Municipales : France Bleu exfiltre six journalistes-candidats
Cette année, six journalistes de France Bleu se présentent aux municipales. La Société des journalistes proteste contre cette porosité entre journalisme et politique. La direction annonce qu’un guide valant pour tous les journalistes de Radio France candidats à des élections sera diffusé à la rentrée.
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Commentaires préférés des abonnés
Ce débat me semble à côté de la plaque.
Plutôt que de feindre une objectivité qui n’existe pas, les journalistes devraient plutôt au contraire afficher clairement leurs opinions, permettent ainsi à tout à chacun de savoir d’où ils parlent.
Le problème (...)
L'avantage avec les journalistes ouvertement engagés, c'est que l'on sait d'où ils parlent (ce qui n'est pas incompatible avec un travail de qualité). Moi, ce qui m'inquiète vraiment, ce sont ces journalistes, éditorialistes, experts, qui balancent l(...)
Bonjour à tous d'abord, merci pour vos commentaires ensuite. Concernant le fond de vos remarques, il me semble qu'il y a ivi deux aspects. Je vais me permettre de développer un peu, après avoir remercié les confrères de m'avoir tous répondus, ce qui (...)
Derniers commentaires
Je pense qu'à minima, une suspension puis une éviction ferait l'affaire. Soit t'es journaliste, soit t'es autre chose (faiseur d'opinion entre autre).
Tu peux être citoyen/journaliste, avoir ta propre opinion mais à partir du moment où tu te déclares partisan, tu ne peux être journaliste ou alors comme cela à été dit précédemment ds les commentaires il faut l'afficher en gros.
Cmb soutiennent la LFi ? ... les néolibéraux nous tueront s'il le faut.
Le fait d'utiliser le tirage au sort pour désigner une partie des représentants permettrait d'intégrer plus facilement des journalistes au sein d'une démocratie réelle.
D'ailleurs, l’étude d’Éric Agrikoliansky dans le 16ème arrondissement de Paris montre que la compétence que l’on postule chez les électeurs est souvent bien plus faible en pratique qu’ils ne le revendiquent en théorie. Ensuite, parce que loin de posséder des capacités hors du commun, ils raisonnent, comme les autres, à l’aide de raccourcis et de simplifications.
Tout cela au sein d'un municipalisme libertaire, un système, inventé par Bookchin, reposant sur l'autogouvernement des communes par la démocratie directe, pour que la politique devienne la province des amateurs, des gens ordinaires
Dans ces assemblées locales, les citoyens délibéreront et prendront des décisions concernant les questions importantes ayant trait à la vie de leur cité. Elles seront amenées à remplacer petit à petit les conseils municipaux.
L’intérêt d’une confédération est d’avoir des principes communs (donc constitutionnels) qui ne sont pas contraires à la lutte contre les discriminations et à une lutte écologique.
Venez découvrir et réagir à notre couveuse d'idées qui est en ligne sur notre nouveau site internet:
https://www.emancipation-collective.fr/couveuse-didees/
N'hésitez pas à la diffuser un maximum
Je vous mets ici le contenu de nos boîtes à idées à propos d'une démocratie réelle
https://www.emancipation-collective.fr/une-reelle-democratie/
Mettre en place une nouvelle démocratie en arrivant au pouvoir : première modification de la Constitution provisoire et lancer le projet d’une nouvelle Constitution
a. Rééquilibrage des pouvoirs : rôle accru du Parlement, modification du calendrier électoral (législatives puis présidentielles)
b. Réforme du Conseil Constitutionnel
c. Mettre en place des dispositifs de démocratie participative qui impliquent l’ensemble de la population et qui aient un réel pouvoir : budget participatif, choix des services publics, réflexion sur des nouveaux droits
d. Suppression du Sénat remplacé par une Assemblée Territoriale avec des citoyens qui représentent chacun une partie du territoire et tirés au sort. Objectif de cette chambre : éviter une centralisation du pouvoir à Paris en servant de contre-pouvoir à l’AN
Rôle : contrôle du gouvernement exécutif (possibilité de proposer la destitution d’un ministre par référendum), évaluation des politiques publiques, possibilité d’amender les projets/propositions de loi pour les adapter aux réalités locales
