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Mon point de quotas
Il y a des mots haïs quoique rabâchés en ce début d’année marqué par les vœux la galette et les décès.
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Derniers commentaires
Peut-être qu'Anne-So (et d'autres accrocs à cette chro) avaient autre chose à faire qu'écouter france inter ce matin vers 9h 15. Au kazou je vous mets le lien vers l'émission "Esprit critique" qui visitait la bibliothèque d'Alain Rey.
Mais si ! Alain Rey, vous savez bien, l'amant de Lady Anne-Sophie, enfin voyons tout le monde sait ça, on les a même vu dans une émission ENSEMBLE et c'était très très chaud même, alors voyez !
meuh non chuis pas jaloux alors là pas du tout, vous délirez complètement.
Mais si ! Alain Rey, vous savez bien, l'amant de Lady Anne-Sophie, enfin voyons tout le monde sait ça, on les a même vu dans une émission ENSEMBLE et c'était très très chaud même, alors voyez !
meuh non chuis pas jaloux alors là pas du tout, vous délirez complètement.
J'ignore quel quota maximum d'obèses Air France prévoit d'embarquer sur ses vols, mais il y a des polémiques qui me dépassent un peu.
Vous avez déjà voyagé en classe économique sur le siège voisin de celui d'un passager accusant un tour de taille de plus de 135 cm ?
Moi jamais. Mais je voudrais surtout pas tenter l'expérience
Vous avez déjà voyagé en classe économique sur le siège voisin de celui d'un passager accusant un tour de taille de plus de 135 cm ?
Moi jamais. Mais je voudrais surtout pas tenter l'expérience
j'ai plus que squatté ce fil , je vais donc me retirer mais avant cela je tente un petit post de synthèse.
cette histoire de quotas , j'espère que tout le monde l'a compris nous pose la question de la démocratisation su système.
à l'heure actuelle la question de la démocratisation se pose essentiellement en termes de moyens et d'aide aux élèves en difficulté
pour les moyens, la DIE ne cesse de baisser or le manque de démocratisation ne pouvant plus être camouflé il faut bien envisager d'autres solutions on se tourne donc vers les sciences de l'éducation, vers la responsabilité de l'institution et des profs. On va introduire les techniques managériales. on va rendre les profs plus performants, plus compétents. Car si l'élève ne surmonte pas ses difficultés cela ne peut être que parce qu'on lui a mal expliqué. un élève en difficulté est forcément un élève que l'institution a ignoré que les profs ont stigmatisé par des mauvaises notes sans trouver le levier pédagogique pour débloquer cet apprenant en réussite différée (j'adore le jargon pédago)
tout cela c'est ignorer les chiffres, c'est ignorer un certain nombre d'études relatives à la démocratisation du système cette histoire de quota est bel et bien reliée à toute la problématique de l'école aujourd'hui.
les sciences de l'éducation c'est bien mais y a aussi tout un tas de conneries à jeter au panier. Tout le monde n'a pas la chance de s'appeler Célestin Freinet. Et sur le terrain je peux vous dire qu'un prof à l'ancienne comme moi qui tient ses élèves et offre un cours solide et des explications limpides pour chaque étape de raisonnement de chaque exercice à bien plus de succès auprès des élèves et des parents qu'un prof qui se jette sur toutes les dernières cacarinettes pédagogiques à la mode, et vas-y que je te fais du tout oral, du tout travail de groupes, du tout présentation informatique, du tout exposé sur bob Marley et que je suis bordélisé dans ma classe. Un bon cours est avant tout un cours chiant, un cours qui fait mal à la tête....au fait je vous ai pas parlé de l'accouchement sans douleur....une chance pour vous c'est l'heure de manger.
comme d'habitude je n'aurai convaincu que très peu de monde c'est la dure loi de l'anticonformisme, j'ai l'habitude, je suis la terreur des salles des profs celui avec qui on évite soigneusement de parler boulot pour pas en prendre plein la gueule. c'est chouette on me parle plus que de la pluie et du beau temps, ça évite de froisser mon humeur et al journée se passe mieux pour tout le monde.
uen dernière chose ma fille est passée entre les mains de mes collègues puisqu'elle était dans mon collège. elle a eu des chantres de la pédagogie et des profs à l'ancienne et les effets du travail effectué avec les uns et les autres on les mesure cette année. Et ce qui devait arriver arriva, effondrement en seconde dans les 2 matières où elle a eu les chouchous des inspecteurs en troisième. que d'aucuns pensent que c'est un hasard ça les regarde, pour moi c'était prévu, annoncé aussi surement que 2 et 2 font 4.
cette histoire de quotas , j'espère que tout le monde l'a compris nous pose la question de la démocratisation su système.
à l'heure actuelle la question de la démocratisation se pose essentiellement en termes de moyens et d'aide aux élèves en difficulté
pour les moyens, la DIE ne cesse de baisser or le manque de démocratisation ne pouvant plus être camouflé il faut bien envisager d'autres solutions on se tourne donc vers les sciences de l'éducation, vers la responsabilité de l'institution et des profs. On va introduire les techniques managériales. on va rendre les profs plus performants, plus compétents. Car si l'élève ne surmonte pas ses difficultés cela ne peut être que parce qu'on lui a mal expliqué. un élève en difficulté est forcément un élève que l'institution a ignoré que les profs ont stigmatisé par des mauvaises notes sans trouver le levier pédagogique pour débloquer cet apprenant en réussite différée (j'adore le jargon pédago)
tout cela c'est ignorer les chiffres, c'est ignorer un certain nombre d'études relatives à la démocratisation du système cette histoire de quota est bel et bien reliée à toute la problématique de l'école aujourd'hui.
les sciences de l'éducation c'est bien mais y a aussi tout un tas de conneries à jeter au panier. Tout le monde n'a pas la chance de s'appeler Célestin Freinet. Et sur le terrain je peux vous dire qu'un prof à l'ancienne comme moi qui tient ses élèves et offre un cours solide et des explications limpides pour chaque étape de raisonnement de chaque exercice à bien plus de succès auprès des élèves et des parents qu'un prof qui se jette sur toutes les dernières cacarinettes pédagogiques à la mode, et vas-y que je te fais du tout oral, du tout travail de groupes, du tout présentation informatique, du tout exposé sur bob Marley et que je suis bordélisé dans ma classe. Un bon cours est avant tout un cours chiant, un cours qui fait mal à la tête....au fait je vous ai pas parlé de l'accouchement sans douleur....une chance pour vous c'est l'heure de manger.
comme d'habitude je n'aurai convaincu que très peu de monde c'est la dure loi de l'anticonformisme, j'ai l'habitude, je suis la terreur des salles des profs celui avec qui on évite soigneusement de parler boulot pour pas en prendre plein la gueule. c'est chouette on me parle plus que de la pluie et du beau temps, ça évite de froisser mon humeur et al journée se passe mieux pour tout le monde.
uen dernière chose ma fille est passée entre les mains de mes collègues puisqu'elle était dans mon collège. elle a eu des chantres de la pédagogie et des profs à l'ancienne et les effets du travail effectué avec les uns et les autres on les mesure cette année. Et ce qui devait arriver arriva, effondrement en seconde dans les 2 matières où elle a eu les chouchous des inspecteurs en troisième. que d'aucuns pensent que c'est un hasard ça les regarde, pour moi c'était prévu, annoncé aussi surement que 2 et 2 font 4.
