Mutations forcées de profs : "C'est d'une grande violence"
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J'ai le cœur à l'envers après cette émission. Ma rage monte. On nous bassine à longueur d'antenne avec moultes injonctions à se serrer la ceinture, à être bien gentils et obéissants pour "les générations futures" mais l'immense maltraitance qu'elles (...)
J'ai regardé immédiatement cette émission en rentrant du boulot, j'ai ressenti en la finissant une grande déprime, par empathie pour les histoires de ces personnels qui me touchent comme je travaille dans un lycée de banlieue mais aussi parce que ça (...)
En dehors de tout ce qui a trait à l’Éducation Nationale, j'ai été moi même institutrice, je vois une volonté du gouvernement de frapper fort tout ce qui ressemble à de la contestation. Enseignants ici, mutés pour la bonne marche du service, sans com(...)
Derniers commentaires
En fin de compte, ce nouveau ministre ne vaut pas mieux que Blanquer. Le benefice du doute n'est plus permis
Le prosélytisme comme marqueur religieux, c'est indéniable.
Quand je repense à ma scolarité, je me rends compte que j'étais entourés de vêtements religieux : des Nike Air, des sweat shirts Poivre Blanc, des blousons Chevignon...
Bon, je sais que la religion en question est plutôt encouragée, mais tout de même...
A la question de DS sur pourquoi les invités ne se sont pas effondrés psychologiquement contrairement à d'autres, la réponse provient probablement de l'engagement syndicale. Lorsqu'on a décidé de s'engager et d'agir sur son lieu de travail, on sait que la répression syndicale est toujours en arrière-plan car seul l'action collective nous protège.
Je suis enseignant en fin de carrière.
Bravo à vos invité.es muté.es pour leur dignité et leur calme.
Blanquer est le seul ministre qui a fait tout le quinquennat de Macron1. Il a décidé nombre de modifications dont beaucoup ont provoqué l’insécurité et la souffrance des enseignants et équipes éducatives. Mais le plus insupportable c’était le décalage entre ses propos médiatiques et la réalité de notre quotidien professionnel. Et les conséquences de ses choix vont se faire sentir encore longtemps...
Pour revenir sur cette belle idée de mutation qui n'est pas une sanction (donc non contestable) la justice n'est pas en reste : La pratique arbitraire des rappels à la loi (dans le diplo d'octobre)
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/10/KEMPF/65175
Quand une personne est déférée au parquet à l’issue de sa garde à vue, le procureur dispose d’une grande latitude : il peut décider de classer le dossier sans suite, d’engager des poursuites, de prononcer une interdiction de séjour ou un « rappel à la loi ». Cette procédure, qui échappe à tout débat contradictoire, s’avère fort commode pour réprimer les manifestants.
Sur les raisons de ne pas manger à la cantine, il faut aussi considérer l'enjeu d'autonomisation de ces jeunes. Pouvoir choisir ce que l'on mange, le faire hors de l'espace réservé à ça, même si ça revient à manger des sandwichs triangle assis par terre, c'est une manière de s'émanciper.
Ce qui nous fait tenir, nous les profs, malgré de mauvaises conditions de travail et de rémunération, ce sont les élèves dont le ministère se contrefiche. La priorité : mettre au pas les personnels. Comme à l'armée (où les syndicats sont interdits...)
Je m’interroge sur la célérité de l'administration à punir de bons enseignants qui n'ont enfreint aucune loi et sa mollesse à punir les hauts cadres, intouchables comme cet inspecteur mis à la retraite anticipée au bout de 14 ans malgré des signalements répétés (propos dégradants, manque de professionnalisme...) et un dossier bien rempli (contrairement à Kai Terada par exemple). Il est vrai qu'il s'attaquait principalement à des femmes (dans une discipline où la parité règne), la plupart du temps syndiquées... Et que Blanquer était recteur de l'académie de Créteil à ce moment-là.
