Omicron : Polony dédramatise, un médecin et un épidémiologiste répondent
Lundi 3 janvier, sur France Inter, la directrice de "Marianne" Natacha Polony a remis en cause dans un billet d'humeur l'affolement autour d'Omicron, et la vaccination des enfants. Surpris par ses assertions, le médecin Christian Lehmann et l'épidémiologiste Mahmoud Zureik, membres du collectif Du côté de la science, lui répondent.
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On a bien compris votre position sur le COVID. Pour démonter une thèse qui ne vous plaît pas , vous faites intervenir 3 personnes qui conforteront votre position, notamment C Lehmann confrère de D Schneiderman à Libération ,un peu le chouchou ici à A(...)
« Qui a envie d'aller en réanimation et d'être intubé ? Il vaut mieux tout simplement éviter d'en arriver là ! Cette logique est bizarre. »
mais c'est quoi cette réponse ??? N. Polony avance seulement l'idée que les chiffres des hospitalisations(...)
D'un côté une journaliste qui se situe sur le plan de la santé mentale en dénonçant le traitement politique des informations médicales qui impactent la vie sociale...
De l'autre côté des médecins focalisés sur l'épidémie qui argumentent pied à pied et(...)
Derniers commentaires
Ben ça, c'est violent, très violent pour beaucoup d'entre-nous.
"Vaccination des enfants : l'accord des deux parents est un «obstacle», pour Alain Fischer
Sur RT France : https://francais.rt.com/france/94454-vaccination-enfants-accord-deux-parents-obstacle-alain-fischer "
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Ah enfin une bonne nouvelle , Dominique Seux vient de faire faire l"apologie de notre système de santé , qui marche a merveille ! Ce mec est une merveille télécommandée , faudra l'empailler celui là!
Christian Lehmann et Mahmoud Zureik, tous deux signataires de la tribune du 25 Decembre qui demandait le report de la rentrée scolaire. Tant qu'à interviewer 2 professionels de santé, ça aurait peut-être été plus pertinent de s'assurer qu'ils aient des positions un tant soit peu divergentes, histoire d'apporter un peu de nuance et un semblant de débat.
J'encourage aussi tout le monde à lire la réponse (plutôt cinglante) qui a été faite à cette tribune par les sociétés de pédiatrie : POSITION CONJOINTE DE LA SFP, DU CNPP, DE L'AFPA, DU GFRUP ET DU GPGSE SUR LA RENTREE SCOLAIRE DE JANVIER 2022 DANS LE CONTEXTE DE LA CRISE COVID-19.
Juste pour bien clarifier (au cas où il y aurait un doute) que ces deux personnes re représentent pas un consensus, et que s'ils sont du côté de la science, de toute évidence la science à plusieurs côtés.
Bon, un médecin et un épidémiologiste qui font partie d'un collectif qui s'appelle "du côté de la science"..."du côté de la science", sérieusement???? rien qu'avec ça je passe à autre chose ...sans déc, s'appeller du côté de la science...fallait oser...mais comme disait Audiard...
« Alors pourquoi ne pas conseiller le vaccin pour les enfants » parce que le CCNE a dit que les parents se trouvaient devant un pari à double incertitude Par exemple…
On lui dit à Mahmoud Zureik que si c’était la santé des gens qui est le but premier on aurait éviter de laisser les vaccinés se balader partout sans se tester ? On aurait évité de dire que le,masque n'était plus obligatoire avec les pass sanitaire ? Je ne suis pas médecin mais ça je l’ai compris depuis juillet 2021… On aurait équiper les classes, mis des moyens de remplacement ? Embaucher du personnel soignant ? Etc
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Le professeur Grimaldi , apparement un grand professeur , moi je sais pas j'y connais rien en professeur , a posé la question a un million "Faut il réanimer ceux qui ont participé a la casse de l'hôpital publique ?"
D'accord pour réanimer
Pas d'accord
Heu... je suis très bête.
J'ai entendu dire qu'il y avait eu 1 millions de mort du Covid dans le monde.
