Nuit debout : "L'insurrection, ça ne sera pas la prise de l'Elysée !"
"Leur faire peur" : c'est l'un des mots d'ordre, nombreux, entendus dans les mouvements Nuit Debout qui se multiplient depuis deux semaines en France. Mais "faire peur" à qui, et comment ? En occupant les places, en plantant des potagers, ou en cassant des vitrines de banques ? Vieilles questions qui se posent depuis des années à tous les mouvements de ceux qu'on pourrait appeler "les nouveaux désobéissants", et qui sont l'objet de notre émission de cette semaine. Nous en débattons avec deux invités : le politiste Manuel Cervera-Marzal, qui vient de publier Les Nouveaux Désobéissants : citoyens ou hors la loi ? (éditions du Bord de l'eau), et l'écrivain et éditeur Eric Hazan, fondateur des éditions La Fabrique, qui ont publié deux livres du Comité invisible : L'insurrection qui vient (2008) et À nos amis (2014).
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
De mémoire, il ne me semble pas qu'ASI ait fait une place au mouvement contre le mariage pour tous comme celle qu'il est en train de faire aujourd'hui pour Nuits Debouts. Dommage ! Vu qu'ASI, loin de son créneau d'analyse de l'image et de l'actualité, fait du militantisme, je ferai pour ma part la même chose que j'ai faite avec Mediapart : un bon désabonnement pour protester contre une neutralité de plus en plus écornée ou au moins une équité de traitement entre les différentes sensibilités politiques. Je vois qu'apparement il est possible de faire débats entre gens de Gauche, y compris quand on parle de la Droite, ce qui est un comble de ne pas laisser aux autres la possibilité sinon de se défendre, au moins de s'exprimer. ASI devrait savoir que ce qu'il est en train de faire ressemble à une propagande comme une autre, comme celle que ce support se plait généralement pourtant à dénoncer ailleurs.
Extrait :
"Fatima Mostefaoui, 50 ans, figure militante de la cité des Flamants (14e), joue le rôle de la puissance accueillante et tient à « dire les choses » en introduction. « Même si certains vont faire une dépression après… » s’amuse-t-elle.
« Ici, cela fait trente ans qu’on est debout. On n’a pas attendu pour combattre la précarité, les violences policières, les injustices sociales… Vous venez libérer notre parole ? Mais notre parole est libre. Personne ne l’entend parce qu’elle est censurée et stigmatisée »
Face à elle, l’auditoire est presque exclusivement composé de militants associatifs, d’étudiants et de journalistes…
(...)
Ce soir, la distance entre centre-ville et quartiers défavorisés de Marseille ne se mesure pas qu’en durée de trajet. (...)
Certains participants ont beau rappeler, au cours des débats, qu’à Marseille, « la précarité ne touche pas que les cités », Zoubida Meguenni voit une déchirure plus grande : « Quand on est dans la merde dans nos quartiers, personne ne vient, souligne la fondatrice de l’association Sheba, trente ans de combats pour les femmes issues de l’immigration. Alors aujourd’hui, face à cette bienveillance, il y a une haine, c’est sûr. »
(...)
Les organisateurs de la Nuit Debout marseillaise pressentaient une première difficile. Tout au long de la semaine, le dialogue avec les associations et les personnalités des quartiers nord qui ont accepté de collaborer, s’est ponctué d’incompréhensions, de maladresses. La diffusion du film emblématique du mouvement, Merci Patron !, a été abandonnée au dernier moment. « Pour converger, il faut un sens, souffle Fatima Mostefaoui. Tu ne vas pas passer Merci Patron ! à des gens qui, en majorité, n’ont pas de travail. » « On ne nous a pas donné le temps de préparer, de prévenir les habitants », regrette Rachida Tir, membre, elle aussi, des Pas sans nous.
(...)
