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"On peut montrer la précarité sans être larmoyant"
Comment, d'une même lutte sociale, peut-on donner deux images radicalement différentes ?
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Derniers commentaires
Vite dite : à écouter ( a priori ) pour notamment Esther Duflo, dont je recommande la lecture des ouvrages mentionnés ci-dessous.
« Comment lutter contre la précarité? » - France Inter, émission « Service public » du mardi 23 mars 2010
Invités
Esther Duflo
première titulaire de la chaire « Savoirs contre pauvreté » au collège de France, professeur en économie du développement au MIT et fondatrice de J-Pal laboratoire d’action contre la pauvreté auteur des deux tomes de « lutter contre la pauvreté : Le développement humain et la politique de l’autonomie" publiés dans la collection la République des Idées aux éditions du Seuil
Poverty Action Lab
Alain Seugé
Président de la Fédération Française des Banques Alimentaires. (FFBA)
le site de la Fédération Française des Banques Alimentaires.
Mathieu Laine
auteur de « La grande nurserie », Editions JC Lattès
Le reportage
Depuis 7 ans, la mission locale de Bondy aide, financièrement les jeunes à passer le permis de conduire en partant de l'idée empirique qu'un permis multiplie les possibilités de trouver un travail. La mission locale s'occupe essentiellement de jeunes sortis du système scolaire. Chaque année, ce sont donc 80 jeunes qui passent le permis. Financeurs : l’Etat, la ville de Bondy, le Conseil Général et le Conseil Régional ; coût de la formation environ 2500 euros, par jeune. Les jeunes sont accompagnés pendant 5 mois, et suivent également des cours, travaillent sur l'estime de soi... C'est pour cette raison que le coût est plus élevé que celui permis classique, qui lui est autour de 1500 euros.
Aujourd'hui, la mission locale de Bondy est à l'origine du regroupement des 14 missions locales de la Seine - Saint Denis pour généraliser cette initiative, et vérifier si ce qui semble fonctionner à Bondy peut fonctionner sur l'ensemble du département.
Dans un deuxième temps, je suis allé voir Martin Hirsch, le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et Haut commissaire à la jeunesse, a lancé un appel à projet dans le cadre d'expérimentations sociales. L'exemple de Bondy fait partie de cette expérimentation sociale pour vérifier l'efficacité de différents projets de lutte contre la pauvreté. En gros : avant de financer, regardons si ça fonctionne. . . Une évidence mais qui jusqu’à présent n'était pas mise en pratique.
Thomas Chauvineau
[sites.radiofrance.fr]
« Comment lutter contre la précarité? » - France Inter, émission « Service public » du mardi 23 mars 2010
Invités
Esther Duflo
première titulaire de la chaire « Savoirs contre pauvreté » au collège de France, professeur en économie du développement au MIT et fondatrice de J-Pal laboratoire d’action contre la pauvreté auteur des deux tomes de « lutter contre la pauvreté : Le développement humain et la politique de l’autonomie" publiés dans la collection la République des Idées aux éditions du Seuil
Poverty Action Lab
Alain Seugé
Président de la Fédération Française des Banques Alimentaires. (FFBA)
le site de la Fédération Française des Banques Alimentaires.
Mathieu Laine
auteur de « La grande nurserie », Editions JC Lattès
Le reportage
Depuis 7 ans, la mission locale de Bondy aide, financièrement les jeunes à passer le permis de conduire en partant de l'idée empirique qu'un permis multiplie les possibilités de trouver un travail. La mission locale s'occupe essentiellement de jeunes sortis du système scolaire. Chaque année, ce sont donc 80 jeunes qui passent le permis. Financeurs : l’Etat, la ville de Bondy, le Conseil Général et le Conseil Régional ; coût de la formation environ 2500 euros, par jeune. Les jeunes sont accompagnés pendant 5 mois, et suivent également des cours, travaillent sur l'estime de soi... C'est pour cette raison que le coût est plus élevé que celui permis classique, qui lui est autour de 1500 euros.
Aujourd'hui, la mission locale de Bondy est à l'origine du regroupement des 14 missions locales de la Seine - Saint Denis pour généraliser cette initiative, et vérifier si ce qui semble fonctionner à Bondy peut fonctionner sur l'ensemble du département.
Dans un deuxième temps, je suis allé voir Martin Hirsch, le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et Haut commissaire à la jeunesse, a lancé un appel à projet dans le cadre d'expérimentations sociales. L'exemple de Bondy fait partie de cette expérimentation sociale pour vérifier l'efficacité de différents projets de lutte contre la pauvreté. En gros : avant de financer, regardons si ça fonctionne. . . Une évidence mais qui jusqu’à présent n'était pas mise en pratique.
Thomas Chauvineau
[sites.radiofrance.fr]
En parlant de précarité, et si on parlait de celle des journalistes ?
"Pigistes : « Les mendiants de la presse » ?" - Gérard Filoche [www.filoche.net]
Question à la rédaction d'@si : combien de pigistes à @si ? 5%, 10%, moins ? plus ?
EDIT : le premier commentaire de Gaëlle-Marie sur les « écriveurs du web » est d'autant plus alarmant... Question : quel est le statut d'@si ? « Entreprise de presse » ?
"Pigistes : « Les mendiants de la presse » ?" - Gérard Filoche [www.filoche.net]
Question à la rédaction d'@si : combien de pigistes à @si ? 5%, 10%, moins ? plus ?
