Mort d'une collégienne : la faute aux réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux ont-ils joué "un rôle déterminant" dans la mort d'une adolescente de 13 ans ? C'est ce qu'affirme un reportage diffusé hier soir au 20 heures de TF1. Lundi 20 juin, une collégienne est décédée après avoir été frappée par un adolescent devant les grilles du collège Voltaire de Florensac (Hérault). Une "rivalité amoureuse" entre deux adolescentes expliquerait ce drame. Mais le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, qui a fait le déplacement au lendemain de la mort de l'adolescente, a plutôt mis en avant le problème des réseaux sociaux. France 2, qui a consacré près de 8 minutes à l'affaire en début de JT, y est également allé de son refrain sur les dangers d'internet. Pourtant, on sait peu de choses sur ce qui s'est réellement passé et notamment, sur le rôle d'internet dans cette histoire.
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Derniers commentaires
Défense d'Aain Delon:
"Avec les jeux vidéo ultraviolents, Facebook, internet et tout le reste, nos enfants vivent en
permanence dans le virtuel. Ensuite, ils sont brutalement rattrapés par la réalité.
Heureusement que cette jeune fille n'est pas passée de vie à trépas...",
Un père de famille qui garde une arme et des munitions chez lui n'est responsable de rien...
surtout s'il s'appelle Alain Delon !
et parasitant leur scolarité !!c'est je crois ce qui est choquant et montre à quel point certains parents manquent de vigilance et banalise trop de choses . Elles se sont perdues dans des pulsions de destructions n'ayant pas d'adultes contenants .Et la cerise sur le gateau c'est un gamin de 15 ans qui vient clôturer l'affaire par un meurtre Là c'est l'illustration la plus tragique de mon raisonnement . Un no limit !!!
comme dit chatetl, il faut sécuriser l'abord des écoles....pas chercher comment un gamin de 14 ans peut arriver à être aussi violent
comme bachelot avec le congé parental des pères : " entreprise, efficacité, . pas une seule fois le mot enfant. A gerber.
comme d'hab
toutenbateau
je suis très étonnée d'apprendre que certains se posent même cette question car depuis ce drame je n'avais entendu parler que du problème de l'encadrement des élèves à l'école : déficit en "pions", psychologues scolaires, professeurs, médecins scolaires, infirmières scolaires, etc...
bref manque de moyens donnés à l'éducation nationale avec pour conséquence un manque cruel dans les établissements scolaires de toutes ces personnes qui auraient pu tenter de désamorcer le conflit en amont puisqu'il était connu de tous....
internet a bon dos !
Personnellement, j'en viens à me poser une question : est-ce que les faits divers ont un intérêt pour le lecteur/auditeur/téléspectateur de journaux/émissions d'information ?
Car voici un fait divers tragique en soi : une jeune fille est morte, vraisemblablement tuée par un jeune homme (il n'y a pas encore eu procès, je prends mes précautions !!).
Comme il est présenté de manière tragique, le lecteur/auditeur/téléspectateur est orienté sur le côté émotionnel de l'évènement, ce qui ne lui apporte pas grand chose humainement et intellectuellement parlant.
Le fait divers est ensuite récupéré une première fois par les dirigeants politiques afin d'asseoir leur programme de réformes/évolutions dans un argumentaire infantilisant : "voyez, c'est la faute à internet, nous avons raison de vouloir contrôler internet".
Et maintenant, il y a récupération commerciale avec flou artistique entre sujet d'information au JT et publicité commerciale : "voyez, c'est la faute au contenu accessible par internet, nous vous proposons des produits logiciels de contrôle de contenu" (cf le vite dit du jour sur le JT de France 2 s'il vous plaît : http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#11507).
Bref, le bon fait divers serait-il celui dont on entend pas parler ?
- au collège, les classes sont de plus en plus chargées et il n'y a parfois qu'un pion pour 500 élèves
- à l'entrée au collège, 50% de ceux qui pratiquaient une activité péri ou extra scolaire l'abandonnent, soient que la pression des études ou les temps de trajet les en décourage, soit que la façon de fonctionner des associations éducatives et sportives ne réponde plus à leurs attentes
- les parents n'ont jamais pu y suffire, à cet âge. Mais aujourd'hui, encore moins : c'est la période où les deux parents ont quelque probabilité de travailler chacun à plein temps, et il se trouve que c'est souvent, aussi, le moment où les couples sont en difficulté (entre 10 et 15 ans de mariage).
- la mobilité géographique des familles fait que beaucoup sont éloignés des oncles, tantes, grand parents, etc, qui fournissaient un vivier d'interlocuteurs possibles
- et les relations de voisinages sont désormais régies par la non intervention...
- de plus, dans une ville comme Florensac, l'accès massif des plus âgés au bac et à des formations supérieures les éloigne vers des villes universitaires, et le gap générationnel est d'autant plus grand entre les ados et les adultes... sans compter qu'il y a tout une offre de loisirs qui disparait, avec la fuite du public 18/25 (à commencer par la programmation des cinémas)
alors, oui, peut-être les réseaux sociaux et le téléphone mobile, peut-être aussi la promiscuité au collège (dans la journée d'un collégien, peu de place pour des moments solitaires ou des relations de personne à personne, rien que le collectif qui fait chambre d'écho à tous les affects, à toutes les tensions), oui, peut-être...