e. Réforme de l’Assemblée Nationale : suppression des circonscriptions, proportionnelle intégrale, renforcement des pouvoirs des députés avec un contrôle effectif de l’exécutif
Nouveau rôle : lui redonner une centralité dans la production des lois avec 50% des projets de loi à l’initiative du gouvernement et 50% des propositions de loi à l’initiative de l’AN
f. Modification des scrutins : scrutin de liste, proportionnelle intégrale, nouveau système de parrainage de la part des citoyens (1% du corps électoral), déposition des listes six mois avant chaque élection et un an avant les législatives, toutes les listes sont présentes dans les bureaux de vote à redonner une centralité aux idées et aux programmes
g. Réorganisation complète de la démocratie locale : suppressions de l’échelon régional et des métropoles, redéfinition des missions et des objectifs de chaque échelon à en faire une institution de coordination et non de décision
h. Revoir les règles de financement des partis : transparence complète des dons, interdiction des dons privés supérieurs à 200€ par personne et par an, financement public par l’intermédiaire de Bons pour l’Egalité Démocratique : chaque citoyen décide à quel parti l’Etat donne 5€
i. Réforme des médias : garantie d’un plus grand débat des idées et d’un strict pluralisme pour les élections, revoir les règles de financement des médias : redevance proportionnelle aux revenus selon les nouvelles tranches d’impôts, les individus choisissent obligatoirement cinq médias qu’ils souhaitent voir financer par l’État
j. Interdire les sondages d’opinion un an avant toute élection
k. Transformation de l’audiovisuel public avec une nouvelle priorisation des missions
• Favoriser le débat des idées
• Mettre en valeur la culture et le sport de manière équitable
• Production de documentaires d’investigations
• Production de programmes éducatifs
l. Laïcité : abrogation de la loi de 2004 concernant l’interdiction des signes religieux à l’école, interdiction du financement des associations religieuses, aide au financement des monuments religieux, suppression des écoles religieuses
m. Réforme de la justice : accélération des procédures de la justice (des procès dans des délais raisonnables) mais suppression des comparutions immédiates pour que chacun puisse préparer sa défense, suppression de la prison pour des délits (le viol sera considéré comme un crime) et TIG citoyens et émancipateurs avec une vraie volonté de réinsertion, faire en sorte que les cols blancs soient jugés à la même enseigne que ce soit pour les crimes que les délits, mises en demeure en cas de non-respect des règles du code du travail = pas de justice de classe
n. Interdiction du pantouflage des corps administratifs (par exemple la Finance, la santé, les métiers du conseil et du lobbying)
o. Laisser les Outre-mer décider de leur destin : référendums pour leur indépendance. Dans le cas d’une indépendance, accompagnement économique de la France
p. Utilisation de 4 jours fériés (1er Mai, 8 Mai, 14 Juillet et 1er Novembre) pour des journées de réflexion collective sur l’amélioration de notre société et de la convivialité
Beaucoup de confusions dans ces débats d'après moi.
L'article parle de journalistes dans le service public. Dans les commentaires vous mélangez tout privé et public. Dois-je en conclure que vous ne souhaitez plus de journalisme de service public ? On pourrait extrapoler votre bêtise sur tous secteurs...
Ensuite, vous semblez être pour un militantisme journalistique et non un journalisme objectif, ok mais attention avec la transparence, à l'excès, cela devient du voyeurisme. Vous confondez journalisme politique et journalisme classique. Pas besoin de dire qu'on vote NPA si on fait un article sur la rénovation d'une crèche . Vous ne comprenez pas les gens si on rapportez tout aux partis politique.
Comment ça s'était passé pour Noël Mamère ?
Il présentait le JT sur Antenne 2 à l'époque...
Ce débat me semble à côté de la plaque.
Plutôt que de feindre une objectivité qui n’existe pas, les journalistes devraient plutôt au contraire afficher clairement leurs opinions, permettent ainsi à tout à chacun de savoir d’où ils parlent.
Le problème n’est pas que des journalistes « entrent en politique », le problème c’est qu’il prétendent ne pas en faire dans l’exercice de leur fonction (affirmation d’un niveau d’aberrance comparable à celle de la terre plate).