EDIT : le premier commentaire de Gaëlle-Marie sur les « écriveurs du web » est d'autant plus alarmant... Question : quel est le statut d'@si ? « Entreprise de presse » ?
Vraiment excellent cette émission, tout est dit dans le calme et avec clarté. Merci !
Si cela fait plaisir à beaucoup d'avoir un retour aux origines d'ASI (et à moi aussi), il ne faut pas vous interdire d'explorer toutes les formes et tous les sujets. La construction de cette émission est très proche de ce que je connaissais sur France 5, c'est bien pour cela que cela plaît. Malgré tout, ne caressez pas toujours vos abonnés dans le sens du poil, c'est aussi votre rôle.
vous vous êtes intéressés à la question des retraites, ou de l'hopital, la question de l'école des fonctionnaires, la précarité, la finance, la pauvreté, quel que soit votre opinion sur ces questions, vous devez regarder ce film.
en regardant le début du film vous ne comprendrez pas le rapport, mais ayez le courage d'aller au bout pour comprendre que tout converge autour d'une seule question:"pour qui la machine économique doit elle rouler?" arrêtons de parler de tous les contre feux médiatiques qui ne sont là que pour nous détourner de l'essentiel. Si chaque citoyen du monde donnait une heure de son temps pour regarder ce film, m'est avis qu'il y aurait enfin un changement décisif dans ce monde.
non ce film ne parle pas de ce dont on pourrait croire qu'il va parler, peu à peu quelque chose en émerge qui transcende les frontières, quelque chose d'universel, quelque chose qui nous concerne vraiment, nous , ici et maintenant.
nous sommes tous ici sur @si mus par un même but, décrypter le langage médiatique, mais avons-nous bien saisi toutes les conséquences de ce travers du monde médiatique actuel? avons-nous bien tiré les conséquences de l'existence même d'un site comme @si?
Ce site est un symptome, le symptome d'une maladie et il se pourrait bien qu'il existe un antidote.
http://www.dailymotion.com/playlist/x1445a_tchels0o_bruxelles-caracas-chavez
en regardant le début du film vous ne comprendrez pas le rapport, mais ayez le courage d'aller au bout pour comprendre que tout converge autour d'une seule question:"pour qui la machine économique doit elle rouler?" arrêtons de parler de tous les contre feux médiatiques qui ne sont là que pour nous détourner de l'essentiel. Si chaque citoyen du monde donnait une heure de son temps pour regarder ce film, m'est avis qu'il y aurait enfin un changement décisif dans ce monde.
non ce film ne parle pas de ce dont on pourrait croire qu'il va parler, peu à peu quelque chose en émerge qui transcende les frontières, quelque chose d'universel, quelque chose qui nous concerne vraiment, nous , ici et maintenant.
nous sommes tous ici sur @si mus par un même but, décrypter le langage médiatique, mais avons-nous bien saisi toutes les conséquences de ce travers du monde médiatique actuel? avons-nous bien tiré les conséquences de l'existence même d'un site comme @si?
Ce site est un symptome, le symptome d'une maladie et il se pourrait bien qu'il existe un antidote.
http://www.dailymotion.com/playlist/x1445a_tchels0o_bruxelles-caracas-chavez
Très bon reportage, très bon débat !!
Toutefois, il apparait important de dire que le reportage de TF1 concerne le procès de patrons voyous, qui sont condamnés.
Contrairement à ce qui est dit dans le débat, sur le reportage de TF1, le nom de Samsonite est cité.
"les repreneurs ne mettront pas un centime d'€, tout l'argent de la société Energy Plast est fourni par Samsonite: c'est le vendeur qui paie l'acheteur" .
Ce qui fait qu'une personne qui visionne le reportage de TF1 , connait de fait le vendeur-payeur et les acheteurs-voyous.
De plus, le mot "arnaque "est prononcé.
Les séquelles de ces " fermetures programmées" , sont effectives, réelles et dramatiques pour beaucoup de licenciés, tant chez les ex-Samsonite, que chez les ex-Delsey (tranquilisants....) et tous les licenciés de France, Fabris, Sony, les contis, Total, les Philips et malheureusement etc.....
Même ceux qui ne sont pas économiquement dans une situation précaire sont psychologiquement marqués.
TF1 a montré son reportage en national, certes à une heure tardive.
A quand une diffusion du reportage d'Hélène D. qui est remarquable sur la 2 ou la 3 nationale !
MHe
Toutefois, il apparait important de dire que le reportage de TF1 concerne le procès de patrons voyous, qui sont condamnés.
Contrairement à ce qui est dit dans le débat, sur le reportage de TF1, le nom de Samsonite est cité.
"les repreneurs ne mettront pas un centime d'€, tout l'argent de la société Energy Plast est fourni par Samsonite: c'est le vendeur qui paie l'acheteur" .
Ce qui fait qu'une personne qui visionne le reportage de TF1 , connait de fait le vendeur-payeur et les acheteurs-voyous.
De plus, le mot "arnaque "est prononcé.
Les séquelles de ces " fermetures programmées" , sont effectives, réelles et dramatiques pour beaucoup de licenciés, tant chez les ex-Samsonite, que chez les ex-Delsey (tranquilisants....) et tous les licenciés de France, Fabris, Sony, les contis, Total, les Philips et malheureusement etc.....
Même ceux qui ne sont pas économiquement dans une situation précaire sont psychologiquement marqués.
TF1 a montré son reportage en national, certes à une heure tardive.