Tout se joue avant, et un collège avec le double d'adultes n'y suffirait pas. Le collège doit avant tout rester dans son rôle et renvoyer face à eux-même ces mômes pas construits le plus vite possible, pas se modeler à leurs formes. Se construire contre un mur, ok, mais pas un mur en construction permanente qui essaie de faire des marches, pas un mur mouvant.
On navigue sur des bases superficielles, personne ne lit plus vraiment les textes, les gens qui ont réfléchi à tous les problèmes d'éducation depuis belle lurette.
On a réduit tout à deux trois "idées", exemples: la confrontation à l'adulte pour se construire et l'estime de soi pour se motiver. Sauf que si c'est l'adulte qui se remet en cause (soyez observateur deux minutes, et le constat est flagrant) et qu'on se focalise sans cesse sur les ploucs (c'est gentil dans ma bouche), on débobine la pelote du fil et qu'on ne peut plus tricoter rien.
Ce que dit cécile clozel sort tout droit d'où? Et personne ne lui demande de justifier.
"500 élèves": eh! c'est la taille moyenne d'un collège, un seul pion par collège, ça c'est du solide comme donnée! c'est dans les choristes?
"50% qui arrêtent leur activité extra-scolaire". Je ne développe pas sur la réalité du terrain. Un chiffre à la louche qui tombe du ciel à propos pour démontrer ce qu'on veut, ça m'énerve.
"Les parents n'ont jamais pu y suffire". Ça me dégoûte le côté faut les mater ces p'tits jeunes. Comme si tous les jeunes usaient tous les adultes alentour et étaient tous en manque. L'hyper-présence envers les ados en effet boomerang de l'hyper-absence avant 11 ans, je dis juste allons-y mollo, surcompenser pour se déculpabiliser et jouer le zorro de service c'est souvent bidon. Et il n'y a rien de moins dupe envers une aide bidon qu'un adolescent, sinon deux adolescents.
"la mobilité géographique". Elle a bon dos. Des familles avec des enfants gardés par une grand-mère faisant office de nounou et avec des comportements crash suite à ça, on en trouve autant que des enfants en manque de soutien familial de proximité, c'est surtout les entreprises, qui ne supportent pas les jours enfant malade, que ça arrange.
"le voisinage" est égal à lui-même depuis pas mal de temps. Pas mal d'entraide, c'est selon les atomes crochus et j'aime mieux, les obligations, les enfants les vivent mal.
Confondre vie en société et promiscuité est fortiche aussi. Et après, au boulot alors on en a du temps pour se retrouver seul?, qui a dit que c'était un besoin essentiel? Quoi ressemble à un internat sans répit dans l'horizon scolaire proche?
Donc au lieu de faire ce que je viens de faire, une critique négative pure et dure, je tentais d'élargir la vision en distillant d'autres données, que ce qu'on nous martèle et qui ressort dans le message de cécile clozel, soit: c'est simple ce sont des adolescents dont on ne s'occupe pas assez, nous les adultes.
Plus une remarque sans point d'appui sur le fait que le milieu éducatif ne se documente pas beaucoup et qu'il tourne en boucle toujours les mêmes dogmes qui sont des réductions hyper-réductrices des grands penseurs de l'éducation. En fait on fait comme si rien n'avait existé, faut tout ré-inventer. Les ignares de gestionnaires sont donc partout!
A la question pourquoi nous sert-on soudain des faits-divers sur un plateau, primo c'est pour nous donner des sujets de discussions de choix, des fois qu'on ait envie de discuter de sujets autres plus subversifs, secondo pour nous amener à penser dans le bon sens. Au sujet des jeunes, de la peur pour eux, de la peur d'eux. Au sujet de l'usage de l'internet, au sujet de l'organisation du bac, au sujet de tout ce à quoi le gouvernement veut jeter un sort en s'opposant au désir de l'opinion générale.
Pour la joggeuse, je pense que c'était simplement pour aider à résoudre l'enquête, obliger la justice à se remuer.
Après je peux expliquer encore plus sur adulte=mur solide sur lequel prend appui l'adolescent pour se contruire..., vous le trouvez solide le mur? Moi je le trouve incertain genre qui ne sait plus où il habite. Le qualitatif est défaillant pourquoi se focaliser sur le quantitatif?
C'est comme pour ouvrir une boite de conserve qui résiste: tout la clique autour qui dit "fais voir, fais voir je vais y arriver...", regardez la tête de vainqueur, le visage prêt à triompher, moi je peux, je suis plus fort que les autres. Et puis rien du tout, je sors un ouvre-bouteille, je fais pshitt et elle s'ouvre, la boite. L'ado a vu toute une clique qui a essayé, si c'était pas bien verrouillé, ça aurait déjà été dénoué, et on veut encore plus d'adultes.., alors que la question est qu'est-ce qu'on fait avec.
