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Mobilier anti-SDF : comment des artistes mènent la fronde

En érigeant des grilles autour de bancs où avaient pour habitude de s'asseoir des SDF, le maire d'Angoulême a déclenché, le 24 décembre, une pluie de réactions choquées. Des journalistes se sont empressés de rappeler, photos à l'appui, que l'arbre des grillages vilipendés cachait la forêt des aménagements urbains anti-SDF : bancs à accoudoirs empêchant de s'y allonger, parterres de galets ou de rochers devant les vitrines,... S'ils ont pu recenser aussi rapidement ces initiatives, c'est que depuis une dizaine d'années, des collectifs, artistiques et militants, ont décidé de les photographier et les archiver, pour mieux les dénoncer et les détourner.

Derniers commentaires

Le titre est assez faux , qui a créé ces bancs inconfortables, ses œuvres piquantes ? Des artistes évidements, si on arrêtaient le discours :les artistes sont gentils et ils aident les autres ... Certains artistes (peu ) sont investis socialement (pàs plus que nous , ils ont aussi leur vie à gagner), et certains comme les Duchamps ou L Gerra sont méprisants, bourgeois racistes, et n amené surement pàs à agir positivement , mais plutôt a déprimer ou à adopter des comportements racistes.
L art sers surtout depuis 30 ans à reproduire l ordre liberal, même le rap avec ses nana et les grosse chaîne en or , c est du néolibéral machiste .
Il est assez délicat de dire que celui qui dessine les plans d'un banc fait acte de création artistique. En outre, quand il (le designer ? le stagiaire qui accepte ce job que tout le monde lui refile car il n'a aucune solution pour gagner sa vie ?) s'arrange pour que ce dernier soit inconfortable, il est évident qu'il agit suite à une commande précise (et odieuse). Comme aujourd'hui le terme artiste se trouve collé à tout et n'importe quoi, on imagine que l'artiste est partout (il faudrait revenir sur Beuys, mais ce serait un peu long). En réalité, depuis trente ans, l'ordre libéral se sert des positions artistiques qui ont pu être avancées (dada, lettrisme, situationnisme...) pour nous laisser croire à la victoire de l'art alors que ce n'est que l'idée de l'art, victoire totale de la fantasmagorie. Il faut donc s'arranger pour que selon certains les bancs puissent être beaux, nous n'aurons ainsi jamais à nous demander si ils sont au bon endroit, sont agréables pour la population, ou pire, permettent aux plus démunis de s'y reposer.
"Les Duchamp ou L Gerra" ? C'est une plaisanterie ou il y a vraiment mise sur un pied d'égalité entre Marcel Duchamp et Laurent Gerra ?
Il est possible d'ajouter le livre de Jack London, Le peuple de l'abîme, où l'auteur s'est glissé (comme le journaliste de France 2, mais bien avant - 1902) dans la vie des habitants de Londres de ce quartier de l'East End qui est aujourd'hui devenu zone olympique. Car si les dispositifs de ce genre s'appliquent dans les villes, dans les espaces plus larges, pour repousser la misère, il est toujours possible d'envisager des constructions. Repousser restant la base de la démarche.
J'ai des amis qui pratiquent ce genre de réaménagements rapides pour tenter de réinstaller la convivialité, c'est souvent en sortant d'une école d'architecture avec un brin de démotivation devant les demandes actuelles que l'on plonge dans ces voies. Reste qu'aujourd'hui c'est de plus en plus douteux car ce genre d'aménagements sont commissionnés par les mairies qui vont donc tenter d'afficher leur douceur de vivre mais dans un laps de temps très défini. Ce sera rarement une réelle volonté de créer tout un espace de vie ouvert à tous. Nous arrivons au stade où le temps partagé va devenir une notion quasi artistique, manger ensemble avec des inconnus devenant une "performance". Marcher ensemble dans la rue pourra se faire non pas lors d'une manifestation mais lors de défilés "artistiques". Là où je vis, à Lille, c'est à un stade bien avancé...
Initiative d'artistes canadiens dans le même style :

http://www.demotivateur.fr/article-buzz/au-canada-des-bancs-tr-s-ing-nieux-con-us-sp-cialement-pour-les-sans-abri-a-change-d-angoul-me--1464
Ces grilles, ces repoussoirs à SDF, signes matériels d'exclusion et de rejet, quelles saloperies !
Et toutes ces guerres, ces massacres, ces exécutions, ces catastrophes, ces déceptions... Valérie et François qui se séparent, l'équipe de France humiliée en finale de la Coupe Davis, Sarkozy en garde à vue, Nabilla incarcérée... le calvaire des vacanciers sur les routes enneigées des Alpes...
Et pour finir, moi qui avale une huître limite fraîche le soir du 31 !
Mais oublions.

Soulagé d'être enfin en 2015 !
Petit trollage en forme de bons voeux de nouvelle année...
Juste pour remettre les choses à leur place.

Au milieu de la misère intellectuelle qui nous submerge, il est parfois réconfortant de trouver quelques vox clamans in deserto qui nous réchauffent le coeur.
Bienheureux de retrouver depuis quelques temps la juste plume de Justine Brabant. Continuez ainsi et belle année à vous.
Oui, je sais, je n'apporte pas grand chose au sujet.
Ce qui est dommage dans Les arguments du collectif c est de dire que ce mobilier est fait pour (encore ) que les parisiens ne voie pas de sdf , les parisiens aimeraient aussi s asseoir et pouvoir discuter dehors , çes mobiliers sont en vérité fait pour empêcher le stationnement de TOUT les humains , arrêtez d opposer comme nos gouvernants , comme les bourgeois, les Francais entre eux .
En disant que ce mobilier protège les non sdf , vous faite le jeux des commerciaux, il n est plus agréable pour personne d etre dans la rue , comme ca pàs de manif, pàs de lieu de réunion assez grand ... Ca nous rend encore plus seul et pàs besoin d etre sdf . Çes mobiliers sont anti démocratique, anti confort et pour tous, les personnes âgés ne peuvent plus se poser non plus, même dans les parcs ca deviens compliqué, nous ne sommes là que pour passer et nous asseoir dans les bars (payant) , où les magasins .
Très jolis ces plugs anaux en forme de cactus...
On connait le nom de l'artiste ?

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