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Non, l'école de journalisme de Lille n'est pas en faillite !
Emballement ? Certains médias annoncent la faillite de l'une des plus prestigieuses école de journalisme de France : l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ). Faux ! L'ESJ n'est pas en faillite, même si la crise de la presse se répercute sur les étudiants.
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"Le directeur de l’école, Marc Capelle, et son délégué financier, racontent avoir vu “quelque chose qui s’est emballé sans qu’on ait la maîtrise de quoi que ce soit“ concernant la faillite supposée de l'école. Jour après jour, les médias régionaux ont annoncé la fin de l’ESJ."
"le groupe Centre France (propriétaire des quotidiens régionaux La Montagne ou la Nouvelle République) se portait garant de l’école auprès des banques."
"En vérité, Centre France propose à l’école de lui verser directement [...] 700 000 euros en numéraire, plutôt que de se porter garant auprès des banques pendant encore 10 ans. “On ne fait pas du mécénat, on fait du soutien“, maintient le dirigeant, “et on compte bien rentrer dans nos capitaux.“"
On peut supposer (*) que le groupe (Centre France) qui détient deux de ces "médias régionaux", colporteurs de rumeurs, a dans le passé pu et compte encore "rentrer dans [ses] capitaux" par le fait de récupérer des élèves formés dans cette école comme il le souhaite.
En clair : une école de journalistes a été victime de rumeurs, que dis-je, des "inepties", colportées et amplifiées par des journalistes qui ont vraisemblablement été formés par cette école de journalistes.
[large]=> FAIL.[/large]
(*) Mon Dieu ! Voilà que je deviens comme un journaliste ! Je prends mes soupçons personnels pour des faits ! Arrrrrghhh !!!
"le groupe Centre France (propriétaire des quotidiens régionaux La Montagne ou la Nouvelle République) se portait garant de l’école auprès des banques."
"En vérité, Centre France propose à l’école de lui verser directement [...] 700 000 euros en numéraire, plutôt que de se porter garant auprès des banques pendant encore 10 ans. “On ne fait pas du mécénat, on fait du soutien“, maintient le dirigeant, “et on compte bien rentrer dans nos capitaux.“"
On peut supposer (*) que le groupe (Centre France) qui détient deux de ces "médias régionaux", colporteurs de rumeurs, a dans le passé pu et compte encore "rentrer dans [ses] capitaux" par le fait de récupérer des élèves formés dans cette école comme il le souhaite.
En clair : une école de journalistes a été victime de rumeurs, que dis-je, des "inepties", colportées et amplifiées par des journalistes qui ont vraisemblablement été formés par cette école de journalistes.
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(*) Mon Dieu ! Voilà que je deviens comme un journaliste ! Je prends mes soupçons personnels pour des faits ! Arrrrrghhh !!!
Pour s'en sortir, les écoles de journalisme en France, trop petites, doivent s'allier aux... business schools. Ne criez pas: cette alliance n'entraîne pas mécaniquement que les enseignements soient contaminés par le business mais offre deux opportunités: 1.s'adosser, dans beaucoup de cas, à des institutions d'enseignement (et de recherche: les plus grandes s'y mettent réellement) solides qui se doivent d'avoir des modèles économiques viables et pérennes (pour la plupart); 2.cela forcerait les étudiants (et enseignants) de l'école de journalisme à se frotter, se confronter directement à ce qu'ils identifient souvent comme un ennemi (le business, le marketing, la communication) et donc, de par cette confrontation directe, on établit mieux la frontière entre journalisme et communication.
Voyez par exemple les USA: nombre des meilleures écoles de journalisme sont en partenariat/alliance avec des business schools puissantes. l'IPJ l'a déjà fait avec Dauphine.
Voyez par exemple les USA: nombre des meilleures écoles de journalisme sont en partenariat/alliance avec des business schools puissantes. l'IPJ l'a déjà fait avec Dauphine.
Je suis impatient de voir @si se pencher sur la formation des journalistes, sur le fonctionnement des écoles (financements, intervenants), le contenu des formations, etc.
"L'EFE (...) a en effet racheté le groupe, en introduisant les principes d'une saine gestion."
Pourriez-vous être plus précise sur ces "principes d'une saine gestion" qui étaient absents avant l'intervention de l'EFE?
Pourriez-vous être plus précise sur ces "principes d'une saine gestion" qui étaient absents avant l'intervention de l'EFE?