Mais relisez, cherchez à comprendre, je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée, et prenez pas tout à cœur, c'est pas à la vie à la mort, on cause un coup, c'est tout quoi. Bruanne arrêtez de m'embêtez, je posterai encore des trucs incompréhensibles, c'est comme une fatalité... Et si après ça, vous n'êtes pas encore convaincu que la réponse "moi non plus" était le mieux?
"les jeunes, la peur pour eux, la peur d'eux": voilà: ce fait divers ratisse large, s'adresse à la génération parents (peur pour eux) et aux plus vieux ou n'en connaissant pas (peur d'eux).
ok, z'êtes fatiguée, on est libre de poser des questions, vous êtes libre de répondre, ou pas.
Ce que dit cécile clozel sort tout droit d'où? Et personne ne lui demande de justifier.
toute prête à "justifier", suffit de demander gentiment. J'ai travaillé plusieurs années avec des collectivités locales sur la mise en place de projets éducatifs : tout ce que je pointe provient d'observations de terrain, d'enquêtes, d'études de données fournies par les cafs, le ministère de l'éducation, etc.
"500 élèves": eh! c'est la taille moyenne d'un collège, un seul pion par collège, ça c'est du solide comme donnée! c'est dans les choristes?
ma formulation était en effet ambiguë : un seul pion à la fois, par exemple pour l'accueil le matin avant les cours, ou pour les heures de permanence ou la surveillance des interclasses. Ce qui ne signifie pas évidemment que le même est présent 24 h/24. C'est ce que j'ai observé dans plusieurs collèges moyens.
"50% qui arrêtent leur activité extra-scolaire". Je ne développe pas sur la réalité du terrain. Un chiffre à la louche qui tombe du ciel à propos pour démontrer ce qu'on veut, ça m'énerve.
chiffrage après enquête sur plusieurs territoires ruraux ou urbains. (Je ne cite jamais de données quantitatives "tombées du ciel", elles m'énervent autant que vous). La quasi totalité des enfants du primaire ont une activité de sport ou de loisir en plus de l'école (légère différence garçons/filles, en faveur des garçons). Et, en effet, mes données montrent une baisse d'environ 50% (le différentiel filles/garçons augmente).
Les explications que j'en donne sont aussi le fruit d'enquêtes, auprès des enfants, parents, et éducateurs.
"Les parents n'ont jamais pu y suffire". Ça me dégoûte le côté faut les mater ces p'tits jeunes. Comme si tous les jeunes usaient tous les adultes alentour et étaient tous en manque. L'hyper-présence envers les ados en effet boomerang de l'hyper-absence avant 11 ans, je dis juste allons-y mollo, surcompenser pour se déculpabiliser et jouer le zorro de service c'est souvent bidon. Et il n'y a rien de moins dupe envers une aide bidon qu'un adolescent, sinon deux adolescents.
éduquer et "mater", c'est vous qui interprétez... j'ai parlé d'interlocuteur. Je ne sais pas si la phrase "pour qu'un enfant grandisse il faut tout un village" est réellement un proverbe africain, mais en tout cas ça peut s'appliquer chez nous aussi... et particulièrement à l'adolescence, ou le petit monde familial devient étouffant. 'L'hyper présence" que vous évoquez, je ne la vois guère. Plutôt un hyper contrôle, des horaires chargés, peu de temps réellement libre, des gosses surveillés... par une caméra, ou par le fameux seul-pion-pour-cinq-cent-collégiens, qui n'a guère le loisir d'engager la conversation avec une personne en particulier, juste celui de repérer les castagnes les plus visibles, dans le meilleur des cas. la présence ce n'est pas ça, à mon sens.
"la mobilité géographique". Elle a bon dos. Des familles avec des enfants gardés par une grand-mère faisant office de nounou et avec des comportements crash suite à ça, on en trouve autant que des enfants en manque de soutien familial de proximité, c'est surtout les entreprises, qui ne supportent pas les jours enfant malade, que ça arrange.
bon, vous en pensez ce que vous voulez... en une génération, le fait est que, non seulement l'accès des femmes au travail a explosé, mais la famille nucléaire est de plus en plus isolée dans la fonction éducative. Une explication n'en élimine pas une autre, et les difficultés s'accumulent... mais, c'est vrai, "on en trouve" des comme ci, et des comme ça.
"le voisinage" est égal à lui-même depuis pas mal de temps. Pas mal d'entraide, c'est selon les atomes crochus et j'aime mieux, les obligations, les enfants les vivent mal.
je comprends pas trop ce que vous voulez dire. Moi, ce que je voulais dire, c'est qu'à l'égard des enfants qui ne sont pas "les leurs", les voisins restent sur un prudent quant à soi. Peur d'intervenir dans la vie privée des autres, peur des ados eux-mêmes, je sais pas... par exemple on fait appel au maire quand des gamins font pétarader leur brèle tous les soir sous la fenêtre, plutôt que de descendre leur dire qu'on est gêné par leur vacarme. Vous m'excuserez, j'espère, si le premier exemple qui me vient (et tous les autres que je ne cite pas) porte sur une plainte : dans mon boulot, j'ai malheureusement eu plus à faire avec la déploration des adultes à l'égard des comportements des jeunes qu'à leur regret de ne pas avoir plus de contacts conviviaux avec eux... ils ne se rendent même pas compte à quel point ça leur manque, à eux, adultes, comme ça manque aux mômes.
