"Non, il n'y a pas de bouton à croissance !"
La campagne présidentielle, qui vient de connaître son point culminant médiatique avec le traditionnel débat de l'entre-deux-tours, a-t-elle abordé au fond les enjeux économiques pour la France ? Ou bien les a-t-elle simplement survolés dans un certain état de lévitation ? Croissance, crise de la dette, fiscalité : quel est le bilan des débats de cette campagne ? De quelle manière ces sujets ont-ils été abordés ? Y a-t-il eu des impasses ? Pour répondre à ces questions, trois invités : Olivier Delamarche, gérant de fonds et chroniqueur à BFM Business ; Liêm Hoang-Ngoc, économiste, député européen (PS) ; enfin, Alexandre Delaigue, professeur d'économie et chroniqueur à Libération.
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Derniers commentaires
http://www.youtube.com/embed/TLjq25_ayWM?rel=0 .
Le problème reste le même : "on" fait quoi ?
Sachant l'époustouflant résultat d'Eva Joly (qui de plus n'était pas forcément en harmonie avec son parti), [large]qu'est-ce qu'"on" fait ?[/large]
je n'ai pas pu me rendre régulièrement sur le site ces derniers temps et j'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose. Savez-vous pourquoi Anne-Sophie Jacques fait désormais parti des "anciens chroniqueurs" ?
Il n'y a rien à ce sujet dans la catégorie "Chez nous".
Cordialement.
_pour le présenter:
http://www.wikistrike.com/article-5-questions-vitales-au-nouveau-president-ou-gouverneur-104981767.html
_pour mieux le connaitre:
http://youtu.be/LtIok30_bDw
_pour comprendre la "pseudo crise grecque" avec Etienne Chouard et Myert Zaki:
http://www.youtube.com/watch?v=TLjq25_ayWM&feature=player_embedded
du grain à moudre pour les éconautes....
Seules solutions: protectionnisme européen, fin de l'euro, dévaluations et quand nécessaire, défaut sur la dette.
Je me demande quel est l'intérêt d'inviter Delamarche, pétri de suffisance et d'arrogance, gueulant tout le temps, voûté comme s'il préparait un coup tordu, ricanant comme un élève de 5ème au fond de la classe, c'est horripilant !
heureusement qu'en face il y a de la pondération et du calme, un peu d'intelligence.
On est mieux avec Lordon et Jorion quand même...
À l'appel de mouvements sociaux allemands, une grande manifestation européenne se tiendra à Francfort le week- end le 19 mai. Au lendemain des élections présidentielles en France, il s’agit d’une mobilisation majeure par sa dimension européenne et symbolique.
A un moment où les institutions européennes justifient toutes les régressions austéritaires, où les marchés font pression pour l’adoption du Pacte budgétaire et où la BCE préfère sauver les banques plutôt que les peuples européens, les mouvements sociaux se doivent de réagir.
En plus de la manifestation européenne le samedi, une assemblée internationale se tiendra le jeudi, de nombreux ateliers seront organisés ainsi qu’un blocage de la BCE le vendredi matin. Vous trouverez le programme ci-joint.
En pratique : Des départs collectifs sont prévus en bus depuis Paris, Strasbourg, Nancy et Lille. Voici les informations et coordonnées pour contacter les organisateurs :
- Paris : départ vendredi 18 mai à 22h place de la république, retour le dimanche matin. Chèque de 40€ à faire parvenir à : Attac France, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris, mention Francfort au dos du chèque. Contact : francfort@attac.org, 01 56 06 43 60 (de 17h à 19h)
- Strasbourg : départ samedi 19 mai à 7h, contact : Sylviane (Attac Strabourg), collectif.dette.67@gmail.com ou sylviane.rinck@wanadoo.fr
- Vosges (depuis Nancy) : départ samedi 19 mai à 7h, prix 23 euros, contact : Daniel Romary, 03.29.50.13.00 ou 06.83.26.48.49 daniel.romary57@orange.fr
- Lille : départ le matin (vers 8h), retour le soir. Contact : SUD Sante Sociaux, 03 20 74 17 69, sudsantesociaux.npdc@wanadoo.fr ; ou Attac Lille via http://attaclille.over-blog.com/
IMPORTANT : Les autorités locales de Francfort viennent de décider d'interdire toutes les manifestations prévues du 17 au 19 mai. Cette décision incompréhensible et très rare en Allemagne est attaquée en justice par nos amis d'attac Allemagne. Ils relaient aussi un appel de protestation de diverses personnalités.
