronique.
D'autre part, il était paraît-il urgent d'intervenir en Irak, Lybie, pour prendre ces deux exemples récents. Kadhafi, Sadam Hussein étaient d'horribles personnages qu'il fallait éliminer. Et ça continue vers la Syrie, bientôt sans doute l'Iran, sans oublier l'Ukraine à qui les pays occidentaux envoient aide et conseillers militaires. Mais pour l'Erythrée rien n'est fait. Pas dans le plan de redécoupage du monde des néocons? Pas assez de matières premières?
Étonnante déclaration de la part d'un laïc, qui s'étonnera ensuite que le communautarisme religieux gagne du terrain !
Lorsque tout le monde était Charlie et laïc, ce fameux 11 janvier dont l'esprit est mis chaque jour un peu plus en échec (ou en évidence quant à ses vraies racines et motivations), j'écrivais dans d'autres forums que si l'état laïc avait accompli son devoir envers les émigrés et leurs descendants au lieu de les parquer d'abord dans des bidonvilles puis dans des cités, des quartiers, s'il avait suivi l'esprit du CNR au lieu d'en détruire chaque jour un peu plus les acquis sociaux, celles et ceux qui vont chercher chez le curé, l'imam ou le rabbin le réconfort que les "laïcs qui se disent démocrates et républicains" leur refusent, l'intégrisme religieux serait peut-être moindre.
Or que trouvez-vous à répondre au déficit de solidarité de nos dirigeants laïcs, cela : "Que font les curés, les rabbins, les imams ? Qu'attendent-ils pour ouvrir aux parias leurs églises, leurs synagogues, leurs mosquées ?"
Les bras m'en tombent !
Et après ça on ira mesurer la longueur des robes, la taille des foulards et des croix dans les écoles et les crèches, avec la bénédiction des "pompiers pyromanes" que dénonce, à juste titre, aujourd'hui, dans son livre, Pascal Boniface !
Encore une fois, quand on a eu besoin des émigrés pour les mines, ou pour étoffer les armées de la République, ils étaient bienvenus (encore que...), mais dès que leur présence apparaît "trop présente" on les vire avec force ou on les parque.
De même quand il faut pallier les manques sociaux de l'état laïc et républicain, on appelle l'abbé Pierre et ses successeurs, les imams et les rabbins, au moment même où au nom de "l'esprit Charlie" on invente une laïcité d'exclusion pour les parquer dans cette seule fonction.
Et l'on s'étonnera ensuite que celles et ceux qui n'ont trouvé "de solidarité et de fraternité" que dans les actes de charité des religieux, puissent devenir des prosélytes avec tous les risques de fanatisme et d'intégrisme suscités par un prosélytisme né de l'exclusion et de la colère face à l'inaction des laïcs pseudo-républicains.
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Individuellement je donne à des associations laïques et parfois religieuses car je ne pratique pas la "laïcité version Fourest et autres pompiers pyromanes", mais je m'étonne que celles et ceux qui crient à l'intégrisme demandent que ce soit les religieux qui prennent en charge les missions que l'Etat abandonne.
Si avec l'argent de mes impôts (et des vôtres) il s'acquittait de sa mission de "solidarité" dont nos gouvernants se gargagarisent tout en en détruisant les lois qui la garantissaient, il ne serait pas nécessaire de faire appel à ceux dont la "laïcité" toute aussi haut revendiquée demande de ne pas inteférer dans ses missions républicaines.
Je dis qu'il faut choisir : ou on assume toutes les missions de l'état de manière républicaine et dans ce cas on peut tenir un discours d'exclusion sur les religions, ou on fait appel aux religieux pour les missions dont on ne veut plus se charger, mais dans ce cas, il faut arrêter de crier "au loup".
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Les institutions de solidarité fondées par le CNR étaient très efficaces jusqu'à ce qu'on les détricote depuis 1983, avec accélération à partir de 2007 et surraccélaration depuis 2014.