J'ai compté deux interventions sur ce forum à propos des bousiers.
Sic.
L'insecte sympathique qui dans Microcosmos rame pour rouler sa boule ; celui qui, dans l'Age de glace 2 migre en famille devant la menace d'inondation (le père demande à la mère s'il était indispensable d'emporter la bouse, l'épouse répond : "Mais c'est un cadeau de maman !") ... celui qui pourrait faire penser à Sisyphe avec son rocher...
Des quotas, Jules ! (il a du tracas jusqu'au cou)
Je risque d'être banni, mais la pratique du contrepet était ici trop tentante (par la bordure) ...
Sic.
L'insecte sympathique qui dans Microcosmos rame pour rouler sa boule ; celui qui, dans l'Age de glace 2 migre en famille devant la menace d'inondation (le père demande à la mère s'il était indispensable d'emporter la bouse, l'épouse répond : "Mais c'est un cadeau de maman !") ... celui qui pourrait faire penser à Sisyphe avec son rocher...
Des quotas, Jules ! (il a du tracas jusqu'au cou)
Je risque d'être banni, mais la pratique du contrepet était ici trop tentante (par la bordure) ...
Anne-Sophie Jacques, 3 prénoms pour un nom: c'est ce qu'on appelle exploser le quota!
Quand 50% des pauvres seront riches, que 50% des malades seront en bonne santé, que 50% des laids seront beaux,
alors 50% des injustices seront vaincues.
alors 50% des injustices seront vaincues.
Faut dire que cette dernière avait argué que 30% de boursiers «risque d'entraîner une baisse du niveau.» Propos rapidement traduits par les pauvres sont des cons.
A propos de ce niveau, en effet, il ne faudrait pas qu'il baisse, parce que déjà ce n'est pas très haut, quand on voit dans quelle marmelade nous a mis cette Elite issue des grandes écoles, ça craint. Pour la petite histoire, Il semble que la moitié d'une promo de l'X devienne traders
Je ne sais pas si les boursiers pourront faire pire........ J'en doute..... Mais tout est possible. Surtout la médiocrité.
A propos de ce niveau, en effet, il ne faudrait pas qu'il baisse, parce que déjà ce n'est pas très haut, quand on voit dans quelle marmelade nous a mis cette Elite issue des grandes écoles, ça craint. Pour la petite histoire, Il semble que la moitié d'une promo de l'X devienne traders
Je ne sais pas si les boursiers pourront faire pire........ J'en doute..... Mais tout est possible. Surtout la médiocrité.
Belle chronique Anne-Sophie, un début d'année en fanfare!
Du suspense, de l'émotion, de l'action, des morts, du lait, des thons, des élèves boursiers, des universités américaines...tout ça pour un jeu de mots très drôle, vous déployez la grosse artillerie, gros moyens, gros budget, la James Cameron's touch au service du plaisir des abonnés, on en redemande!
Je signale, pour nos amis que cela intéresse, que la pêche au thon n'est pas une activité proposée chez Quota Croisières, à moins qu'on chasse le vieux thon retraité de Floride, mais là il s'agit d'un autre secteur d'activité, ne nous le cachons pas.
Sinon...un oubli peut-être, raccord pourtant avec l'actualité, ce sont nos amis journalistes et commentateurs, qui parlent épisodiquement des quotas de reconduites à la frontière (du monde civilisé) et autres quotas d'expulsion (en terrain hostile) des Sieurs Hortefeux et Besson.
Pour finir, j'aimerais dire qu'en période de doute, de trouble, de forte houle, référons-nous à la sagesse animale, écoutons ce que nous dit la nature, ouvrons nos oreilles, notre coeur et tout ce qu'on peut ouvrir fastoche sans pied-de-biche ou pince monseigneur, entendons l'ancestrale sagesse de nos lointains aïeux les animaux, cré vindiou.
Il se trouve que je parle à mes amis animaux, de sujets de société, des articles de ce site, de la vanité de l'homme, et surtout de celle de sa femme il faut bien le reconnaître. J'attends des réponses. De l'inspiration. De la connaissance. Et des oeufs aussi des fois. Ce matin, donc, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je sortis dans la cour, déclamai la belle chronique d'Anne-Sophie devant mes amis à plumes, à poils et à vapeur (cherchez pas). Tous écoutaient (ou pas), tous appréciaient (ou n'en n'avaient rien à foutre, c'est selon), tous s'interrogeaient (quoique je vais peut-être vite en besogne sur ce coup-là). Le chat miaulait, les chiens aboyaient, les oies cacardaient, les chevaux hennissaient, les canards canardaient, enfin bref ils faisaient tous les intéressants avec leur cri respectif.
Lorsque j'eus terminé la lecture, un silence se fit, ils étaient dignes, ils me regardaient, et j'étais pas beau à voir, avec les tifs en pétard, mais bon, ma femme squatte la salle de bain des heures durant, et j'ai pas de salle de bain de rechange, ça explique. Oui donc, je leur demandai leur sentiment, là tout de suite, sans réfléchir, je voulais recueillir leur impression brute, comme ça au débotté, ce que la nature avait à me dire en instantané, comme le Ricoré. Oui, c'est instantané, c'est dégueulasse, mais c'est instantané. C'est comme ça.