« Le lieu choisi n’était peut-être pas le bon », s’interroge Gérald, l’une des chevilles ouvrières de la Nuit debout à Marseille, avant de glisser, irrité par les critiques et les problèmes du soir : « Je ne suis pas sûr qu’on réédite l’expérience. »
Elu Front de gauche du secteur, figure de l’opposition au maire FN Stéphane Ravier, Samy Johsua veut quand même y croire : « L’idée est excellente. Le résultat montre que la construction du tous ensemble n’est pas si facile. Mais le bilan reste bon parce qu’on a essayé de le faire. »
P.S. une interrogation sur "l’auditoire est presque exclusivement composé de militants associatifs, d’étudiants et de journalistes" : pourquoi des journalistes ? Quelqu'un aurait-il eu la (mauvaise) idée de présenter ça comme de la matière à scoop, justifiant la présence de journalistes pour enregistrer une aventure en terre exotique ? Ont-ils eu eux-mêmes cette idée ?
http://www.arte.tv/guide/fr/044030-000-A/et-le-bal-continue
A la minute 27 on peut voir un extrait de la manifestation Bleue de l'espoir, rassemblant en 1990 en Bulgarie 1 million d'habitants sur 7.
Espoir en la démocratie...
Et on entend les commentaires expliquant comment le pouvoir alors aboli est tombé ensuite aux mains de la corruption.
Je rejoins la vigilance de Manuel Cervera-Marzal.
Quel risque ? Quelle suite ?
je ne l'ai pas fait exprès car c'était une position très inconfortable;
ma copine et moi avons tout de suite parler avec les forces de l'ordre en leur disant que cette manif était autorisée et qu'il n'y avait aucune raison de la bloquer; réponse des forces de l'ordre: raison de sécurité, nous vous protégeons; bcp de flics en civil ( un m'a montré une vidéo sur la casse à Nantes ?), un des forces de l'ordre m'a dit qu'il y avait 300 fichés présents dans cette partie de la manif !
avant que le blocage s'instaure, pas de violence; au bout d'un certain temps de blocage, la partie du défilé a lancé quelques canettes de bière etc;
d'aucuns ont parlé de provocation quand à ce blocage ; en fait la température est montée jusqu'à nation ( j'ai quitté la place de la nation quand j'ai vu qu'elle était cernée par les forces de l'ordre et que le métro avait fermé );
en fait, les flics très nombreux ont fait la manif avec nous en encadrant cette partie du défilé sur les côtés: flics en civil, flics avec les boucliers, flic tenue légère avec des fusils je suppose qui lancent les fumigènes;
lors du blocage de la manif, je n'ai pas su si les fumigènes qui tombaient dans les pieds étaient tirés par par les flics ou autre;
je n'aime pas la violence;
en fait les forces de l'ordre avec boucliers ont levé la barrière et un cordon de manif avec chaines a contourné et dépassé la partie du défilé qui posait problème;
ma conclusion:
les forces de l'ordre était présentes fortement autour de la partie de la manif qui posait problème; pour moi, ils avait reçu l'ordre de la contrôler; ça a commencé à "chauffer", lors des blocages de cette partie avant Bastille; d'après ce que m'ont dit des manifestants présents à Nation, les forces de l'ordre ont dirigé ces manifestants posant pb à 1 certain endroit de la place où les flics étaient sur un terre plain et les manifestants en bas ... imaginez;
en conclusion: l'ambiance était glauque et effectivement, le problème de la violence m'a été posé;
j'ai surtout essayé de comprendre la stratégie anti émeute des forces de l'ordre pour l'avenir ...
à noter : un passage m'a été interdit par un cordon des forces de l'ordre et un flic m'a laissé passer en me disant que sa femme était à la manif;
je crois d'ailleurs qu'il y a eu quelques désobéissances de la part des forces de l'ordre, ceux qui avaient les boucliers ...
ambiance très glauque !
la désobéissance est partout !
