Nuit debout : "Ce n'est pas Periscope qui va foutre la trouille à Valls !"
Et maintenant, que va devenir La Nuit debout ? Que va devenir ce mouvement social imprévu, inclassable, hyper-connecté, et qui s’est étendu ces derniers jours à plusieurs villes de province et d’Europe ? Faute de boule de cristal, on peut néanmoins tenter de comprendre le mouvement en le comparant à d’autres rassemblements similaires mais aussi à des mouvements revendicatifs plus traditionnels avec nos trois invités : Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT de PSA Peugeot Citroën, Arnaud Contreras, producteur pour RFI et France Culture et Judith Bernard, fondatrice du site Hors-Série et partie prenante du mouvement.
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Derniers commentaires
je me permets de poster ici (en mon nom propre, bien évidemment) la vidéo du plateau radio organisé par nuit debout toulouse, FMR radio, et campus fm, avec la participation de plusieurs invités a l'occasion de Global Debout , (commémoration du 15M)
Le sujet étant "la relation entre la presse et les mouvements sociaux", l'émission me paraît faire écho aux problématiques d'arrêt sur image, et de cette émission.
L'idée était d'inviter des journalistes en tant qu'invités, et des participants à nuit debout. Préparée par la commission animation et des journalistes, le plateau a été possible grâce à la collaboration de nombreux partenaires, merci à eux.
C'est aussi l'occasion de découvrir un peu comment cela se passe à Toulouse.
Suite à cela, la commission communication travaille à reproduire ce genre de dispositif, n'hésitez donc pas à donner vos avis .
https://www.youtube.com/watch?v=BGkiFbZ6_Iw
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Je ne comprends pas, vue de ma lointaine province, cette manifestation.
J'imagine une place Tahrir avec ses tentes... ses conséquences...
Voilà pourquoi Jean-Pierre Mercier ne voulait pas participer à Nuit Debout !
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2016/04/13/nuit-debout-lambiguite-dun-mouvement_67221.html
- d'un côté twitt de la préfecture qui exhibe une vitrine cassée pour faire haro sur les manifestants,
- et de l'autre côté des twitts de gens qui filment et qui disent avoir le plan du gars qui casse et qui ensuite tape la discute avec les CRS, alors qu'il devrait être en train de courir, coursé, et de se faire balancer au sol face la première (vu à la télé) par ces mêmes CRS.
[blogs.mediapart.fr]
Excellent!
https://blogs.mediapart.fr/swank/blog/110416/daniel-schneidermann-l-homme-qui-savait-tout
Je ne crois pas en la grève générale en l'état des choses. En l'état de crainte générale de chacun pour son emploi.
Mais il est une arme plus adaptée et plus terrible qui demanderait par contre une discipline de fer : la grève de la consommation, autre que celle des produits de première nécessité.
Et cette forme de grève aurait un impact décisif sur les Peugeot, Valls et Macron.
http://www.clicanoo.re/518517-greve-du-btp-des-jeunes-de-la-riviere-des-galets-s-en-melent.html#forum1094931
Faut dire que le medef y est allé fort en provocation: la federation du BTP a donné un ultimatum aux syndicats pour accepter leur proposition d'augmentation de 0,8% dans le cadre des NAO sous peine de passer à 0,4% a compter du 12 avril midi. Une provocation gratuite de la part de l'un des représentant de la federation du BPT qui part à la retraite la semaine prochaine...
Et dire que je lis régulièrement le blog de LO où s'écrit toujours des analyses pertinentes de l'état de notre société. Ha ! oui une dernière chose : le compromis n'est pas forcément une compromission.
Le PIR(e) est à voir chez HS et payer pour ça en plus ? Non mais vous rigolez madame Bernard ?
le choix des participants et les petites phrases sont évidents
lutte ouvrière est dans le système , la CGT est dans le système ,il attend quoi le délégué pour lancer son mouvement insurrectionnel
La Coordination nationale étudiante l'exprime très bien par sa porte parole à i télé. (itw de CNE)
Le mouvement ouvrier a su a des moments s'affronter avec la police quand celle-ci outrepassait ces missions et voulait faire taire le mouvement. Depusi quelques années, on veut nous faire croire que toutes revendications doit se passer tranquillement. Par exemple, Lordon appelle à la grève générale. Croyez-vous sérieusement que l'État laissera faire sans réagir ?
Cette notion de discrédit du mouvement est un vieux truc pour contrôler un mouvement mais surtout ne pas remettre l'ordre établi en cause, mais surtout la place de la police dans notre société. Bref la diversité des tactiques, c'est à dire que l'on peut avoir de la place pour les deux : manifestations "normales" et affrontement avec la représentation de l'état c'est bien cela ce qui est en question actuellement. Allons nous lâcher ces jeunes qui sont matraqué par la police ?
Bien - sur , vous ne pouvez pas "tourner" vos mains devant votre portable ........ alors faites - moi plaisir , votez ces messages .
Il serait temps que les asinautes fassent un geste vers la classe ouvrière .
Merci .
Vous devriez tenir compte de cette difficulté ( je parle des mondes imaginaires divergents ) et même pourquoi l'analyser, après tout cela pourrait être dans la thématique du site, "déconstruire les narrations médiatiques" même se déconstruire soi-même est sans doute la chose la plus difficile qui suit, voire même peut-être assez risquée.
Je divague.
Vague.
Deux mois de grève en 2003, et pourquoi pas six mois ou douze, décidément la mesure ne semble pas être le fort de cette Mme Bernard !!!
De plus tous les Français, le savent et nous l'avons encore entendu dans la bouche de la très grande éditorialiste Catherine Nay, les profs en règle générale, sont payés les jours de grève et il est assez poilant de les voir se mobiliser contre la courageuse réforme du code du travail alors qu'ils ne sont pas concernés et bénéficient de conditions plus qu'acceptables, surtout si on les compare à celles de leurs collègues allemands qui ne rechignent pas, eux, à travailler davantage en face de leurs élèves.
Passons sur sa compagnie de théâtre sans doute avant-gardiste subventionnée par des mairies laxistes avec l'impôt du contribuable pour monter des pièces sous-titrées jouées devant trois pelés et un tondu.
Décidément, le monde déraille de plus en plus, il semblerait que les lanceurs d'alerte comme Brunet, Zemmour ou Levy aient cédé la place à des personnages dont on croyait s'être débarrassés après la gabegie des années 60.
Les archaïsmes ont la vie dure, on se nourrit de pseudo scandales financièrs et fiscaux qui feront pschiiit dans quelques semaines, on ressort la vulgate marxiste avec des économistes comme ce Frédéric Lordon dont on connaît la proximité avec le Stalinien Mermet dont on peut se réjouir qu'il ne soit plus à l'antenne de Paris Inter.
Bref, il y a dimanches où l'on préfère regarder de vrais spectacles populaires avec de grands champions comme Paris Roubaix, course aux valeurs (probité, courage, esprit d'équipe...) bien éloignées de celles de ces parasites installés et vautrés sur les différentes places de France.