Au milieu du silence, un peu [s]putréfié[/s] pétrifié, je les regardais. Personne ne bougeait. Puis le coq s'avança vers moi, le roi de la basse-cour, le king en personne, j'en menais pas large. Nonchalamment, piquant la terre de son bec de-ci de-là, je le voyais s'approcher. Sa crête gonflée, luisante et sanguine, son pelage de plumes luisantes également (il doit bouffer des vers luisants, c'est pas possible), il arriva à mes pieds, regarda ses compagnons d'infortune, puis me fixa à nouveau. Mon coeur battait fort. La vérité suprême de la nature était devant moi. Qu'allait-elle me faire comprendre? Quel était son message, pour l'humanité?
Sa bouche s'entrouvrit, je vis sa petite langue pointue, il me regarda encore, avant de lâcher:
"-Cot ?"
J'étais stupéfait. J'ai entendu quote. J'ai TOUT compris. Une révélation. Les animaux comprennent TOUT. Vite, faire part de ce message au monde, vite, le peuple de la nature nous dit quelque chose, il veut nous guider, c'est évident maintenant. Ne pas s'affoler, vite, ne pas s'affoler...Oh et pis non, j'ai d'abord été boire du café, puis je me suis recouché, j'étais un peu patraque. On verra demain. La nature ça va bien cinq minutes.
Du suspense, de l'émotion, de l'action, des morts, du lait, des thons, des élèves boursiers, des universités américaines...tout ça pour un jeu de mots très drôle, vous déployez la grosse artillerie, gros moyens, gros budget, la James Cameron's touch au service du plaisir des abonnés, on en redemande!
Je signale, pour nos amis que cela intéresse, que la pêche au thon n'est pas une activité proposée chez Quota Croisières, à moins qu'on chasse le vieux thon retraité de Floride, mais là il s'agit d'un autre secteur d'activité, ne nous le cachons pas.
Sinon...un oubli peut-être, raccord pourtant avec l'actualité, ce sont nos amis journalistes et commentateurs, qui parlent épisodiquement des quotas de reconduites à la frontière (du monde civilisé) et autres quotas d'expulsion (en terrain hostile) des Sieurs Hortefeux et Besson.
Pour finir, j'aimerais dire qu'en période de doute, de trouble, de forte houle, référons-nous à la sagesse animale, écoutons ce que nous dit la nature, ouvrons nos oreilles, notre coeur et tout ce qu'on peut ouvrir fastoche sans pied-de-biche ou pince monseigneur, entendons l'ancestrale sagesse de nos lointains aïeux les animaux, cré vindiou.
Il se trouve que je parle à mes amis animaux, de sujets de société, des articles de ce site, de la vanité de l'homme, et surtout de celle de sa femme il faut bien le reconnaître. J'attends des réponses. De l'inspiration. De la connaissance. Et des oeufs aussi des fois. Ce matin, donc, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je sortis dans la cour, déclamai la belle chronique d'Anne-Sophie devant mes amis à plumes, à poils et à vapeur (cherchez pas). Tous écoutaient (ou pas), tous appréciaient (ou n'en n'avaient rien à foutre, c'est selon), tous s'interrogeaient (quoique je vais peut-être vite en besogne sur ce coup-là). Le chat miaulait, les chiens aboyaient, les oies cacardaient, les chevaux hennissaient, les canards canardaient, enfin bref ils faisaient tous les intéressants avec leur cri respectif.
Lorsque j'eus terminé la lecture, un silence se fit, ils étaient dignes, ils me regardaient, et j'étais pas beau à voir, avec les tifs en pétard, mais bon, ma femme squatte la salle de bain des heures durant, et j'ai pas de salle de bain de rechange, ça explique. Oui donc, je leur demandai leur sentiment, là tout de suite, sans réfléchir, je voulais recueillir leur impression brute, comme ça au débotté, ce que la nature avait à me dire en instantané, comme le Ricoré. Oui, c'est instantané, c'est dégueulasse, mais c'est instantané. C'est comme ça.
Au milieu du silence, un peu [s]putréfié[/s] pétrifié, je les regardais. Personne ne bougeait. Puis le coq s'avança vers moi, le roi de la basse-cour, le king en personne, j'en menais pas large. Nonchalamment, piquant la terre de son bec de-ci de-là, je le voyais s'approcher. Sa crête gonflée, luisante et sanguine, son pelage de plumes luisantes également (il doit bouffer des vers luisants, c'est pas possible), il arriva à mes pieds, regarda ses compagnons d'infortune, puis me fixa à nouveau. Mon coeur battait fort. La vérité suprême de la nature était devant moi. Qu'allait-elle me faire comprendre? Quel était son message, pour l'humanité?
Sa bouche s'entrouvrit, je vis sa petite langue pointue, il me regarda encore, avant de lâcher:
"-Cot ?"
J'étais stupéfait. J'ai entendu quote. J'ai TOUT compris. Une révélation. Les animaux comprennent TOUT. Vite, faire part de ce message au monde, vite, le peuple de la nature nous dit quelque chose, il veut nous guider, c'est évident maintenant. Ne pas s'affoler, vite, ne pas s'affoler...Oh et pis non, j'ai d'abord été boire du café, puis je me suis recouché, j'étais un peu patraque. On verra demain. La nature ça va bien cinq minutes.
Et il y a aussi le [ quote][ quote][ /quote] qu'ils ont gardé les anglo-saxons.
J'aime beaucoup votre chronique Anne Sophie ou j'apprend et révise
beaucoup de choses . Vous êtes un phare dans un océan de barbarie !
Au fait le quota de Barbarie dans le monde actuel c'est combien ?
La réalité c'est que l'ascenseur social est bel et bien en panne et ceux
depuis bien trop longtemps . Le risque c'est la monté de "racisme social"
qui risque de tout submerger .
Quelle issue en effet si tout le monde se cotoie , s'ignore , se méprise ,
se snobe à force de mettre des murs infranchissables ?? La lutte des
classes la solution finale ?? L'histoire est un perpétuel recommencement .
Grand merci Anne Sophie .
beaucoup de choses . Vous êtes un phare dans un océan de barbarie !
Au fait le quota de Barbarie dans le monde actuel c'est combien ?
La réalité c'est que l'ascenseur social est bel et bien en panne et ceux
depuis bien trop longtemps . Le risque c'est la monté de "racisme social"
qui risque de tout submerger .
Quelle issue en effet si tout le monde se cotoie , s'ignore , se méprise ,
se snobe à force de mettre des murs infranchissables ?? La lutte des
classes la solution finale ?? L'histoire est un perpétuel recommencement .
Grand merci Anne Sophie .
Le terme « discrimination positive » est un formidable antagonisme. Par définition une discrimination ne saurait être positive.
Par ailleurs, il est une très mauvaise traduction de l’ « affirmative action » !