LA VIOLENCE: je suis contre mais si on me tape dessus je crois que je répondrai;
j'étais à la manif car je suis contre la loi du travail, elle me reste en travers de la gorge d'autant qu'elle n'apportera rien de + aux patrons si ce n'est une question de forme !
cette loi est lamentable, en fait ses recommandations viennent de très loin ( rapport de virville https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Virville )
Confirmé sur le tchat de radio debout, tv debout et même : http://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/paris-un-homme-tente-de-simmoler-par-le-feu-place-de-la-republique-4177310
Merci de répercuter l'info vu que les mass-médias vont taire cette info.
Extrait d'une interview de Philippot sur RT :
"Bien évidemment que derrière "Panama Papers" se trouvent des intérêts américains."
Lorsqu’on lui demande son sentiment sur le mouvement né place de République, le numéro 2 du FN se montre méfiant. S’il préfère «une jeunesse qui débat à une jeunesse qui s’en fout», Florian Philippot regrette que «Nuit Debout» soit «politisé».
«Arrêtons de jouer les naïfs, bien évidemment que derrière tout cela il y a des réseaux d’extrême gauche.»
L’occasion de demander au vice-président du Front national si les jeunes «patriotes» ont abandonné la rue à l’extrême gauche :
«On peut laisser l’extrême gauche batifoler et s’amuser, elle ne représente rien. Nous on pris a les urnes et eux, parfois, ils ont un peu la rue.»"
Bien évidemment...
(Et il peut compter (bien évidemment ?) sur Atlantico pour que le nom de Chatillon dans les Panama Papers soit présenté comme un pétard mouillé)
On peut bien sûr souscrire à ce point de vue (Cazeneuve n'a-t-il pas semblé couvrir les gendarmes responsables de la mort de Rémi Fraisse ?), mais ne serait-il pas intéressant d'avoir une plus grande diversité d'opinions dans vos émissions ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ce remarquable ouvrage constitue une véritable chasse aux trésors, puisqu’à la plupart des mots, il invite à poursuivre notre quête, nous indiquant des vocables proches ou dérivés de ceux que l’on consulte. Voici donc mon parcours le long des mots commençant par G ou F.
Goinfre - Glouton - Engloutir - Dévorer - Dévaster.
Puis, par le biais de Fringale, et pour les politiciens,
Fringant - Fringuer (se faire valoir, parader) - Fripon - Fripouille.
Puis, pour les médias,
Fanfaron - Hâbleur - Forban - Frileux - Froussard (frousse… aurait d’abord désigné une peur causée par un bruit subit. Pour P. Guiraud, frousse, comme trouille, concerne la forme de peur qui se manifeste par la colique).
Enfin, pour l’anecdote, Fat : En français moderne, il s’applique à une personne qui a peu d’esprit mais beaucoup de prétention. (Et qui se fait virer de la Place de la République).
Merci à Alain Rey et à ses collaborateurs.
Je me refuse à utiliser un pseudo, mais vous pouvez toujours m’appeler Pédant…
Cela faisait un moment que je l'interrogeais ; deux émissions sur "Nuit débout" : je sais que je ne me réabonnerai pas...
La critique de l'ordre établi en général ce n'est pas trop dans l'habitus de la droite, fut-elle droite de la gauche ...
Je pense que la question est légitime. Ce matin DS commence son billet par un "et si on parlait d'autre chose?" assez significatif.
Trop de "Nuit Debout" tue la nuit debout...et trop peu de décryptage tue le décryptage...et tue @si.
Non, moi je ne menace pas de me désabonner, je trouve que le site en général me satisfait...et justement je trouve légitime de m'interroger sur son rôle de temps en temps...sans me faire pour autant virer par le SO du site!
La différence entre Nuit Debout et les Veilleurs, c'est que les uns aspirent à la démocratie directe et la construction d'un nouveau monde, tandis que les aspirent à un retour à l'autorité indiscutable de la tradition. Avant la question des droits des homosexuels, c'est la question de la démocratie et la volonté d'inventer un avenir plutôt que se replier sur le passé qui distingue les deux et qui en fait pour l'un un mouvement de gauche et pour l'autre un mouvement d'extrême-droite.
