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Nicolas Vial, dessinateur éjecté du Monde après 32 ans

Un dessinateur éjecté au bout de 32 ans, un conseiller de l'Elysée qui aurait tenté de régler l'affaire sans la médiatiser, et une direction aux abonnés absents : difficile de dire si le bras de fer entre l'illustrateur Nicolas Vial et Le Monde relève de la censure ou d'un banal conflit interne. Une chose est sûre : l'histoire, évoquée par le magazine Causeur, apparaît hors norme en raison des différents protagonistes qui apparaissent au fil des mois. Joint par @si, le dessinateur du Monde donne sa version des faits.

Derniers commentaires

C'est étonnant que personne ne dit que ces 3 dessins politiques sont tout simplement mauvais.
Le dessin politique necessite une bonne culture journalistique.
Mes référents personnels sont Pétillon, Cabu et Lefred thouron du Canard.
Chacun de leurs dessins touche là où il faut. Il y a un respect de l'info en elle même, plus un regard particulier qui éclaire un aspect de la situation, pas évident au simple énoncé de l'info elle même.
Le dessin de Vial sur l'intervention au Mali ne dit strictement rien, si ce n'est que Hollande est comparé à un Pingouin. Cela renvoit à une unique référence: la chanson de Carla Bruni.
Maintenant si quelqu'un trouve du sens à ce dessin....
"en tant que pigiste, il ne peut réclamer les Assedics"
ça, c'est faux. Justement, les pigistes ont droit aux Assedic puisqu'ils sont salariés !
quand j'allais éplucher la presse à la bibliothèque, je savourais chaque dessin de Nicolas Vial, auquel je souhaite bonne continuation.

(NK, l'invité d'Agnès)
Vu de loin, on ne comprend pas pourquoi Nicolas Vuong est responsable de la page débats du Monde. Ce qui est normal, et ne suffit pas à prouver qu'il n'est pas compétent. Il était invité hier midi sur France Culture avec Judith Bernard (super voix radiophonique), on ne comprend rien à ce qu'il raconte, "message politique mouais, non, blabla espace de liberté surtout", du charabia!, surtout comparé à la pensée élaguée de Judith Bernard qui nous ratisse les mauvaises herbes.
C'est en cherchant qui il est, que j'ai trouvé cette émission de radio toute fraiche, et puis comme de bien entendu : "conseiller de la rédaction de Philosophie magazine pour lequel il a notamment coréalisé l'entretien entre Michel Onfray et Nicolas Sarkozy lors de la dernière campagne pour l'élection présidentielle."
Ce gars a un réseau/ carnet d'adresses qui lui a offert cette planque au Monde, (non, vraiment on ne voit pas bien son extrême compétence qu'aurait débusqué un DRH, même en faisant es efforts) en échange de quoi il a quelque compte à rendre... Et il se prend au sérieux au point d'aller azimuter un illustrateur professionnel jusqu'au bout de sa mine de crayon, un qui ne se moque pas du lecteur.
C'est tellement ridicule de se croire un obligé et de chercher à complaire. Il ne m'a pas l'air très malin, ce Monsieur Truong.
Personnellement choqué par cet article je viens d'écrire au journal Le Monde que, sauf à réintégrer les dessins de Nicolas Vial dans leurs colonnes avant mars je résilie mon abonnement considérant que je ne peux soutenir financièrement ces pratiques.

J'avais reçu un questionnaire après mon abonnement où ils faisaient en permanence référence à "la marque le Monde". Je ne me suis pas abonné à la Marque le Monde mais au Journal le Monde. Si j'ai fait une erreur alors je vais la corriger...
Poutine devrait racheter Le Monde et Libération,ils sont mûrs.
Les journaux du libéralisme (plus ou moins libertaire) finiront bien par tomber comme le système qu'ils défendent.