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Pour le reste
Étant à SUD PTT, secrétaire fédéral, ayant monter la sono que l'on a prêté suite à une demande (et on confirme on est pas derrière cela mais juste en soutien...) ce que je vois sur ce qui se passe. Rassemblement un peu foutraque donc réjouissant par certains aspects, certaines difficultés avec les infiltrations des conspis, le fait que tout le monde a droit à la parole et donc des fois un peu n'importe quoi. Mais cela repolitise un peu. Mais je reste quand même dubitatif sur une issue à ce truc.
Ils veulent absolument enfermer le mouvement dans une nouvelle (ou ancienne) petite boite, tandis que Nuit debout est un appel à la libération.
Et la partie adverse ne le laissera pas faire sans heurts car ses intérêts sont considérables.
Tout mon respect à l'honnêteté et à la rigueur de Judith Bernard. Chaque acteur de ce mouvement a la valeur de son engagement pour cette libération.
Rien ne sert d'insulter...
La constituante, c'est quoi exactement ?
Quand on est arrivés à République, il était pas loin de 15 heures, et on a pris la queue du cortège, derrière la CGT.
Comme il menaçait de pleuvoir, on a remonté petit à petit le flot à moitié sur les trottoirs, à moitié sur la chaussée.
Au niveau du métro Reuilly Diderot, juste après avoir dépassé Laura Raïm qui discutait avec animation avec un grand type, une masse compacte nous a empêchés de continuer à remonter. Comme ce groupe avançait vite, et qu'on aurait eu du mal à se frayer un passage, on est restés avec eux. Pas de banderoles ni de drapeaux, et tous en foncé et avec des capuches.
Quand ils ont tous scandé "Tout le monde déteste la police", c'est devenu étrange.
On arrivait sur la Place de la Nation. Donc on a pu les dépasser, et on a vu au premier rang, certains avaient des écharpes sur la bouche.
Là on a décidé de dégager vite par l'autre bout de la place. On a entendu un grand bruit et en nous retournant, on a vu ces mecs qui se précipitaient avec gourmandise pour cogner.
On ne sait pas qui car on a quitté la place, un grand CRS expliquait à ses hommes comment il fallait se positionner et faire passer les "civils", et on a entendu que ça pétait.
J'en ai vu des manifs, mais aussi énervées, jamais... Celle du 31 mars, il parait qu'il y a eu des heurts, mais rien vu rien entendu. Pourtant on l'avait remontée aussi.
Un condensé de certains paradoxes de "nuit debout".. et de la France.
Jean-Pierre Mercier de la CGT, avec sa tirade politique finale (bien dans la ligne LO) n'est finalement pas si loin de F. Lordon et de son "nous ne revendiquons rien" : attendons le grand soir, rien d'autre ne compte, et d'ailleurs on a gagné à Aulnay, la défaite c'est la victoire (coucou Orwell).
Alors que Judith Bernard me semble tellement loin de Fakir ! Avec son idéalisme (on sent qu'elle attendait ça depuis longtemps), son appel SCANDALEUX à la violence (peu commenté sur cette page d'ailleurs, à part "Oblivion"... mais que dira-t'elle si demain il y a trois jeunes morts ? Qu'on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs ?), le moment quand même assez embarrassant où elle explique qu'elle prefère ne pas parler entre autres de peur d'être promue leader (prix "Marcel Dessailly" de la modestie 2016), son bla bla sur l'horizontalité, sur le fait qu'elle ne représente pas nuit debout (mais qu'est ce qu'elle vient foutre là alors ??)...
Pour une future émission sur nuit debout, j'aimerais beaucoup entendre parler du FOND des idées, car de ma fenêtre (provinciale) on dirait un énorme gloubi boulga assez peu engageant.
* Un côté 100% bobo (pour l'instant),
* une détestation des structures et institutions qui me semble un peu bê-bête (et héritée de mai 68),
* le fantasme de l'autoorganisation et de faire table rase du passé ("allez les copains on écrit une constitution ce soir").
Et en tout cas ça part bien loin de l'ambition qu'on lit dans Fakir malheureusement. En espérant franchement que la suite me donne tort, car ce n'est pas tous les jours que quelquechose bouge.
PS au passage : Y a t'il des écrits résultants des AG ou des divers travaux ?
"on arrête tout, on réfléchit. et c'est pas triste" :)
Lire devient un pensum.
Donc je saute.
Ah merde, c'est pas Occupy..!?
Ah bon...
J'étais gêné de l'entendre à ce point archaïque dans son rapport aux nouveaux médias, dans son engoncement dans le "hors du travail point de salut".
Maintenant je sais pourquoi.
Les printemps arabes seront ravis de savoir qu'internet et les réseaux sociaux n'ont aucun impact sur la marche du monde...
Bref c'est faite comme je dis pas comme je fais si je fais référence à votre émission sur la publicité sur les sites d'info
Pour info je vis à l'étranger et en intro de votre émission c'est une publicité de la caisse d'épargne allemande...
A quand Schneidermann dans les Havana Papper ;-)
Décu!
J'y vois surtout la trouille des enfants de la classe moyenne supérieure, citadine, blanche, diplômée, de ne pas avoir le même niveau de vie que leurs parents (ce qui peut se comprendre).
Un mouvement qui me semble totalement déconnecté du monde du travail, des banlieue, du monde rural.
Au delà des points de vus théoriques avec lesquelles je suis en accord ou désaccord, je trouve dommage que Jean Pierre Mercier n'ait pas été présenté aussi en tant que membre de LO (il a par ailleurs représenté le parti pendant les régionales de 2010 il me semble). Non pas que je critique son appartenance, mais je pense que pour les non initiés au paysage de l'extrême gauche en France cette information serait bénéfique. Malheureusement elle n'est présente ni lors de l'émission, ni sur le compte rendu de celle-ci. Et elle donne une saveur bizarre à la fin de celle-ci. Bien que dans l'ensemble, je pense qu'elle est de qualité (aussi bien par ce qu'elle montre que par ce qu'elle ne montre pas).
En gros l'ouvrier ou l'employé du tertiaire regarde le précaire/"bobo"/jeune/intello en chien de faïence et avec un mépris certain, juste parce qu'il essaye, et j'ai l'impression avec la meilleure volonté du monde, et un regard critique sur lui-même. Les raisons sociologiques sont pas très difficile à comprendre, mais du coup c'est pas gagné la convergence des luttes. La division c'est exactement ce qui sert et maintient le pouvoir.
La force de "merci patron" c'est justement de pas tomber dans le misérabilisme ou l'héroïsme de l'ouvrier, mais de montrer des êtres humains touchants, courageux, avec des défauts, et de pouvoir s'en moquer gentiment, sans oublier que le véritable ennemi est un ennemi commun.