A titre personnel, je suis pour des quotas prenant en compte, non pas l’origine « ethnique » mais l’origine « sociale », et en Europe et Amérique du Nord, les pauvres sont majoritairement noirs, arabes ou autres.
Mais j’insiste sur le fait que je ne conçois cette initiative que dans une durée limitée ; le temps de faire émerger une middle-class afro-européeenne.
Par contre, les gens comme moi, issus de la bourgeoisie africaine, n’en avons pas besoin. Notre milieu nous permettant de nous insérer très facilement dans un monde « blanc ».
Par ailleurs, il est une très mauvaise traduction de l’ « affirmative action » !
A titre personnel, je suis pour des quotas prenant en compte, non pas l’origine « ethnique » mais l’origine « sociale », et en Europe et Amérique du Nord, les pauvres sont majoritairement noirs, arabes ou autres.
Mais j’insiste sur le fait que je ne conçois cette initiative que dans une durée limitée ; le temps de faire émerger une middle-class afro-européeenne.
Par contre, les gens comme moi, issus de la bourgeoisie africaine, n’en avons pas besoin. Notre milieu nous permettant de nous insérer très facilement dans un monde « blanc ».
J'aimerais qu'on demande aux proviseurs des grands lycées parisiens (ceux qui "fournissent", j'exagère à peine, 90% des élèves des très grandes écoles) s'ils ont les 30% de boursiers que l'on retrouve au niveau national en CPGE. J'en doute (encore qu'ils accueillent pas mal d'étudiants étrangers, mais je ne pense pas qu'ils entrent dans les chiffres officiels).
Car la plus grande inégalité dans la réussite aux concours est bien liée au lycée d'origine. Et envoyer ses enfants dans ces lycées dès la seconde pour qu'ils soient prêts (à bachotter) le plus vite possible n'est pas donné à tous financièrement parlant.
Car la plus grande inégalité dans la réussite aux concours est bien liée au lycée d'origine. Et envoyer ses enfants dans ces lycées dès la seconde pour qu'ils soient prêts (à bachotter) le plus vite possible n'est pas donné à tous financièrement parlant.
c'est l'histoire du couple de concierges du Lycée Henry IV. Ils habitent sur place et ont un fils. Logiquement ils l'inscrivent à Henry IV: refus ! entrevue avec le chef: "mais vous vous rendez compte un fils d'ouvrier ...à Henry IV"
Et bien ils ont du se battre, et finalement leur fils a pu aller en classe à Henry IV. Alors le pourcentage de boursier n'est clairement pas le même. Par ailleurs quand on regarde le H/E du collège henry IV c'est le double de celui de mon collège.
H/E c'est le nombre d'heures postes divisé par le nombre d'élèves. et comme par hasard quand on interpelle le rectorat là dessus, on nous répond qu'il nous faut trouver une réponse pédagogique :) qu'il nous faut trouver un projet , qu'il nous faut apprendre à travailler autrement, adapter nos méthodes au lieu de demander toujours plus de moyens.
ha non mais on demande pas plus de moyens, on demande juste qu'Henry IV nous rende notre part !
Et bien ils ont du se battre, et finalement leur fils a pu aller en classe à Henry IV. Alors le pourcentage de boursier n'est clairement pas le même. Par ailleurs quand on regarde le H/E du collège henry IV c'est le double de celui de mon collège.
H/E c'est le nombre d'heures postes divisé par le nombre d'élèves. et comme par hasard quand on interpelle le rectorat là dessus, on nous répond qu'il nous faut trouver une réponse pédagogique :) qu'il nous faut trouver un projet , qu'il nous faut apprendre à travailler autrement, adapter nos méthodes au lieu de demander toujours plus de moyens.
ha non mais on demande pas plus de moyens, on demande juste qu'Henry IV nous rende notre part !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le pire, c'est que ces lycées (H4 et Louis-le-Grand) étaient hors "carte scolaire" avant son abolition pour faire croire à une égalité de tous, si je ne m'abuse...
Vous vous abusez je crois bien. A Paris malgré la carte scolaire comme il y avait plusieurs arrondissements possibles pour chaque lycée et plusieurs lycées par arrondissement cela permettait un choix des élèves par les lycée, un choix du lycée par les parents, c'est peut-être cela qui vous abuse? Parce que sinon aucune chance pour un banlieusard d'accéder à ces lycées et je crains que ce ne soit encore le cas avec ou sans carte scolaire, vu la demande aucune raison d'aller chercher les candidats hors du secteur, qui reste quand même un critère même si il n'est plus un impératif incontournable.
Mazette, j'ai surtout été abusée par un ancien élève de H4... Ca m'apprendra à les fréquenter ;-)
Soit cet ancien élève était lui-même hors carte scolaire et pas forcément au courant de comment son dossier est "passé" à l'inspection académique (bidouille de justificatif d'adresse), soit il a écouté ce qui se dit quand on cause aux gens qui ne savent pas et qui n'iront pas chercher à savoir, car peu de gens avoue d'emblée avoir finit par acheter un studio à Paris pour assurer les études du petit... Ce qui n'empêche pas qu'en plus le petit est surtout sélectionné aussi par ses notes au collège, etc.
Parce que sinon aucune chance pour un banlieusard d'accéder à ces lycées et je crains que ce ne soit encore le cas avec ou sans carte scolaire
Exact.
Exact.
à Moon et Julien D. :
Les enfants de pauvres ne sont pas forcément moins instruits que les enfants plus aisés.
Ils vont à l'école et parfois boivent avec avidité ce qu'il n'y a pas à la maison.
Pour ce qui est de la capacité à comprendre et enregistrer les connaissances, ce n'est pas une question de sous.
Les enfants de pauvres ne sont pas forcément moins instruits que les enfants plus aisés.
Ils vont à l'école et parfois boivent avec avidité ce qu'il n'y a pas à la maison.
Pour ce qui est de la capacité à comprendre et enregistrer les connaissances, ce n'est pas une question de sous.
Ah les quotas, c'est bon ça ! Les quotas !
J'vais peut-être pas me faire des copains, mais bon, j'y vais quand même.
Certains problèmes politiques de fond donnent l'illusion d'être solubles grâce aux quotas qui lavent plus blanc que blanc.
Ou comment régler par un vœu pieux, par une promulgation peu coûteuse, un réel problème de société ?
