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Omicron : pourquoi ils ont alerté avant le gouvernement

Vingt-cinq jours séparent les premières informations publiques sur le variant Omicron de la première déclaration explicitement inquiète d'Olivier Véran. "Arrêt sur images" a suivi jour après jour les écrits et interventions d'une scientifique, Florence Débarre, et de trois journalistes (du "Monde", du "Parisien" et du "Huffington Post"), qui témoignent de cette période auprès d'"ASI". Pourquoi ce retard à l'allumage de la part du gouvernement ? Comment la scientifique a-t-elle tenté de communiquer son inquiétude auprès des médias et des autorités ? Récit en cinq chapitres.

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Florence Débarre : la jeune chercheuse qui cherche la lumière à tout prix depuis plusieurs années, surfant sur toutes les tendances, avec une prédilection pour le catastrophisme et les modes apprenti-sorciers (crispr, gènes stérilités, cris d'orfraie(...)

Merci, c'est très intéressant de suivre cette danse entre connaissance scientifique, parole politique et communication médiatique sur plusieurs semaines. C'est un peu la triste histoire de la Covid depuis le début...


Ce qui me frappe le plus, c'est la(...)

C'est assez fou de se dire qu'après 2 ans d'épidémie, on soit toujours aussi nul. 

Derniers commentaires

Il faudrait que tous les alarmistes de l'époque reviennent ici relire leurs délires...

;)

Comme souvent maintenant, je constate que les commentaires des abonnés d'ASI apportent un peu de sérénité et de recul face aux émissions ou aux chroniques des journalistes d'ASI, qui dans le domaine du covid semblent eux aussi aller dans le sens du catastrophisme et de l'anxiété. Et j'avoue être un peu déçue de la direction que prend ASI. Alors merci à tous ces commentaires de bon sens et de réflexion que cela impose. Je pense qu'en sciences, il n'y a jamais eu qu'une seule parole! Et c'est pour cela qu'elle  progressé.

Merci pour cet article,


 premièrement parce que la discussion qui s'en suit est très riche d'information sur le milieu scientifique, ( merci  à  Pomme de terre pour sa contribution : oui, c'est vraiment dommage, cette vision simpliste qui se banalise à propos des chercheurs )


et deuxièmement parce que le thème du retard des moyens de séquençage est effleuré, même s'il semble passer encore sous les radars...tant dans les tweets cités que dans l'article et les commentaires.



A quand un papier sur les décisions qui furent prises en France, par le passé, d'investir ou non dans ces techniques de séquençage, pourquoi, par qui, suite à quelles controverses, à quels arbitrages etc...? Et quid de la différence avec le Royaume Uni, par exemple...? Quels enjeux autour de la communication à ce sujet? Plein de trucs marrants à éclaircir pour des journalistes, non?


Au fait, c'est qui, qui a dit, répété, radoté, médiatisé,  qu'il fallait des moyens pour séquencer les variants... que la France est très en retard ...etc... ???   Je ne vais pas citer LE NOM auquel je pense, moi, pauvre papillon médiatiquement aveuglé, car sûrement il y en a plein d'autres ?


 On aimerait en savoir beaucoup PLUS sur certains arbitrages dans la santé. Même s'il n'est pas dans les cordes d'ASI de mener des enquêtes sur ce sujet des investissements en matière de séquençage de génomes, peut-être pourriez-vous en relayer quelques unes s'il en existe ? Pourrait-il y avoir une enquête parlementaire sur ce type de décision, ou de non-décision? 


Bonne année journalistique !

Là où on va rigoler , c'est quand on aura un virus vraiment dangereux style la peste , vu qu'il y a de grandes chances que l'on soit encore sous régime libéral .La seule différence , c'est que le contaminé condamné pourra aller cracher son venin  a la mairie ou au sénat faire rendre gorge aux coupables , avec la chance d'être efficace . Pensez y , lors des prochaines élections , un virus dangereux sous régime libéral , quelles chances on aura ? La réponse elle est vite répondue !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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Aux states , le pays le plus libéral du monde , les tests sont gratuits et envoyés dans les foyers par le gouvernement , en France le capricieux et son ministres des malades font payer les tests ...C'est ça la situation en france , c'est ça la situation en france ....Ouais ....