Pour ce qui est des banlieues, c'est pas gagné du tout non plus, néanmoins certains militants politisés des "quartiers" étaient présents ces derniers jours à République, et vont essayer activement de rallier du monde à cette cause là. voir le collectif aclfeu.
http://www.aclefeu.org/
Mercier OUI et il faudrait qu'on arrive (peut être grâce à cette fichue loi venant après les autres) à des grèves coordonnées à défaut d'une grève générale…
mais malheureusement Judith Bernard me confirme dans mon attentisme - désolée ce qui m'intéresse ce n'est pas une remise en cause totale qui n'aura pas lieu puisque ni elle ni aucun de nous n'est décidé et capable d'une révolution - l'espoir ne peut venir que de la lutte des employés zt ouvriers ceux qui peuvent bloquer la machine (et c'est ce qui a prolongé et réussi au moins en partie en 68)
sans cela c''est formidable, on se fait plaisir, on parle (à condition de ne pas être censuré parce qu'on n'a pas le jargon adéquat) c'est sympa.. et finalement ça aide plutôt les puissants
A bon entendeur.
Peut-on cesser de dire: bobo, prolo, gaucho, intello, boulot, dodo, métro, trotsko, anarco...?
Ce dont je suis sûr, c'est que dans mon milieu rural, on ne se désigne pas comme ça.
Peut-être parce qu'on se connaît et que nous n'avons pas besoin de se mettre dans des petites boîtes avec l'étiquette dessus sur l'étagère à confiture.
Resserrez votre "local" et pensez le plus petit dénominateur commun, tissez les lien, réfléchissez.
Cela évitera, peut-être, d'échapper à la règle générale du tous connos...
Son analyse est discutable sur bien des aspects, il me semble notamment réduire un peu vite les possibilités de la pensée libertaire à l'âge d'internet, mais je me demande comment il s'adapte ou va s'adapter à tous les refus de verticalité, de hiérarchie dans le mouvement.
Dit-il des trucs du genre : l'improvisation, c'est bien, mais à un moment il faut stabiliser une instance organisatrice pour que la force de mouvement ne se perde pas dans la dispersion chaotique des initiatives ?
Fait-il des propositions de connexion au politique comme institution, d'avoir d'emblée comme objectif de passer des places publiques au pouvoir public (autre traduction possible de "imperium, au passage...), dans une visée élective comme Podemos ?
Il reste sur la réserve, ne propose rien, laisse faire pour voir ce qui se crée spontanément ?
De très bons intervenants qui pour une fois étaient assez d'accord.
Pour ce qui est de Nuit Debout, on verra, mais l'émission @SI a le mérite d'en parler et de fournir des informations utiles.
Dans les années 2000, elles étaient pertinentes: la gauche était divisée, pas crédible.
Désormais, une expérience a eu lieu en France: Mélenchon a porté le projet de la gauche de la gauche de manière unifiée.
Résultat de l’expérience: Seuls 10% des français gros maximum sont intéressés par ce projet.
Du coup, voici ma question: est ce que la gauche de la gauche est encore pertinente pour changer les choses de manière démocratique?
Idéologiquement, le néolibéralisme n'a jamais été aussi fort, le conservatisme aussi, et les idéologies de gauche n'ont jamais été aussi faibles.
Comment appliquer l'anarchisme quand les citoyens sont menacés de toutes parts:
- Vont ils revendiquer dans leur entreprise? Leur boite est sur le point de déposer le bilan.
- Vont ils vouloir plus de libertés? Ils peuvent désormais connaitre les joies de se faire égorger pour une cigarette.
- Vont ils vouloir plus de tolérance? Ils ont le plaisir de pouvoir visionner sur internet les preches haineux de leur mosquée la plus proche.
- Vont ils vouloir moins de frontières? Ils comprennent qu'ils se font entuber avec les flux migratoires et de capitaux.
- Vont ils vouloir plus de droits sociaux? Ils payent deja 500 euros d'impots sur leur salaire brut, auquel on a deja déduit 340 euros de charges salariales et 600 euros de charges patronales. Leur état est surendetté.
Mélenchon a été battu a plate couture par le FN plusieurs fois. Pourquoi?
Les gens ne veulent pas de grands soirs ou de grands discours. Ils veulent qu'on leur rende la sécurité. Ils veulent pouvoir vivre décemment encore dans six mois. Ils veulent pouvoir faire des enfants sans se dire qu'ils font une grosse connerie. Ils veulent pouvoir se balader dans la rue sans risquer une agression ou un crachat. Ils veulent pouvoir mettre leurs gosses à l'école publique sans se dire qu'elle les transforme en attardés. Rien ne peut être construit sans ça. Seul le FN ou presque leur parle de tout cela. Est ce si dur à comprendre?
Je n'ai pas regardé l'émission, je la regarderais juste parce qu'il y a Judith Bernard.
Je viens de lire vos échanges.
Je n'ai pas tout compris dans la finesse des détails.
Je me couche de bonne heure car la sieste de l'après-midi est loin et que la nuit est longue...
Mais je pense que les neurones se sont activés.
J'aime bien mettre en situation.
Donc, je dirais que "Revendiquer" c'est parler, agir sur de l'Existant pour l'améliorer, le transformer...enfin agir autour.
C'est, qu'on le veuille ou non subir la loi, ce cet existant (parce qu'on pense l'autour de lui) que l'on veut voir bouger et donc se soumettre à son existence.
Alors que "affirmer" nous permet d'aller Ailleurs (un de mes mots préférés) pour agir autrement.
C'est penser ce qui n'a peut-être pas été pensé. C'est se soustraire de l'existant pour "Inventer" "Rêver" les possibles.
Et là, tu n'es plus soumis à cet existant qui t'encombre.
Tu es libre d'aller ailleurs.
Est-ce plus limpide que ce que j'avais dit plus haut?
Pour moi, oui.
Mais...
Bonne journée.
La parcelle à pommes de terre est prête et elle revendique ma présence pour que je puisse y déposer les tubercules.
Je ne peux que m'y soumettre ou aller acheter mes "spuntas" dans le SuperU du canton, ou attendre mon maraîcher du marché.
Je deviens l'esclave de ma terre, qui me donne la liberté de planter, en lui donnant mes restes de force pour la préparer...
Cercle vicieux.
Je dirais les informaticiens.
@si debout ?
http://www.lutte-ouvriere.org
Quand l'émission est médiocre, on tape sur Daniel et son équipe (qui aime bien, châtie bien).
Quand elle est réussie, si un intervenant est de droite (P.S. et au-delà), c'est lui qui morfle.
Mais quand les intervenant sont assez proches ou tentent des rapprochements, les forumeurs se livrent au jeu de massacre tous azimuts et poursuivent le combat sur le forum...
Excellente émission. Forum, très amusant.
Vu l'ambiance a république , je ne crois pas que si ça s'arrête et que rien ne change, ont supportera de nouveau les élections qui se profilent et qui nous font plutôt vomir, donc même si l'a ça prend maintenant pas ce sera en 2017, la classe moyenne qui vote sera bcp trop dégoûté pour rester tranquille surtout avec l'exemple et l'expérience de ce qui passe dans les places Française .
Demain 9 avril (#40mars) tous a la manif , faut au moins que cette loi qui nous ferra du mal a tous (pas qu'aux jeunes) sois retiré totalement.
Merci Daniel enfin une émission sérieuse sur les mouvements qui s'animent.
Si maintenant même l'ami Schneidermann n'écoute pas...