Par exemple : les enfants pauvres sont généralement moins instruits que les riches ? Qu'à cela ne tienne ! Décrétons arbitrairement, sur un argumentaire égalitariste, que l'enfant pauvre est aussi compétent que le riche. Et hop, 50/50 ou 30/70, finalement peu importe le seuil. Derrière le quota et son pseudo-égalitarisme il y a une façon de nier les disparités sociales.
Mais il est vrai que ça coûte beaucoup moins cher de nier les disparités et d'instituer des quotas plutôt que de mettre des moyens éducatifs renforcés à destination des populations défavorisées.
La même chose à l'assemblée nationale : sous prétexte d'appartenir à un sexe, à une religion, à un âge, à une orientation sexuelle, etc, on pourra bientôt se voir créditer de la compétence de député.
C'est tout le principe des quotas pour les élections.
Alors quoi ? Ce ne serait qu'une question d'échantillonnage de la population ?
Exit la question du mérite et des compétences ?
Il ne s'agirait que de former un panel représentatif de tous et de toutes ?
Et pourquoi pas un panel représentatif de toutes les opinions possibles ? Histoire de les neutraliser toutes ?
Et hop, on retombe sur la question démocratique entre quantitatif et qualitatif, entre hiérarchie des valeurs ou des compétences d'un côté et visée égalitaire de l'autre.
Et pourquoi ne pas imposer un quota d'émission littéraire à ces @sinautes fainéants qui ne regardent pas assez d@ns le texte ?
J'vais peut-être pas me faire des copains, mais bon, j'y vais quand même.
Certains problèmes politiques de fond donnent l'illusion d'être solubles grâce aux quotas qui lavent plus blanc que blanc.
Ou comment régler par un vœu pieux, par une promulgation peu coûteuse, un réel problème de société ?
Par exemple : les enfants pauvres sont généralement moins instruits que les riches ? Qu'à cela ne tienne ! Décrétons arbitrairement, sur un argumentaire égalitariste, que l'enfant pauvre est aussi compétent que le riche. Et hop, 50/50 ou 30/70, finalement peu importe le seuil. Derrière le quota et son pseudo-égalitarisme il y a une façon de nier les disparités sociales.
Mais il est vrai que ça coûte beaucoup moins cher de nier les disparités et d'instituer des quotas plutôt que de mettre des moyens éducatifs renforcés à destination des populations défavorisées.
La même chose à l'assemblée nationale : sous prétexte d'appartenir à un sexe, à une religion, à un âge, à une orientation sexuelle, etc, on pourra bientôt se voir créditer de la compétence de député.
C'est tout le principe des quotas pour les élections.
Alors quoi ? Ce ne serait qu'une question d'échantillonnage de la population ?
Exit la question du mérite et des compétences ?
Il ne s'agirait que de former un panel représentatif de tous et de toutes ?
Et pourquoi pas un panel représentatif de toutes les opinions possibles ? Histoire de les neutraliser toutes ?
Et hop, on retombe sur la question démocratique entre quantitatif et qualitatif, entre hiérarchie des valeurs ou des compétences d'un côté et visée égalitaire de l'autre.
Et pourquoi ne pas imposer un quota d'émission littéraire à ces @sinautes fainéants qui ne regardent pas assez d@ns le texte ?
Merci pour ce bel article.
Il ne faudrait cependant pas confondre les quotas de peche (qui sont des protections économiques) et des quotas de boursiers qui pourraient intégrer un Grande Ecole en passant un concours plus facile (qui sont de la discrimination institutionalisée contre les non-boursiers).
Je trouve gonflé aussi de comparer les boursiers avec les handicapés, c'est terriblement condescendant, presque autant humiliant que de vouloir leur faire passer un concours plus facile que les autres.
Bref les quotas de boursiers a l'entrée des Grandes Ecoles sont tout ce qu'il ne faut absolument pas faire. C'est en amont que l'on doit agir, pour faire en sorte que les boursiers qui passent les concours soient aussi bons que les autres en Maths et en Physique. Sinon on fera baisser le niveau des Grandes Ecoles (évidemment, car des élèves moins bons en Maths seront admis, or il s'agit de formations d'ingénieurs). De plus les éleves rentrés avec des passes-droits ne seront pas reconnus comme des excellents élèves (a raison) au sein de l'école et par les employeurs, donc cela ne changera en rien la situation. Cela aura aussi pour effet de jeter le doute sur tout élève noir ou arabe qui sort d'une Grande Ecole, même si il est rentré par le concours difficile.
Pourquoi ne nous donne-t'on pas les statistiques de mixité sociale en médecine et a l'université (niveau bac+5). Va-t'on aussi faire passer des concours de médecine plus faciles aux éleves boursiers? Iront-nous nous faire soigner par ces médecins (recrutés sur leurs aptitudes au sport ou je ne sais quoi)?
Les concours des Grandes Ecoles sont un thermomètre de la faillite de l'école "soit-disant-de-la-République". Ce que la gauche et la droite proposent de faire ce n'est pas de reconstruire l'école pour redonner l'égalité des chances a tous les élèves, non ce serait trop difficile et surtout il faudrait reconnaître que l'on s'est fourvoyé depuis 20 ans, non, ce qu'ils veulent c'est tout connement casser le thermomètre.
A lire de toute urgence : "la diversité contre l'égalité'" de Walter Ben Michaels
Il ne faudrait cependant pas confondre les quotas de peche (qui sont des protections économiques) et des quotas de boursiers qui pourraient intégrer un Grande Ecole en passant un concours plus facile (qui sont de la discrimination institutionalisée contre les non-boursiers).
Je trouve gonflé aussi de comparer les boursiers avec les handicapés, c'est terriblement condescendant, presque autant humiliant que de vouloir leur faire passer un concours plus facile que les autres.
Bref les quotas de boursiers a l'entrée des Grandes Ecoles sont tout ce qu'il ne faut absolument pas faire. C'est en amont que l'on doit agir, pour faire en sorte que les boursiers qui passent les concours soient aussi bons que les autres en Maths et en Physique. Sinon on fera baisser le niveau des Grandes Ecoles (évidemment, car des élèves moins bons en Maths seront admis, or il s'agit de formations d'ingénieurs). De plus les éleves rentrés avec des passes-droits ne seront pas reconnus comme des excellents élèves (a raison) au sein de l'école et par les employeurs, donc cela ne changera en rien la situation. Cela aura aussi pour effet de jeter le doute sur tout élève noir ou arabe qui sort d'une Grande Ecole, même si il est rentré par le concours difficile.