Libération est à ce titre le plus bel exemple de la gauche libertaire qui s'est vendue au libéralisme le plus cynique.
32 de ans de CDD, viré ad natum, sans indemnités...
Elle est pas belle la flexibilité ?

Remarquez, ça marche aussi dans l'autre sens... ça fait plus de quinze ans que je n'achète plus ce béni-oui-oui du libéralisme.
Et Pessin, alors,vous vous souvenez, le meilleur dessinateur que le Monde ait jamais eu ? Disparu... On ne le voit plus que sur Slate, maintenant, je crois. Quant à Plantu, en une du quotidien, il devient de plus en plus mauvais...
Giangi
Il y a bien quelque chose de pourri au royaume du Monde...On s'en doutait un peu!
Un.
Je croyais que Nicolas Truong était quelqu'un de respectable. Respectable, cela veut dire que l'on accorde un peu de crédit à ce qui est dit ou écrit par le respectable en question. Je croyais...

Deux.
Nous voilà devant une illustration cristalline de ce que d'aucuns appellent le management.
Je parle de ce qui est dit par Nicolas Vial de ce qu'il vit. Je parle de ce que les autres "protagonistes" disent de ce qu'ils ont fait et qu'ils font : Ils traitent les salariés, pigistes, ou quel que soit le nom comme des objets.

"Ces ces gens là, monsieur, on ne pense pas, on ne pense pas, on compte" (Jacques Brel)
Bonjour
C'est ce que les occidentaux appellent le monde libre. Ca ne vaut pas mieux que le stalinisme.
La phrase "en tant que pigiste, il ne peut réclamer les Assedics" est un contresens, c'est même sans doute le point précis sur lequel se bat Nicolas Vial. En clair :
• Soit il était prestataire de service, c'est-à-dire qu'on lui achetait des illustrations, sans implication éditoriale. Il ne peut alors être considéré comme pigiste, et n'a pas le droit aux indemnités de licenciement, ni à des indemnités chômage. C'est sans doute le cas s'il est affilié à la Maison des Artistes (l'organisme gérant la sécurité sociale des graphistes et assimilés).
• Soit il était pigiste, c'est-à-dire qu'on lui commandait des dessins destinés à commenter l'actualité. Il était alors journaliste, et a ainsi le droit à des indemnités de licenciement (suivant la convention collective des journalistes : 1 mois de salaire brut moyenn, pour chaque année d'ancienneté commencée), et aux indemnités chômage afférentes.

Ce qui est probable, c'est que, dans les faits, il était pigiste, mais était payé comme un prestataire de service, afillé à la Maison des Artistes (donc avec des charges sociales bien inférieures : environ 7 % du coût du travail, contre plus de 40 %…) Il le savait nécessairement, donc difficile pour lui de demander aujourd'hui aux Prud'hommes de requalifier son contrat de travail (évidemment inexistant), sauf si les juges considèrent que l'erreur vient de la DRH du Monde, depuis le départ.

Dans tous les cas, il est bien clair que le Monde ne le fera plus bosser, en tout cas avec cette direction. L'enjeu, c'est simplement le versement d'éventuelles indemnités, et surtout l'ouverture probable de droits au chômage (qui prendra la forme de l'inévitable feuille jaune, autrefois appelée "feuille Assedic").
Le Monde, c'est quand même un truc qui est capable de mettre en ligne un blog, Big Browser, où on appelle "étudiants" des élèves d'une école primaire.

Beuve-Méry, à faire le ventilateur, doit faire la clim de tout son cimetière.
Bonne chance à Nicolas Vial. Je ne lis pas le Monde et je ne connaissais donc pas ses dessins, mais ceux-ci montrent un certain talent AMHA.
"Banal conflit interne" ou non, cette histoire en dit long sur la précarité de certains dans le monde du journalisme... Aujourd'hui même dans la fonction publique au bout d'un certain nombre d'années de CDD ils sont obligé de transformer au moins en CDI.

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