Sans mettre en cause, ni scientifiques, ni journalistes, je me demande qui sait quel est le variant responsable des hospitalisations en réanimation et des malades moins graves, mais malades, pas que testés positifs? 

Je crois qu’on est en plein delta.. Et que le gouvernement cherche sur quelle peur surfer, pour faire du vent en tournant les bras, (il s’agit de maintenir les verrous sociaux jusqu’aux présidentielles p ê ?). Tiens le omicron est dans l’air du temps, tournicotons, tournicotons. 

Une interprétation possible parmi d’autres.

Je suis allé dans un pays du Golfe de Guinée le 9 décembre. Test antigéniques (bien organisés) à l'aéroport). J'y ai côtoyé, pour mon travail, des personnes de nombreuses nationalités différentes, dont de nombreux Sud-Africains qui étaient entrés dans le pays quelques jours auparavant. Au retour, l'agent d'Air France qui gère une file d'attente me tend une déclaration sur l'honneur qu'une fois rentrée en France j'effectuerai un test. Je le remplis et je la tends à la personne au guichet lors de l'enregistrement. Cette personne me dit de la garder, que c'est pour moi.... Par contre, elle me demande mon attestation de vaccination ! Surpris, je lui demande pourquoi ? A ma connaissance il n'y a aucune obligation de vaccination pour prendre l'avion, d'autant plus pour un citoyen français qui rentre en France, j'ai déjà présenté le résulté de mon test PCR de moins de 72h. Je suis vacciné, j'ai mon certificat, mais je suis un peu têtu. Ca s'est fini comme ça. Donc je confirme que le frein de Véran ça ressemble à des patins de bicyclette du 19ème siècle sur un dragster en flammes.

Je ne comprends pas trop la raison d'être de cet article. Cela ferait un mois que nous n'aurions pas vraiment été alerté.es par Omicron ? C'est peut-être une impression trompeuse parce qu'on en parle particulièrement avec les fêtes, mais j'ai plutôt l'impression que l'on a d'abord entendu les épidémiologistes dire qu'ils n'avaient pas toutes les infos (ce qui me semblait plutôt légitime comme attitude), qu'il fallait attendre, voir comment la situation évoluait en Afrique du Sud et au Royaume Uni, etc. Et que au moins depuis 15 jours, tout ne s'organise à nouveau qu'en fonction du covid (quand a été réactivé le plan blanc par exemple dans les hôpitaux ?).

Moi je ne comprends pas que depuis 2 ans, on continue de ne pas savoir gérer autrement le covid qu'en organisant toute la société en fonction de la pandémie.

M'enfin, de tout ce que j'ai lu ou vu du Omicron, (du Omacron aussi du reste) il ne me semble pas que ça vaille ce pataquès...

https://www.youtube.com/watch?v=9NnG54zTg8A


C'est littéralement le scénario de Don't look up.

Quand on pense que ce n'est peut etre meme pas de la corruption ,mais que ce n'est peut etre que de l'incompétence , c'est effrayant !

Il m'est d'avis que derrière ce retard à l'allumage du gouvernement  il y a un président démiurge en campagne qui a tout misé sur la vaccination.  L'échappement immunitaire d'omicron réduit l'efficacité des vaccins tant sur le plan de la transmission que de la gravité de la maladie.  Quantitativement on ne sait pas encore de combien, mais sans doute suffisamment pour que des mesures drastiques soient nécessaires du type couvre-feu,  vacances scolaires prolongées, fermeture des bars et restaurants,   etc.. Il n'y a plus qu'à espérer que notre démiurge soit à même de reconnaître s'être trompé, ce qui relèverait un peu du miracle. 

C'est génial , maintenant ils sont en train de se battre sur tout les plateaux télé en disant tout et son contraire .Les mecs hier qui disaient faut vacciner tout le monde , aujourd'hui reconnaissent qu'il faut vacciner que les fragiles et filer le reste aux pays émergents , sinon ce sera la vaccination tout les trois mois ...Bande de nazes! Bande de porcelets effarouchés !

Plouf plouf j'écouterais ce scientifique ,mais comme Veran ne le veut pas , ce sera celui là !Oh !!!!!!!Nez  de cochon , poil au fion tête  de con , ça ! On en est sur !