Pourquoi ne nous donne-t'on pas les statistiques de mixité sociale en médecine et a l'université (niveau bac+5). Va-t'on aussi faire passer des concours de médecine plus faciles aux éleves boursiers? Iront-nous nous faire soigner par ces médecins (recrutés sur leurs aptitudes au sport ou je ne sais quoi)?
Les concours des Grandes Ecoles sont un thermomètre de la faillite de l'école "soit-disant-de-la-République". Ce que la gauche et la droite proposent de faire ce n'est pas de reconstruire l'école pour redonner l'égalité des chances a tous les élèves, non ce serait trop difficile et surtout il faudrait reconnaître que l'on s'est fourvoyé depuis 20 ans, non, ce qu'ils veulent c'est tout connement casser le thermomètre.
A lire de toute urgence : "la diversité contre l'égalité'" de Walter Ben Michaels
Les quotas, y'en a tellement partout qu'on fini par les oublier: un bachelier doit atteindre un quota de points s'il veut être reçu à son examen. Et c'est pareil pour tous les examens, du code la route à l'éthylotest, en passant par le contrôle anti-pollution.
Lors d'analyses médicales, c'est pareil, il y a des quotas en dehors desquels il vaut mieux ne pas traîner si on tient à sa santé.
Il y a des quotas qu'il ne faut pas dépasser, des quotas en dessous desquels il ne faut pas descendre... Des petits quotas, des gros quotas, toujours des quotas.
Des quotas de première claaaaassssse, des quotas d'seconde claaaaaaasssse...
En fait, les quotas font partie d'un ensemble encore plus grand et plus haïs encore. Le journaliste tremble à l'idée d'en parler car il fait fuir l'auditeur, idem pour le politique. L'humaniste les déteste.
Plutôt qu'appuyer un argumentaire, cette sombre et mystérieuse famille tentaculaire, cette secte secrète génère naturellement la méfiance et sème l'effroi sur son passage: les nombres.
Aussi, comme quelque-part ils sont incontournables, une armada de termes protecteurs et rassurants, une armée de locutions conquérante et résistante a aussitôt été mis sur pied.
Quota n'est que la partie visible de l'iceberg.
Reprenons l'exemple du thon rouge:
Si j'entends quelqu'un parler de quotas: c'est un pêcheur, il est contre. Si un autre parle de seuil acceptable, c'est un syndicaliste qui sort d'une réunion d'avec le gouvernement avec les poches pleines. Si un troisième parle de limite du tolérable, c'est soit Al Gore, soit Nicolas Hulot.
Dans tous les cas, on a de toute façon aucune idée de l'objet du litige. Et il est fort probable que ce soit pareil pour tout le monde: commentateurs, intéressés et votants.
Seuil est assez bien côté par les modernes modérés. C'est rassurant car on pense à son paillason et à sa porte d'entrée. Et en même temps il y a un côté économico-scientifique.
Dans le même ordre, il y a la locution "la somme de..." avec la référence artistique en plus.
Ratio est à reserver à la droite moderne et libérale, qui se veut adopter le vocabulaire des économistes, car pour prôner le libéralisme, il vaut mieux montrer qu'on touche sa bille en sciences économiques et sociales. Et puis "un bon ratio de thon rouge", tout de suite, ça relativise l'alarmisme des militants de greenpeace.
Règle de 3: jamais, sauf si vous êtes le précepteur du ministre de l'éducation nationale.
Pourcentage et assiette sont à bannir: trop scolaire, c'est ringard et on a l'air bête quand on les prononce. Ne s'utilise plus depuis la retraite de Laguiller. Déjà obsolète au lycée, c'est pour dire...
Taux, fourchette: avec une cravatte, et des lunettes de comptable, ces termes peuvent vous valoir de compter parmis les présidentiables. Attention aux fautes de goûts toutefois: les lunettes c'est à la main, en mordillant nonchalament l'une des branches, et les manches veste/chemise infinitésimalement retroussées sur les avant-bras. Le must est de se passer les mains dans les cheveux afin de provoquer un très léger épis. C'est à ce prix que le mot sera payant: compétent et présidentiable.
Par contre, si le look accompagnant le mot est trop austère, vous allez vite passer pour un technicien déshumanisé.
Limite, proportion: laissez ce genre de chose aux extrêmes, et à leur vision tranchée, manichéenne et autoritaire du monde et de la politique.
Quota: pour contester n'importe quelles données quelque soit son profil, voire pour contester n'importe quelle politique. "vous menez une véritable politique de quota" est une injure qu'on a le droit de dire à la télé.
Chiffres: ce passage obligé est périlleux, en soit le mot "chiffres" est neutre, mais c'est ce qui l'accompagne qui est lourd de sens.
vos/mes chiffres: il s'agit de chiffres faux ou erronés: soit pour apporter la contradiction, soit pour se sortir d'une situation embarassante.
voici quelques chiffres: là aussi l'attitude est primordiale. Il faut citer le premier nombre par coeur, puis consulter ses fiches pour citer les autres. Même si vous les savez par coeur aussi. Cela prouve que vous êtes un bosseur, mais qu'en même temps, votre politique est avant tout menée par des grands principes nobles, et non par une logique comptable.
Bref, en politique, il vaut mieux éviter de compter: quand on aime, on ne compte pas. Par contre il est incontournable de parler nombre, et pour cela, il faut trouver les mots justes.
Lors d'analyses médicales, c'est pareil, il y a des quotas en dehors desquels il vaut mieux ne pas traîner si on tient à sa santé.
Il y a des quotas qu'il ne faut pas dépasser, des quotas en dessous desquels il ne faut pas descendre... Des petits quotas, des gros quotas, toujours des quotas.
Des quotas de première claaaaassssse, des quotas d'seconde claaaaaaasssse...
En fait, les quotas font partie d'un ensemble encore plus grand et plus haïs encore. Le journaliste tremble à l'idée d'en parler car il fait fuir l'auditeur, idem pour le politique. L'humaniste les déteste.
Plutôt qu'appuyer un argumentaire, cette sombre et mystérieuse famille tentaculaire, cette secte secrète génère naturellement la méfiance et sème l'effroi sur son passage: les nombres.
Aussi, comme quelque-part ils sont incontournables, une armada de termes protecteurs et rassurants, une armée de locutions conquérante et résistante a aussitôt été mis sur pied.
Quota n'est que la partie visible de l'iceberg.