A quand une diffusion du reportage d'Hélène D. qui est remarquable sur la 2 ou la 3 nationale !
MHe
Merci beaucoup pour cette excellente émission. Je la vote d'utilité publique pour lutter contre l'opacité qui dirige le monde du travail et de la finance , et montrer le courage des salariés manipulés qui ne veulent pas qu'on les déshonore.
Une très bonne émission effectivement, des invités intéressant, un sujet très bien traité à la fois sur le fond et à la fois sur la construction médiatique, des échanges qui ne tombent jamais à plat, bref, du @si comme on l'aime.
:)
:)
Tres bonne émission.
PS: René Chateau m'a fait beaucoup rire!
PS: René Chateau m'a fait beaucoup rire!
Très bonne émission. En la regardant, je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec l'émission consacrée à Frédéric Lordon et me rappeler notamment un de ses ouvrages intitulé "Fonds de pension, piège à cons".
Excellente émission! Dommage qu'il soit si tard pour lire les réactions du forum.Un beau décorticage de la financiarisation de l'économie: Les holdings associées aux repreneurs véreux...et au bout des gens qui se bagarrent et que je soutiens de toutes mes forces.
Très intéressant, merci.
Excellente émission, à la fois sur la forme et le fond.
Juste une chose, j'aurais aimé que l'avocat explique mieux le mécanisme juridico-financier qui a permis au Hedge Fund de se faire autant d'argent.
Mais j'ai peut-être raté quelque chose ?
http://anthropia.blogg.org
Juste une chose, j'aurais aimé que l'avocat explique mieux le mécanisme juridico-financier qui a permis au Hedge Fund de se faire autant d'argent.
Mais j'ai peut-être raté quelque chose ?
http://anthropia.blogg.org
rien que le titre impose l' humiliation, vous nous rejoindrez dans le feu, malheureusement
Sans doute etait-ce pour ne pas nuire a l'emission sur Public Senat, mais vivant a l'etranger, je n'ai pas eu la chance de comprendre suffisamment bien a mon gout, la these de l'avocat. Je comprends que les "repreneurs" sont des fossoyeurs d'entreprises professionnels, qu'ils font le sale boulot pour les Samsonite et Delsey... qui ne veulent pas salir leurs marques avec une publicite negative, sous la forme de fermetures d'usines, plans sociaux et greves mediatiques. Je comprends qu'ils ont ete condamnes parce qu'ils ne s'y sont pas bien pris.
J'aurais ete interesse, cela n'etait sans doute pas le but de l'emission, par comprendre si ca avait ete demontre et si oui, comment, quel etait la nature du deal.
Cela ouvre des perspectives interessantes pour les gens a la recherche d'emploi: vous venez de perdre votre emploi, servez d'homme de paille pour fermer les usines des salaries qui en ont encore.
On remarque neanmoins dans l'extrait du reportage de TF1 que vous avez choisi que si le nom de Samsonite n'est pas oralement prononce, on le voit subrepticement sur l'ecran d'ordinateur de l'avocat. Une facon pour TF1 de pouvoir se dedouaner?
La discretion de TF1 vis-a-vis de Samsonite s'explique sans doute, cela aurait pu etre mentionne, par le fait que TF1 vend aussi du temps de cerveau disponible a Samsonite.
J'aurais ete interesse, cela n'etait sans doute pas le but de l'emission, par comprendre si ca avait ete demontre et si oui, comment, quel etait la nature du deal.
Cela ouvre des perspectives interessantes pour les gens a la recherche d'emploi: vous venez de perdre votre emploi, servez d'homme de paille pour fermer les usines des salaries qui en ont encore.
On remarque neanmoins dans l'extrait du reportage de TF1 que vous avez choisi que si le nom de Samsonite n'est pas oralement prononce, on le voit subrepticement sur l'ecran d'ordinateur de l'avocat. Une facon pour TF1 de pouvoir se dedouaner?
La discretion de TF1 vis-a-vis de Samsonite s'explique sans doute, cela aurait pu etre mentionne, par le fait que TF1 vend aussi du temps de cerveau disponible a Samsonite.
Continuez comme ca c'est mieux !!
Le documentaire "Liquidation totale" est rediffusé sur Public Sénat dimanche 14/02 à 18h ; excellent doc et excellente émission d'arrêt sur image !
Émission parfaite. Vraiment tout-à-fait bien dans les cordes d'@SI, et félicitations à Sophie, on sentait qu'elle dominait le sujet et était à l'aise.
Je dois avouer que j'étais en retard dans mes visionnages d'émissions et j'ai eu du mal à me décider pour celle-ci, qui est la dernière que je vois. Je me suis vraiment demandée pourquoi, car le thème a priori me passionne, et je crois avoir trouvé ce qui me rebutait. La faute en est à cette photo qui présente l'émission. Ces hommes, dont on reconnaît bien que ce sont des ouvriers en grève, avec de côté cette grande flamme de brasero qui occupe une partie de l'image. Autant je ne nie pas qu'elle est très belle esthétiquement et graphiquement, autant j'avoue qu'elle ne m'encourage pas à regarder l'émission. Le titre le devrait, mais nous sommes bien placés sur le bon site pour savoir que l'image prime le texte et la parole.
Or, ces hommes sont statiques, le feu a l'air d'une flamme olympique qu'ils ne saisissent pas. Ils donnent l'impression d'être figés dans le froid, sans force et sans volonté. Leurs visages sont trop dans le flou pour exprimer leur détermination. Et cette impression de contraste avec le thème de votre émission ne lui rend pas du tout justice. Personnellement, ça m'a bloquée pour ouvrir le lien.