Les manifestations prévues, qui ont toujours été affichées comme pacifiques et de désobéissance civile, sont maintenues. Nous maintenons de notre côté notre appel à se rendre sur place pour manifester et nous vous invitions à relayer les protestations. Nous aurons rapidement d'autres nouvelles de la part des responsables locaux et vous les transmettrons.
8 mai 2012,
Attac France
Pour plus d'informations :
http://www.francfort.attac.org
http://www.audit-citoyen.org
http://www.france.attac.org
http://www.european-resistance.org/fr/ak/resolution
cependant je trouve que Delamarche est dans une posture uniquement comptable .
ensuite , il a quand même raison si à système constant on fait partir les "forces créatrices" (lol) du pays , on est mort .
en revanche , si on bouscule le système , tout est possible.
Entre le libéral, même s'il ne se définit pas comme tel, qui n'a pas la solution et pense surtout à ce que va devenir son argent, et l'économiste qui pense le monde à travers son prisme professionnel, bien qu'il soit très brillant, le regard de l'éconoclaste est précieux,
C'est vrai que le cri du coeur d'Anne-Sophie, qu'Ils s'en aillent tous, est étonnant. Mais il correspond bien à la fin du sarkozysme, en tout cas de l'épisode Sarkozy.
Merci
Deux remarques : Vous avez parlé d'économie et de politique, mais pas une seconde fait référence à l'humain. L'économie et la politique AU SERVICE de l'humain. Ce débat n'a jamais été orienté dans ce sens. Et... j'aurais bien vu Jacques Généreux expliquer ses théories face au pessimiste Olivier Delamarche. "Nous, on peut !" Des solutions, bien évidemment, il y en a.
Par différence, quelle désolation que la campagne sur les grands média audio- visuels, réduits finalement à une généralisation des guignols de l'info. Le sérieux, c'est sur internet, chez des gens comme vous.
Pas le temps de réagir plus longuement
Il faut que j'aille voter
Combien en faudra-t-il pour qu'on arrête d'élire des personnes qui voulaient instaurer des subprimes en France ?
Ou d'autres qui ont préféré encourager la concurrence fiscale comme le firent les socialistes libéraux à la Blair dans les années 90-2000?
Nous cherchons un Roosevelt, pas sa copie conforme, mais un Roosevelt ou des millions de Roosevelt capables d'une relance verte, ou socialement et écologiquement compatible qui ne passe pas par la seule croissance du PIB mais celle de l'IDH (indice de développement humain) à l'échelle planétaire... Après le New Deal, sous Eisenhower , un républicain conservateur pourtant, le taux d'imposition des plus riches pouvait monter jusqu'à 80% des revenus et personne, à part une bande de Texans excités et quelques allumés du Mt Pélerin, n'y trouvait à redire...
Ben
J'étais en train de bouillir devant mon écran et son intervention m'a vraiment fais plaisir.
J'aurais aimé voir des intervenants un peu moins pro Européens ou pro libéral, bref des gens qui auraient fais voir l'aspect aussi des théories économiques "protectionnistes" qui sont à mon avis au coeur de la solution du probleme que nous avons actuellement.
PS: sans cela +1 pour un combat Lordon / Delamarche je suis preneur moi aussi...
Ces émissions économiques permettent une bonne reprise en main de notre citoyenneté : elles nous permettent de rentrer un peu plus dans la complexité financière laissée trop longtemps aux experts - et je ne sais pas pour vous mais je crois qu'on est encore loin d'avoir tout decrypté sur le sujet.
Encore merci et bonne continuation !
Vos émissions sur l'économie sont excellentes, je vous félicite.