Reprenons l'exemple du thon rouge:
Si j'entends quelqu'un parler de quotas: c'est un pêcheur, il est contre. Si un autre parle de seuil acceptable, c'est un syndicaliste qui sort d'une réunion d'avec le gouvernement avec les poches pleines. Si un troisième parle de limite du tolérable, c'est soit Al Gore, soit Nicolas Hulot.
Dans tous les cas, on a de toute façon aucune idée de l'objet du litige. Et il est fort probable que ce soit pareil pour tout le monde: commentateurs, intéressés et votants.
Seuil est assez bien côté par les modernes modérés. C'est rassurant car on pense à son paillason et à sa porte d'entrée. Et en même temps il y a un côté économico-scientifique.
Dans le même ordre, il y a la locution "la somme de..." avec la référence artistique en plus.
Ratio est à reserver à la droite moderne et libérale, qui se veut adopter le vocabulaire des économistes, car pour prôner le libéralisme, il vaut mieux montrer qu'on touche sa bille en sciences économiques et sociales. Et puis "un bon ratio de thon rouge", tout de suite, ça relativise l'alarmisme des militants de greenpeace.
Règle de 3: jamais, sauf si vous êtes le précepteur du ministre de l'éducation nationale.
Pourcentage et assiette sont à bannir: trop scolaire, c'est ringard et on a l'air bête quand on les prononce. Ne s'utilise plus depuis la retraite de Laguiller. Déjà obsolète au lycée, c'est pour dire...
Taux, fourchette: avec une cravatte, et des lunettes de comptable, ces termes peuvent vous valoir de compter parmis les présidentiables. Attention aux fautes de goûts toutefois: les lunettes c'est à la main, en mordillant nonchalament l'une des branches, et les manches veste/chemise infinitésimalement retroussées sur les avant-bras. Le must est de se passer les mains dans les cheveux afin de provoquer un très léger épis. C'est à ce prix que le mot sera payant: compétent et présidentiable.
Par contre, si le look accompagnant le mot est trop austère, vous allez vite passer pour un technicien déshumanisé.
Limite, proportion: laissez ce genre de chose aux extrêmes, et à leur vision tranchée, manichéenne et autoritaire du monde et de la politique.
Quota: pour contester n'importe quelles données quelque soit son profil, voire pour contester n'importe quelle politique. "vous menez une véritable politique de quota" est une injure qu'on a le droit de dire à la télé.
Chiffres: ce passage obligé est périlleux, en soit le mot "chiffres" est neutre, mais c'est ce qui l'accompagne qui est lourd de sens.
vos/mes chiffres: il s'agit de chiffres faux ou erronés: soit pour apporter la contradiction, soit pour se sortir d'une situation embarassante.
voici quelques chiffres: là aussi l'attitude est primordiale. Il faut citer le premier nombre par coeur, puis consulter ses fiches pour citer les autres. Même si vous les savez par coeur aussi. Cela prouve que vous êtes un bosseur, mais qu'en même temps, votre politique est avant tout menée par des grands principes nobles, et non par une logique comptable.
Bref, en politique, il vaut mieux éviter de compter: quand on aime, on ne compte pas. Par contre il est incontournable de parler nombre, et pour cela, il faut trouver les mots justes.
Magistrale chute après un magistral papier, fort intéressant, Anne-Sophie.
J'avoue que cela m'intriguait, point de quotas, point de quotas, et puis voilà, c'était du surmenage, un problème de respiration, alors que pour moi votre point de quotas m'entraînait vers le point de croissance, ce mot-là point de croissance m'énerve au plus haut point (si je puis dire).
Fillon annonce 1,2 de croissance ou avoisinant, or on sait qu'un point de croissance vaut 100 000 emplois créés, selon les économistes, alors si on en détruit davantage que 100 000 par an, comment contrebalancer ? Par beaucoup de points de croissance.
Et c'est là qu'on apprend qu'il faudrait au moins 8 points de croissance (comme en Chine) pour véritablement éradiquer le chômage (même le résiduel, un autre mot honni) et alors on cherche des solutions et on tombe sur le fait que la seule solution c'est le partage du temps de travail, la semaine de 32 heures, tout le monde hurle, déjà qu'avec les 35 heures.... Oui, mais cette année, si on regarde les grandes boîtes en difficulté (notamment le secteur automobile), on se rend compte qu'avec le chômage partiel, elles ont de fait travaillé 32heures en moyenne, et oui, nos beaux patrons qui hurlent contre les 35 heures, ils ont fait du 32 heures en moyenne sur l'année, bizarre non ?
Donc plutôt que de créer des heures sup qui suppriment des emplois, pourquoi ne pas faire la semaine des 4 jours, pour que tout le monde ait du boulot....
Vous voyez, Anne-Sophie, avec votre point de quota, vous m'avez lancé dans un sprint qui me fait un point de côté (ah zut je l'ai dit).
J'avoue que cela m'intriguait, point de quotas, point de quotas, et puis voilà, c'était du surmenage, un problème de respiration, alors que pour moi votre point de quotas m'entraînait vers le point de croissance, ce mot-là point de croissance m'énerve au plus haut point (si je puis dire).
Fillon annonce 1,2 de croissance ou avoisinant, or on sait qu'un point de croissance vaut 100 000 emplois créés, selon les économistes, alors si on en détruit davantage que 100 000 par an, comment contrebalancer ? Par beaucoup de points de croissance.
Et c'est là qu'on apprend qu'il faudrait au moins 8 points de croissance (comme en Chine) pour véritablement éradiquer le chômage (même le résiduel, un autre mot honni) et alors on cherche des solutions et on tombe sur le fait que la seule solution c'est le partage du temps de travail, la semaine de 32 heures, tout le monde hurle, déjà qu'avec les 35 heures.... Oui, mais cette année, si on regarde les grandes boîtes en difficulté (notamment le secteur automobile), on se rend compte qu'avec le chômage partiel, elles ont de fait travaillé 32heures en moyenne, et oui, nos beaux patrons qui hurlent contre les 35 heures, ils ont fait du 32 heures en moyenne sur l'année, bizarre non ?
Donc plutôt que de créer des heures sup qui suppriment des emplois, pourquoi ne pas faire la semaine des 4 jours, pour que tout le monde ait du boulot....
Vous voyez, Anne-Sophie, avec votre point de quota, vous m'avez lancé dans un sprint qui me fait un point de côté (ah zut je l'ai dit).