J'irais même beaucoup plus loin. Cette représentation des ouvriers est typiquement celle de TF1, que vous dénoncez, justement....
En effet, quel est le discours néo-libéral ambiant typique encore à l'œuvre aujourd'hui, et très accusé à TF1 ?
Le monde change, la mondialisation nous menace. La seule chance de survivre, c'est de s'adapter, d'être pugnaces, motivés, innovants. Seuls ceux qui feront ces efforts réussiront à s'en sortir et à dépasser les autres, au niveau international comme au niveau interne. Les autres seront balayés et disparaitront, dans cette sorte d'enfer qu'est le chômage, la précarité et la mort sociale.
Ce discours doit être illustré en permanence par l'image. TF1 et M6 décrivent des gens qui se laissent aller, les hommes dépriment (chez TF1, la dépression ne fait pas partie des maladies graves, c'est un signe de faiblesse), ils pleurent, les femmes font tranquillement leur tricot, ils ne sont pas des battants. Ils protègent leurs avantages acquis, mais sans chercher à s'adapter, ils se comportent en victimes sans lutter. Des parasites.
Sous-entendu, ils ont forcément ce qu'ils méritent, dans le monde d'aujourd'hui, ce qui sanctionne la paresse, l'oisiveté, la faiblesse et le manque d'énergie : ils se retrouvent au chômage... Votre photo en rajoute en en faisant des clochards en sursis, aux pieds boueux, près de leurs braseros.
Cette succession d'images toujours recommencées et toujours dans le même sens influence profondément le téléspectateur de TF1. Après, on peut toujours discuter : le discours de TF1 influence-t-il l'image ou le contraire ? La réponse dépend de la bonne foi qu'on peut accorder à TF1.
Et par chance, vous nous présentez le documentaire de cette jeune femme, qui, justement, n'a pas ce parti-pris. Pour elle, ces grévistes sont des battants, des lutteurs, des gens qui ne se laissent pas faire, mais qui ne sont, quoi qu'il fassent, que les pions d'une gigantesque partie qui se joue en dehors d'eux et sur laquelle ils n'ont que peu de prise, même s'ils la saisissent, l'avocat nous le confirme, aussitôt que c'est à leur portée. Elle les filme dans l'action et le combat. Et elle comprend, intuitivement ou pas, qu'elle ne doit montrer la jolie image des femmes qui tricotent que lorsqu'elle doit démontrer leur placidité quand Samsonite les menace de pratiquer des attaques (sous-entendu, les syndicats et les ouvriers pratiquent la violence).
Parce que les classes populaires ne sont pas battantes quand elles se battent, elles sont violentes et dangereuses.
J'ai aimé sa réaction quand DS a parlé des grévistes comme des victimes. Évidemment, le mot était pris dans le sens de gens qui subissent dans son esprit. Mais elle a immédiatement rectifié le mot en expliquant qu'ils étaient loin d'être passifs. Car le mot pouvait aussi signifier l'apathie. Par définition, une victime est faible, inactive, la preuve, elle n'a pas pu se défendre.
Vraiment, très bonne émission.
Je dois avouer que j'étais en retard dans mes visionnages d'émissions et j'ai eu du mal à me décider pour celle-ci, qui est la dernière que je vois. Je me suis vraiment demandée pourquoi, car le thème a priori me passionne, et je crois avoir trouvé ce qui me rebutait. La faute en est à cette photo qui présente l'émission. Ces hommes, dont on reconnaît bien que ce sont des ouvriers en grève, avec de côté cette grande flamme de brasero qui occupe une partie de l'image. Autant je ne nie pas qu'elle est très belle esthétiquement et graphiquement, autant j'avoue qu'elle ne m'encourage pas à regarder l'émission. Le titre le devrait, mais nous sommes bien placés sur le bon site pour savoir que l'image prime le texte et la parole.
Or, ces hommes sont statiques, le feu a l'air d'une flamme olympique qu'ils ne saisissent pas. Ils donnent l'impression d'être figés dans le froid, sans force et sans volonté. Leurs visages sont trop dans le flou pour exprimer leur détermination. Et cette impression de contraste avec le thème de votre émission ne lui rend pas du tout justice. Personnellement, ça m'a bloquée pour ouvrir le lien.
J'irais même beaucoup plus loin. Cette représentation des ouvriers est typiquement celle de TF1, que vous dénoncez, justement....
En effet, quel est le discours néo-libéral ambiant typique encore à l'œuvre aujourd'hui, et très accusé à TF1 ?
Le monde change, la mondialisation nous menace. La seule chance de survivre, c'est de s'adapter, d'être pugnaces, motivés, innovants. Seuls ceux qui feront ces efforts réussiront à s'en sortir et à dépasser les autres, au niveau international comme au niveau interne. Les autres seront balayés et disparaitront, dans cette sorte d'enfer qu'est le chômage, la précarité et la mort sociale.
Ce discours doit être illustré en permanence par l'image. TF1 et M6 décrivent des gens qui se laissent aller, les hommes dépriment (chez TF1, la dépression ne fait pas partie des maladies graves, c'est un signe de faiblesse), ils pleurent, les femmes font tranquillement leur tricot, ils ne sont pas des battants. Ils protègent leurs avantages acquis, mais sans chercher à s'adapter, ils se comportent en victimes sans lutter. Des parasites.