Après votre pire émission (celle avec Langlet un nom comme ça, ce type avec le crâne rasé et pas rond, présenté comme un impertinent lors de son interview de Sarkozy, alors qu'il véhicule la même idéologie - voir D. Porte de la semaine dernière - un type d'autant plus dangereux qu'il a réussi à faire croire qu'il était compétent et que personne ne remet en cause cette compétence)
J'hésite donc à regarder celle-ci suite à la lecture du compte rendu que vous en avez fait; j'irai jeté un oeil sur la colère d'Anne Sophie Jacques, car elle a un immense mérite: on sent qu'elle a voulu comprendre ces discours et théories économiques dominants et les détricotter via vos émissions qui relèvent de l'économie; manifestement ce n'est apparemment pas sa formation initiale bravo pour ce courage rare, tout médias confondus; une telle volonté et une telle sincérité méritent d'être saluées: chapeau bas!
Méfiez-vous de ces séducteurs de BFM et autre médias dont la ligne idéologique est toute dédiée à la finance et à Sarkozy; la grande gueule de votre émission de la semaine, le Delamarche, n'est qu'une façon médiatique différente (sur le modèle provocateur de celui qui sait contre tous) de celle pratiquée par son collègue "Langlet ou qelque chose comme çà"; mais cette méthode contribue à enfoncer le même clou idéologique: son vrai métier, que vous avez raison de rappeler, dit assez de quel côté du manche il se situe; jamais il ne cite les responsables de la crise comme si nos malheurs nous arrivaient de Dieu comme les 7 plaies d'Egypte; même là le coupable était désigné!
Un souhait: pour vos émissions économiques donc pas de vedettes médiatiques soi disant spécialisées (si elles sont ces vedettes c'est parce qu'elles véhiculent l'ideologie de ceux qui les payent là où ils exercent) mais davantage de décideurs; patrons, politiques, syndicalistes, chercheurs etc. Face à Lordon ou même Généreux ces types ne feraient pas un pli car ils seraient amenés à désigner les vrais facteurs et acteurs qui organisent la crise et à qui elle profite exclusivement. Je doute que ces types acceptent de rencontrer de tels contradicteurs dans une émission où l'intervenant a le droit de développer sa pensée sans être interrompu en permanence par un animateur plutôt que journaliste chargé d'animer les débats!
Merci à @si d'exister. Mefiez-vous des dérives possibles, même involontaires!
Dans cette optique je ne suis pas prêt de faire défaut à ASI.
Bref, la prochaine fois invitez le face à Lordon ou à quelqu'un qui a les "cojones" pour lui tenir tête car son discours est démontable. Par exemple sur l'argument éculé que les banquiers et les riches vont partir á Singapour pour éviter l'impôt : Croit-il réellement que les banquiers et traders singapouriens vont accueillir à bras ouverts, en leur roulant la galoche de l'année, 10 000 banquiers français ou européens. Croit-il que la crise ne frappe pas là bas?? Croit-il que les traders Singapouriens (ou autres) déjà installés sont disposés à se laisser prendre leur part de gâteau sans rien faire?? Faut être sérieux M Delamarche. Certes, une minorité y parviendra, mais la plupart resteront et se plieront aux règles, point.
Cordialement.
C'est la seule affirmation qui ne souffre pas de discussion: il est impossible de rembourser une dette qui atteint plus de 80% du PIB et dont les intérêts ne peuvent en aucun cas être couverts par un solde primaire positif qui demanderaient une croissance inatteignable. Dès que les "zinzins" qui se passent la patate chaude à chaque échéance s'apercevront qu'ils risquent de ne pas retrouver d'autres zinzins pour prendre la patate, ils augmenteront tellement les demandes en taux d'intérêts qu'un gouvernement normalement constitué (y en aura t-il un ?) dira "allez vous faire voir, on monétise directement par notre banque centrale, on n'a plus besoin de vous..." mais pour ça il faudra quitter l'euro!
En effet, plus encore que ne le fait Heidegger, Henry insiste sur l’auto-développement d’une technique devenue autonome. Il rappelle que les innovations et les inventions scientifiques sont vouées à trouver immédiatement et irrémédiablement leur pendant techno-industriel, sans rencontrer la moindre résistance. Constat qu’avait fait en France avant lui Jacques Ellul, ce qui n’avait pas manqué de provoquer quelque émoi en son temps (1954). Mais Michel Henry ne se contente pas de ce constat, il montre comment la recherche de la productivité à tout prix élimine tendanciellement, dans le secteur de la production, le travail vivant, fondement réel de la valeur d’échange (l’argent); il montre comment le développement technique étant devenu le but et non plus seulement le moyen du développement capitalo-industriel, celui-ci est condamné à ne plus produire qu’une multitude de valeurs d’usage dépourvues de valeur d’échange, sans acheteurs pour les écouler . Il n’hésite pas à affirmer que :
"Le déséquilibre entre une production technique de plus en plus considérable de valeurs d’usage et une production subjective de plus en plus faible de valeur d’échange n’est pas un simple cas de figure, pas même la représentation d’une tendance dont la réalisation effective demeurerait problématique : elle crée une situation qui est déjà largement celle que nous avons sous les yeux – si du moins nous savons lire en elle les signes certains de son propre avenir.