J'ai aussi entendu dire qu'il y avait eu 1,4 millions de mort dans des accidents de voiture.
Heu... ne faudrait il pas aussi interdire les voitures?
Il parait aussi que les piscines sont mortelles...
Bon amusement, je regarde le spectacle.
C’est bizarre que les trois posts à plus de suffrages soient tous en faveur de la dame incriminée, non ?
Sinon, il n’y a pas qu’elle, avec Pujadas sur LCI c’est un vrai festival de « tout va bien Madame la Marquise » et cela sur tous les sujets, encore hier soir à propos d’Omicron…
Tyra Grove Krause, qui dirige le département d'épidémiologie de l'Institut national du Sérum du Danemark, a annoncé la fin de la pandémie sous deux mois, lundi à la télévision. Son optimisme se fonde sur les conclusions d'une étude conduite par son organisation.
Encore deux mois à serrer les dents avant un tassement de l'épidémie, faute d'individus à infecter ou d'aptitude à causer des formes graves, et un retour à la vie normale? C'est le diagnostic qu'a posé ce lundi à la télévision l'épidémiologiste la plus éminente du Danemark à la télévision.
Tyra Grove Krause dirige le département d'épidémiologie de l'Institut national du Sérum, une position qui fait d'elle la plus importante sommité de son pays en la matière. Et c'est d'ailleurs à elle qu'est revenue ce lundi la responsabilité de présenter aux médias les enseignements de la nouvelle étude conduite par son organisme portant sur les risques d'hospitalisations entraînés par Omicron comparativement à Delta.
Devant les caméras de la chaîne Danish TV 2, elle a expliqué que ce danger était plus faible de moitié et a lancé, comme l'a repéré notamment le site News.com:
"Je pense qu’on en a pour deux mois, et puis j’espère que l’infection commencera à se calmer et que nous retrouverons une vie normale."
Une perspective qui peut sembler indécente de prime abord tant le Danemark traverse actuellement une mauvaise passe sanitaire. La semaine dernière, il a connu en moyenne plus de 20.000 infections quotidiennes, ce qui a fait de lui, proportionnellement, la nation la plus touchée par l'épidémie actuellement.
Mais l'addition du caractère relativement bénin de ce variant - plus indulgent que les souches précédentes - et sa diffusion rapide permet justement de nourrir un espoir inédit, d'après l'étude révélée par Tyra Grove Krause. "Omicron est là pour rester. Il va conduire à une propagation massive de l’infection au cours du mois à venir. Quand ce sera fini, nous serons en meilleure position qu’auparavant", proclame ainsi le document, cité ici par le Daily Mail.
Entendre toujours autant de conneries après 2 ans de pandémie est vraiment désespérant... Respect à tous les personnels hospitaliers au bout du rouleau qui la subissent, eux, de plein fouet cette connerie. Bon courage, à défaut d'une année...
C'est marrant, vous seriez "Un flic", avec un avatar presque aussi syndicat de police que le votre, qui écrirait" respect à tous les collègues policiers et gendarmes au bout du rouleau", ça me ferait le même effet : c'est le coup de gueule d'une profession martyrisée par sa hiérarchie mais qui préfère s'en prendre à la population.
Vous me renvoyez au bon coup des médias joué aux personnels soignants qui manifestent contre le gouvernement :"Ouais ouais, les manques de moyens, tout ça, mais sinon, les non vacciné.es qui viennent aux urgences, ça boume ?"
Je vais vous dire : personne ne dit de conneries, depuis deux ans deux ans, chacun joue juste sa partition. Faut changer de compositeur.
Et, vraiment, bon courage.
Cher Olivier, merci de votre subtile analyse de mon pseudo. Votre comparaison soignants/condés m'a bien fait marré !
Merci également pour votre analyse profonde des causes des souffrances des personnels soignants, on voit que vous avez bossé dur le sujet.
"personne ne dit de conneries depuis deux ans" : non c'est évident, entre les journalistes, politiques, médecins médiatiques et j'en passe, tout le monde est factuel et mesuré (je viens de me péter ma 2ème côte).