Sous-entendu, ils ont forcément ce qu'ils méritent, dans le monde d'aujourd'hui, ce qui sanctionne la paresse, l'oisiveté, la faiblesse et le manque d'énergie : ils se retrouvent au chômage... Votre photo en rajoute en en faisant des clochards en sursis, aux pieds boueux, près de leurs braseros.
Cette succession d'images toujours recommencées et toujours dans le même sens influence profondément le téléspectateur de TF1. Après, on peut toujours discuter : le discours de TF1 influence-t-il l'image ou le contraire ? La réponse dépend de la bonne foi qu'on peut accorder à TF1.
Et par chance, vous nous présentez le documentaire de cette jeune femme, qui, justement, n'a pas ce parti-pris. Pour elle, ces grévistes sont des battants, des lutteurs, des gens qui ne se laissent pas faire, mais qui ne sont, quoi qu'il fassent, que les pions d'une gigantesque partie qui se joue en dehors d'eux et sur laquelle ils n'ont que peu de prise, même s'ils la saisissent, l'avocat nous le confirme, aussitôt que c'est à leur portée. Elle les filme dans l'action et le combat. Et elle comprend, intuitivement ou pas, qu'elle ne doit montrer la jolie image des femmes qui tricotent que lorsqu'elle doit démontrer leur placidité quand Samsonite les menace de pratiquer des attaques (sous-entendu, les syndicats et les ouvriers pratiquent la violence).
Parce que les classes populaires ne sont pas battantes quand elles se battent, elles sont violentes et dangereuses.
J'ai aimé sa réaction quand DS a parlé des grévistes comme des victimes. Évidemment, le mot était pris dans le sens de gens qui subissent dans son esprit. Mais elle a immédiatement rectifié le mot en expliquant qu'ils étaient loin d'être passifs. Car le mot pouvait aussi signifier l'apathie. Par définition, une victime est faible, inactive, la preuve, elle n'a pas pu se défendre.
Vraiment, très bonne émission.
Passionnant de bout en bout et hélas aussi, fascinant.
Je ne dirais qu'une chose ( enfin presque): BRAVO!
C'est intelligent, stimulant, varié chacun ayant sa note, nous apprenons même des choses complémentaires qui élargissent ou plutôt éclairent les zones sombres et obscures de la mondialisation ultra-profiteuse mafieuse; et cerise sur le gâteau: LE COMBAT CONTINU.
L'abonnement @sinaute devrait être inclus dans la redevance télé.
C'est intelligent, stimulant, varié chacun ayant sa note, nous apprenons même des choses complémentaires qui élargissent ou plutôt éclairent les zones sombres et obscures de la mondialisation ultra-profiteuse mafieuse; et cerise sur le gâteau: LE COMBAT CONTINU.
L'abonnement @sinaute devrait être inclus dans la redevance télé.
merci pour l'émission et le lien;bravo
cela me fait penser à un sondage emmaus paru dans libé il y a quelques temps. 3 ou 4 réponses proposé aux sondés devaient mettre en évidence les causes ou responsabilités qui font que des hommes dorment dans la rue, le responsable proposé est le sdf lui même, sous entendu c' est un fainéant qui préfère fumer des marboro hors de prix à la sortie du supermarché plutôt que de se battre à la pointeuse, la responsabilité des barons de l' immobilier n' est pas proposé par ce sondage. Les prix du marché sont donc raisonnables et dans un pays de tradition catholique, les sans abris ne sont pas utilisés pour mettre la pression sur les locataires de l' insalubre.
Cependant, des millions de français connaissent ou on connus la précarité dont témoigne cette vidéo, Boutin qui se définie SDF comprend évidemment le message de l' enfant qui parle des rongeurs.
http://www.youtube.com/watch?v=e27g5Kf4RPg&feature=player_embedded
Cependant, des millions de français connaissent ou on connus la précarité dont témoigne cette vidéo, Boutin qui se définie SDF comprend évidemment le message de l' enfant qui parle des rongeurs.
http://www.youtube.com/watch?v=e27g5Kf4RPg&feature=player_embedded
Bonjour
Super cette émission. Bravo à Hélène Desplanques pour avoir fait du vrai journalisme d'investigation, et d'avoir démontré l' escroquerie de ces grands groupes comme Samsonite qui consiste à faire croire aux ouvriers que leur usine va continuer avec un repreneur sans garantie, afin d'échapper aux conflits sociaux. Si je pouvais, j'irai bien moi aussi en amérique pour soutenir ces ouvrières dans leur lutte légitime.
Et je suis d'accord avec cette ouvrière qui dit : Il faut mettre ces dirigeants en prison !
Il faut arrêter de donner des rémunérations exorbitantes à ces dirigeants de grandes entreprises qui pensent à leurs actionnaires, et pas du tout à leurs employés. Ils sont responsables de la faillite de l'économie mondiale et de la destructions de millions d' emplois.
Et si l'on supprimait la bourse, peut-être que le monde se porterait mieux !
Du grand arrêt sur images. Merci
Super cette émission. Bravo à Hélène Desplanques pour avoir fait du vrai journalisme d'investigation, et d'avoir démontré l' escroquerie de ces grands groupes comme Samsonite qui consiste à faire croire aux ouvriers que leur usine va continuer avec un repreneur sans garantie, afin d'échapper aux conflits sociaux. Si je pouvais, j'irai bien moi aussi en amérique pour soutenir ces ouvrières dans leur lutte légitime.