Sa position est juste, mais ça " m'énerve " quand il parle de l'industrie et qu'il dit " le monde du travail" ...
non, monsieur Mercier " bloquer le fonctionnement pour acculer les décideurs n'est pas un mode d'action transposable tel quel de l'industrie vers d'autres formes de travail. Tout simplement parce qu'il y a des tas de gens qui ne " produisent" pas des biens marchands, mais ces gens font bien partie du "monde du travail".
C'est probablement simplement une maladresse de sa part, je n'imagine pas que pour lui seuls les ouvriers sont des travailleurs, mais c'est à ce genre de détail qu'on voit qu'il y a du boulot pour se retrouver tous unis.
Idem lorsqu'il a parlé de la jeunesse de banlieue, en disant qu'elle était là : dans les usines.
Oui, sauf celle qui est à la fac, celle qui est dans le tertiaire et celle qui a pas de boulot.
Encore avant, il a dit "on est tout, c'est nous qui produisons".
... trois fois, donc, qu'il tient un discours qui, à mes yeux est un discours assez décalé.
Oui, les ouvriers sont très importants, et la grève, dans le milieu de la production industrielle est un outil très puissant de lutte.
Mais on ne peut pas en rester là, il y a trop de gens qui ne peuvent pas utiliser cet outil, les ouvriers ne sont pas assez nombreux pour porter seuls toutes les luttes nécessaires, et quand bien même, ça n'aurait pas de sens.
Il y a des tas de chômeurs, de travailleurs qui ne "produisent" pas, d'étudiants, de retraités, de sans papier... qui doivent inventer autre chose.
Nuit Debout, on ne sait pas ce que ça donnera, mais faut que les syndicats de la production entendent.
Ah le gauchisme de Lutte Ouvrière !! Superbement stérile !! Les salariés vont se gouverner et changer les choses sans hommes politiques, et prendre le pouvoir sans élection............Disons-le franchement : voilà aussi une des raisons pour lesquelles les choses ne changeront pas. Un obstacle à faire sauter, donc. LO et ses rêveries infantiles, à écraser.
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Comme je comprends qu'il ne le comprenne pas !
Mercier est un ouvrier qui sait ce que revendiquer implique, ce que lutter signifie concrètement dans le monde du travail.
Lordon est étranger à ce monde, et je ne vois pas grand chose qui puisse les rapprocher.
Donc opposer les deux discours n'a guère de sens : en faisant de l'entrisme dans les syndicats majoritaires, le militant LO ne revendique pas au sens traditionnel (salaires, temps de travail...). Il rejoint ainsi une partie des adeptes de l'insurrection qui vient, dont les mythologies remontent parfois aux sources de l'action directe (tiqqun et le parti imaginaire, dans les bouquins édités par Hazan).
Bon, mais qui la souhaite vraiment ?
Voilà qui atteste de l'existence d'autres affects, moins tristes, si ce n'est joyeux !
Edit: M... je voulais pas répondre au commentaire, mais commenter l'émission...
Edit 2 : ;D
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Au demeurant, si du black bloc ou autre se pointe dans le coin, que ça part au vrai combat de rue, on verra bien ce qu'elle en dit.
Ca me fait penser : les médias ont parlé de ce qu'il s'était passé au Sommet du pétrole à Pau ?
Ca a un peu bastonné et dans les militants venus, il y avait notamment Etcheverry, vu à @si pour parler d'Alternatiba.
On sourit ou on pleure, au choix. Quant à trouver ça cohérent...
Ce qui est beaucoup plus drôle c'est juste après, quand elle explique qu'elle n'intervient pas, et ce afin de préserver l'horizontalité, parce que comme elle est un petit peu connue elle ne veut pas prendre le risque de devenir un leader. Et qu'en gros elle attend que les idées viennent "de la base". Non mais WTF ?!
Elle dit qu'elle est un peu médiatisée et n'a pas besoin de prendre la parole à cet endroit-là pour tenir un propos public. Et, si elle le faisait, de façon absolument certaine elle serait présentée en "leader" par les médias, qui ne peuvent pas s'empêcher de vouloir montrer les gens déjà connus, elle ne dit pas que la foule la propulserait leader, puisque justement ce mouvement à cette heure refuse d'avoir "une" figure. Mais à coup sûr un journaliste le ferait.
Je la trouve assez juste dans ce positionnement.
Mais bon la France c'est quand même de sacrés enjeux financiers, il y a peu de chance que cela se passe sans heurts.
"moi je suis de ceux qui pensent que les grands changements se passent dans une forme de violence, qu'elle est nécessaire pour renverser un ordre violent"
Pour l'instant on n'en est pas là, comme j'ai dis au dessus, parfois la peur suffit à les faire plier, mais parfois ils ne renoncent pas, on est obligé d'avoir recours à la violence, ce n'est pas appeler à la violence, c'est simplement être lucide. Il faut toujours envisager le pire. Et ils auront d'autant plus peur d'ailleurs si on n'exclut pas la violence en dernier recours.
Je ne vois pas en quoi appeler à la violence est "être préparé au pire des scénarios", c'est au contraire provoquer le pire des scénarios.
Posez la question aux CRS à la solde du pouvoir en place et laissez Judith tranquille.
Son raisonnement est bien analysé par Sandy et je trouve l'effarouchement d'Oblivion bien puérile. Au royaume des aveugles, les borgnes sont roi.
Le pouvoir ne prône que la violence et l'épreuve de force.
Tu as le choix entre :
- te faire démolir par le colosse
- fuir le colosse
- donner des coups au colosse
- utiliser les agressions du colosse pour les retourner contre lui.
La dernière est assez efficace. (C’est ce que font les lanceurs d’alerte, par exemple.)
« J.B. : Je constate que, pour l’instant, les prises de paroles que j’entends, dans le mouvement, sont plutôt des prises de paroles qu’ont dira « légalistes ». On respecte la loi, on ne fait de dégâts que matériels. Bon voilà. C’est la tendance actuelle du mouvement. Rien…
D.S. : Ça n’est pas la vôtre ?
J.B. : Moi, je suis de ceux qui pensent que, oui, les grands changements se passent dans une forme de violence, qu’elle est nécessaire pour renverser un ordre violent. »
Je comprends qu’elle dit qu’elle n’est pas pour en rester à des dégâts matériels, elle affirme que la violence aux personnes est nécessaire.
(Je ne vais faire aucun commentaire sur l’aspect morale - c’est manifestement pas bien de penser en terme de morale - mais en rester à la technique.)
Évidemment que le système ne se laissera pas faire, mais il existe des révoltes non-violentes qui ont fonctionné.
Vous écrivez « il faudra à un moment ou un autre faire valoir la force du nombre ». Justement, ce qui impressionne, c’est le nombre,
pas les coups de poings.
Et pour rassembler le plus de personnes, faire nombre, l’arme c’est la force de persuasion, de conviction, d’adhésion.
C’est étrange de voir un militant politique dans un parti reconnu laisser tomber si rapidement ce qu’est l’essence de la politique.
Quittez le P.G., allez cogner, vous nous raconterez le résultat.