Allez, je vous laisse à vos études psychologico-sociologiques et je vous souhaite une bonne année, en espérant qu'elle signe la fin de la pandémie (et très accessoirement celle des chamailleries forumesques sur ce sujet). Amitiés et bises maquées
C'est toujours le risque quand on arrive avec un coup de gueule comme vous l'avez fait. Je me suis pris le même retour quand ça m'a pris aussi, deux ou trois fois.
"Personne ne dit de conneries depuis deux ans" voulait signifier que chacun anone selon la place qu'il occupe. Macron qui veut casser le modèle social français, pour Raoult qui veut vendre sa camelote, etc. Et Les médias qui n'ont aucun intérêt à s'opposer frontalement à l'indigence du pouvoir comme l'on fait les grands médias américains face à l’inaction de trump.
La meilleure demeurant de demander à ce qu'on d'applaudisse le personnel soignant - et crevant, protégé avec des gants de fortune et des sacs poubelles - tous les soirs à 20 heures. Zero euro de dépense bien investi.
Je suis un petit con inélégant, oui, mais pas votre bourreau. Amitiés sincères.
Tant qu'on peut se vanner gentiment, perso ça me va !
Pareil.
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Merci, vous resumez ma pensée avec bien plus de qualités que je ne pourrais le faire. Personnellement, je ne bosse pas sur le Covid (pas du tout expert dans le domaine) je suis ça en amateur éclairé.. Par contre mes collègues hospitaliers souffrent énormément et directement de la connerie ambiante, c'est l'enfer à l'hosto...
Je pense, sincèrement, sans mépris, que tant que vous considérerez que la connerie est un concept pertinent, vous n'avancerez pas dans votre réflexion.
Vos collègues hospitaliers souffrent énormément et directement de l'absence volontaire de politique sanitaire pour des raisons idéologiques, la casse du modèle social français (depuis Beregovoy et "l’hôpital qui vit au-dessus de ses moyens").
Le pouvoir multiplie alors des mesures à la godille, sans cohérence, liberticides, vexatoire et souvent sans effet.
Le pouvoir est aidé par les grands médias. Possédés par des grands groupes, leur modèle économique (créer de l'influence pour obtenir des marchés) les empêche de s'opposer ouvertement à la politique sanitaire en France, contrairement à quelque grands titres états-uniens qui ont défiés Trump et sont inaction.
Qu'on les lise ou pas, les médias impactent : une partie d'entre nous accepte l'idée mille fois ânonnée à antenne que nous portons individuellement la responsabilité de la situation : c'est pas la faute de Macron, c'est la faute des-gens-irresponsables. Ceux qui sont pas dans la pièce quand on en parle.
Ce qui conduit l'autre partie d'entre nous, minoritaire, à ne pas oser se vacciner parce qu'elle est dans la confusion, la colère ou qu'elle n'obtient pas les réponses médicales à son propre cas.
Et je ne vous ai pas parlé des non vacciné.es qui arrivent à l'hôpital parce qu'il ne peuvent pas être vacciné.es.
Pas parlé non plus du dernier délire en date : il parait qu'en fait, Castex veut "laisser filer le virus pour obtenir l’immunité" Mais alors à quoi sert le passe vaccinal dont on parle ? Et les hôpitaux ? Ah oui, car il y aussi l'idée que si il y avait davantage de lits, ça changerait rien (Castex, toujours), donc autant ne pas investir dans les lits.
Ici non plus, pas de syndrome avéré de connerie, juste une logique économique dégueulasse.
On est toujours le con de quelqu'un (moi, vis à vis de vous, tout à l'heure. Ou le con qui vous a fait une queue de poisson en sortant du périph) Mais la connerie, dans une discussion sérieuse, c'est pas possible, ça n'existe pas.
Tout ce que nous vivons est le résultat des actions d'un pays dirigé par une autocratie nihiliste pour son peuple. Peuple qui du coup se fait la guerre. Voilà ce que voulais vous répondre.