Et je suis d'accord avec cette ouvrière qui dit : Il faut mettre ces dirigeants en prison !
Il faut arrêter de donner des rémunérations exorbitantes à ces dirigeants de grandes entreprises qui pensent à leurs actionnaires, et pas du tout à leurs employés. Ils sont responsables de la faillite de l'économie mondiale et de la destructions de millions d' emplois.
Et si l'on supprimait la bourse, peut-être que le monde se porterait mieux !
Du grand arrêt sur images. Merci
Bravo et merci pour cette émission qui répond pleinement à la vocation de cette émission....
Un grand bravo pour tous les intervenants...
Mention spéciale à la journaliste Hélène Desplanques. Il y a longtemps que je n'avais pas vu une journaliste d'investigation avec autant d'énergie, de vivacité, d'intelligence , de réactivité, de sincérité....Tout cela conduisant à une maitrise formidable du dossier !!!
Merci enfin à cette journaliste pour la "simplicité" de son ton. On l''espère promise à un grand avenir...
Bravo enfin pour le patron de l'émission pour le choix du sujet et des intervenants. J'étais content de retrouver un sujet de la vraie Vie....
Un grand bravo pour tous les intervenants...
Mention spéciale à la journaliste Hélène Desplanques. Il y a longtemps que je n'avais pas vu une journaliste d'investigation avec autant d'énergie, de vivacité, d'intelligence , de réactivité, de sincérité....Tout cela conduisant à une maitrise formidable du dossier !!!
Merci enfin à cette journaliste pour la "simplicité" de son ton. On l''espère promise à un grand avenir...
Bravo enfin pour le patron de l'émission pour le choix du sujet et des intervenants. J'étais content de retrouver un sujet de la vraie Vie....
Bonjour,
Décidément le panneau solaire est générateur de miroir aux alouettes !!!
Dans la région de Montpellier (eh oui encore en frècheland) l'usine de BP Solar va "dégraisser" sur ordre des investisseurs américains.
Comme quoi les profiteurs connaissent les mots magiques, et les collectivités locales y plongent la tête la première.
Décidément le panneau solaire est générateur de miroir aux alouettes !!!
Dans la région de Montpellier (eh oui encore en frècheland) l'usine de BP Solar va "dégraisser" sur ordre des investisseurs américains.
Comme quoi les profiteurs connaissent les mots magiques, et les collectivités locales y plongent la tête la première.
Interessant comme sujet. Dommage que le docu ne soit pas acces justement sur les reproneurs, qui sont ils, comment ont ils monte leurs operations, avec quel appuie ect...
Une bonne émission, qui montre bien la dérive spéculative des grands groupes et ses conséquences sociales. Finalement, l'émission se termine sur une happy end: le départ des ouvrières d'Henin Beaumont à New York pour plaider leurs causes. Elles qui pourraient passer pour le camp le plus affaibli de toute l'affaire, le moins armé pour lutter contre cette arnaque, décide de ne pas lâcher et de montrer leur volonté. Chapeau bas Mesdames, vous êtes un exemple.
Très bonne émission !
Bien sûr sur un tel sujet, en plus de l'angle habituel d'asi qui est celui du traitement médiatique d'un fait, on aimerait en savoir plus sur le fond... je ne peux que vous encourager à aller voir le documentaire qui est encore en ligne sur public sénat... ç'est assez éclairant.
http://www.publicsenat.fr/vod/documentaire/liquidation-totale/64354
On comprend mieux la motivation de Samsonite, et la relation avec l'affaire d'escroquerie qui s'en est suivi lors de la reprise de l'usine.
Bien sûr sur un tel sujet, en plus de l'angle habituel d'asi qui est celui du traitement médiatique d'un fait, on aimerait en savoir plus sur le fond... je ne peux que vous encourager à aller voir le documentaire qui est encore en ligne sur public sénat... ç'est assez éclairant.
http://www.publicsenat.fr/vod/documentaire/liquidation-totale/64354
On comprend mieux la motivation de Samsonite, et la relation avec l'affaire d'escroquerie qui s'en est suivi lors de la reprise de l'usine.
merci on a parfaitement compris comment la finance détruit les emplois privés et le tissu industriel.
mais mesure-t-on toutes les conséquences de cette réalité?
moins il y a de salariés et d'entreprises moins il y a de recettes pour l'état
la finance détruit donc aussi nos acquis sociaux et les services public, et donc l'emploi public par ce mécanisme et aussi de manière directe via l'union européenne et les politiques
les politiques roulent pour la finance c'est la dérégulation qu'ils ont mise en place progressivement depuis le début des années 80 qui permet à la finance de détruire les emplois publics et privés, de détruire le tissu industriel et de brader le patrimoine des états et donc des citoyens.
ainsi donc le salarié du public et le salarié du privé ont un ennemi commun: le monde de la finance
et ils n'ont pas compris que pat40 et ses amis n'ont qu'un seul but les diviser, les opposer car si ils prennent conscience que leur union peut tout changer ce sera pour eux le début de la fin.