Confondre vie en société et promiscuité est fortiche aussi. Et après, au boulot alors on en a du temps pour se retrouver seul?, qui a dit que c'était un besoin essentiel? Quoi ressemble à un internat sans répit dans l'horizon scolaire proche?
je déteste cet argument, sur ce qu'on aura à subir après au boulot. À mon avis, au contraire, l'école n'est pas faite pour formater les gosses à ce que la société impose aux adultes, mais pour leur permettre de s'épanouir. Trop de collectif ne facilite pas la socialisation. Là aussi, ce que je dis provient d'enquêtes : beaucoup d'adolescents expriment le manque de moments de tranquillité dans la journée de collège, la fatigue des cantines et des cours de récré bruyantes et surchargées, l'impossibilité de se concentrer, de bouquiner, de parler avec quelques personnes sans être dérangé... Oui, c'est de la promiscuité, et pour certains ça dure de 7:00 (ramassage scolaire) à 18:00 ou plus (retour du bus). Le téléphone ou l'ipod leur permettent de recréer une petite bulle, ça énerve beaucoup les adultes autour d'eux, mais c'est à peu près la seule échappatoire qu'ils ont.
Donc au lieu de faire ce que je viens de faire, une critique négative pure et dure, je tentais d'élargir la vision en distillant d'autres données, que ce qu'on nous martèle et qui ressort dans le message de cécile clozel, soit: c'est simple ce sont des adolescents dont on ne s'occupe pas assez, nous les adultes.
Plus une remarque sans point d'appui sur le fait que le milieu éducatif ne se documente pas beaucoup et qu'il tourne en boucle toujours les mêmes dogmes qui sont des réductions hyper-réductrices des grands penseurs de l'éducation. En fait on fait comme si rien n'avait existé, faut tout ré-inventer. Les ignares de gestionnaires sont donc partout!
j'attends donc vos références et documentations :)
... mais je maintiens en effet que depuis quelques décennies, on a beau surinvestir les enfants et les adolescents de toute sorte de fantasmes et de projets, on a construit une organisation sociale dans laquelle ils n'ont pas vraiment leur place. On les contrôle de plus en plus, mais on leur est de moins en moins présents.
A la question pourquoi nous sert-on soudain des faits-divers sur un plateau, primo c'est pour nous donner des sujets de discussions de choix, des fois qu'on ait envie de discuter de sujets autres plus subversifs, secondo pour nous amener à penser dans le bon sens. Au sujet des jeunes, de la peur pour eux, de la peur d'eux. Au sujet de l'usage de l'internet, au sujet de l'organisation du bac, au sujet de tout ce à quoi le gouvernement veut jeter un sort en s'opposant au désir de l'opinion générale.
Pour la joggeuse, je pense que c'était simplement pour aider à résoudre l'enquête, obliger la justice à se remuer.
Après je peux expliquer encore plus sur adulte=mur solide sur lequel prend appui l'adolescent pour se contruire..., vous le trouvez solide le mur? Moi je le trouve incertain genre qui ne sait plus où il habite. Le qualitatif est défaillant pourquoi se focaliser sur le quantitatif?
ben là dessus on est d'accord : ils manquent un peu de points d'appui solides...
(quant au quantitatif, que je ne donne que comme précision des aspects qualitatifs/explicatifs, c'est vous qui focalisez dessus)
C'est comme pour ouvrir une boite de conserve qui résiste: tout la clique autour qui dit "fais voir, fais voir je vais y arriver...", regardez la tête de vainqueur, le visage prêt à triompher, moi je peux, je suis plus fort que les autres. Et puis rien du tout, je sors un ouvre-bouteille, je fais pshitt et elle s'ouvre, la boite. L'ado a vu toute une clique qui a essayé, si c'était pas bien verrouillé, ça aurait déjà été dénoué, et on veut encore plus d'adultes.., alors que la question est qu'est-ce qu'on fait avec.