+1
La phrase d'un d'entre eux, ici donnée va dans ce sens :
"Une des façons de voir le journalisme est de considérer qu’on ne s’occupe pas de politique car on est un observateur totalement neutre"
Le jour où ils se rendront compte qu'ils défendent une idéologie politique sans avoir besoin de se présenter a des élections...
Euh... la phrase entière c'est :
"Une des façons de voir le journalisme est de considérer qu’on ne s’occupe pas de politique car on est un observateur totalement neutre, c’est quelque chose que je ne partage pas", poursuit-il.
Oui, mais d'une part ça implique que c'est quand même largement quelque chose que d'autre journalistes pensent.
Et d'autre part, sa position me semble -bien que plus nuancée- toujours erronée quand il a l'espoir de continuer par :
"Je n’ai jamais engagé mes convictions dans un sujet de reportage et les politiques locaux le savent aussi, je ne me coupe pas en deux mais ça ne m’empêche pas d’être honnête"... ;)
Bonjour à tous d'abord, merci pour vos commentaires ensuite. Concernant le fond de vos remarques, il me semble qu'il y a ivi deux aspects. Je vais me permettre de développer un peu, après avoir remercié les confrères de m'avoir tous répondus, ce qui rend le débat d'autant plus intéressant qu'ils ont des positions assez différentes (et éloignées de celles de la SDJ).
D'un côté, la prétention à l'objectivité, à la neutralité ou à l'honnêteté. Si la première notion me semble totalement vaine en tant que journaliste, il me semble qu'on peut tenter (sans trop d'espoir d'y parvenir certes) d'atteindre la seconde et surtout la troisième dans la manière dont on aborde un sujet. Etant entendu que le choix des sujets, lui, par contre, n'est ni neutre ni honnête, mais au contraire profondément subjectif et forcément engagé. Donc je suis plutôt sur la même ligne que M. Watrin là-dessus, a la nuance près qu'on sait par bien des études qu'un engagement personnel pour une structure sociale (ici EELV) tend à teinter tout le reste à proportion de cet engagement (être candidat à Nancy, par exemple, est un engagement très important).
D'un autre côté, l'engagement plus ou moins militant, plus ou moins public, jusqu'à l'acte de candidature électoral. À ce niveau-là, je suis d'accord avec l'idée qu'il est préférable, en tant que lecteur, de savoir comment se positionne politiquement le journaliste (et que prétendre être pur esprit éthéré est un peu ridicule). Mais je suis en profond désaccord avec l'idée qu'il ne faudrait y mettre de frontière, qu'un journaliste peut se présenter à une élection (ou tracter pour un parti) sans que cela n'entraîne une distortion massive de la relation aux lecteurs et aux interlocuteurs, tout particulièrement quand cette implication se fait en lien avec ce qu'on esr amené à couvrir. Je crois aussi que je suis le produit de mon époque : ce qui était acceptable jusqu'au début des années 2000 ne l'est plus. À 20 % et quelques de confiance envers les journalistes, m'est avis qu'il vaut mieux trop d'intransigeance que pas assez...
Totalement d'accord avec vous, vous résumez très bien la situation. :)
Et je préfèrerais toujours un journaliste "militant" qui est clair dans ses prises de positions et tente un travail honnête au travers de son prisme, plutôt qu'un journaliste qui va se dire "neutre" pour ensuite faire 10 fois plus que le boulot d'un militant classique (vu qu'il est médiatisé, contrairement au militant classique)... et même pas besoin d'aller jusqu'à se présenter à des élections pour que ce soit problématique (coucou les Salamé, ElKrief, Praud, Saint-Cricq et consorts...).
Bref, si on revenait aux sources d'un point de vue charte déontologique, ça ferait déjà un bien fou !
Elle veut dire quoi cette phrase ? : " A Argenteuil, commune la plus peuplée du Val d’Oise avec 110 000 habitants, Chailloux a fait toute sa vie privée, elle qui représente France Bleu dans le département comme dans son voisin des Yvelines. "
Il faut vous relire . Trop de coquilles et autres formulations approximatives !