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Ils n'ont visiblement pas fini de sombrer dans le ridicule.
Entre ça et leur trouvaille de la semaine (une carte postale pour demander le renvoi de Guéant), on se demande jusqu'où ils iront dans la rébellion de lycéen qui vient d'écouter Bella Ciao pour la première fois.
Entre ça et leur trouvaille de la semaine (une carte postale pour demander le renvoi de Guéant), on se demande jusqu'où ils iront dans la rébellion de lycéen qui vient d'écouter Bella Ciao pour la première fois.
Y aurait pas comme un recyclage de chronique là ? vous me direz, au moins ça c'est du développement durable, niark niark ...
Bravo, excellente analyse M. Alain KORKOS!!!
On ne peut pas mieux dire et démontrer, ces "avant-gardes" du début du XXe n'ont pas gagné beaucoup d'argent avec leurs "trouvailles visuelles", par contre on les a amplement recyclées pour ne pas dire pillées depuis.
On ne peut pas mieux dire et démontrer, ces "avant-gardes" du début du XXe n'ont pas gagné beaucoup d'argent avec leurs "trouvailles visuelles", par contre on les a amplement recyclées pour ne pas dire pillées depuis.
L'avantage de ces images, cher Alain, c'est qu'elles sont faciles à fabriquer,
La preuve
Et encore j'ai laissé les yeux, si c'était Sarko je mettais le bandeau. Direct !
La preuve
Et encore j'ai laissé les yeux, si c'était Sarko je mettais le bandeau. Direct !
Il me semblait qu'en France KIKI Picasso avait utilisé ce mélange de photos et de mots.
Qu'en pensez-vous?
Qu'en pensez-vous?
Jolie chronique, j'adore le portrait du mafieux (je parle de M. Luciano bien sûr, pas celui de l'autre nabot).
Ca m'a fait penser à cette couverture du relativement récent bloc de CDs des symphonies de Chostakovitch par Kondrashin, chez Melodiya (un chef d'oeuvre musical absolu par ailleurs, pour ceux qui aiment Shosta).
Sur cette couverture, c'est une variante très intéressante, un peu inversée, des photos de votre chronique : pas de visage caché, mais ce qui cache d'habitude un peu le visage (les lunettes) envahit et s'immisce tout en dominant les lettres du texte. Le visage de Chostakovitch est symbolisé par ses lunettes caractéristiques.
(pfiuuu, j'ai bien dodo, merci. Et Vive Dada ! Dada ! Et Vive Magritte(*) !).
(*) "le jeu de mourre", 1966
Ca m'a fait penser à cette couverture du relativement récent bloc de CDs des symphonies de Chostakovitch par Kondrashin, chez Melodiya (un chef d'oeuvre musical absolu par ailleurs, pour ceux qui aiment Shosta).
Sur cette couverture, c'est une variante très intéressante, un peu inversée, des photos de votre chronique : pas de visage caché, mais ce qui cache d'habitude un peu le visage (les lunettes) envahit et s'immisce tout en dominant les lettres du texte. Le visage de Chostakovitch est symbolisé par ses lunettes caractéristiques.
(pfiuuu, j'ai bien dodo, merci. Et Vive Dada ! Dada ! Et Vive Magritte(*) !).
(*) "le jeu de mourre", 1966
Si l'image est en partie cachée sous un texte, on la voit quand même.
Si on cache un texte en mettant une photo par dessus, le texte est quasi illisible, car rare sont les textes où quelques mots dépassant à droite et à gauche permettent de les reconnaitre.
L'image est donc plus forte que le texte.
Sans compter qu'un vrai texte peut être caché dans une vraie image. Et l'inverse moins. http://www.galerie-3d.net/steganographie.htm
Mais quand on lit un texte, on fabrique les images qu'il raconte.
Le texte est donc supérieur à l'image.
Les textes ont tort de vouloir cacher les images, c'est violent. Soit parce qu'on aurait envie de voir l'image en entier, soit parce qu'on aurait envie de ne pas voir l'image du tout.
Si on cache un texte en mettant une photo par dessus, le texte est quasi illisible, car rare sont les textes où quelques mots dépassant à droite et à gauche permettent de les reconnaitre.