C'est grâce à la discrimination positive aux USA qu'on a fait tout un fromage de Larry Quota , l'immigré italien.
ah oui c'est vrai l'être humain n'est pas une marchandise...
y'a des jours comme ça ou on finit par l'oublier vraiment !!
un domaine dans lequel le mot quota a fait son apparition dans les années 90... 1990..... est celui de la santé : quotas d'étudiants médecins, infirmiers avec les fameux numérus clausus, quotas de soins infirmiers en libéral, quotas du nombre d'infirmières par rapport à la population, lits "fermés" à l'hôpital selon les quotas des soins effectués l'année précédente,etc.....
si l'on reprend tous ces quotas, en sachant que la population française, en plus de croître, est de plus en plus "vieille", on se demande comment ils vont s'en sortir tous ces "quotés" pour soigner encore les gens à force de quota pour les comptabiliser !!!
la durée de vie (professionnelle s'entend !) d'une infirmière à l'hôpital est de 4 à 5 ans, s'ils réduisent les quotas d'entrée dans les écoles d'infirmières dans peu il n'y aura plus du tout d'infirmières pour faire les soins infirmiers à l'hôpital !!
pour les médecins leur sort est presque réglé puisqu'a germé dans la tête des gouvernants le nouveau job d'"assistant médical ", donc plus besoin d'autant de médecins, ls seront juste là pour faire le diagnostic, et encore peut-être juste pour signer le diagnostic posé par l'assistant, argggg à suivre et why not...
une infirmière en libéral est également soumise aux quotas : en ville pas de problème elle peut toujours "donner" son patient à une collègue mais à la campagne qui va bien pouvoir s'occuper de ce patent qui sort de son quota et pour lequel elle ne sera tout simplement pas payée par la sécu (à noter que tous les procès faits par les infirmières ont été gagné par elles et perdu par la CNAM, les soins ayant toujours été justifiés, et que donc ces quotas ont disparu dans les faits mais existent toujours dans les textes !!)
de plus les quotas qui précisent tant et tant d'infirmières pour tant et tant de population : c'est oublier un peu vite que la population de PACA est bien plus vieille que celle de la région parisienne et a donc besoin de plus de soins ; et je ne parle pas de la population alsacienne gavée de choucroute et de bäkeofe, bourrée de sucre et de cholestérol, qui a besoin de toute une armada de personnels soignants !!!, etc.....
tous ces chiffres qui ne s'intéressent pas aux personnes mais à leur nombre, à leur "quantité" au mètre carré, un peu comme des poules ou des cochons élevés en batterie !!
euhh vous disiez que l'être humain n'était pas une marchandise c'est bien ça ????
y'a des jours comme ça ou on finit par l'oublier vraiment !!
un domaine dans lequel le mot quota a fait son apparition dans les années 90... 1990..... est celui de la santé : quotas d'étudiants médecins, infirmiers avec les fameux numérus clausus, quotas de soins infirmiers en libéral, quotas du nombre d'infirmières par rapport à la population, lits "fermés" à l'hôpital selon les quotas des soins effectués l'année précédente,etc.....
si l'on reprend tous ces quotas, en sachant que la population française, en plus de croître, est de plus en plus "vieille", on se demande comment ils vont s'en sortir tous ces "quotés" pour soigner encore les gens à force de quota pour les comptabiliser !!!
la durée de vie (professionnelle s'entend !) d'une infirmière à l'hôpital est de 4 à 5 ans, s'ils réduisent les quotas d'entrée dans les écoles d'infirmières dans peu il n'y aura plus du tout d'infirmières pour faire les soins infirmiers à l'hôpital !!
pour les médecins leur sort est presque réglé puisqu'a germé dans la tête des gouvernants le nouveau job d'"assistant médical ", donc plus besoin d'autant de médecins, ls seront juste là pour faire le diagnostic, et encore peut-être juste pour signer le diagnostic posé par l'assistant, argggg à suivre et why not...
une infirmière en libéral est également soumise aux quotas : en ville pas de problème elle peut toujours "donner" son patient à une collègue mais à la campagne qui va bien pouvoir s'occuper de ce patent qui sort de son quota et pour lequel elle ne sera tout simplement pas payée par la sécu (à noter que tous les procès faits par les infirmières ont été gagné par elles et perdu par la CNAM, les soins ayant toujours été justifiés, et que donc ces quotas ont disparu dans les faits mais existent toujours dans les textes !!)
de plus les quotas qui précisent tant et tant d'infirmières pour tant et tant de population : c'est oublier un peu vite que la population de PACA est bien plus vieille que celle de la région parisienne et a donc besoin de plus de soins ; et je ne parle pas de la population alsacienne gavée de choucroute et de bäkeofe, bourrée de sucre et de cholestérol, qui a besoin de toute une armada de personnels soignants !!!, etc.....
tous ces chiffres qui ne s'intéressent pas aux personnes mais à leur nombre, à leur "quantité" au mètre carré, un peu comme des poules ou des cochons élevés en batterie !!
euhh vous disiez que l'être humain n'était pas une marchandise c'est bien ça ????
Toute une politique récente de ‘‘Notre Histoire’’ européenne fut fondée sur la rectification du darwinisme qu’aurait dû faire [conditionnel passé] une sélection naturelle .
C’est pour pallier à ça, qu’il fût créé [subjonctif imparfait] des « quotas 100 % » [positif au 3ième rang].
Aujourd’hui en politique le quota de tricheurs / menteurs est proche de 100 %.
Faut-il éradiquer ceux-ci pour les remplacer par des « quotas » de politiques honnêtes et intègres ?
C’est pour pallier à ça, qu’il fût créé [subjonctif imparfait] des « quotas 100 % » [positif au 3ième rang].
Aujourd’hui en politique le quota de tricheurs / menteurs est proche de 100 %.
Faut-il éradiquer ceux-ci pour les remplacer par des « quotas » de politiques honnêtes et intègres ?
Et le fait d'imposer 50% de femmes ou 50% d'hommes à un gouvernement ?
Quand je lis ici ou là « discrimination positive », je pense, tout de suite, à « connerie positive ».
Mais il est vrai que [s]notre Gouvernement[/s] nos Politiques et en particulier notre Président en ont fait leur leitmotiv.
Mais alors !
Suis-je raciste si je cite Jacques Prévert :
« Quand vous citez un texte con, n’oubliez pas le contexte »
Mais il est vrai que [s]notre Gouvernement[/s] nos Politiques et en particulier notre Président en ont fait leur leitmotiv.
Mais alors !
Suis-je raciste si je cite Jacques Prévert :
« Quand vous citez un texte con, n’oubliez pas le contexte »
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