Qui cogner, d’ailleurs ? Il va falloir une armée pour casser la figure à tous ceux qui composent le système.
La «guerre» peut se faire avec des coups, mais surtout avec une stratégie.
Merci patron relate précisément les tactiques, les coups malins, les alliances qui déstabilisent par surprise. Sans lever le petit doigt.
Notre époque est ce qu’elle est à force de manipulation de l’opinion, par les médias, essentiellement.
La force d’une révolte se fait par contre-manipulation, aussi.
Lisez les commentaires sur les sites relatant les affrontements manifestants/police. Vous y trouverez des tonnes
de gens qui trouvent que les manifestants n’ont pas à lancer des projectiles sur la police.
En revanche, je pense que si des manifestations et des grèves s’étendent, en toute non-violence aux personnes,
les réactions répressives des forces de l’ordre (Bruanne en donne l’exemple plus bas dans ce forum) seront très mal
perçues par l’opinion publique.
Martin Luther King... heu, Trump !
--
Parce que sinon, prêcher la non-violence ça fout les jetons.
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La Coordination nationale étudiante l'exprime très bien par sa porte parole à i télé. (itw de CNE)
Le mouvement ouvrier a su a des moments s'affronter avec la police quand celle-ci outrepassait ces missions et voulait faire taire le mouvement. Depusi quelques années, on veut nous faire croire que toutes revendications doit se passer tranquillement. Par exemple, Lordon appelle à la grève générale. Croyez-vous sérieusement que l'État laissera faire sans réagir ?
Cette notion de discrédit du mouvement est un vieux truc pour contrôler un mouvement mais surtout ne pas remettre l'ordre établi en cause, mais surtout la place de la police dans notre société. Bref la diversité des tactiques, c'est à dire que l'on peut avoir de la place pour les deux : manifestations "normales" et affrontement avec la représentation de l'état c'est bien cela ce qui est en question actuellement. Allons nous lâcher ces jeunes qui sont matraqué par la police ?
j'ai répondu à Oblivion en racontant ce qui s'est passé hier à Nation, je suis certaine que c'est de cette violence -là que parle Judith.
"Le refus du général Rachid Ammar d'obtempérer aux ordres de Ben Ali a incontestablement été déterminant dans cet aboutissement du mouvement populaire"
cfr : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/10/tunisie-le-role-determinant-de-l-armee_1477640_3232.html
Les tweets et les débats c'est bien, mais pour qu'il y ait révolution et que ça aboutisse, ça remplace pas les moyens d'action face à un adversaire qui est lui ultra-violent.
le "principe" de condamnation de la violence, il est facile à partager.
Hier, samedi 09/04/2016, j'étais à la manif.
Une manif qui se tenait très bien, dans laquelle il n'y avait aucun casseur, aucune forme de violence.
Je sais que d'autres @sinautes y étaient aussi, peut-être témoigneront-ils.
J'étais dans le premier tiers du cortège, avec des amis et collègues : on a tous entre 40 et 50 ans, on vit une petite vie de petit bourgeois, on éduque nos gamins, on paie nos impôts, et nous aussi, sur le principe on condamne la violence.
En arrivant à Nation, on voulait se diriger vers le centre de la place, comme cela est logique, en attendant que tout le cortège arrive puis que la manifestation soit dispersée.
Je le répète : tout était calme.
Il y avait un hélico qui n'arrêtait de nous tourner autour, et bien bas, un dispositif policier hyper impressionnant, et d'un coup, on s'est pris des lacrymo plein la tête pour nous repousser hors de la place ... sauf que TOUTES les issues étaient bouchées par des rangs de CRS qui ne nous laissaient pas sortir, alors qu'on voulait partir.
Un groupe a dû insister pour dégager un jeune femme évanouie.
Un type qui n'avait absolument rien fait d'illégal ou irrespectueux s'est fait taper.
Là où j'étais, je n'ai pas vu un seul casseur, pas un seul comportement répréhensible.
Mais de la violence ( et pas symbolique), j'en ai vu : elle venait des CRS.
Ensuite, ils nous ont laissé passer, un par un, à condition qu'on retire nos autocollants, en prétextant qu'une fois la manifestation terminée on n'avait plus le droit de porter de signe de ralliement. Mais la manif n'était pas finie, le cortège continuait à arriver, et se prenait ce qui restait de lacrymo ! Et porter un autocollant " Loi travail, NON !", il ne me semble pas que ce soit un trouble grave à l'ordre public.
Le gars qui s'est fait immobiliser au sol et qui a pris des coups de matraque, il avait refusé de retirer ses autocollants.
En rentrant, tard, après l'assemblé à République, j'ai trouvé deux choses sur le net :
une interview de la porte-parole de la coalition étudiante , à qui un journaliste demande si elle condamne ou non les violences. Sa réponse éclaire ce que dit Judith.
Et j'ai trouvé aussiune lettre d'un préfet en 2010 qui précise que cette consigne de retrait de tout signe distinctif est illégale.
Des CRS, il y en avait des centaines. La police dit que les manifestants étaient 18.000 ( prenons leur évaluation..) : on nous parle de heurts violents, de manifestation qui dégénère ... et de 9 interpellations.
Alors, imaginons que oui, sur 18.000 personnes, il y avait 9 énervés violents. Je n'en ai vu aucun mais je n'ai pas tout vu. Face à des centaines de CRS en robocop, avec matraques et autres ustensiles de paix civile... où est la nécessité de balancer des lacrymo, bloquer tout le monde, taper n'importe qui ?
Faut être clair à un moment : si plusieurs centaines de CRS ne peuvent pas venir à bout de 9 lanceurs de pierre, clairement faut pas compter sur eux pour assurer notre sécurité !
Mais je vous garantis qu'hier, si j'avais eu la force physique et si les CRS étaient pas emmitouflés dans des carapaces, j'aurais volontiers collé un pin ! Alors que je n'ai jamais foutu ne serait-ce qu'une fessée à mes gamins, et que je n'écrase même pas les araignées. Mais au deuxième coup de lacrymo, et au troisième ordre illégal, on considère assez facilement que les principes doivent s'appliquer à tous ou à aucun.
Y'a des manifestants, plus jeunes, plus agiles, et plus courageux que moi qui saisissaient les fumigènes et les renvoyaient sur les CRS. C'est de la violence sur les personnes, oui ... comptez pas sur moi pour la condamner, je l'ai même applaudie.
C'est de ça que parle Judith.
Merci Bruanne pour ce témoignage sur la violence du pouvoir envers des manifestants non-violents.
J'avais lu hier soir un post en ce sens sur le blog de JLM.
Autant, à la manif du 9 mars dernier, il y avait des types énervés en tête de cortège qui taguaient les banques et pétaient leurs vitrines tout au long du parcours, autant là il n'y avait rien de tout ça. Le pire qu'il s'y soit passé c'est le remplacement ou le détournement des affiches abribus (très sympa, d'ailleurs).