Mais relisez, cherchez à comprendre, je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée, et prenez pas tout à cœur, c'est pas à la vie à la mort, on cause un coup, c'est tout quoi. Bruanne arrêtez de m'embêtez, je posterai encore des trucs incompréhensibles, c'est comme une fatalité... Et si après ça, vous n'êtes pas encore convaincu que la réponse "moi non plus" était le mieux?
je suis pas sûre de bien comprendre votre image, mais si ça signifie que là où un adulte échoue à "dénouer", les autres échoueront forcément, elle me semble tout à fait fausse. Dans la relation à un ado, il peut y en avoir 10 qui se plantent, et puis il y en a un avec qui quelque chose se passe, qui fait du bien au gosse, lui ouvre des horizons, l'aide à grandir, ou à traverser une passe difficile. Parfois c'est même parce que les dix autres se sont acharnés sur le couvercle que le dernier réussit. Parfois, c'est que celui-là a trouvé une réponse à "qu'est-ce qu'on fait avec", une petite réponse, qui marche pour l'un, et pas forcément pour l'autre, parce que s'il avait une seule bonne réponse à votre question, on l'aurait déjà trouvée, et depuis la nuit des temps. Y a pas. Faut chercher chaque fois, et "plus d'adultes" qui cherchent ça fait plus de chances de trouver.
Je l'avais fait, et je l'avais dit.
cherchez à comprendre,
idem
je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée,
bein ça nous fait au moins un point commun.
et prenez pas tout à cœur, c'est pas à la vie à la mort, on cause un coup, c'est tout quoi.
Bein, ouais, tout à fait d'accord. Et comme j'avais pas pigé, j'ai demandé des explications, c'est hyper banal comme situation de dialogue. Mon humour à 2 balles sur le poisson et la bulle était assez foireux, je le reconnais.
Bruanne arrêtez de m'embêtez,
Mon but n'était pas de vous embêter, ne prenez pas tout à coeur, c'est pas à la vie à la mort, on cause coup, c'est tout quoi.
je posterai encore des trucs incompréhensibles, c'est comme une fatalité...
ok. J'en prends note, je savais pas.
Et si après ça, vous n'êtes pas encore convaincu que la réponse "moi non plus" était le mieux?
Quand j'ai posté ma réponse à votre premier post je n'avais pas lu votre deuxième, il suffit de regarder l'alignement des messages pour voir à quoi je répondais.
Et en ce qui me concerne je n'ai demandé aucune explication à cécile clozel parce que ce qu'elle dit, c'est ce que je vois tous les jours, donc je comprends bien son post.
Ce qui est dur à comprendre c'est ce qui, dans mes dires, va à l'encontre de certaines croyances qui font rage, sur la défaillance des familles? Ne jamais remettre en cause la défaillance de la communauté scolaire sous ce prétexte toujours et encore, c'est une vision un peu unilatérale http://www.youtube.com/watch?v=KhaDQjTNCqc c'est sûr qu'il y a des problèmes familiaux lourds et que les mères ont de drôle de pull ridicule parfois :-) mais:
Les intervenants au collège et ceux des structures d'aide, on les laisse tranquille, parce qu'on ne veut pas décourager les bonnes volontés, et comme on n'a pas de recette sous la main, tout est bon à prendre comme bonnes volontés.
Une remise en cause ne serait pas du luxe: souvent pas de coopération, chacun dans son coin, au besoin cassant du sucre sur l'autre (pion et prof), s'opposant sur les choix d'orientation pour grappiller du plus prestigieux (éducateur et équipe scolaire) parce qu'on a le culte de réparer l'estime de soi de l'élève, même avec un risque élevé d'échec. Ça c'est peut-être du cas particulier car les éducateurs sont ceux qui ont le plus une vue d'ensemble, mais pion/prof, le relationnel... c'est lamentable qu'on ne fasse pas mieux. D'accord il y a des profs difficiles et l'écoute des pions est importante mais cela représente 3%, dans la grande majorité des cas le prof est juste, l'élève est dans le refus et conforté par un pion qui veut se faire aimer pour mieux avoir la paix, pense-t-il, résultat l'élève ne dépasse pas une attitude néfaste pour lui.
Sur les textes auxquels personne ne s'intéresse plus, je peux préciser, facile j'ai un lien en marque-page http://pst.perso.libertysurf.fr/svtiufm/educmora.htm Il y a à prendre et à jeter, mais par exemple ça:
"Lorsqu'on étudie de près, par observation systématique des jeux spontanés ou par interrogatoire sur la conscience de la règle, la manière dont l'enfant des différents âges se soumet à une discipline telle que la règle du jeu, on ne peut qu'être frappé de la différence de réaction des petits et des grands. Les petits, de cinq à huit ans à peu près, acceptent la règle des aînés, par respect unilatéral, et l'assimilent à un devoir prescrit par l'adulte lui-même : ils la considèrent comme intangible et sacrée. Néanmoins, tout en s'imposant ainsi aux consciences, la règle reste extérieure à elles et n'est en fait que fort mal observée. Les grands, au contraire, font la règle eux-mêmes, par coopération, et l'observent grâce au respect mutuel : cette règle autonome en vient à participer de leur personnalité et demeure dès lors scrupuleusement suivie. De même, il est des devoirs imposés par l'adulte qui restent lettre morte tant qu'ils sont des devoirs : la règle de ne pas mentir, si respectée soit-elle par la conscience des petits, n'est pas observée dans leur conduite effective. Dès que la même règle intervient à titre de condition de coopération, c'est-à-dire dès que les enfants la pratiquent entre eux, elle est non seulement mieux comprise mais véritablement appliquée. Il y a donc deux types de règles, allant de pair avec les deux respects : la règle extérieure ou hétéronome et la règle intérieure : la seconde seule aboutit à une transformation réelle de la conduite spontanée. .