J'adore les phrases de Veran, ça m'a bien fait rire quand même:


« La fermeture des frontières nous a permis de freiner la diffusion du variant [...] Comme quoi notre stratégie d'isolement, de traçage, de contact tracing, de séquençage, de criblage est fonctionnelle. »


En fait c'est assez emblématique de toute la communication sur le covid. Vu qu'un virus c'est invisible et impalpable, on peut vraiment dire tout et n'importe quoi. Aujourd'hui une petite tape sur l'épaule, « beau boulot les gars », demain on change d'avis, on sort de nouveaux chiffres, omicron partout, petite tape sur la main, « et alors, on respecte pas les gestes barrières ? ». Le lien de ce genre de déclarations avec une quelconque réalité sur le terrain est quand même mince, voire non existant, vu que la réalité du terrain est elle-même difficile à estimer.

Florence Débarre : la jeune chercheuse qui cherche la lumière à tout prix depuis plusieurs années, surfant sur toutes les tendances, avec une prédilection pour le catastrophisme et les modes apprenti-sorciers (crispr, gènes stérilités, cris d'orfraie sur les "invasions", ...) ? Une pascal praud du CNRS : un avis sur tout (épidémiologie, évolution, génomique, écologie : son google scholar est un florilège), spécialiste de rien ? Du genre pas à l'abri de lui découvrir des "rétractations" d'articles tardives ? Ce genre de chercheur.se.s qui a le temps de tout commenter sur twitter, de déposer 15 projets par an, siéger dans pléthore de commissions et de publier une dizaine d'articles qu'elle doit maitriser sur le bout des doigts bien sûr ? Mwouai, faudrait voir à creuser vos sources ASI, et ne pas vous jeter sur le premier appât grossier qui a l'apparence et l'odeur de des sciences, mais qui a plus son registre dans le "spectacle des sciences" que dans celui de la chercheuse pondérée qui travaille des années un sujet sous toutes ses facettes et dans toute sa complexité avant de se sentir assez compétente pour aller proposer une vision structurée. 

Allez interviewer Francois Balloux, francophone, qui a autrement plus de pondération et de bouteille, qui n'hésitera pas à vous adresser aux vrais spécialistes (ceux qui bossent, avec leurs petites mains et leur cerveau, ...loin de chercher le bruit et les éloges médiatiques qui malheureusement font en ce moment les rois et les reines de nos disciplines scientifiques); Où encore mieux adressez-vous à la communauté des épidémiologistes de l'INSERM, l'EHESP, l'INRAE, les écoles Veto, IRD, INRIA, etc. sur evolfrance si vous voulez une touche "évolution" ou ailleurs avec des modèles SIR/de dynamique évolutive à base d'EDP/EDS si vous voulez des prédictions -il y a pléthore- (plutôt qu'une figure cherchant la lumière, qui est ce que Karine Le Marchand est au journalisme d'investigation) qui vous adresseront des réponses collectives autrement plus argumentées et nuancées des complexités sur ce sujet.


En tous les cas, merci de confirmer que pour ferrer le journaliste, il faut s'exprimer sur Twitter (où les scientifiques et les gens communs ne sont pas) !

Crispr mode apprenti sorcier ? Savez vous seulement de quoi vous parlez? 

Jugez vous seulement sur cette personne et pas sur le contenu de l'article?

Bonjour, son travail d'alerte sur Omicron est salué par les journalistes spécialisés et a permis de pointer les effets néfastes du changement de codage, ce qui est l'objet de l'article. Par ailleurs beaucoup de scientifiques de valeur sont sur Twitter, je ne comprends donc pas votre dernière phrase. EW

Vous souhaitez parler sciences ou bien "travail salué par les journalistes spécialisés" ? Ces "journalistes spécialisés" sont-ils les mêmes que pour Raoult ou bien ? "Travail d'alerte" ou bien sciences ? Qu'est-ce qu'un.e scientifique de "valeur" ? Comment l'évaluez-vous ? (c'est déjà impossible pour nous chercheur.se.s de nous évaluer ou nous "classer"... Imaginez vous vous "classer" entre vous, un collègue spécialiste des affaires politiques un autre des affaires financières, etc. Il n'y a pas de "valeur" à un chercheur.se, il y a des forces et faiblesses à chacun.e ! C'est pourquoi il existe des consortiums et des réseaux de chercheur.se.s qui regroupent des scientifiques sur une thématique). Par contre, ce qui est sûr, c'est que la recherche est un travail collectif, dont l'alitheia (et non la doxa, distinction faite de puis Parménides en ~-515) viennent de collectifs. Un savoir scientifique (aliteia), au delà de l'avis et du ressenti individuel (doxa) demande du temps : temps d'imprégnation d'une question, d'une thématique; de réflexion; du travail long à tester, explorer, se tromper, nuancer,... ; du temps encore de digestion des résultats; du temps de recul; du temps de confrontation pour structurer la pensée (un modèle) et identifier ses forces et faiblesses ... Les collectifs scientifiques sont les gardes-fous des individualités et des doxas (voire hubris individuelles), car le "débat scientifique" permet de structurer une pensée en la confrontant au autre (et donc ne pas partir sur une vision catastrophiste ou bien optimiste qui serait liés aux affects individuels) --> les sciences sont des paroles collectives. Voir à ce propos le bras de fer entre politique et recherche à travers le "Camille Noûs". 