Cette situation est une situation de crise, celle qu’on attribue au capitalisme alors qu’elle n’est en lui que l’effet de la techno-science" Du communisme au capitalisme, théorie d'une catastrophe, 1990. (souligné par moi).
Cette analyse basée sur les concepts marxiens de la théorie de la valeur sont à rapprocher des travaux des théoriciens du groupe allemand Krisis et en particulier du post-situationniste Anselm Jappe , qui considèrent que la crise « financière » actuelle n’est financière que secondairement, la cause première étant l’utilisation généralisée de la micro-informatique dans tous les secteurs de la production au détriment du travail vivant et donc de la valorisation du capital dans l’économie réelle :
" (…) Mais si l’on suivait la logique de la valeur à la lettre, on devrait abandonner presque toute la production présente pour « manque de rentabilité ». Pour éviter d’arriver à cette conclusion, le « sujet automate » se lance dans une course en avant toujours plus désespérée. Cette fuite en avant s’accomplit par le bais du capital fictif, c’est-à-dire par l’autonomisation des marchés boursiers et financiers". Les aventures de la marchandise, pour une nouvelle critique de la valeur, 2003. (souligné par moi).
Si cette théorie est juste, les appels à plus de productivité et de croissance semblent tout à fait dérisoires si ce n'est suicidaires. La décroissance semble une perspective plus saine et raisonnable. Mais pas plus que pour la croissance il n'y a de bouton.
Tout le reste en découle.
La question des rapports de force semble belle et bien centrale et ce n'est pas en laissant ces rapports perdurer et se reproduire sans les mettre à jour (commençons par simplement les décrire!) et les questionner à l'échelle de la République (et de l'Europe et du monde d'ailleurs si les peuples le souhaitent) que l'on peut espérer les faire évoluer.
=> le mythe de l'a-moralité de l'économie continue de faire des ravages et cela n'est pas très flatteur : il semblerait que nous manquions d'intelligence (et surtout d'intelligence collective?).
+ Merci à AS pour son coup de gueule : oui, ce sont surtout les "capitaux" qui fuient, une bonne partie des évadés fiscaux vivent toujours en France... Pourquoi accepter cela? Qu'ils partent profiter des conditions de vie dans leur paradis à eux ,il restera en France une force productive importante et des patrons et des personnes à haut revenus prêts payer leurs impôts (parce qu'il y en a aussi!).
Pour un état c'est pareil. La dette de la France est remboursable sur sept ans, il faut donc la comparer aux revenus de la France de sept années cumulées. les 1800 milliards divisés par sept , c'est 257 milliards à trouver par an, 130 milliards si on décide de la rembourser sur 14 ans.
Ca fait déjà moins peur non?
Rien que les rafales achetés à Dassault nous a coûté 40 milliards!
Déjà cité les 600 milliards d'évasion fiscale et l'on pourrait faire la liste de Prévert (pas pervers quoique), de tous les gaspillages de frics de l'état et les parasites satellites.
- Il faut effectivement faire en sorte que la France n'emprunte plus sur les marchés financiers mais à la BCE, aux français via un livret X, etc..
Les marchés n'ont pas intérêt à ce que les états ne leur empruntent plus car c'est sur les intérêts qu'ils vivent.
- il faut exiger que les budgets soient établis et tenus sans déficits programmés et en considérant une croissance nulle (si pas chance il ya croissance, c'est un bonus pour régler la dette ou pour provisionner les budgets suivants)
-il faut arrêter les exonérations de cotisations sociales (qui sont compensées par l'état , donc par tous les contribuables, y compris ceux qui sont exonérés)
- il faut arrêter les usines à gaz genre subventionner pour que les gens travaillent moins (35H) et subventionner pour que les gens travaillent plus (Heures Supp.).