En second lieu, les effets du respect unilatéral et du respect mutuel sont tout différents en ce qui concerne la personnalité. La contrainte adulte, comme en témoignent les exemples auxquels nous venons de faire allusion, ne saurait à elle seule refouler l'égocentrisme enfantin. La soumission, même intérieure, à ce Dieu qu'est l'adulte, et la fantaisie anarchique du moi ne sont contradictoires qu'en apparence : en fait l'anomie et l'hétéronomie trouvent l'une avec l'autre tous les accommodements. combien d'enfants ne nous ont-ils pas dit qu'il leur est bien permis de mentir quand on ne les voit pas ! Au contraire, la coopération aboutit à la constitution de la personnalité véritable, c'est-à-dire à la soumission effective du moi aux règles reconnues comme bonnes. La personnalité et l'autonomie s'impliquent ainsi l'une l'autre, alors que l'égocentrisme et l'hétéronomie s'entretiennent sans s'annuler."
Famille comme-ci ou pas, est-ce si différent de nos jours, cette évolution entre 6 et 11 ans? Des familles ayant la crainte justement d'être remise en cause, d'être accusées de mal éduquer leurs enfants, posent trop tôt des exigences et sabordent la construction de la personnalité de leur enfant en les déboussolant (fin de maternelle et cp, des enfants sont déjà signalé et les parents, même impliqués et respectés sont mal en point, leur réaction est comme un sur-accident et difficile à voir) . On voit même des cas où la demande de mieux contrôler les enfants faite à la famille est interprétée par celle-ci comme une invitation à porter des coups, tellement ils sont désemparés qu'ils s'empressent de se couvrir de l'accusation de ne rien faire par un geste visible qui les rassure. Khatar là-haut dans le forum a l'air de croire aux coups... C'est très efficace en effet, pour perdre la vision d'un œil, provoquer des troubles cognitifs, etc.
Sur les textes que personne ne lit en profondeur, les notions que personne ne revisite, j'ai d'autres trucs sous la main. Le coup du "visuel" et de l"auditif" qui est encore servi, semble-t-il, dans les formations des enseignants. Une idée de "De la Garanderie", louable pour montrer la diversité et définir des stratégies pédagogiques laissant moins d'élèves sur le bord de la route.
Mais après lui, Alain Lieury a écrit que c'était une approche par un biais qui ne représente qu'un cas particulier. Il a fait des expériences présentation visuelle seule, auditive seule, visuelle et auditive ensemble. Et selon les nouvelles connaissances en neurologie/mémoire, il n'y a pas que deux niveaux sensoriels, ne pas offrir à l'élève son mode de mémorisation favori ne peut pas être une explication à son échec. Il faut associer les messages auditifs et visuels, non pas pour que chaque profil d'élève y trouve son compte mais parce que cela correspond à tous les individus. Toutes les mémoires sensorielles existent et sont de courtes durée. À court terme nous sommes tous des auditifs (3 secondes de présentation, on se souvient mieux de ce qu'on a entendu que vu, essayer avec un numéro de téléphone, bon d'accord 6 chiffres seulement, soyez pas découragé hein). Au bout d'un temps de présentation de 10 secondes c'est équivalent (qui radote un son 10 secondes?). Et lorsque nous sommes face à une image (un dessin, schéma,...) il y a un double codage (verbal et visuel) ce qui en fait sa supériorité par rapport au mot seul pour mémoriser. Mais une image sans rapport qui surcharge le message est mauvaise pour la mémoire.
La télévision, modèle d'apport d'informations par l'image est trois fois moins efficace que l'écrit pour mémoriser, car les images de télévision sont fugaces et ne peuvent être rappelées. dommage, c'était visuel et auditif mais pfouit on oublie pas mal.
Quand je dis que je suis fatiguée, c'est pour expliquer que j'envoie du message confus, que c'est pas du mépris hautain ou je ne sais quoi, parce que c'est pas très charitables vos retours pète-secs.
donc, "tout" ne se joue pas avant, il y a au moment du collège des trucs spécifiques qui font que la vie des ados est encore plus compliquée que celle des petits.
... qui, je vous l'accorde, n'est pas pour autant un vert paradis. moi aussi je suis atterrée du niveau d'exigence qu'on a à leur égard, et j'en aurais long à raconter là dessus... :(
quant au croyances qui font rage sur la défaillance des familles (je confirme), je n'ai pas l'impression de les avoir relayées dans mon propos : parler des difficultés des familles, ce n'est pas les juger défaillantes, ce n'est pas porter un jugement moral, ce n'est pas trier les mauvais parents et les quelques bons qui surnageraient du lot, ce n'est pas tout expliquer par la démission-et-les-valeurs-qui-se-perdent... faut-il pour autant ignorer les problèmes qui se posent aux familles, et qu'avoir un ou plusieurs ados à la maison n'est pas toujours simple, surtout dans le contexte social actuel ?