Je ne peux m'expliquer la baisse de note de nos enfants (prof et parent d'élève, la double peine !) il y a 2 ans, année de blocus anti E3C. Bizaremment, à Paris, 4 lycées en ont fait les frais, très remuants cette année-là. Résultat : baisse de notes en philo (contrôle continu) alors que la meilleure note devait être gardée entre l'épreuve finale et le contrôle continu et dans quelques spécialités au coefficient très élevé... De nombreux parents ont exercé un recours. Sans succès....
2 poids 2 mesures....
J'ai pris ma retraite, il y a 11 ans et je dois dire que je ne suis pas étonnée, pourtant je n'aurais jamais cru que ça puisse arriver.
Je vais vous parler de mon expérience:
-je pratiquais l'entraide
,- je faisais écrire une nouvelle par les élèves, travail personnel, de groupe et de classe
-,partant du principe que les élèves apprennent à lire en CP et améliorent leur lecture en CE1 et estimant que le CE2 est le début de la vraie lecture quelque soit le milieu ou le niveau des enfants,,; je faisais lire Luck le lièvre (L S Senghor)et Amadou le bouquillon(C Vildrac) que j'avais moi même lu en classe; je tiens à préciser que j'étais antépénultième et que malgré tout j'ai dévoré ce bouquin, qu'il m'a tellement plu que je l'ai fait ensuite lire à mes élèves
Livres au vocabulaire riche, avec un français de haute teneur. Cela n'a pas rebuté les enfants même les aussi mal classés que moi.
Inspection: on m'a reproché d'avoir un niveau trop élevé, de faire penser les enfants alors qu'en classe je dois former de futurs citoyens, que moi même, je ne suis pas là pour penser mais pour obéir etc., Tout ce qui se passe maintenant était déjà voulu à cette époque.
Courage à tous les enseignants qui ne veulent pas jeter leurs élèves dans un moule, mais ces pratiques vont jeter ces collègues dans le moule, de peur des représailles
Et si ce qui se passe dans l'éducation nationale n'était que le reflet du fonctionnement de nos institutions.
Ayant travaillé dans qq institutions publiques en passant par l'éducation nationale, j'ai pu constater une certaine constance :Une hiérarchisation forte et uniquement descendante
Une défiance de la base
Une infantilisation de la base
Aucune rétroaction, alors que le discour officiel prétend le contraire
Des têtes "pensantes" qui connaissent très mal leur sujet, mais sont sûr du contraire
Une approche politique à court terme plutôt que technique, scientifique ou pragmatique.
Aucune méthode, ce qui ce traduit par des injonctions contradictoires
Un verbiage pour noyer le tout
Et je n'exagère pas...
Il faut du courage pour travailler dans ce monde et bravo aux trois résistant(e)s de votre émission
Merci beaucoup aux invité.es pour leur investissement dans leur boulot envers les enfants et les jeunes !
Dans la suite du blocus du lycée et de l'histoire de l'abaya, j'ai vraiment apprécié les propos de Kai Terada, sur le fait d'arrêter les phantasmes (voir le nombre d'élèves concernées, l'impact que cela a, aucun...) et à l'inverse, donner des moyens. Dit de manière simple, mais juste.
Une émission trop courte avec des questions qui restent en suspend : qu’en pensent les élềves ? sont-ils sanctionnés eux aussi ? qu’en pensent les parents ? comment ça réagit dans les autres syndicats ? À qui s’adresse le collectif «Sois Prof et tais-toi» ?, qui prend la décision de mutation: proviseur ou académie, etc...
La force de cette répression a été une découverte pour moi, surtout cet arbitraire complet sans possibilité de se défendre !! Comment se fait-il que ce soit aussi peu connu ? J’espère que l’émission va faire sortir ce sujet.
On assiste dans certaines collectivités, (fonction publique territoriale), à une augmentation des sanctions disciplinaires, mais il y a conseil de discipline, et donc possibilité de se défendre.
J’ai été frappée par le fait que les autres instits n’ont pas voulu venir témoigner, car trop cassées. J’ai l’impression que lorsqu’on est engagée de longue date dans un syndicat avec une analyse, du recul, on est mieux préparé à faire face à cette répression, on la prend moins pour «soi», comme une attaque personnelle.