- il faut instaurer le salaire maximum (SMAC) indexé sur le SMIC
Rappelons que les JO d'Athènes a coûter à la Grèce 50 milliards d'euros ! Il serait judicieux déjà de ne pas postuler pour les prochains.
PS: Anne-Sophie je t'aime !
http://www.marlier-wolf.de/impot/declarer.html
merci de signer s'il vous plaît!
arretsuramigeagement!
bonsoir et à lundi matin, sans gueule de bois j'espère.
Didier
PS: je vis à "l'étranger".
Gommons nos dettes, faisons de l'inflation, exproprions l'eau, l'électricité, le pétrole, le gaz, les semences et l'agro-industrie...
Bras d'honneur aux marchés ! Vivement le Front de Gauche !
http://www.les-crises.fr/images/images-diverses/2012/croissance-france-decennie.jpg
Il faut apprendre à vivre avec une croissance nulle ou presque. C'est valable aujourd'hui pour la France et demain pour la planète. D'ailleurs les ressources énergétiques s'épuisent, c'est tout simplement logique!
Tant que nos amis politiciens ne prendont pas en compte cette simple réalité, on reste dans le blabla (et le déni). Il n'y aura pas de croissance pérenne, au mieux on va créer d'autres bulles et plus d'instabilité.
cela semblait une idée cool et originale d'assècher la dette mais je n'ai pas tout compris !
de toute façon, à part Liêm Hoang-Ngoc et encore, les 3 compères avaient l'air OK pour dire
qu'il y aura défaut ou en partie défaut de la dette ( voir fakir )!
pourquoi se casser les pieds;
mr Delamarche merci d'argumenter sérieusement pourquoi vous êtes contre la croissance;
franchement des personnes qui gagnent + d'1 million d'euros par an, il y a quelque chose qui ne
tourne pas rond: il y a forcément une partie de cet argent stérile quelque part;
le pb aujourd'hui c'est que pour jouer au casino il y a de l'argent et pour l'économie réelle pas
vraiment;
le rapport de force n'est pas pour le travail;
l'industrialisation est en panne;
le rire de mr Delamarche est crispant quand il répond les banques prètent à 5 ou 6% à l'Espagne
car l'Espagne ne trouve personne d'autre qui lui prète;
oui, + on est pauvre et + on paie, normal mr Delamarche ?
La crise Europenne est du à une combinaison de mauvaises politiques économiques et par un manque complet de compréhension de ce qu'est la dette d'un état .
En réalité Hollande propose les solutions (contrairement a ce que dit sarkozy et Merkel , le monde n'est pas aussi complexe que ca et les solutions sont claires, appliqué d'ailler par les usa avec succès), :
- Séparation des banques de dépôt et des banques d'investissement (connue sous le nom de loi Roosevelt)
-Rendre impossible l’évasion fiscale des particuliers mais surtout des multinationales . C'est simple a faire mais il faut une volonté politique pour rendre impossible les transferts de fond entre l'union europeene et les paradis fiscaux
-Arrêter le dumping social et économique des pays en voie de développement, ce que les américains appel pudiquement combattre la concurrence déloyal ( en réalité c'est faire du protectionnisme : mot bannis pour une raison obscure)
-Changer les règles de la BCE , qui est en train de tuer l’Europe par peur irrationnel de l'inflation (or l'inflation a peu d'importance , ce qui c'est passer dans les années 20 en Allemagne était du au pillage du pays par le traité de versaille) . L'absurdité étant qu'il faille passer par les banques. Résultat la BCE prête a 1% aux banques qui après prête cet argent soit a gros profit , soit a faible profit en achetant des bond allemand . Résultat : contraction monétaire importante, rendant la crise financière une crise de l’économie réel. Il faut injecter de la monnaie en l'imprimant , et non en créant de la dette .
-Régler le chômage par tout les moyens possible même si il faut engager des fonctionnaire . Si le marché ne fonctionne pas ( 10 pour cent de chômage depuis 30 ans) il faut s'y substituer plutôt que de payer des gens a rester dans la misère .
- Régler le problème de mal logement et de pauvreté ( le mieux est le revenue minimum garantie , sans doute en grande partie en nature : logement , nourriture, énergie )
-Réduire les importations d’énergie , et aller vers une indépendance énergétique
rien de sorcier et plutôt du bon sens .