Viard évoquait un jour ça, à la radio : dans les années cinquante, la part de son temps qu'un ménage consacrait au travail (et aux déplacements pour le travail) était moitié moins importante. Certes, ça passait en partie par le fait que beaucoup de femmes cessaient de bosser quand elles avaient des gosses, et je vais pas critiquer l'accès des femmes au travail ; mais le moins qu'on puisse dire c'est que sur la répartition du temps de travail entre tous et tout au long de la vie on a des progrès à faire... (et on pourrait parler ici de la journée d'un chômeur, de ses contraintes, quand tant de gens — les enseignants les premiers — pensent qu'ils n'ont "que ça à foutre" de s'occuper de leurs gosses).
pour ce qui est de la télé et de la mémorisation, à mon avis la question est assez complexe, ok pour les processus de mémorisation élémentaires dont vous parlez, mais la remémoration des émissions par la discussion, avec l'intervention du langage dans le processus, peut lui donner un impact très important : ce à quoi s'emploient consciencieusement les gosses dans les cours de récré.
désolée si mes retours vous ont semblé pète sec, j'essayais juste d'être précise.
bonne journée.
.... d'une façon générale, le principal problème des adolescents ce n'est pas qu'ils ont trop d'interactions entre eux, c'est qu'ils manquent cruellement, et de plus en plus, d'interlocuteurs adultes.
C'est exactement ça.
Je ne suis pas persuadé par contre que la faute viennent des parents, les ado s'enfermant volontairement et par "devoir" dans leur nouvelle bulle qui il faut l'avouer nous échappe un peu (préoccupations, communications et ses moyens, intérêts etc..)
Il faut rester proche de ses enfants et essayer de le rester le plus longtemps possible mais que faire quand c'est trop tard ... j'en sais rien ...
Peut être voir du côté des enseignants avec qui ils partagent une relation privilegiée
A moins qu'ils ne s'entrainent pour 2011-2012.
Il s'agit peut-être de sociologie spontanée (donc aux conclusions discutables) mais j'ai l'impression que chaque génération a du mal à comprendre celles qui suivent, c'est un gap culturel. Chatel joue dessus.
Chaque génération a bénéficié d'une innovation culturelle/technologique majeure, et systématiquement, les générations qui précédaient n'y ont vu que les effets négatifs car les djeuns, dans leur conception, ne pas assez sages pour y faire face correctement (c'est à dire vivre exactement comme leurs parents) et surtout, accuse l'objet considéré de tous les maux de la société. L'expérience montre pourtant que chaque génération a survécu sans trop de difficultés.
A une époque, c'est la télévision qui a nourri les angoisses.
A une autre, ce sont les jeux de rôle.
A une autre encore, ce sont les jeux vidéo.
Aujourd'hui, c'est internet.
Petite anecdote inutile: Lorsque j'étais beaucoup plus jeune, j'ai entendu à la radio, suite également à un fait divers mortel entre adolescent, que l'on incriminait la culture de la violence dans laquelle baignait l'auteur des faits car, en effet, on avait retrouvé chez lui une cassette vidéo violente à savoir... Batman...
Ce qui devient dangereux sur un plan global, c'est que grâce justement à la technologie, certains parents se mettent à vouloir réaliser un très vieux fantasme: contrôler et règlementer tous les faits et gestes de leurs enfants (logiciel espion, logiciel de contrôle parental sur le net mais également sur la TV, alerte par courriel dès que l'enfant est en retard ou absent à l'école,...). Et si quelque chose leur échappe encore, c'est un motif d'angoisse.
A ceux-là, il leur faudrait relire "Le Temps des secrets" de Marcel Pagnol ou revoir "La Guerre des boutons".
Cela ne signifie pas qu'il faut laisser les enfants totalement libres mais qu'il faut relativiser certains problèmes.
Bref, ce fait divers est, en tout état de cause, déplorable mais la récupération de celui-ci l'est également.
Pujadas le convoque pour mettre en cause internet (Philippe Val n'était pas libre ?) Ailleurs, c'est la mère Morano qui met en cause les jeux vidéos. Pfffff....
Ce serait peut-être intéressant de faire un jour une émission sur "les bons clients" (z'êtes pas obligés d'inviter Wolton pour autant).
Mais venant de ce ministre, on ne s'étonnera plus de rien.
Au-delà du ministre, que j'exècre ( c'est mon boss, provisoire heureusement !) et de la récupération honteuse, je suis peut-être une vieille bique, mais pour avoir à la maison plusieurs spécimens à divers stades de l'adolescence, j'affirme tout de même que les réseaux sociaux et les sms posent des problèmes inédits dans l'éducation des enfants et qu'il n'est pas toujours facile, côté adulte, de savoir où est la limite, et s'il n 'y en a pas, où en mettre une de façon arbitraire mais sensée.
Des ados qui ont leurs histoires d'ados, c'est pas nouveau.
Des ados qui se montent la tête entre eux, c'est tout aussi ancien.