Et en mars, il n'y avait pratiquement pas un flic à l'horizon, sauf pour détourner les voitures du cortège, encore moins de CRS. Il n'y en avait qu'une poignée à l'arrivée à Nation, même pas en grande tenue, dont on se demandait bien ce qu'ils foutaient là. J'ai même vu des gens qui se prenaient en selfie avec eux, pour dire.
Hier, c'était une armée avec tout le matériel anti-émeute, des camions partout, des parois plastiques en quinconce et la panoplie robocop. Pour avoir fait pratiquement le tour de la place, afin d'éviter les nuages de lacrymogènes (agrémentés de grenades assourdissantes), je confirme qu'ils avaient bouclé toutes les avenues par un dispositif sacrément impressionnant. J'ai aussi vu des gens souhaitant passer devoir enlever leurs autocollants, ça m'a surpris sur le moment.
Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé à l'entrée de l'avenue Dorian où les heurts se sont déroulés, je m'en suis éloigné aussi rapidement que possible.
Mais bon manifestement bien que présents au même endroit nous n'avons pas les mêmes interprétations...
C'est effectivement une interprétation.
Et avec les vidéos signalées sur ce fil ou un autre, on voit que oui, il y a eu des jets de projectiles sur les CRS.
La question qui demeure pour moi est de savoir pourquoi les CRS ne laissaient pas les manifestants s'installer sur toute la place de la Nation.
Cette manifestation était déposée, autorisée, et devait se terminer par un rassemblement du cortège sur la place avant la dispersion.
J'espère qu'il est clair que mon propos n'est pas de dire que c'est trop cool de balancer des trucs sur les forces de l'ordre.
Mais les forces de l'ordre, dans une manifestation sont là pour assurer la sécurité des manifestants, des passants, des habitants et des biens matériel.
Poster un bataillon sur la pelouse à côté du kiosque, ça ne répond pas à cette mission.
Interdire de quitter la manifestation si on a des autocollants non plus.
Balancer des lacrymo sur tout le monde non plus.
Je répète : J'espère qu'il est clair que mon propos n'est pas de dire que c'est trop cool de balancer des trucs sur les forces de l'ordre.
Mais de quel ordre ces forces-là ont-elles été garantes, dans ces circonstances précises ?
En plus, en voyant les différentes vidéos, j'en viens à me demander si ceux qui ne nous autorisaient pas à quitter la place n'étaient pas tout simplement " en décalage" avec ceux qui étaient de l'autre côté : effectivement, la manif n'était pas finie, puisque que le cortège n'avait pas fini d'arriver sur la place. Du coup, des centaines de gens qui veulent aller ailleurs, ça peut passer pour un cortège qui veut prolonger sur un itinéraire non autorisé.
Je travaille moi-même dans un service public, et on est dans un tel état de désorganisation que les incohérences et aberrations sont monnaie courante. Peut-être que c'est autant la merde chez les CRS et que tous les côtés de la place n'avaient pas les mêmes consignes ?
C'est peut-être tout bêtement ça qui s'est passé ?
J'ai regardé les vidéos postée sur les 2 fils de discussion.
Je n'ai jamais prétendu que les CRS étaient des bisounours mais au vu des images je pense qu il y avait un groupe de " casseurs" qui etaient la pour en découdre quoiqu'il advienne ( ils se sont échauffés sur Beaumarchais) et écrire comme " la rédaction" d'@si qu'ils auraient été " échaudés"parce que on les empêchait d'aller sur le kiosque de la place de la Nation ca reste une belle blague.
N'étant pas neuneu je suis aussi conscient que ces incidents sont parfaits pour le gouvernement. Tout cela finira dans une grosse gueule de bois à mon humble avis ( tant mieux si je me plante ).
(je ne sais pas comment la récupérer et la faire suivre, il faut donc me croire :) )
À vous de voir !
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© NnoMan - Samedi 9 Avril 2016
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En tout cas, de ce que j'ai vu des images, il y avait pour moi clairement des groupes organisés style "black blocs" : quand on a une dizaine de gars en noir avec la capuche avançant ensemble avec deux-trois drapeaux/manches de pioche, c'est pas de la génération spontanée.
A un poil près, il avait un auto-collant du MEDEF! ;-)
C'est comme à en coller sur les boucliers de CRS, un petit côté course landaise plutôt que mort aux vaches.
Mais ça peut aussi être un gars de la CNT déguisé en policier, ou un policier déguisé en gars de la CNT déguisé en policier, ou un policier adhérent de la CNT qui ne sait plus où il est (non, ça, CNT et police, j'y crois pas...)
A côté de moi, un type habillé comme l'était l'extreme drote d'alors me bouscule très fortement.
je me retourne violemment, pensant avoir affaire à un pickpocket ou un énervé
- ouvrez votre sac, me dit-il
- pourquoi ?
- ouvrez je vous dis
- non
Il sort un brassard de police
- là, ouvrez maintenant
J'ai ouvert( j'aurais pas dû, il n'avait pas de mandat).
- ouais, c'est bon.
Il enlève son brassard et recommence son cinéma quelques mètres plus loin...
Certainement que c'était un mec de l'extreme droite qui lui avait fait une blague le matin et avait changé ses habits contre d'autres.
https://www.youtube.com/watch?v=SgWpy_oWse0&nohtml5=False
Ainsi que le message sur cette page de "Yanne 18:29 le 09/04/2016".
Ces types cherchent clairement la confrontation violente, ils sont équipés pour, et à mon avis sont exactement ce que Valls peut espérer de mieux pour discréditer le mouvement.
Les facs s'organisaient pour avoir leurs propres services d'ordres afin de lutter contre la police et le mouvement n'en à pas pâti, alors pourquoi appliquer ce raisonnement à ce mouvement ci??
Une fois qu'on à compris que l'état ne dois pas avoir le monopole de la violence et que répondre à la violence sociales, symbolique mais aussi physique organisé par l'état par de la violence physique peut être légitime, il n'y à plus de soucis.
Imaginez-vous un 14 juillet 1789 sans violence? Nan car c'est inhérent à tout processus révolutionnaire...
Extrait d'un article sur des accrochages autour d'un "Sommet du pétrole à Pau" révélateur de la surveillance des militants en France :
"Selon une source proche des forces de l’ordre, des scénarios, bâtis en estimant « la présence de 400 à 600 militants », ont bien été envisagés très en amont de la tenue du congrès. Et avec assez de discernement pour « ne pas exclure quelques petits dérapages », même si « nous savons que ce n’est pas le but des militants d’ANV-COP21 », précise-t-on aussitôt.
Un recensement national
Concrètement, et grâce au recensement national qui a été fait, plusieurs craintes ont pu être levées. Exemple?: s’ils effectuent le déplacement, les militants venant de sites plus « chauds » tels que Sivens ou Notre-Dame-des-Landes « ne seront qu’une poignée ». « Mais nous n’avons pas un bon visuel d’ensemble sur d’éventuels individus plus violents », relativise la même source.
Ce bémol tient à l’origine géographique des personnes qui viendront manifester aux côtés des militants locaux. Issues de la plupart des villes du Grand Sud (Bordeaux, Marseille, Montpellier), elles arriveront aussi de Toulouse, « où on trouve une frange de militants très engagés, plus virulents et radicaux »."