Liêm Hoang-Ngoc est assommant !
Amen.
Sans doute ne le peut-on, et, même, ne le doit- on. Mais il s'imposerait d'autrement la fonder: sur le principe de dignité, au lieu de l'idée sordide d' "utilité".
J'ai fait lecture entière, et même beaucoup "sacrifié" aux auteurs que vous évoquez - et j'en suis rescapé. Ce que j'appelle "principe de dignité" remonte à Kant et Fichte, "initiateur" le premier à la notion de dignité, et le second à l'origine d'une première extensive détermination de sa portée. Dans un texte intitulé La leçon du calife posté en commentaire sur ce site, il y a quelque temps déjà, j'en ai effectué le repérage et je travaille actuellement à en prolonger la pensée: des plus étonnantes. Ce qu'on appelle "l'Idéalisme allemand" est loin d'avoir fini de pouvoir nous inspirer: ses successeurs critiques, des "jeunes hégéliens" et de Marx jusqu'aux plus renommés ou récents nietzschéens, sont, à leur égard, de plus ou moins ingrats débiteurs. Il n'y eut guère en France que Merleau-Ponty et Lefort qui furent à la révérencieuse* hauteur de remerciement requise pour en recueillir l'impensé: terme à entendre en l'occurrence positivement plutôt que négativement: le préfixe -in ou -im pouvant signifier en français la surabondance et non seulement la déficience...
*Rien de plus vulgaire que ce que l'on appelle communément "critique". Révérer, comme Nietzsche nous l'a enseigné, est réservé aux esprits de plus haute volée.
Un système économique n'est que l'application technique (pratique) d'une politique au partage des activités et des richesses.
Politiser l'économie revient donc à appeler les choses par leur nom.
La science économique n'a jamais existée, le rideau de fumée "scientiste" sur l'économie est une belle réussite de la propagande.
Cette croyance que l'économie est une science n'est qu'un des avatars de la participation active des dominés à leur propre domination.
gamma
gamma
On se confronte là à un trait de l'espèce humaine qui tient de son incapacité non pas à changer, mais à le vouloir...
Je suis, malheureusement, tout à fait d'accord, les changement à opérer sont énormes, car il faut complètement changer de logiciel, comme je l'ai indiqué plus haut. Une nouvelle répartition des richesses, réellement équitable, oui c'est ce vers quoi il faut tendre, mais si l'on garde le même logiciel de la croissance, le problème n'en sera pas pour autant résolu, si l'on continue à gaspiller la planète. Je vois certains dire qu'il faut sortir de la logique utilitariste de l'économie, le problème c'est qu'elle en est sortie depuis bien longtemps en produisant de la marchandise qui n'a plus aucune utilité, qu'il faut constamment remplacer puisque le but est de faire tourner la machine (obscolescence) et qu'on nous impose à coup de matraquage (pas que publicitaire).
Et à partir de là, l’aspect atruchesque de la psychologie humaine, fait qu'il n'y a, à mon avis, que sur le terrain de l'économie que ce débat pourra, à court terme, se démêler...
D'où l'intérêt de ce type d'émission où les avis économiques se confrontent... et à titre personnel, l’abattement du moine apocalyptique delamarche m'est apparu jubilatoire
politique fiscale réellement équitable, prises de décisions fortes au niveau international
pour contrer le dumping social, en assurant dans le même temps un véritable co-développement.
Mais il faut aussi essayer de réflechir à long terme, même si l'on n'est pas sûr de réaliser le court-terme..
Alors l'idée d'une utilité supérieure, on abanonne ok.. peut-on penser en termes de besoin pour le bien vivre, et de bien commun..?