Interrogez un chercheur ou une chercheuse, et vous aurez une discussion de comptoir. Interrogez un consortium ou un réseau de recherche, et vous aurez un savoir scientifique.


 

Ce manque de scientifiques (réels, qui ont fait et produit de la recherche, avec une thèse à minima dans un domaine dont il ou elle parle) dans le journalisme est vraiment préoccupant (venant d'ASI, la douleur est encore plus vive).  


Je vous indiquerais bien une grille de lecture d'un profil google scholar ou web of sciences ou HAL, et un rapide cours d'épistémologie pour vous donner des éléments mais je ne suis pas sûr que le problème soit là : vous cherchez une figure christique, qui vous donnerait une vérité presque déique, de préférence qui serait ignorée des autres, une sorte de Cassandre, pour que la tragédie scientifique soit complète. Cependant, les sciences sont quelques choses de concret, un travail (comme dans ...travail... : vous ne feriez pas confiance à un journaliste qui sort un scoop sur des politiques style Clearstream un jour, le lendemain publie un article sur les nouvelles technos qui demandent de bien comprendre des aspects techniques, puis le surlendemain une interview de Castro exclusive plus ou moins arrangée, puis ensuite une enquête qui aurait dû demander des années sur le rapport de force entre femmes et hommes en entreprise, etc. ?? Ba, Florence semble manifestement faire cela dans des thématiques sur lesquelles je travaille.). Il n'y a pas de mystique aux sciences, vous n'avez pas à y chercher une Cassandre parce la thématique étant loin de vous, vous souhaitez, consciemment ou inconsciemment, la rendre esothérique et identique à un combat de super-héroines.

 

Il existe des réseau de recherche qui structurent les disciplines. Ces réseaux ont des réunions, des messages collectifs, etc. Adressez-vous à ces réseaux (peut être manquez vous de connaissances pour les trouver ? Dans ce cas, adressez-vous à ce moment à des scientifiques qui vous les indiqueront)  : vous aurez non pas à faire à des égos ou à des tournesols en recherche de lumière médiatique, mais à des paroles de collectifs.


Bref, je ne pense pas que Florence (qui est très sympa par ailleurs, quoique assez egocentrée, au delà du fait qu'elle semble avoir devant les média un avis sur tout, mais n'est spécialiste de rien) soit légitime à porter une vision épidémiologique sur le covid. Je peux par contre vous nommer un dizaine d'épidémiologistes et surtout des réseaux dont c'est le travail, et qui ont chacun.e une bonne 50aine d'articles sur ce sujet précis : prédire et contrôler une épidémie, l'évolution des virus, les compromis métabolique virulence-transmision, la théorie des jeux dans les interactions hôtes-pathogènes, ... ce que Florence n'a pas. Mais ces mêmes chercheur.se.s seraient biiiiien plus humbles dans leur discours et je pense même n'accepteraient que de parler au nom d'un collectif, car pour vous répondre sérieusement (et aux questions soulevées par les journalistes sur le covid), il faut une somme de connaissances qui dépasse un seul scientifique. Ielles n'accepteraient certainement pas d'aller à la TV en tant qu'individu, et vous citeraient de multiples collègues à qui s'adresser sur tel et tel aspects.