Je n'ai pas franchement présenté mon analyse de la situation sur les quelques lignes précédentes ;) Quand je parle de connerie, c'est avant tout celle des journalistes, politiques, médecins "médiatiques", cf mon message précédent. Les raisons sont diverses : incompétence, faible capacité d'analyse, intérêt politique, économique... malgré tout je considère que la connerie est réelle. Dans le contexte, c'était celle de Polony que je ciblais.
Je ne juge pas "con" le/la citoyen.ne non vacciné.e (ce que je lis en sous-texte dans vos messages). Il/elle doit se démerder avec toute la bouillie qu'on nous sert depuis 2 ans (sans compter les précédents) pour prendre une décision individuelle, dans un contexte de défiances des institutions politiques et scientifiques que je comprends bien (et partage partiellement).
Cependant, malgré ses limites, la vaccination est utile autant individuellement que collectivement : diminution des formes graves, et donc limite la saturation des hôpitaux, baisse - même faible - de la transmissibilité qui associée aux autres mesures (gestes barrière, isolement des cas contacts...), a pour objectif de diminuer le coefficient de transmissibilité (R) à moins de 1 ; la possible moindre virulence d'Omicron pourrait d'ailleurs en partie être expliquée par le niveau d'immunisation naturel (ancienne infection) et acquise par la vaccination de la population générale ; au total la vaccination a une balance bénéfice-risque très favorable, les effets indésirables étant faibles. J'ai essayé de résumer très rapidement...
Ce n'est pas un avis personnel, c'est factuel et fait consensus actuellement (le consensus semble cependant moins fort concernant la vaccination des jeunes enfants). Bien sûr, le consensus scientifique peut se renforcer ou se modifier, c'est ainsi que marche la recherche biomédicale et les sciences de manière générale.
Pour faire un parallèle avec le changement climatique, celui-ci est avéré scientifiquement, et nous savons que nous allons dans le mur.
Après, libre à chacun de traiter ou non de con le citoyen climato-sceptique...
Concernant les souffrances des personnels hospitaliers :
- Chroniquement, celui-ci est bien évidemment dû avant tout à la gestion politique catastrophique (j'oserai dire complètement conne) depuis des décennies. Dans le désordre et de manière non exhaustive : fermeture d'hôpitaux, de lits, mise en place de la T2A pour augmenter le rendement, diminution du numérus closus des médecins, mépris des personnels, faible salaire des paramédicaux, lean-management, bureaucratie à se pendre 3 fois par jour... Je ne connais personne à l'hosto qui ne partage pas cet avis, peu importe sa sensibilité politique d'ailleurs. Et, à titre personnel, j'ai eu ma dose, croyez-moi...
- Cependant, actuellement, ces souffrances très largement renforcées par l'afflux massif de patients Covid. Il faut bien comprendre (ça a été expliqué ici à de nombreuses reprises) que même avec un système de santé parfait et une gouvernance parfaire (ce dont nous sommes bien éloignés), celui-ci peut facilement exploser vu le nombre de cas et la dynamique exponentielle de l'épidémie.
Et les hôpitaux sont saturés notamment par le traitement des personnes non vaccinées (par choix ou non), qui ont un risque d'hospitalisation beaucoup plus important que les personnes vaccinées. Je dis ça sans mépris ni condescendance ni volonté de stigmatiser, mais c'est là aussi une réalité chiffrée, et non un avis personnel.
Je ne comprends vraiment rien à la façon dont les grands medias traite la crise sanitaire.
Un exemple avec le Monde
"Covid-19 : malgré les critiques, l’exécutif fait le choix de vivre avec Omicron
Déterminé à éviter toute mesure restrictive « à l’ancienne », le gouvernement a pris la décision de laisser se propager le virus, ce qui l’oblige à un suivi continu des effets de la cinquième vague sur l’état des hôpitaux."
" pris la décision de laisser se propager le virus" alors que va vers un passe sanitaire, qu'on ferme les boites, que le masque revient dehors. Et que évidemment, on ne reviendra pas au confinement, car ça créerait des tensions conséquente dans le pays ("A l'ancienne", mon cul).