Un extrait d'Anselm Jappe, sur la limite du capitalisme qu'il ne suffira pas uniquement de moraliser, et d'en répartir les fruits:
"Marx a déjà démontré que le remplacement de la force de travail humaine par l’emploi de la technologie diminue la « valeur » représentée dans chaque marchandise, ce qui pousse le capitalisme à augmenter en permanence la production. Ce sont les catégories de base du capitalisme – le travail abstrait, la valeur, la marchandise, l’argent, qui n’appartiennent nullement à tout mode de production, mais au seul capitalisme – qui engendrent son dynamisme aveugle. Au-delà de la limite externe, constituée par l’épuisement des ressources, le système capitaliste contenait dès le début une limite interne : de devoir réduire – à cause de la concurrence - le travail vivant qui constitue en même temps la seule source de la valeur"
A croire que le seul système qui pourrait s'avérer viable soit un modèle ré-communiste...
http://www.regards.fr/idees/lordon-communiste-par-inadvertance
La récommune, res communa c'est à dire chose commune, peut être pensée comme étant l'institution qui permette la production de biens communs, et à donc à l'égal de la république, l'entreprise est gérée collectivement c'est à dire sous la forme d'une démocratie, (mais une vraie démocratie). Voilà ce que je peux en dire pour l'instant..
J'attends que tu nous en dise plus après lecture du bouquin... Merci !
Mais justement l'économie ce n'est que de la politique !
Un système économique n'est que l'application technique (pratique) d'une politique au partage des activités et des richesses.
Politiser l'économie revient donc à appeler les choses par leur nom.
La science économique n'a jamais existée, le rideau de fumée "scientiste" sur l'économie est une belle réussite de la propagande.
Cette croyance que l'économie est une science n'est qu'un des avatars de la participation active des dominés à leur propre domination.
Ajoutons que l'économie, et encore plus son avatar financier, n'est qu'une construction artificielle.
J'ai subi quelques années d'enseignement en "économie politique" qui consiste en gros à établir de belles équations prouvant la rationalité des mécanismes et des agents économiques, construction mathématique qui s'effondrait à la seconde même où l'on introduit le dernier facteur : celui de l'incertitude.
C'est pas beau ça ? Trois ans de cours soporifiques et pleins d'évidences pour aboutir au final à résumer le tout par : "seulement voilà, tout ça ne fonctionne que dans un monde certain".
non si vous souhaitez developper nos connaissances, donner un autre éclairage
oui si vous voulez me conforter dans le fait que ce genre d'économistes sont suffisants
en effet tout est "ridicule" pour M.Delamarche, et dire d'une chose qu'elle ridicule suffit comme commentaire éclairant
pascal
On attendrait d'un socialiste qu'il respecte ses origines politiques et soit un petit peu jacobin sur les bords, qu'au minimum un de se sports paroles ne se réclame pas d'une culture politique qui a trahit alr évolution française et al république et qui est un des fondement idéologique de la droite capitaliste. ou alors on renomme le parti socialiste car il n'a plus à porter ce nom.
Quand à cette menace permanente des "riches" qui "partiraient" si on les "taxe trop".. Quelle bonne blague SI quelqu'un ne respecte pas la loi et vole l'état français, qu'on lance un mandat d'arrêt international
si un citoyen lambda s'enfuie en en payant pas ses dettes prives ou publiques, on lui envoie un huissier et si l'huissier ne peut recouvrer les fonds qu'il doit, on l'y assigne ...ces "riches" seraient donc au dessus des lois et pourraient partir pour ne pas payer les impôts dont ils ne veulent pas ? Est ce qu'un citoyen "non-riche" a le droit de décider de impôts qu'il paie. Quelle malhonnêteté et quelle mauvaise foi ! Ce genre d'argumentaire ne peut être développé que dans un système qui est au service de ces "riches" si diffusément nommés ...
Parler de la dette dûe au train de vie dispendieux de l'Etat sans évoquer les dizaines de milliards évaporés en fraude fiscale, sans parler des 20 milliards perdus par an en fraude aux charges patronales, sans parler du problème de redistribution des richesses qui fait que ceux qui gagnent des fortunes extravagantes paient peu ou pas d'impôts tout comme les grandes sociétés du CAC 40 ou des banques qui accumulent des fonds en spéculant sans financer correctement l'économie réelle en retour démontre que ces gens, libéraux ou sociaux-démocrates, ne souhaitent pas s'attaquer aux vrais problèmes, ce qui nécessiterait de remettre en cause le système dans son ensemble et non à la marge.
La politique libérale a été fort justement résumée dans un bouquin écrit par par Naomie Klein et un documentaire dédié à son ouvrage, "la stratégie du choc".