Des histoires d'amour d'ados et des rivalités d'ados qui donnent lieu à des coups, c'est même pas original, et des coups qui tournent au drame absolu ça arrive , et pas qu'aux ados.
Mais avec les sms et les réseaux sociaux, la différence c'est que même à la maison et même seul(e) dans sa chambre, un ado est encore avec ses potes (ou ses ennemis). C'est que même en pleine discussion avec sa famille un ado ça peut recevoir un sms qui lui replonge la tête dans ses histoires, qui existaient déjà par le passé, mais cessaient aux heures où l'ado rejoignait le monde des adultes et de la famille.
Et je ne crois pas délirer complètement en imaginant que ces heures de coupure permettaient de faire retomber la pression, de penser à autre chose, de prendre de la distance.
Le côté écrit des réseaux sociaux et des sms fait que les conversations se font dans le plus grand silence : la famille n'entend pas, ne sait pas ce qui est dit, ne sait même pas qu'une discussion est en cours.
Quand j'étais ado j'ai moultes fois squatté le téléphone, mais il avait un fil, je n'étais pas dans ma chambre et on m'entendait. donc soit je disais seulement "oui, non, là je peux pas te répondre ..." soit je mettais un terme à la converssation. Et, happée par la vie en famille, je finissais par déconnecter de mes histoires d'ado.
Avec nos ados d'aujourd'hui et leurs moyens de communication, on doit trouver de nouvelles limites, qui sont à inventer.
Et s'il n'y avait qu'avec les ados que ça pose un problème : ça arrive exactement de la même manière avec nos partenaires de boulot. On doit inventer de nouvelles limites, gérer de nouveaux problèmes : les mails et sms de boulot le soir, le week-end, quand on est en voiture et qu'on vient de partir, ça nous empêche de faire un break complet, et les sms de famille qui arrivent pendant qu'on est au boulot : on ne sait plus exactement quand on travaille ou pas, et nous non plus ne faisons plus de coupure complète entre nos univers professionnels et familiaux...
Il est probable que dans les situations qui nous stressent le plus, ça peut nous empêcher de prendre du recul, de relativiser, et ça peut contribuer à nous faire perdre la plus élémentaire mesure dans nos propos ou nos gestes.
Et pour l'un de nous, un jour, être le début d'une série de gestes insensés qui se terminent par un drame.
ça veut pas dire qu'il faut revenir aux signaux de fumée, ça veut dire qu'on a un nouvel outil merveilleux dans les mains et qu'il faut oser regarder en face ses côtés négatifs pour se mettre en garde.
Les ceintures de sécurité sont apparues longtemps après les véhicules rapides, et les bouchons -sécurité longtemps après les produits dangereux. avec les moyens de communication on est dans l'entre-deux.
OK pour virer le ministre et la récupération, mais ne nions pas non plus l'existence d'un vrai sujet de réflexion.
Tiens. Les réseaux sociaux qui ont permis les Révolutions du printemps arabe sont à l'origine de la violence à l'école. À méditer
Séguéla vomit Internet :
http://www.theinquirer.fr/2009/10/20/jacques-seguela-internet-la-plus-grande-saloperie-quaient-jamais-inventee-les-hommes.html
...et Wolton est d'un très grand pessimisme :
http://www.monde-diplomatique.fr/1999/06/WOLTON/12095
"C'est dur, parce que mon fils n'était pas parti pour la tuer, il était là pour protéger ma fille", a confié la mère de l'adolescent au micro de RTL. "Il a vu rouge, il ne se rappelle plus de ses gestes. Il voulait simplement lui mettre deux claques et il a complètement pété un câble", a-t-elle ajouté.
- « Il était là pour protéger » . De quoi ? D’un rackett ? De coups ? Comment a-t-il pu ne pas voir dès le début, avant même de frapper, qu’il était un garçon cognant une fille, et plus jeune que lui ?
- "Il a vu rouge, il ne se rappelle plus de ses gestes » . Grand classiques des défenses, voir les récentes agressions d’un garçon de 5 ans ou de Laetitia Perrais. Je ne suis pas coupable car c’était à l’insu de mon plein gré !
- « Il voulait simplement lui mettre deux claques et il a complètement pété un câble ». Déjà que les deux claques ça le fait moyen, comment a-t-il pu passer à des coups dont, faisant de la boxe, il pouvait mesurer la dangerosité ? Comment peut-on effectuer, en si peu de temps, une telle escalade dans la violence ?
Ce drame s’est déroulé dans un établissement supposé calme. On n’ose imaginer le déchaînement* s’il avait eu lieu dans le 9-3… Il y avait des surveillants. Qu’ont il fait ou pas fait ? Ce qu’on sait, c’est que la récupération par Chatel est au-delà de l’indécence, les familles ont su le lui dire.
* On a quand même eu sur les forums un déchaînement raciste, sur ce garçon qui a agi en « grand frère » (suivez mon regard vers le sud de la Méditerranée). Depuis qu’on sait que c’est un garçon bien de chez nous, les gueulards se taisent…
yG