Bon courage à tous et toutes.
un lien qui parle aussi de l'éducation nationale et qui n'est pas dénué d'intérêt
Moi aussi j'ai senti de l'empathie pour ces enseignants que l'administration cherchent à casser; j'ai immédiatement penser aux conditions de travail chez Orange qui ont mené à tant de suicides et pour lesquels les dirigeants ont été condamnés définitivement (avec sursis!!!); Il est évident qu'il ne ne faudra pas accorder de sursis à Blanquer, d'abord parce qu'il faut s'opposer à son retour au gouvernement (ses électeurs sont ici remerciés chaleureusement de ne l'avoir pas reconduit à l'Assemblée Nationale), ensuite parce que, si un jour le procès de ces politiques ultralibérales est fait, on ne voit comment il pourrait échapper à un châtiment juste.
Quand à Daniel Schneidermann il nous prouve heureusement que nous aurons toujours besoins de prof: la définition d'ostensible n'est pas la sienne mais bien de cette proviseure ; mon Robert me dit:"qui est fait sans se cacher et avec l'intention d'être remarqué".
Au fait pourquoi cette proviseure est elle partie au Canada? Par convenance personnelle? Parce qu'on lui aura fait comprendre qu'elle devait "dégagé" , tout en lui offrant un poste plus confortable mais loin des regards hexagonaux? On en saura rien; vue l'habituelle curiosité de DS c'est surprenant! Ils ont dû convenir avant l'émission de n'en pas parler ...afin de ne pas nuire à la situation professionnelle de cette enseignante? C'est une supposition, évidemment!
Émission formidable Merci. Comme Daniel, en fait, j'ai découvert ce que peut être l'enfer dans le milieu enseignant. Ces trois personnes sont des héros et............. ils ont été mutés. Certains passages sont extrêmement émouvants et révélateurs de conditions subies. Encore Merci.
On a peu entendu l'institutrice, ce que plein de gens doivent comprendre c'est que le fonctionnement d'un ecole primaire n'a que peu à coir avec celui d'un collège ou d'un lycée, nos dirlos n'étant pas (enfin, c'est en train d'arriver, merci Blanquer, très pressé de mettre ca en place) nos supérieurs hiérarchiques , de fait nous travaillons forcément en équipe pédagogique...
Et tout ce qui relève de ce qu' on nomme "la vie scolaire" fait aussi partie de nos tâches...les grosses remontées admin étant celles de la ou du dirlo. (Je simplifie drastiquement). idem le contact avec les familles , généralement biquotidien, surtout en préélémentaire.
Finalement, les instits sont super dangereuses, n.est-ce pas, à essayer de comprendre et aider les élèves au plus près, puisque on "vit"avec les élèves 6h/jour minimum.
Donc mutations dans l'intérêt du service....au service du #pasdevague.
Cette émission permet également de découvrir l'énorme et courageux travail que madame Barbara MARTIN a accompli pour transformer le regard porté sur une communauté scolaire malmenée ... mais à quel prix et avec quel déception que l'on peut imaginer quand tout bascule tant pour les élèves que pour les personnels par le manque d'empathie et de bienveillance qui règne actuellement. Cela n'a pas été assez dit dans l'émission, mais je pense qu'elle a dû énormément manquer aux lycéens et professeurs du lycée Joliot-Curie de Nanterre. Espérons qu'il soit encore possible d'avoir un ministre de l’Éducation Nationale qui pensera que des chef(fe)s d'établissements comme elle pourront transmettre dans les Instituts des hautes études de l'éducation et de la formation leur "savoir être" et le regard qu'il se doit d'être porté lorsque l'on a la lourde responsabilité de la direction d'établissement.
Je sais pas si je vais avoir le courage de regarder ça.
Surement l'emission la plus marquante depuis pas mal de temps !!!
C'est eux qu'ils faut nommer ministres de l'education nationale
En dehors de tout ce qui a trait à l’Éducation Nationale, j'ai été moi même institutrice, je vois une volonté du gouvernement de frapper fort tout ce qui ressemble à de la contestation. Enseignants ici, mutés pour la bonne marche du service, sans commentaires, grévistes, syndicalistes électriciens menacés devant les tribunaux comme des criminels, réquisitions de personnel que l'on va chercher chez eux pour briser une grève. Il faut être fort pour s'opposer et peu ont cette force. Où allons nous?
