Netflix a ringardisé "Les Marseillais" et rendu cool la téléréalité
La téléréalité française qui irrigue la TNT subit une hémorragie de téléspectateurs. Les sociétés de production tentent de se renouveler, en vain. Résultat, les fans se consolent avec une opulence de programmes hors frontières estampillés Netflix. Et ne s'en cachent plus.
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Commentaires préférés des abonnés
Non non, moi, je vois l'intérêt.... mais là où je me réjouis du désintérêt pour les productions françaises, je suis affligé par l'intérêt pour leur pendant, sur Netflix ou ailleurs. Où comment tomber de Charybde et Scylla.
L'interêt de cette chronique m’échappe vraiment.
Pour répondre au commentaire ci-dessous, on pourrait peut-être lancer un grand sondage interne à ASI pour savoir combien d'entre nous se sentent concernés par l'aimable conseil en manière de consolation de Constance :
Alors, oui, asinautes soyez rassu(...)
Derniers commentaires
Et merde... Je suis vieux... peut-être même, qui sait, un vieux con?
Bon après, autant je trouve ça médiocre et malsain, autant je ne peux pas reprocher aux jeunes générations de manger la même merde que j'ai moi aussi adoré détester pendant quelques années (début 2000)...
"courts sur pattes", la classe.
On regardait Netflix pour de bonnes raisons: des programmes de qualité, le large choix, pas de pub. La télé était ringardisée.
Et puis tout doucement on y met de la téléréalité, on y recycle des vieux film avec une nouvelle jaquette, on y case des vieux dessins animés, des reportages américains débiles à la Discovery avec plein de séquences face caméra,on va bientôt y mettre de la pub...
Netflix est devenu la télé et, comme à l'époque, le but est moins de diffuser la culture que de rendre les spectateurs captifs.
Une nouvelle chronique très agréable à lire.
Les fraises qu'on saupoudre de sucre. Les sardines à l'huile, grasses à souhait, quoi de mieux que d'y ajouter un bon bout de beurre et d'écraser tout ça. etc. Et maintenant la téléréalité aussi. Déjà c'est des gens bizarres, donc bizarres d'un autre pays le goût est renforcé. Ma théorie de on est bête de mettre du sucre sur des fraises mais comment faire autrement est confirmée, une fois de plus.
N'en déplaise aux boomers d'ASI qui ont fait de leur mépris de la téléréalité (et de youtube et twitch) un pan de leur personnalité, j'aime beaucoup ces chroniques. Merci beaucoup !
Je vais me pencher de ce pas sur certaines recommandations histoire de briller à la machine à café.
J'aurais bien plussoyé, si ce n'était l'emploi du mot boomer qui n'est qu'une façon socialement acceptée aujourd'hui de pratiquer une discrimination sur l'âge, et de s'épargner au passage tout argumentation.
ok boomer hein
Ok snowflake
C'est pourtant une réalité que vous avez bien décrit (je ne suis pas nécessairement en accord avec ce que vous avez écrit d'ailleurs) dans un message précédent.
Les journalistes d'@si sont jeunes et cette jeunesse influence la ligne éditoriale.
Une (très) large partie d'@si est plus dans la tranche des boomers et qui au lieu d'accepter cette augmentation de la diversité des contenus sous l'impulsion des journalistes et de leur volonté d'aller chercher un nouveau publique, rentre dans une sorte de conservatisme digne de P Praud et le fait savoir intempestivement sur le forum.
Twitch ca sert à rien, Osef de la teleréalité, je suis pas sur twitter.
Ces commentaires sont d'autant plus malvenus car @si continue à produire de très nombreux contenus "traditionnels".
Je n'ai pas dit que Twitch ne servait à rien, j'ai dit que pour l'heure, après plus d'1 an sur la plateforme, les effets attendus n'arrivaient pas. Et qu'il devenait compliqué de continuer à se proclamer indépendant lorsque l'on est sponsorisé par le milliardaire américain Jeff Bezos, patron d'Amazon.