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Accueil des migrants, organisations sociales, kibboutz etc., ça ne vous dit rien ?
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En quoi Asselineau est particulièrement l'incarnation de l'Etat social et en quoi l'Etat social est "populiste" ?
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Pour le reste, une forte responsabilité sociale de l'Etat fait plus ou moins partie du "modèle français" depuis le programme du CNR.
Et laurebataille n'a pas tort de dire que depuis 83 on a affaire à une libéralisation y compris avec le charity business. Ca fait 30 ans que le règlement des déficiences de la politique sociale se voit confié à l'initiative privée, Emmaüs, Restau du Coeur etc. qui font des levées d'"impôt" sur le bon sentiment. D'ailleurs, je me suis plusieurs fait la remarque que les bénévoles qui tendent des sacs pour les collectes alimentaires devant les supermarchés devraient faire ça devant les épiceries de luxe et les bijouteries histoire de taxer les riches.
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C'est populiste de dire qu'on ne veut pas d'un état qui ne joue que son rôle répressif sans jouer son rôle de responsabilité sociale et de solidarité? Et pourquoi?
Se servir de petites histoires pour en tirer de grandes conclusions d'ordre général, c'est ça qui est populiste et facile.
Paris est envahi par une force supérieure en nombre et n'a pas les moyens de gérer mieux...
Mouaimouaimouée, la ville de Paris est déjà prise en défaut de ne pas prendre en charge les mineurs migrants.
Peut-être qu'un jour va arriver quelqu'un qui saura trancher sans en faire un plat entre le risque d'installer une situation favorable à l'afflux, qui pourtant ne le favorisera pas à elle toute seule, et le risque de renvoyer des êtres humains à la pire des conditions de la mort indifférente. Gardons espoir.
Si je m'écoutais je dirais que Hidalgo, Valls, sont des migrants-zombies? Ils ont en eux la peur d'être refoulé et donnent des gages en refoulant les migrants? Mais là, je me secoue la tête en me giflant les joues délicatement, main droite main gauche, et quand tout est en ordre dedans ces idées à la noix sont sous la pile, introuvables, trop populistes et j'en veux à ceux qui me les inspirent.
Bonne journée.
Les débats en europe (500 millions d'habitants) où on s'étripe pour savoir comment accueillir 20 000 réfugiés (il ne manque aucun zéro !) donnent carrément envie de vomir.
Que fait la police ?
Que fait l'état ?
Que font les religions ?
Et que faisons-nous, nous ?
Pas d'argent, pas de temps, pas assez de dynamisme, pas de rien !
Tandis que tout cela se passe, un peu moins tragique que sur leurs chemins d'errance, nous ne savons pas quoi faire !
Quand je pense que la Maire de Paris évoque désormais un hypothétique centre pour "dans quelques semaines", on se demande sur quelle planète ils vivent.
(Et sinon, La Chapelle c'est la ligne 2)
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Tout cela n'est que colifichets, épouvantails à certains moments, alibis à d'autres, repoussoirs, outils, éléments de référence et études....
Seule religion définitive...le fric.
J'attends la semaine où il n'y aura pas un article avec des références au "pire", aus "heures les plus sombres de notre histoire".
Est-il possible d'aborder un problème d'aujourd'hui avec des questions politiquement pertinentes, étant donné l'état du pays, de l'Europe, de nos voisins directs ?
Est-il possible de faire du journalisme, tout simplement, pour commencer ?
Qui sont ces migrants, d'où viennent ils ? Où espèrent-ils aller ? Leurs aspirations peuvent-elles trouver un écho positif ? Quel pourrait être leur statut, ici, ou ailleurs ? Quels dispositifs d'aide pourraient être mis en place, au-delà de la dimension "humanitaire" de leur situation ?
A ces questions, pas de réponse.
Pour les comparaisons qui ne disent rien et n'ajoutent rien à la compréhension du monde, si ce n'est une dimension émotionnelle dans le traitement de l'actualité, rdv au prochain article.