Par ailleurs, existe-t-il dans les lycées/collèges ou autres organismes pour des élèves de 13/17 ans (qui sont capables à cet âge de comprendre, de réfléchir et d'argumenter), des échanges possibles pour présenter et expliquer à ces futur(e)s citoyen(ne)s comment fonctionne concrètement "l'éducation nationale" ? C'est-à-dire les rapports de force qui agissent et inter-agissent sur/dans/dehors de la société ?
Suppression (interdiction ? ) d'amener de la nourriture dans l'école (quelle qu'elle soit) ? Pourquoi ? C'est vraiment nouveau. Dans les années 50 du siècle dernier, j'amenais dans l'école communale mon petit déjeuner (pain et tablette de chocolat, éventuellement un fruit ou un morceau de fromage) et l'après-midi à peu près la même chose.
Quel motif pour cette suppression ? L'émission ne le précise pas.
D'après la réponse du professeur, cela semble être une façon d'obliger les élèves à manger à la cantine.
Pendant les années 1990/2000, le passage au lycée, géré (de plus loin que primaire=commune, collège=département, par la région (encore plus étendue maintenant), s'accompagne lors de l'inscription en juillet de la remise d'un chèque pour payer la totalité de la cantine pour l'année à venir. Surement qu'il existe des modalités, enfin peut-être, mais on n'est pas incité à le demander. Je pense que cela explique la non-inscription à la cantine. J'aurais imaginé que ça avait changé depuis, surement que non? Des parents de lycéens pour le dire? Mais le proviseur n'a pas la main pour changer ça, alors que interdire d'apporter son repas, il peut essayer.. Tempérament provocateur ce proviseur!
Personnellement, mon appareil digestif ne supporte pas... Et va trouver quoi dans les menus.. Beaucoup de produits bas de gamme riches en additifs?
Donc c'est une interdiction qui pose de graves questions.
On mange équilibré, pas toujours, mais on mange mal, dans le bruit, après une attente pénible, et c'est trop cher, donc il faut trouver un moyen d'obliger les gens à manger à la cantine.
C'est plus compliqué que cela me semble t-il . La cantine est l'assurance que certains élèves bénéficient d'au moins un repas chaud par jour .
Vous vous imaginez que le proviseur interdit aux élèves d'apporter leur repas ou leur grignotage par le soucis qu'il aurait de leur bonne santé?
Vous voyez les choses de très loin.
À la première entrée au lycée d'un de mes enfant j'ai fait un chèque en juillet presque du montant de mon revenu mensuel de contractuelle à l'EN. C'est vieux et j'espère que depuis la région a trouvé le moyen de mensualiser.. Mais on ne saura pas, car sur ce forum, c'est comme au gouvernement la réalité sociétal est loin.
Les quelques fois où j'ai vu des lycéens, jeunes à la rue, ou néo-arrivants "placés" chez un hébergeur, j'ai constaté qu'ils ne mangent pas à la cantine du lycée. On les scolarise, on paye un hébergeur, et après on attend que le jeune ait 18 ans. Les moyens ne vont pas au delà du minimum légal. Si c'est en janvier les 18 ans, bye bye les études, va bosser. Si eux n'ont pas ce repas chaud, c'est donc que le rôle vous donnez à la cantine est une vue de l'esprit, non?
Le motif ça peut être que si on met à disposition des élèves une salle pour qu'ils puissent déjeuner s'ils ne veulent pas manger à la cantine, il faut des surveillant.es pour vérifier que la salle reste propre. Or il n'y a pas assez de surveillant.es pour s'occuper à la fois de la cantine et de la salle.
Un autre motif qui est souvent invoqué c'est le risque qu'un.e élève fasse un malaise (dans le pire des cas décède) à cause d'une allergie. Les parents pourraient se retourner contre la direction de l'établissement (là encore c'est un problème de moyens : il n'y a pas suffisamment de surveillant.es pour gérer une salle de déjeuner en plus de la cantine). En 2018 un élève de 6 ans allergique au lactose est décédé après avoir mangé une crêpe lors d'un goûter, son institutrice a été condamnée à de la prison avec sursis. Cela n'a fait qu'augmenter la paranoïa de certaines équipes de direction qui ne veulent même plus que l'on puisse faire un goûter en fin d'année.