Raconter les dérives, les hypocrisies, les problèmes éthiques, les coulisses de la télé-réalité (de la même manière qu'ASI s'est saisi de Loft Story) n'est pas exactement la même ligne éditoriale que de faire ni plus ni moins la retape pour les nouvelles émissions de télé-réalité, en mettant précisément en avant les mécanismes ("on adore détester") dénoncés par l'ancienne ligne éditoriale d'ASI.
J'ai du mal à dire que @si est sponsorisé par Bezos alors que justement vous dites que les effets sont nul.
Normalement le contrat qui lierai @si à Bezos serait le suivant : Je fais une emission gratuite chez toi et en contrepartie tu me donnes un outil déjà tout prêt. @si fait donc gratuitement de la pub à twitch et en contrepartie @si se fait également de la pub. Mais comme vous le dites l'investissement d'@si chez Jeff B n'a eu pour l'instant aucun effets en termes d'adhesions (ils sont ou les sous sous?) je ne vois donc pas trop de problèmes à se déclarer indépendant.
Le jour ou les adhesions à arrêt sur image seront dépendantes de ses performances sur twitch on reparlera d'indépendance.
Je pense que votre critique est valable dans un possible futur mais elle est encore très loin d'être à l'ordre du jour.
C'est le problème de la diversité. Dans une rédaction au nombre de places limités il faut faire des choix. Des emissions qui vous plaisez peut avant vont être (grand) remplacées par d'autres différentes. Il y a une continuité et une évolution de la ligne éditoriale. Est ce que cette chronique fait exactement l'inverse de ce que voulez dénoncer l'ancienne ligne éditoriale d'@si je ne trouve pas, mais si vous avez des exemples en tête n'hésitez pas à les presenter. Pour les anciens elle devrait meme etre complémentaire avec ce qu'ils ont précédemment appris plutôt que de ressasser le passé.
Après cette ligne éditoriale correspond ou pas à ce que vous cherchez c'est un autre problème et je ne peux pas critiquer la dessus.
Les émissions Twitch d'ASI sont dépendantes des ressources matérielles et logicielles mises à disposition par Amazon à la rédaction. Ils sont là les sous-sous : pas d'Amazon, pas de Proxy ni de Matinale.
C'est même encore plus insidieux que cela puisque la rédaction n'étant rémunérée que par les abonnements, et la rédaction faisant de la publicité à Amazon par ses activités sur Twitch, alors, les abonnements participent au financement d'Amazon.
Admettons que MarchandGénial sponsorise un club de foot en lui fournissant ses maillots : que l'équipe gagne ou que l'équipe perde, elle aura été dans tous les cas sponsorisée . Et non seulement les supporters, les bénévoles, et les adhérents de l'association du club de foot se fadent la pub de MarchandGénial à chaque entraînement, chaque match, et chaque lessive ; mais en plus, pour encourager leur équipe, ils doivent tous prendre une carte d'abonnement à MarchandGénial (ah oui mais elle gratuite) parce-que tous les matchs ont lieu dans le stade privé de MarchandGénial.
Oui c'est ce que je disais sur l'échange entre Bezos et @si.
@si travaille gratos pour Bezos en espérant un retour sur investissement par le biais de nouveaux abonnements.
Hors ca ne marche qu'à la marge. Il me parait donc difficile d'affirmer que @si est présentement dépendante de Bezos pour son fonctionnement.
La difference avec le club de foot c'est que le club de foot a besoin de l'argent de MarchandGénial. Sans ce sponsoring l'équipe de foot sera dans la mouise, plus de maillots, plus de déplacements, plus de stade.
Par contre @si n'a pas besoin de twitch pour exister puisque l'immense majorité de son activité a lieu en dehors de twitch. Si @si arrete twitch ca ne lui portera pas de prejudices. Dur de dire qu'elle est dépendante maintenant.
Est ce que @si doit arrêter twitch pour autant puisque ca ne marche pas comme prévu ?