P... que ça fait du bien un message comme le vôtre !!! Merci mille fois, les thèmes scientifiques, notamment naturalistes, et en particulier celui du covid sont clairement un angle mort d'ASI, que dis-je un trou béant dans le dispositif de mon site d'info préféré. Vous avez tout dit : aucun réseau parmi les véritables sachants, la science qui sait n'est pas sur twitter, instagram et autres et surtout les "angles journalistiques" sont à l'exact opposé de la démarche scientifique. C'est tout le paradoxe des journalistes scientifiques qui n'ont pour certain pas l'air d'en avoir conscience...

J'ai oublié de vous répondre sur twitter : non, vous avez entre 1 et 10% des chercheur.se.s sur twitter. Et la majorité de ces, mettons, 10%, n'y dit rien car nos hiérarchies nous demandent de "twitter" nos articles pour que ceux-ci aient un "impact" (c'est à dire pour attraper des journalistes pour faire de la comm' dans l'espoir qu'un politique ou des privés nous financent ensuite... une spécialité de Florence ou dans le même genre d'Elodie Vercker sur médiapart par exemple : il y a aussi clairement une capacité générationnelle sur ce point). Nos instituts financeurs nous demande de plus en plus de faire cela, mais désolé, mais nous sommes majoritaires à avoir d'autres choses à faire que de parloter sur twitter, qui est de surcroit en rien adapté à discuter sciences et rentrer dans les complexités de nos sujets en si peu de caractères. Et non, ce qui s'énonce clairement n'est pas ce qui se conçoit bien : essayer d'expliquer l'épidémiologie en 140 ou 280 caractères, dans un pugilat d'égo et de bon mot est aussi risible que d'imaginer  prêcher la tolérance religieuse au milieu du carnage du soir de la Saint-Barthélemy.  


Si vous voulez des sciences, il faut aller sur le terrain des sciences, pas sur votre terrain de confort pour journaliste qu'est twitter.

Purée! ASI parle-t-il science ou média? Je trouve les commentaires, concernant notamment Emmanuelle, souvent acides ... et je n'ose en tirer des conclusions. Pour l'information, à chacun de privilégier ses sources et les historiens feront le tri, le temps venu, et nous, bien souvent, partis. Il faut du beurre ou de la crème pour que la purée soit meilleure, comme dans la communication!

et c'est une pomme de terre qui le dit, sachant de quoi elle parle !

bon, moi je vais me faire un jambon purée en ce déjeuner de 1e de l'an.

Bonne année à tous!

En même temps, un virus plus contagieux et développant moins de formes graves, c'est une bonne nouvelle, non ???
Pourquoi insister tant sur la transmissibilité de ce variant... et pas sur sa dangerosité ?

Je me souviens au moment de Delta; vers juin je crois;  il y a eu exactement le même scénario. SPF annonçait quelques cas de Delta; alors que sur les courbes par criblage dans les pyrénées-atlantique on voyait augmenter de façon exponentielle la proportion de "non alpha" (à l'époque); ce qui ne pouvait être du qu'à la propagation de delta. A la télé on disait encore "on a quelques dizaines de cas; tout est sous contrôle". Pourquoi une agence de santé nationale est incapable de faire ce genre de déduction simple alors que n'importe qui avec un minimum de jugeotte et aucun diplôme de médecine ou d'épidémiologie  est capable de le comprendre tout seul?

Merci, c'est très intéressant de suivre cette danse entre connaissance scientifique, parole politique et communication médiatique sur plusieurs semaines. C'est un peu la triste histoire de la Covid depuis le début...


Ce qui me frappe le plus, c'est la transformation automatique de constatations scientifiques ("pour le moment, dans l'état actuel de nos connaissances, il semble que...") en effets d'annonces par les médias, et plus grave encore, par certitudes absolues par la parole politique (qui ne semble toujours pas arrivée à ce stade élémentaire de maturité où elle peut exprimer un doute sans se sentir décrédibilisée). Peut-être que les scientifiques non plus n'ont pas été irréprochables aux débuts sur ce plan, dans leur communication, mais cette nuance fondamentale qui se perd dans la traduction, par incompétence, inculture scientifique des médias ou de leurs lecteurs, ou par intérêt politique, est quand même le fuel de tous les complotismes. "On nous avait dit que le vaccin préviendrait les transmissions", "on nous avait dit que deux doses suffiraient", etc, etc. Les gens lisent les constatations scientifiques comme ils lisent les promesses électorales.

C'est assez fou de se dire qu'après 2 ans d'épidémie, on soit toujours aussi nul. 

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