Au lycée, on n'a pas 6 ans.
Je n'appelle pas de la paranoïa, la vigilance envers les enfants, de primaire ou maternelle encore moins.
Aucun affichage des compositions dans les cantines des lycées que j'ai connu. L'allergie alimentaire des adultes est plus rare, moins prise en compte par la collectivité en général, scolaire ou autre, même si les restaurants standardisés des chaines, ou les petits restaurants parfois, sont à l'occasion ok sur leurs menus.
Si on manque de personnel de surveillance, on est bête comme proviseur, de tenter d'interdir d'apporter de la nourriture pour son repas de midi. Parce que la surveillance des couloirs, recoins où on s'installe pour manger, ou des sacs à l'entrée est ce qui mobilise le plus, en nombre de surveillants et en charge de gestion de conflit avec le lycéen, hors la classe.
Inutile de dire que quand notre hiérarchie lance des interdictions qu'on n'a pas les moyens de tenir, c'est tout ce qu'on aime nous-autres, personnels de l'EN, ça assoie tellement bien l'autorité de l'adulte!
Imaginez que la nourriture soit kascher (passe encore!) mais hallal (quelle horreur!)
Pour des raisons d'hygiène, il faut un local aux normes pour laisser manger les usagers d'un bâtiment. Cela a un coût humain (surveillance peut-être, nettoyage surement). Une solution serait de les laisser manger ce qu'ils apportent dans la cantine, mais souvent les chefs d'établissement refusent, se disant "responsables" de ce qui y est consommé (je n'ai pas trouvé de legislation sur ce point, si quelqu'un a des infos, ça m'interesse).
En Île-de-France, la cantine n'est pas si chère et le coût dépend des revenus familiaux, descendant à 50 centimes le repas pour les plus défavorisés. De plus le fond social du lycée permet de l'offrir à ceux pour qui cela resterait trop.
Par contre la qualité n'est pas forcément là, la Région impose des contraintes budgétaires qui forcent l'équipe de cuisine à dépenser moins de 2,5 euros par repas en denrées alimentaires. Et surtout le choix peut être très réduit, et ça, entre les goûts/dégoûts des uns et les interdits alimentaires des autres, cela s'avère rédhibitoire pour beaucoup de jeunes.
J'ai le cœur à l'envers après cette émission. Ma rage monte. On nous bassine à longueur d'antenne avec moultes injonctions à se serrer la ceinture, à être bien gentils et obéissants pour "les générations futures" mais l'immense maltraitance qu'elles doivent subir, ces générations, c'est au sein même de l'institution en charge de les former qu'on la trouve.
Et les profs chargés de cette mission ont bien du courage de ne pas baisser les bras.
Je trouve cette émission bien trop courte (et presque superficielle, alors que tous les sujets y sont hyper importants).
Et si on leur foutait la paix aux profs et si on pouvait interdire aux médias de jouer les pyromanes, et si on laissait l'intelligence des profs se déployer. Et si on leur mettait des ministres normaux (comment faire confiance au dernier qui met ces enfants à l'école alsacienne ?)
Commentaire supprimé par un administrateur.
J'ai regardé immédiatement cette émission en rentrant du boulot, j'ai ressenti en la finissant une grande déprime, par empathie pour les histoires de ces personnels qui me touchent comme je travaille dans un lycée de banlieue mais aussi parce que ça me fait remonter à la gorge l'agression verbale d'une mère de famille au téléphone la semaine dernière. Si ma direction n'avait pas été aussi humaine je ne sais pas si j'aurais eu le courage de reprendre. Et cette même cheffe ne sera plus-là à la rentrée de novembre et je sens déjà un vide immense comme Poudlard sans Dumbledore.
Ce que l'on peut en conclure c'est que c'est une mauvaise idée de s'investir quand on est enseignant.
Et je l'ai expérimenté personnellement.