comment on nous divise? en faisant croire aux uns que le fruit de leur travail est pillé par les autres alors que bien évidemment c'est la finance qui pille et qui parasite
c'est tout de même une énorme farce puisque le cout du travail en termes de charges est le même pour l'employeur "état" et l'employeur "privé":
ma fiche de paye: brut: 2410.17 à déduire 577,13 soit 1833.04 net auxquels il faut rajouter 1785.40 de charges patronales
ce qui me donne un salaire direct de 1833,04 et un salaire indirect de 2362.53 mais moi on m'entend jamais dire que plus de al moitié de mon salaire sert à financer, les allocs, la sécu,le retraite et des tas de trucs que je sais pas ce que c'est genre RAFP, VST transports et plein d'autres trucs bizarres. A ce stade j'ai déjà payé ^plus de la moitié de mes revenus en charges ! je demande un bouclier à 50% ! bien sur ensuite je paye l'impot sur le revenu, la taxe d'habitation, les impots locaux et je vous parle pas des impots indirects. alors je comprends pas pourquoi, puisque en tant que salarié je contribue à financer tout, ça , je ne vois pas pourquoi ni comment je serais un parasite. mon salaire n'est pas très élevé pour un cadre de catégorie A à l'échelon 8 sur 11 échelons. Je comprends pas non plus pourquoi les professions libérales et les stars se plaignent toujours de donner plus de la moitié de leurs revenus à l'état...mais comme tout le monde mon vieux tu finances ta part de la solidarité nationale ! Quand aux petits patrons comme pat40 ils ont vite fait de s'accaparer le salaire indirect de leurs employés pour hurler au scandale sur les fameuses charges patronales qui ne sont rien d'autre que l'argent de leurs employés ! ils n'hésitent pas non plus à gueuler quand ils doivent rembourser la TVA comme si c'était leur argent !
C'est bien une énorme farce, et ils s'en rendront compte également lorsque les services publics auront disparu et qu'il devront payer la peau du cul pour payer la crèche, l'école, les soins et beaucoup plus cher pour des services comme l'eau , le gaz, l'électricité les transports etc.
on a pourtant des exemples en pagaille rien qu'avec le prix de l'eau les écarts peuvent aller de 1 à 10 (à vérifier) dans des endroits voisins selon qu'on est en régie privée ou en régie municipale. et encore on ne parle pas des communes comme mouans sartoux. en lissant sur une moyenne nationale les écarts sont certes moins impressionnants. Partout le privé revient plus cher que le public et même lorsqu'on sort de notre pays qu'on compare par exemple les parts du pib consacrée à l'éducation et à la santé aux USA elle sont supérieures aux notres alors que nous n'excluons personne, leur système privé coute beaucoup plus cher que notre service public.
bien sur pendant que les services publics et les fonctionnaires disparaitront les impots ne baisseront que pour les plus riches pour qui on multipliera les niches et les boucliers, et l'emploi dans le privé reculera d'autant car tout le monde sait qu'un fonctionnaire ça consomme aussi donc ça fait tourner la machine économique et donc le secteur privé. ainsi le citoyen lambda paiera autant d'impots mais à cela il lui faudra rajouter tous les frais dont j'ai parlé ci dessus (vous avez vu le prix d'un prothèse de la hanche? d'un accouchement en péridurale? d'une appendicite?)
enfin grâce à cette émission on voit mieux qui sont les vrais parasites
mais mesure-t-on toutes les conséquences de cette réalité?
moins il y a de salariés et d'entreprises moins il y a de recettes pour l'état
la finance détruit donc aussi nos acquis sociaux et les services public, et donc l'emploi public par ce mécanisme et aussi de manière directe via l'union européenne et les politiques
les politiques roulent pour la finance c'est la dérégulation qu'ils ont mise en place progressivement depuis le début des années 80 qui permet à la finance de détruire les emplois publics et privés, de détruire le tissu industriel et de brader le patrimoine des états et donc des citoyens.
ainsi donc le salarié du public et le salarié du privé ont un ennemi commun: le monde de la finance
et ils n'ont pas compris que pat40 et ses amis n'ont qu'un seul but les diviser, les opposer car si ils prennent conscience que leur union peut tout changer ce sera pour eux le début de la fin.
comment on nous divise? en faisant croire aux uns que le fruit de leur travail est pillé par les autres alors que bien évidemment c'est la finance qui pille et qui parasite
c'est tout de même une énorme farce puisque le cout du travail en termes de charges est le même pour l'employeur "état" et l'employeur "privé":
ma fiche de paye: brut: 2410.17 à déduire 577,13 soit 1833.04 net auxquels il faut rajouter 1785.40 de charges patronales
ce qui me donne un salaire direct de 1833,04 et un salaire indirect de 2362.53 mais moi on m'entend jamais dire que plus de al moitié de mon salaire sert à financer, les allocs, la sécu,le retraite et des tas de trucs que je sais pas ce que c'est genre RAFP, VST transports et plein d'autres trucs bizarres. A ce stade j'ai déjà payé ^plus de la moitié de mes revenus en charges ! je demande un bouclier à 50% ! bien sur ensuite je paye l'impot sur le revenu, la taxe d'habitation, les impots locaux et je vous parle pas des impots indirects. alors je comprends pas pourquoi, puisque en tant que salarié je contribue à financer tout, ça , je ne vois pas pourquoi ni comment je serais un parasite. mon salaire n'est pas très élevé pour un cadre de catégorie A à l'échelon 8 sur 11 échelons. Je comprends pas non plus pourquoi les professions libérales et les stars se plaignent toujours de donner plus de la moitié de leurs revenus à l'état...mais comme tout le monde mon vieux tu finances ta part de la solidarité nationale ! Quand aux petits patrons comme pat40 ils ont vite fait de s'accaparer le salaire indirect de leurs employés pour hurler au scandale sur les fameuses charges patronales qui ne sont rien d'autre que l'argent de leurs employés ! ils n'hésitent pas non plus à gueuler quand ils doivent rembourser la TVA comme si c'était leur argent !
