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Mouaz Al Balkhi, le garçon à la combinaison de plongée
Ce mort-ci ne restera pas anonyme. Un journaliste norvégien, Anders Fjellberg, est parvenu à retracer l'itinéraire d'un jeune réfugié syrien, Mouaz Al Balkhi, dont le corps a été retrouvé en octobre 2014 sur une plage des Pays-Bas. La police n'était pas parvenue à l'identifier. Il raconte son enquête dans un remarquable article (en anglais), publié dans le quotidien norvégien Dagbladet.
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Derniers commentaires
Un identifié, tous identifiables. La méditerrannée est à la fois la jonction nord-sud et la mort de cette jonction.
Une goutte d'eau s'est diluée dans l'océan : reponse pour le nain
Faut quand même reconnaître que le boulot produit par Anders Fjellberg est moins poétique que les déclaration de Sarkozy.
Matez la belle image 100% Paul Bismuth :
«Dans une maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants».
Matez la belle image 100% Paul Bismuth :
«Dans une maison, il y a une canalisation qui explose, elle se déverse dans la cuisine. Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants».
Mouaz Al Balkhi Mouaz Al Balkhi Mouaz Al Balkhi
C'est idiot ce que je vais écrire: le 6 novembre, c'est aussi le jour de mon anniversaire et je sais que je penserai à lui.
C'est idiot ce que je vais écrire: le 6 novembre, c'est aussi le jour de mon anniversaire et je sais que je penserai à lui.
Merci Justine pour ce bel article, qui restitue aussi bien la démarche journalistique (bel hommage à un confrère) que la (més)aventure humaine.
Justesse de ton, compassion tenue et style approprié. Tout y est.
Et des fois je me dis que vous devriez aussi écrire pour XXI.
Justesse de ton, compassion tenue et style approprié. Tout y est.
Et des fois je me dis que vous devriez aussi écrire pour XXI.
Merci, Justine Brabant. Epoque barbare.
Même si cette histoire est dramatique, on a enfin un portrait réaliste et intime d'un migrant : il avait une famille, des perspéctives, il allait à la piscine etc...
On se dit que si on était né 4 ou 5.000 bornes plus loins, ce pourrait être nous Mouaz Al Balkhi.
Faudrait - mais je rêve - que cette histoire soit lue un peu partout de sorte à changer la perception qu'on a du migrant..
On se dit que si on était né 4 ou 5.000 bornes plus loins, ce pourrait être nous Mouaz Al Balkhi.
Faudrait - mais je rêve - que cette histoire soit lue un peu partout de sorte à changer la perception qu'on a du migrant..
Merci.
Putain...
Très remarquable . Merci.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Que dire???? Que penser??? C'est tellement triste tout ça!
Je ne vais pas faire avancer le schmilblick en signalant que j'ai la gorge serrée à la lecture de cet article, mais bon, c'est le cas.
S'arrêter sur des cas individuels choisis sans calculs, avec opiniatreté, s'obstiner sur le minuscule apparent, et en révéler pourtant quelque chose qui tout d'un coup semble immense, parce qu'humain tout simplement, c'est souvent ce que le journalisme peut faire de mieux, je trouve. C'est ce avec quoi il contribue le mieux à décrire le monde. Merci donc à A. Fjellberg, et à vous par ricochet.
S'arrêter sur des cas individuels choisis sans calculs, avec opiniatreté, s'obstiner sur le minuscule apparent, et en révéler pourtant quelque chose qui tout d'un coup semble immense, parce qu'humain tout simplement, c'est souvent ce que le journalisme peut faire de mieux, je trouve. C'est ce avec quoi il contribue le mieux à décrire le monde. Merci donc à A. Fjellberg, et à vous par ricochet.