Justine Brébant.
J'aurais bien voulu vous voir un peu plus mordant avec M. Cervera-Marzal et ne pas juste le laisser botter en touche en parlant du fond.
Ca a toujours été la jeunesse qui à commence les mouvements, et cette fois avec l'indépendance médiatique qu'ils ont (merci le web) ils peuvent se passer des vieux militants qui sont pathétiques et machistes.
bravo #nuitdebout tous ce soir a république ou sur la place de vos villes , on est samedi
Quelques remarques.
D'abord, sur l'émission C dans l'air. Moi qui ne regarde plus la télé depuis longtemps, je suis (presque, vu que plus grand chose ne m'étonne) tombée de ma chaise : Porte a bien résumé, une bande de vieux réacs qui crachent sur le populo (qui a besoin d'être dirigé, qui ne sait pas ce qui est bon pour lui, etc) et sur la jeunesse. Ceux là étaient vieux dès la naissance, ils n'ont jamais rêvé à rien, sauf peut-être de remplir leur portefeuille.
Et si ce sont eux qui décident pour nous, on n'est pas sortis de l'auberge. Si les gens ne s'abreuvent qu'à cette source là, non plus.
Sur l'émission, j'aurais aimé qu'Eric Hazan puisse finir ses explications, ce qu'il dit sur notre prétendue démocratie est très juste, les élections c'est fini, parce qu'en réalité, on ne vote pas pour un projet (et même si on le fait, tout le monde connaît le sort réservé aux promesses électorales, qu'elles soient de droite ou de droite) on élit quelqu'un. Et ce quelqu'un, c'est le même, interchangeable, seule la couleur de la cravate change. Les quelqu'uns viennent des mêmes milieux, fréquentent les mêmes écoles, se marient entre eux (mais curieusement, on n'appelle pas ça "communautarisme", mais "entre-soi") et font la même "politique".
Et justement, la politique est morte, cette politique là, les gens ne veulent plus déléguer, parce qu'on les a trompés. Y compris Tsipras, y compris Podemos qui vient de s'allier avec les mêmes "socialistes" que chez nous.
Même s'il reconnaît le climat de confiance, de bienveillance et d'amitié de la Nuit debout, Hazan en relève aussi la faiblesse, des "palabres", le mot est juste, on parle, on parle, exactement comme dans toutes les assemblées, générales ou non.
Mais on agit quand ?
Parce que si la violence n'est pas le but, elle est effectivement un des moyens de tout bloquer, on peut et on doit l'utiliser quand elle est justifiée, nécessaire. Et je suis aussi d'accord avec lui, une vitrine de banque en miettes, moi, ça me plaît !
Mais peut-être suis-je restée jeune ?
Il faut lire l'excellent billet de l'ami Lordon :
https://blog.mondediplo.net/2016-03-29-Nous-ne-revendiquons-rien
avec cette superbe conclusion : nous sommes fous, et nous arrivons.