Franchement, je ne comprends pas. Quelqu'un peut-il m'expliquer le sens de l'article du Monde (au moins pour la partie lisible pour les non-abonné.es ? C'est une vraie demande.
l'article se réfugie derrière la "caution" scientifique et oublie de faire de la politique. Car l'intervention de Polony - même avec ses imprécisions et ses erreurs - est politique. Comme celle de JLM à l'assemblée nationale contre le passe vaccinale et qui pour moi est la seule parole crédible sur la politique sanitaire.
aucun de ces medecins, epidemiologiste n'a de credibilité dans la mesure ou on ne les jamais entendu en 2019, avant le covid lors des mobilisations contre le copermo, la T2a et la fermeture des services .
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Deja en 2010, la presse parlait de vies en danger dans les urgences engorgées.
Ou étaient ces gens là? qu'on-t-il dit? alors qu'ils se taisent au lieu de venir nous dire comment nous devons gerer nos vies et nos libertés.
Je n'aime ni Polony, ni ses idées rances, ni son journal nationalo-conservateur.
Ceci étant dit, son billet ne me choque pas. Et je suis content d'avoir pu lire les réponses des spécialistes, qui me expliquent très bien pourquoi elle a tort (avec des nuances entre eux sur le dernier point d'ailleurs).
Ce que j'aimerais, moi, pour 2022, c'est qu'on puisse débattre vraiment.
On peut rêver de ce calme-là, pourquoi pas?
"mais pas dans un train, hein, on est assis tout pareil mais c'est très différent." ...on peut penser que Polopolo n'était pas dans le TER Paris-Strasbourg de 16h35 ce 2 janvier...nombre de passagers debout !
"Je refuse 2022 , on ne sait pas ce qu'elle contient , on manque de recul !"
Le risque de COVID long est le grand oublié une fois de plus. Je suis stupéfait que ces deux médecins ne le mentionnent même pas. Avec les variants précédents on a constaté un très grand nombre de personnes qui souffrent encore 6 mois après la contamination (entre 10 et 50% selon les études), principalement sous forme de fatigue chronique et difficulté respiratoire qui peuvent être extrêmement invalidantes, pour certains peut-être à vie. Il est trop tôt pour dire si Omicron va causer les mêmes dégâts mais les centaines de milliers qui s'infectent joyeusement en se disant que c'est sans danger feraient mieux d'y réfléchir. Polony, Pujadas et tant d'autres qui cherchent à dédramatiser Omicron porteront une lourde responsabilité s'il cause autant de COVID longs. Pour l'instant, c'est toujours une prudence maximale qui s'impose.
Merci pour ce papier. Ce texte, l'intervention de Polony et la réponse des médecins sont salutaires pour plusieurs raisons.
Déjà parce qu'en France, la parole médicale est démonétisée parce qu'inaudible.
Donc que deux médecins répondent à Polony, c'est autant de pédagogie de gagnée (à voir la visibilité de ces deux-là comparé à l'audience de FI).
Mais avec cette nuance que beaucoup pourront penser que la parole Lehmann et Zureik n'a pas plus de valeur que celle d'autres "spécialistes" affirmant sur le même ton... le contraire .
Aussi parce que le contexte, rappelé par Polony, est une absence volontaire de politique de santé par Macron pour casser le modèle social français. La journaliste détonne dans son propre milieu, médiatique, en critiquant le fond de la politique sanitaire.
Pour ma part, la somme du papier d'Emmanuelle, Polony et le duo de toubibs me livrent une sorte de vérité.
C'est plus fort que moi, j'aurai toujours un doute quand des professionnels se donnent, au-delà de leur compétence propre, pour mission de communiquer dans les médias sur la pandémie : j'ai peut-être tort mais ces deux là ont l'air d'avoir clairement en tête que l'objectif (convaincre les gens de vacciner leurs enfants) est plus important que la présentation des données scientifiques dans leur complexité. De fait, certains médecins médiatiques ont honnêtement avoué lors de cette pandémie mettre parfois l'accent sur certaines infos et en occulter d'autres pour pousser à la vaccination et c'est parfaitement humain voire compréhensible, mais c'est plus honnête de le faire savoir.