Tout à fait, et ça serait même logique, voire cohérent pour le pouvoir en place.
Néanmoins, je répète et d’après ma propre expérience donc totalement subjective.
Le 9 mars je suis tranquillement remonté sur les trottoirs jusqu'à la la tête du cortège, des types masqués taguent les banques, et spécifiquement les banques, toutes les banques sur le trajet, et pètent leurs vitrines. Pas un flic en vue, même en civil, et à l'arrivée sur la place de la Nation une lointaine poignée de CRS en béret, dispersion champêtre et conviviale.
Le 31, je n'y étais pas donc je ne peux pas témoigner de ce qui s'y est passé.
Le 9 avril je suis dans la partie haute du cortège mais pas en tête, je guette le même type de dégradations faites sur les banques ou autres (parcours différent donc pas de séquelles) mais rien. Que dalle. Pas un tag, pas une vitrine pétée, juste des pubs remplacées ce qu'il m'est difficile de juger comme «violent». Mais à l’arrivée, un dispositif que je ne peux que qualifier de militaire qui bloque toutes les issues de la place de la Nation avec lacrymogènes et grenades assourdissantes.
Donc, ne se pourrait-il pas que ça soit l’éternel débat de la poule et de l’œuf? Est-ce que la confrontation ne pourrait pas être induite ici par l’excessive présence policière? Surtout lorsque celle-ci exige pour sortir de la nasse (parce que c’était vraiment une nasse) qu’on se débarrasse de tout signe d’appartenance comme les autocollants qu’on porte.
Très honnêtement, je n’ai aucune explication. Mais je suis un peu gêné de devoir avouer d’avoir eu peur de sortir de la place de la Nation. J’ai baissé les yeux en passant entre les CRS craignant qu’on me demande mes papiers ou quelque chose. Fort heureusement, je n’avais pas d’autocollant visible, une personne devant moi a été sommée de le retirer avant de pouvoir passer.
Franchement, je ne suis pas fier. Et j’ai eu peur.
Je trouve que pour mener les batailles qui nous attendent, il est urgent de se débarrasser de l'idéologie du courage, de la gloriole, et des stratégies "front contre front". Il faut travailler la ruse (celle d'Ulysse...), l'opportunisme (le "kaïros"), glisser, n'être jamais là où ils nous attendent, retirer l'autocollant pour le ressortir plus loin, refuser la confrontation et jouer de l'esquive, de la surprise, attaquer là où ils ne s'y attendent pas, et n'être jamais gêné de céder devant la force obtuse : la laisser cogner dans le vide.
Dans le même ordre d'idée, je ne suis pas vraiment emballée par l'appel à la grève générale... des actions "coup de poing" de grève perlée de la consommation, par exemple, me sembleraient bien plus efficaces, porteuses de sens, et gênantes pour la ploutocratie. Ou, plus durable, lancer une grève des achats superflus (ou, même les fauchés peuvent remplacer l'achat de produits de l'industrie agro-alimentaire par des produits de base dans des circuits les plus courts possibles, se fringuer en récup...). Ou, par exemple, que nous nous mettions à retirer systématiquement nos sous des banques, le jour même où tombe notre petit salaire ou notre allocation, vider nos comptes courants, ne laisser que le strict nécessaire pour les virements automatiques...
Même une minorité de "consommateurs résistants" peut enrayer sacrément les rouages - 10% de vente en moins, c'est redoutable pour les marges.
Notre force c'est l'invention, pas le corps à corps contre un crs.
«En revanche, je pense que si des manifestations et des grèves s’étendent, en toute non-violence aux personnes,
les réactions répressives des forces de l’ordre (Bruanne en donne l’exemple plus bas dans ce forum) seront très mal
perçues par l’opinion publique.»
Je suis en train de dire que la réponse violente de l’État à des manifestations non-violentes est désastreuse en terme d’image pour l’État.
Ils passent simplement pour des faibles qui n’ont que taper et interdire comme solution.
Et par conséquent, ce comportement illégal du pouvoir pourrait convaincre une plus grande partie de l’opinion publique que quelque chose cloche.
Bien évidemment, l’autre bras armé du pouvoir, les médias - et ton lien vers l’extrait de ITélé l’illustre parfaitement - œuvre à défendre
l’idée que ya partout que des casseurs.
Et dès que tu lèveras le petit doigt contre un CRS, une caméra l’enregistrera pour montrer à tout le monde que c’est toi l’agressive.
C’est un choix.
Je ne dis pas que c'est impossible, pas du tout.
Juste que pour le moment, on ne réussit pas.
Je te conseille d'aller lire le compte-rendu de l'Ag du 6 avril ( ou 7 ?) où cette question a été débattue : non seulement il n'y a aucun appel à la violence, mais même des tas de choses concrètes pour mettre en oeuvre la non-violence. Et un texte adressé aux policiers.
J'ai pas vu celles de centaines de gens comme gemp et moi, en train de faire le tour de la place en disant aux CRS qu'ils voulaient sortir mais à qui cela était refusé.
Là, les télés n'ont pas fait d'infographie façon jeu vidéo pour montrer où pétaient les lacrymo et les grenades assourdissantes ...
Précision pour que ce soit clair : je ne critique en rien le mouvement Nuit Debout où quoi que ce soit, je trouve simplement
la position de Judith Bernard radicale sur le point de la violence aux personnes, dans un mouvement juste naissant.
Je l’ai dit, j’ai répondu et expliqué en quoi cela me paraissait contre-productif. C’est bien de causer (enfin, quand les interlocuteurs
souhaitent vraiment échanger.) :)
http://www.convergence-des-luttes.org/actualites/
A environ 25 minutes, à la fin de l'intervention Pinçon-Charlot, la commission " sérénité" vient faire une déclaration.
Ils expliquent que les lycéens s'en sont pris plein la tête à Nation, et qu'ils arrivent, très énervés, que les CRS arrivent aussi, très énervés également, et ils demandent à tout le monde de viser comme objectif de calmer tout ça pacifiquement.
( cette intervention dure moins de 3 minutes)
Pour ceux qui l'écouteront, j'attire voter attention sur les sirènes.
Et je tiens à apporter quelques éléments de contexte.
Les véhicule des forces de l'ordre font le tour de la place ne pimponnant, ils entrent dans une rue adjacente, tournent deux fois sur leur gauche, se retrouvent à nouveau sur la place, dont ils font le tour, etc... et ils sont tellement nombreux que ça forme une grande chenille .
Ils ne se mettent pas à l'arrêt, tout autour de la place ( assez nombreux, largement, pour la cerner ! Non, ils tournent. Et ils activent les sirènes.
Ce qui fait que quand on arrive, ou quand on passe, on a l'impression qu'il se passe un truc là, tout de suite, ça doit être chaud.
En réalité, pas du tout.
J'ai observé la chose hier, c'est assez surprenant.
Je précise que je ne connais rien en sécurisation d'un lieu et en procédures policières. Je ne sais pas quel est l'objectif de cette ronde-chenille.