Enfin, sur le rôle essentiel des jeunes de banlieue (dont les médias ont refusé de voir la dimension éminemment politique de la révolte, notamment en 2005) et de tous les citoyens :
http://reporterre.net/La-Nuit-Debout-veut-s-elargir-aux-classes-populaires-et-aux-banlieues
Pour une fois la télévision publique nous expose sans propagande outrancière les racines de la contestation : à partir de 3' journal 19/20 du 15 avril
« On est venu a quelques uns parce que c'est hyper impressionnant ce qui se passe ici pour nous, on est venu à quelques uns du bocage de NDDL et on avait envie de poser, comme vous savez on se bat contre un projet d'aéroport et surtout contre le monde qui va avec, et on se bat aussi pour maintenir une zone libre et autonome et une zone qu'on espère contagieuse, et on avait envie de poser quelques questions ici sur la place de la République à partir de l'expérience de NDDL parce que c'est des questions qui se sont posées à nous et des questions auxquelles ont a parfois su ces dernières années apporter des réponses fortes et victorieuses, et qu'on a envie de voir quel écho ça peut trouver ici tout en sachant qu'on a pas pour uatnt de recette à apporter que chaque situation nécessite de trouver son rythme, son souffle, son inventivité propre, et qu'il n'y a évidemment pas de simple copié-collé à faire entre NDDL et le la place de la République
La première question pour nous ce serait qu'est-ce cela peut bien vouloir dire aujourd'hui de mettre réellement en échec un projet d’État et sa police, ses rouleaux compresseurs théoriques et ses tractopelles, ses stratégies médiatiques et ses leurres démocratiques, et pour ça quelle détermination, quelle patience et quelle folie, quelle agrégation de fêtes de manifestations, de sabotages, d’assemblée, de recours juridiques, de blocages et de barricades, parce que c'est aussi un peu toute cette agrégation là qui nous a fait gagner à NDDL pour l'instant, et qu'est-ce que gagner aujourd’hui nécessite de dépassement des petites catégories idéologiques du pouvoir, celles par lesquelles il cherche constamment à nous séparer, celle de violents et de non-violents, de manifestants légitimes et de casseurs, de citoyens et de marginaux, de légaux et d'illégaux, et si on est encore là aujourd’hui à NDDL, c'est aussi parce qu'il y a eu un dépassement dans la lutte, dans le processus de lutte, de toutes ces catégories de merde.
La deuxième question qu'on avait envie de poser sur la place elle concerne les formes d'organisation, depuis notre expérience, qui tient ensemble avec passion mais avec tension aussi, des associations, des occupants illégaux,des habitants du coin et des paysans, jusqu'à cette place ou chaque soir il y a des milliers de personnes qui se rassemblent.
Alors qu'est-ce qui peut bien faire qu'un ensemble d'individualités qui vivaient séparées se transforment aujourd'hui en communauté de lutte ? Dans quelle mesure une addition d'opinions, d'avis, de colères, d'expériences aussi riches et multiples soient-elles peuvent se transformer aujourd'hui en force commune, et on a l'impression que ça peut se transformer en force commune seulement à partir du moment ou tout ça est constamment pris dans un processus d'action, de mise en danger et de mise en jeu, qui va au delà des assemblées, comment trouver aussi des formes d'assemblée qui permettent réellement aussi de s'écouter de s'organiser, et sans mimer pour autant, ce qui est toujours un risque les arènes républicaines, sans que tout soit soumis à un ensemble de procédures bureaucratiques et de vote, sans chercher à tout prix le consensus et taire les conflits
Une troisième question qu'on avait envie de poser depuis les 2000 hectare libérés où on vit au quotidien jusqu'à cette place en ébullition, ça concerne la manière dont une occupation temporaire peut se transformer durablement en commune libre, comment se donner des espaces à défendre, des espaces à partir desquels tenter de sortir de l'économie, du pouvoir, des institutions et de la police, et ne plus lâcher ces espaces, comment habiter réellement une lutte ? Comment résister et inventer en même temps d'autres formes de vies, de productions matérielle, d'autres imaginaires ?
et pour finir ce qu'on avait envie de questionner ici c'est comment une lutte, des luttes, peuvent contenir toutes les autres et devenir absolument contagieuses ? Qu'est-ce qui peut et doit circuler entre les ZAD et les rues en révoltes, la place de la République à Paris ou du Bouffay à Nantes, les jungles de calais et les grévistes de général électrique, ou de l’aéroport de Nantes atlantique, qu'est-ce qui n'est plus seulement aujourd'hui une simple histoire de convergence des luttes, mais de révolte qui se généralise, contre l'ordre du monde »
Oui pour du dialogue, des discutions, des analyses, des critiques, des utopies.......avec en fin de compte une droite qui va arriver au pouvoir...tout ça pour ça....n'est ce pas !!!!