Si les journalistes prennent du plaisir à faire ces emissions je ne pense pas qu'il faille arrêter. Elles sont peu couteuses à réaliser et amène quand meme une légère visibilité capables de faire venir certains abonnés.
Hoquet, bous, meurs.
Dans les flammes de l'enfer.
Toujours un régal de lire ces chroniques mais là, hélas, quelque chose me chiffonne :
"Parmi les succès du catalogue "
justement du succès parlons-en. Alors que la première partie de l'article cite des chiffres d'audiences factuels, c'est le désert pour ce qui concerne les productions Netflix. Et c'est normal compte tenu que la SVOD n'est en rien tributaire de devoir publier ses chiffres de visionnages et qu'il n'y a pas d'organisme indépendant pour cela. C'est en train d'évoluer mais pour l'heure je me demande vraiment comment on peut affirmer que tel ou tel programme est un succès ou est rentable. C'est de la poudre aux yeux et une des grandes victoires de Netflix et de la SVOD en généralement que d'être arriver à faire confondre buzz et bon chiffre d'audience
"Et puis, regarder de la téléréalité sur Netflix, c'est devenu cool. On ne se planque plus. On en parle autour de la machine à café, on arbore fièrement des t-shirts à l'effigie de nos shows préférés au bureau"
Source : quelqu'un sur internet m'a affirmé que son cousin avait déjà vu ça.
Merci à Vous profondément, Madame VILANOVA, pour cette chronique Féministe de qualité.
Il s'agit d'un état des lieux des plus exhaustifs et des plus sérieux. de cette catastrophe audiovisuelle.
Vous prenez donc grand soin de votre public d'ASI. Votre regard est donc ultra précieux.
J'espère qu'il y aura une autre chronique avant et/ou pendant la période estivale.
Dans tous les cas, prenez également grand soin de Vous pour vous préserver à chaque instant de ces salissures inqualifiables qui ne cessent de nous envahir.
"La téléréalité française serait-elle donc bien à l'article de la mort ? Rassurez-vous : non !" Dommage ! On n'est pas rassuré... Sinon sur Netflix plus généralement :
Netflix : la nouvelle aliénation de masse ?
La plateforme vidéo change nos habitudes de spectateurs et bouscule le cinéma. Pour le pire uniquement ? Échange entre le producteur Romain Blondeau, auteur de « Netflix, l’aliénation en série », et le critique Hervé Aubron.
Romain Blondeau : "Dans le livre, je reviens sur la phrase de Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, prononcée en 2004 sur « le temps de cerveau disponible ». Elle avait créé une polémique nationale, au point qu’il avait été sommé de s’expliquer. La phrase du PDG de Netflix, Reed Hastings, affirmant en 2017 que « [son] seul concurrent dans cette industrie, c’est le sommeil », est beaucoup plus invasive. Mais elle a à peine été relevée. Elle n’a suscité aucune polémique.
Il me semble qu’avec Netflix, l’aliénation a atteint une phase terminale. Tout va plus vite et se décline sur plusieurs écrans, dont celui de notre téléphone : l’aliénation est dans notre poche."
https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/161022/netflix-la-nouvelle-alienation-de-masse
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Pour répondre au commentaire ci-dessous, on pourrait peut-être lancer un grand sondage interne à ASI pour savoir combien d'entre nous se sentent concernés par l'aimable conseil en manière de consolation de Constance :
Alors, oui, asinautes soyez rassuré·es, la téléréalité française n'est pas morte. Et en attendant le retour de ses meilleures années, tournez-vous vers nos amis amerloques. Je sais que vous adorez ça.
Ou combien n'ont pas découverts seulement en lisant cette chronique toutes ces formidables émissions netflixiennes capable de satisfaire "Un public fatigué par les scandales d'arnaques, de violences sexuelles, le recyclage permanent de candidat·es ou le manque d'inventivité des boîtes de production".
Je suppose que la dite chronique est à lire au... énième degré. Reste plus qu'à fixer le chiffre. (du degré).
L'interêt de cette chronique m’échappe vraiment.