Mais en tout cas, faire pimponner plein de véhicules autour d'une AG qui a une sono trop faible, ça a un effet certain : c'est épuisant d'écouter ! Et comme il pleut, c'est une vraie sinécure ;-)
Ils voulaient créer une ambiance festive !
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Mais on ne prend pas en compte dans ce cas toute la souffrance et les problèmes que cela peut générer.
Il faut bien prendre en compte qu'aujourd'hui, ceux qui subissent le plus la grève ce sont ceux qui dépendent directement de cette production au jour le jour, certainement pas les dirigeants et les gouvernants, qui eux se sont organisés pour pouvoir attendre et jouer la montre, pendant que tout le monde crève de faim. Et c'est pour cette raison que la plupart des grèves échouent.
Notre but n'est pas d'accabler la population mais bien de trouver un levier qui nous permet de ne pas demander aux gens des sacrifices supplémentaires, ce n'est pas comme cela que l'on peut obtenir une adhésion large.
La grève générale c'est une fausse bonne idée. Dans l'absolue cela marcherait, mais dans la réalité, je ne crois pas qu'il soit possible d'obtenir l'adhésion nécessaire.
Il faut trouver une solution qui permette aux gens de se mobiliser sans avoir rien à sacrifier, si ce n'est leur sueur et leur temps.
Notre but est d'améliorer la situation, on ne peut se permettre de prôner des solutions qui la dégraderaient, même si on l'espère temporairement.
Quand à la grève de la consommation elle souffre à mon avis du même défaut de perception, elle suppose une adhésion large pour pouvoir fonctionner, alors que des tas de personnes n'ont pas le choix et ne peuvent pas faire de sacrifices. Cette adhésion on ne l'aura jamais.
Il faut trouver des solutions réalisables.
évitez de dire "notre but" .... ( indépendamment de ce qui suit)
Dans les Ag il y a beaucoup d'avis exprimés, et parfois divergents, pour l'heure personne ne sait s'il y a "un but commun".
Je vous rejoins sur la difficulté à imaginer une grève générale, ... mais il y a 2 semaines je n'aurais pas cru à Nuit debout non plus, alors ...
Ça n'est pas très nouveau en fait. Déjà en 2004, Francis Dupuis-Déri écrivait :
« Au final, plusieurs participant-e-s aux Black Blocs s'accommodent bien du respect de la diversité des tactiques et d'un pluralisme des formes d'actions collectives dans les manifestations. [...] Le principe du respect de la diversité des tactiques évoque donc la maxime de George Orwell : « Ce n'est pas entre violence et non-violence que passe la grande différence, mais entre avoir ou ne pas avoir le goût du pouvoir23 [...] ». »
Ce qui est nouveau c'est peut-être que des médias de masse relaient ces paroles (les aléas du direct ?)
1. Arrêt sur images avait d'ailleurs relayé cette vidéo d'I-Télé dès le 10 avril : « À la rituelle question des journalistes sur le fait de "condamner ou non" ces violences, la porte-parole de la coordination nationale étudiante (indépendante des syndicats) Aissatou Dabo a apporté une réponse moins habituelle : "On a décidé de ne pas se dissocier de ceux que vous appelez les "casseurs". [...] »
23. Orwell (G.), Dans le ventre de la baleine et autres essais, cité par C.-coin citant F. Dupuis-Déri citant C. Barette, La pratique de la violence politique par l'émeute, op. cit.
http://mixlr.com/radiodebout/
et une TV
https://www.youtube.com/watch?v=kck-Hgjafgs&nohtml5=False
Ce syndicaliste qui use ses semelles dans l'organisation de luttes sans y arriver, qui est content d'une lutte qui a échoué, et qui boude les lieux où ça bouge un peu. Qui ne comprend pas que c'est par l'union des mouvements qu'il s'en sortira, qu'il ne comprend pas qu'il a davantage besoin de Périscope et de Twitter, de Nuit Debout que des ténors de sa centrale syndicale.
Bien sûr, que les syndicats seraient mieux entendus s'ils relayaient leur lutte par des moyens contemporains, que l'image d'un patron ou d'une boîte aujourd'hui est aussi un capital sur lequel il faut taper pour se faire entendre.
Et penser que les ouvriers ne seraient pas plus fiers de lutter, s'ils étaient relayés par la société debout et par les médias non traditionnels, c'est une grave erreur stratégique.
Et quand je pense que c'est à PSA que ça se passe, le syndicalisme d'aujourd'hui qui lutte avec les moyens d'hier, c'est triste.
Quand il se met à critiquer Mélenchon, c'est de lui qu'il parle, toujours les mêmes méthodes, dit-il. Quand ça ne marche pas, on en change, non ?
Est ce qu'il n'y a que moi qui trouve cette phrase hallucinante ?
Alors, Judith elle y va mais pas tout le temps, parce qu'elle a d'autres trucs importants à faire. C'est sûrement là la grosse différence avec une occupation "à l'ancienne", les ouvriers de PAS, ou même ceux de LIP dans des temps plus anciens, n'ont pas le loisir de choisir d'occuper ou pas en fonction de leurs emplois du temps bien chargé. Judith, elle, elle "jongle". C'est un mot important, ça veut tout dire. Et puis, elle est bien bonne de rechigner à devenir leader, parce que si elle voulait, elle pourrait prendre tout ça en main en deux coups de cuiller à pot.
Quel délire...
- Il y avait beaucoup de monde. Peut-être plus que le premier soir d'ailleurs.
- l'intervention était prévue pour 19h je crois. Mais c'est vers 20h30-21h, alors que l'AG battait son plein depuis plus de 2h, que la modératrice a annoncé la présence des 2 invités, et a un peu "imposé" une suspention de l'AG pour leur laisser la place (elle a dit qqch comme "tout le monde est d'accord je pense pour laisser F Ruffin et F Davisse intervenir). Il y a eu acclamation de la foule, mais on a pu sentir que tout le monde n'était pas d'accord et il y a eu quelques protestations à voix haute, qu'interrompre le déroulement de l'AG même pour Ruffin - surtout pour Ruffin - c'était une entorse aux principes du mouvement.
- Ils ont fait leur intervention qui portait sur l'esthétique des films sociaux, et à moi, ça m'a parut en décalage avec le moment, alors qu'on sortait à peine du CR de la commission action et de ses prises de parole libres, qu'on était bien dans le jus.
- au final, les 2 intervenants ne sont pas resté longtemps. J'ai eu l'impression qu'ils avaient écourté leur intervention car ils ont senti eux-mêmes qu'ils n'étaient pas vraiment à leur place à ce moment là... Ruffin !...
Bref, j'en est conclu 2 choses :
- Le mouvement est lancé et a pris sa propre dynamique. Beaucoup des participants, même "fan" de Ruffin, sentent l'impérieuse nécéssité d'avoir un mouvement sans porte parole, avec une exigence démocratique très haute.
- Les commissions devraient avoir la possibilité de monter des sessions d'invitation pour faire descendre dans l'arêne de la République des personnalités comme Ruffin (en fait, je rêve de voir quelqu'un comme Badiou par exemple au milieu de la place dans une discussion à 500 ou 1000).