Le journal Le Monde pose la question de l'après "Après la nuit" en posant la question de l'avenir politique du mouvement.
Je n'ai pas encore lu l'article, uniquement le titre, mais ce dernier me convainc de l'incompréhension fondamentale de beaucoup. Le problème n'est pas la question du futur de ce mouvement mais de l'avenir de la politique tout court. Le mouvement ne va pas empêcher les primaires des primaires, les magouilles vont continuer mais désormais les rois sont nus, les médias sont nus, les patrons sont nus.
Cette évidence n'est pas encore parvenue aux grands analystes qui ce matin encore sous France Culture, nous pondéraient l'avenir de Sarko à l'aune du match Baladur-Chirac, comme si on continuait de réfléchir les échanges culturels à l'aune des arrivées des vaisseaux dans le port du Pirée du Ier siècle.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Sinon, Grosses Bises à Justine Brabant qui est formidable et d'un professionnalisme à assoir un deboutiste ! :-)
Bravo Mme Brabant !
Je suis banlieusarde et travaille dans une autre banlieue donc pas le temps pour moi d'aller à Paris le soir. Grâce à a@i, continuons à réfléchir.
J'avoue que je ne comprends pas trop la nécessité de cette annulation: :
les sportifs sponsorisés, ils montrent bien les marques,
les patrons de grosses entreprises aussi
les stars sur un festival sont devant un "mur" mentionnant le festival ( je ne sais pas comment ça s'appelle),
les artistes en promotion montrent une affiche ou une couverture,
quand on voit une image de manif, on voit les banderoles,
les discours des politiques se font avec des logos derrière eux et sur le pupitre.
Quelle sorte de problème posait donc cette pancarte, particulièrement soft ? Je ne vois pas.
C'est sans doute l'autre pancarte " déformations télévisées" qui gêne sans doute ... ça chouine pour un rien à France 2 ! Le petit jeu de mots entre "information" et "déformation" aussi subtil et recherché qu'un titre de Libé.... imaginons qu'ne passant à l'antenne il ait incité 25 personnes et demi à se poser des questions. Je pense qu' elles n'auraient pas pour autant décidé d'éteindre définitivement leur télé pour ça . Ils continuaient à vendre leurs pubs bien peinards.
Et du coup, on découvre que ce qui " fout la trouille", c'est un bout de carton avec un truc complètement banal écrit dessus.
Quand ça castagne, que les projectiles volent dans les lacrymo et les grenades assourdissantes, avec des flashball et les matraques comme des essuie-glaces, ça attire les caméras. Au risque de blesser un cadreur ou casser du matériel.
Mais un bout de carton avec un jeu de mots qui ne prêchera que les convaincus, ça remet la routine en cause... intéressant ! A creuser.
Comme Hors Série, désormais, vous êtes au même niveau que les ultra-racistes Bouteldja, Dieudonné et Soral.
"je propose la creation d'une commission pour installer des toilettes sur la place. On l'appelerait "la grosse commission" ".
Merci pour le travail que vous faites.
Parce l'un des préalables à l'insurrection, ça serait déjà de dénoncer ce chantage insupportable : Si tu ne votes pas LR ou PS, tu fais le jeu du FN, si tu votes blanc, tu fais le jeu du FN, si tu ne votes pas, tu fais le jeu du FN. L'insurrection, ça serait déjà de dire "Rien à foutre que le FN passe". Car ça ne changera rien du tout.
Si le FN passe, on aura aux affaires une bande de sales cons réacs et racistes au pouvoir. Comme si on en avait jamais eu qui comptaient les "blancos", "les auvergnats" ou qui trouvaient des "nègres" favorables à l'esclavage. Comme si on ne nous ressortait pas déjà la menace musulmane voilée chaque fois qu'on veut faire diversion.
L'antifascisme à deux balles qui maintient au Pouvoir les mêmes depuis 40 ans, ça a assez duré.
Hazan ne représente plus que lui et les guignols hainexu du MIR.