Or il suffit de voir l'équipe d'économistes qui entoure Hollande (Elie Cohen, Jean-Hervé Lorenzi...), pour comprendre que les ajustements se feront à la marge, pas sur l'essentiel.
Liêm Hoang-Ngoc a raison quand il dit que ce n'est pas économique mais politique. Tout est dit.
D'ailleurs pas une seule fois il a été question de s'interroger sur la légitimité de la dette comme en Equateur ou Correa l'a effacée de 70%..
Le salaire à vie : la seul réponse intelligente, rafraîchissante, inovante et pleine d'espérance que j'ai entendue pendant cette campagne et qui relègue au rang d'amateurs PMUistes vos soit-disant spécialistes (j'ai bien écrit PMU, comme le bar plein de poivrots).
Un peu de courrage mesdames et messieurs ! Plus de lecture et moins de télé ! Moins de facebook, twitter et plus de Diaspora !
Les impasses dans la campagne, comme au cours du débat d'hier soir, sont bien souvent le fait des média ; d'ailleurs, hier soir, ce sont les présentateurs qui ont imposé les sujets de discussion.
En règle générale, ce sont eux qui préfèrent les petites phrases aux propositions de fond, comme l’impot sur les sociétés et les particuliers, la croissance ou décroissance ou planification écologique (durabilité, demande plutôt qu'offre, ...), qui isolent un fait ou un propos pour faire du sensationnel et par là même se mettre en valeur.
J'ai regretté aussi l'attitude de monsieur Olivier Delamarche qui n'est pas très respectueuse pour ses confrères.
Exiler hors de France les plus riches alors que l'économie nationale est interdépendante du reste du monde. Ou sinon, on pourrait vivre en autarcie grâce au protectionnisme comme au XIXe et XXe siècle avec des passeports et des visas pour visiter l'Europe. Mais à part les étatiste et autres souverainistes, personne n'envisage cette solution (surtout pas François Hollande, malgré le soutien d'Arnaud Montebourg).
Financer la dette de l'Etat français par une exception à la propriété privée, mais c'est pas grave tant qu'il s'agit de la propriété privé d'un autre.
Espérer une croissance permanente et sans récession économique, parce qu'il faut savoir rêver à un monde meilleur. What else ?
Pour faire de la croissance, il faut de l'énergie et on n'a plus de l'énergie peu chère comme on pouvait l'avoir dans les fin des années 90 (fortes croissances sous Jospin). Version plus détaillée : http://www.observatoire-jt.info/2012/utopistes-hollande-sarkozy/
Rassuré que la non croissance ait été évoquée (en fin, certes) d'émission. Quant à l'économiste du PS qui ne jure que par la croissance c'est assez déprimant qu'il ne se rende pas compte des réalités physiques de notre monde. Il n'y a pas de croissance immatérielle. Ça n'existe pas. L'économie de services ce n'est pas de l'immatériel : le transport c'est de l'immatériel ? la fourniture d'eau c'est de l'immatériel ? les centres d'appel pour nous vendre une connerie X ou Y c'est de l'immatériel ? eBay, amazon, c'est de l'immatériel ? Facebook c'est de l'immatériel (rappelez-vous que c'est financé par de la pub, et regardez ce qu'est un centre de données de Facebook) ?
Tenez, un graphique éclairant : le pourcentage de service dans l'économie en fonction de l'émission des gaz à effet de serre. Surprise ? Plus on est dans une économie de service plus on émet de gaz à effet de serre. Alors immatérielle ton économie de services ? Et encore les calculs des gaz à effet de serre ne prennent pas en compte toute la production qui est délocalisée dans les pays où on exploite la misère.
Mais merde, il y a des gens aux PS qui regardent les faits parfois ou ils restent dans leurs idées pré-conçues d'il y a 30 ans ? La croissance ! La croissance ! La croissance ! Il n'y aura plus de croissance. Et même si on pouvait encore en avoir, c'est néfaste pour l'environnement et donc pour les générations futures : pillage des ressources naturelles et pollution de l'environnement.
En tout cas c'est loin d'être un truc caché réservé aux spécialistes - et il n'y a guère que les petites PME qui paient l'impôt plein pot. Même quelques députés UMP lors de débat à l'assemblée disaient s'en soucier
Je ne peux que lui tirer son chapeau, car sa "colère" me semble nécessaire face à notre camarade de BFM.