L'image est donc plus forte que le texte.
Sans compter qu'un vrai texte peut être caché dans une vraie image. Et l'inverse moins. http://www.galerie-3d.net/steganographie.htm
Mais quand on lit un texte, on fabrique les images qu'il raconte.
Le texte est donc supérieur à l'image.
Les textes ont tort de vouloir cacher les images, c'est violent. Soit parce qu'on aurait envie de voir l'image en entier, soit parce qu'on aurait envie de ne pas voir l'image du tout.
Prenez un journal.
Prenez des ciseaux.
Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur
que vous comptez donner à votre poème.
Découpez l’article.
Découpez ensuite chacun des mots qui forment
cet article et mettez-le dans un sac.
Agitez doucement.
Sortez ensuite chaque coupure l’une après l’autre.
Copiez consciencieusement dans l’ordre où elles ont quitté le sac.
Le poème vous ressemblera.
Et vous voilà un écrivain original
et d’une sensibilité charmante,
encore qu’incomprise du vulgaire.
Tristan Tzaza, sept manifestes de dada
Prenez des ciseaux.
Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur
que vous comptez donner à votre poème.
Découpez l’article.
Découpez ensuite chacun des mots qui forment
cet article et mettez-le dans un sac.
Agitez doucement.
Sortez ensuite chaque coupure l’une après l’autre.
Copiez consciencieusement dans l’ordre où elles ont quitté le sac.
Le poème vous ressemblera.
Et vous voilà un écrivain original
et d’une sensibilité charmante,
encore qu’incomprise du vulgaire.
Tristan Tzaza, sept manifestes de dada
Une belle chronique M.Korkos ! Les fils de la « pelote à images » peuvent être tirés par différents bouts. L’un deux est la bande. La bande en tant que sparadrap, la bande en tant faux cache censé préserver l’anonymat d’une célébrité, la bande en tant que scarification, la bande impersonnelle ou expressive… Les bandes découpées du minimaliste Robert Morris dans le feutre réaffirment un caractère linéaire contre les excès picturaux de l’expressionnisme abstrait qui l’avait précédé. La polarité du linéaire et du pictural avait déjà fait un long chemin avant cette apparente dualité de l’expressionnisme et du minimalisme, l’idéalité classique et la surcharge baroque s’étaient déjà querellées des siècles auparavant. La tenture de Morris est une ouverture de la composition vers la clarté linéaire contre la fusion picturale. Le critique d’art Clément Greenberg a voulu voir de Pollock à Morris une évolution logique inéluctable, selon une histoire de l’art formaliste qui expliquerait le processus de purification de la plasticité se recentrant sur ses propres composants fondamentaux (point, ligne, plan, bande, couleur...) débarrassés de toute référence au réel. Or, les œuvres de l’art minimal sont réalisées selon des méthodes combinant programmation et aléatoire. Ici, Morris choisit par avance les bandes et leurs possibilités de combinaisons, leur application au feutre, puis laisse une ouverture à l’imprévu, traduit dans les effets de superpositions des bandes tombantes. Même si les formes minimales s’opposent à l’informe expressionniste, la démarche de Morris prolonge la voie indiquée par Pollock qui s’emparait d’un pot de peinture en le promenant au dessus de la toile sans possibilité d’effacement. Par primat de la décision sur le faire, le minimalisme a ouvert la voie à l’art conceptuel qui ira jusqu'à provoquer la disparition totale de l’objet. Mais ce n’est là qu’un éclairage parmi d’autres possibles sur cette tenture de Morris, sculpture textile.
Une impressionnante galerie de portraits barrés.
Sarkozy, Bush, Ahmadinejad, Lagarde, Parisot, Séguéla... Que du beau linge. De la brochette de premier choix.
Dans le lot, c'est encore Lucky Luciano qui parait le plus sympathique.
Sarkozy, Bush, Ahmadinejad, Lagarde, Parisot, Séguéla... Que du beau linge. De la brochette de premier choix.
Dans le lot, c'est encore Lucky Luciano qui parait le plus sympathique.
Bravo pour cet analyse fouillée.
Ah ces punks ! http://www.electricbuttocks.com/graphisme/k7a.jpg