Là, je ne peux que rester sur ma faim quand ce Professeur d'épidémiologie constate que dans l'étude Sud Africaine citée 18% des hospitalisations liée à omicron concerneraient les enfants contre 4% pour le variant beta. Or, à sa lecture, nulle trace d'une affirmation selon laquelle omicron s'attaquerait plus aux jeunes. La conclusion de cette étude ne concerne que la population générale dans la province du Gauteng : avec omicron, il y a moins d'hospitalisations (4,9% des cas contre 18,9 et 13,7% dans les 2 vagues précédentes), et les hospitalisés ont, eux, 73% de chances en moins d'avoir des affections graves qu'avec le Delta, tous âges confondus. Tirer des informations qui ne sont pas dans les conclusions d'une étude paraît toujours suspect. En effet, si les auteurs n'ont pas jugé utile de tirer une telle conclusion sur les enfants, c'est peut-être qu'elle n'est pas significative... de plus, la différence entre omicron et beta étant le taux de vaccination des personnes à risques, là serait peut-être si elle existe, la cause d'une moindre représentation des vieux par rapport aux enfants dans les populations hospitalisées dans la dernière vague omicron ? Sujet toujours infiniment compliqué à traiter avec plus de prudence à mon avis.
En tout cas moi, je ne suis toujours pas convaincu du bénéfice pour les enfants de cette vaccination contre le covid. Mais au moins cette fois, ce n'est pas un journaliste scientifique qui déclame des grandes certitudes, je salue l'effort d'ASI ;)
D'un côté une journaliste qui se situe sur le plan de la santé mentale en dénonçant le traitement politique des informations médicales qui impactent la vie sociale...
De l'autre côté des médecins focalisés sur l'épidémie qui argumentent pied à pied et qui semblent oublier que la santé est un phénomène qui concerne aussi bien le corps que l'esprit ( le mental)...
Au final, un dialogue de sourds... Rien de bon ne peut en résulter actuellement et cela n'augure rien de bon pour la suite étant donné l'incohérence des mesures qui impactent nos vies où plus rien ne paraît exister que ce fichu virus qui ressemble de plus en plus à un trou noir.
Resaisissons nous : les réponses actuelles politiques et médicales sont avant tout technocratiques et sont si sûres d'elles-mêmes qu'elles étouffent toutes les autres aspirations à la vie en disant vouloir sauver nos vies !
ASI a eu le défaut avec "ce débat" de rentrer dans une polémique stérile ... j'en attend mieux !
« Qui a envie d'aller en réanimation et d'être intubé ? Il vaut mieux tout simplement éviter d'en arriver là ! Cette logique est bizarre. »
mais c'est quoi cette réponse ??? N. Polony avance seulement l'idée que les chiffres des hospitalisations/réa sont plus pertinent que cette surenchère sur les chiffres de contamination... A t'elle dit qu'elle voulez que les gens se retrouvent intubé ?
Quelqu'un pourra m'expliquer le rôle du CO2 dans cette histoire. En quoi connaître le taux de CO2 dans un pièce est-il important ? Le virus a des problème de respiration ? Ou se nourrit du CO2 ?
Nous savons tous que Madame Polony a poursuivi ses études à la Faculté de Médecine de Rochefourcat...
( sans jamais les rattraper )
Ras le bol de ces disputes entre TRissotin(e) et DIafoirus
On a bien compris votre position sur le COVID. Pour démonter une thèse qui ne vous plaît pas , vous faites intervenir 3 personnes qui conforteront votre position, notamment C Lehmann confrère de D Schneiderman à Libération ,un peu le chouchou ici à ASI .
Des procédés dignes de certains médias que vous critiquez tant.
Il y a d'autres aussi éminents spécialistes qui pensent différemment.