C'est bien une énorme farce, et ils s'en rendront compte également lorsque les services publics auront disparu et qu'il devront payer la peau du cul pour payer la crèche, l'école, les soins et beaucoup plus cher pour des services comme l'eau , le gaz, l'électricité les transports etc.
on a pourtant des exemples en pagaille rien qu'avec le prix de l'eau les écarts peuvent aller de 1 à 10 (à vérifier) dans des endroits voisins selon qu'on est en régie privée ou en régie municipale. et encore on ne parle pas des communes comme mouans sartoux. en lissant sur une moyenne nationale les écarts sont certes moins impressionnants. Partout le privé revient plus cher que le public et même lorsqu'on sort de notre pays qu'on compare par exemple les parts du pib consacrée à l'éducation et à la santé aux USA elle sont supérieures aux notres alors que nous n'excluons personne, leur système privé coute beaucoup plus cher que notre service public.
bien sur pendant que les services publics et les fonctionnaires disparaitront les impots ne baisseront que pour les plus riches pour qui on multipliera les niches et les boucliers, et l'emploi dans le privé reculera d'autant car tout le monde sait qu'un fonctionnaire ça consomme aussi donc ça fait tourner la machine économique et donc le secteur privé. ainsi le citoyen lambda paiera autant d'impots mais à cela il lui faudra rajouter tous les frais dont j'ai parlé ci dessus (vous avez vu le prix d'un prothèse de la hanche? d'un accouchement en péridurale? d'une appendicite?)
enfin grâce à cette émission on voit mieux qui sont les vrais parasites
Encore une démonstration éblouissante Fred, cela devient une habitude;-)
et ce n'est pas de la "flagornerie"
a voté
gamma
je n'ai pas encore regardé l'émission, pour le soir ( après ma lecture de plus de 400 messages )
pas eu le courage,
mais vu vos appréciations, ce "tantôt",
je m'y mets
gamma
et ce n'est pas de la "flagornerie"
a voté
gamma
je n'ai pas encore regardé l'émission, pour le soir ( après ma lecture de plus de 400 messages )
pas eu le courage,
mais vu vos appréciations, ce "tantôt",
je m'y mets
gamma
merci du compliment, c'est pat40 qui avec ses attaques successives me pousse à sortir le meilleur de moi même :p
Je ne vais pas être original avec l'avis des @sinautes,
émission passionnante où tous les participants sont décontractés,
(même Daniel qui ne coupe pas la parole)
ouais ! du grand @si
bravo
gamma
émission passionnante où tous les participants sont décontractés,
(même Daniel qui ne coupe pas la parole)
ouais ! du grand @si
bravo
gamma
Qu’elles soient patronales ou salariales, parlons de cotisations, laissons tomber le mot « charge », laissons-le aux pat40.
Je reprendrais bien un petit coup de Filoche, tiens http://www.dailymotion.com/video/xbksui_g-filoche-retraites-3-cotisations-s_news.
Je reprendrais bien un petit coup de Filoche, tiens http://www.dailymotion.com/video/xbksui_g-filoche-retraites-3-cotisations-s_news.
promis j'essaierai de plus prononcer ce mot horrible :)
Effectivement, un bon @si ce vendredi... difficile, et c'est dommage, de faire un tour exhaustif de toutes les questions posées par ce genre d'affaire (mais ce sont là 4 ou 5 ans d'histoire d'une entreprise et même de tout un bassin d'emploi... quel boulot !).
Par exemple, que de pistes lancées et qui me laissent sur ma faim !
- 2 concurrents (Delsay et Samsonite) dans la même ville, économiquement sains, repris à 3 ou 4 mois d'intervalles par la même holding luxembourgeoise verreuse ? Et il n'y aurait pas là entente délictueuse et lois sur la concurrence contournées ? Mouais.... on pourrait gratter non ? Je veux bien croire aux coïncidences mais enfin là...
- La phrase passionante de Mlle Desplanques : "l'ouvrière d'Henin Beaumont sur le même échiquier que des investisseurs de New-York"... et elle aurait même pu aller plus loin car le capital de Samsonite passant aux mains d'un fond de pension, c'est en fait l'ouvrière d'Hénin Beaumont sur le même échiquier qu'une retraitée du fin fond du Wyoming ou du Nebraska... toute cette chaîne de corelation et de causalité qui OBLIGE la premère à crever pour que la seconde survive, avec au milieu des holding luxembourgeoises fantômes et Wall Street, ça fout le tournis et on aimerait en savoir plus sur les mécnismes qui permettent cet enchainement causal et son décrytage...
Hélas, trois fois hélas, ce n'était pas le sujet de cet @si-là... il n'a fait que citer tout ceci dans les tenants et aboutissants de l'affaire de cette usine Samsonite, mais pitié Daniel, sans trop attendre (et de nombreux cas émaillent l'actu mois après mois), refaite un @si sur ces thématiques, avec Lordon et quelques autres pour démeler l'écheveau de ces combinaisons financières dont l'un des effets collatéraux est la fermeture d'usines (y compris dans des secteurs parfaitement concurentiels et dans des unités de production saines et profitables). Ce serait éclairant.
Pour le reste, bel émission, bravo...
Bien à vous.
Par exemple, que de pistes lancées et qui me laissent sur ma faim !
- 2 concurrents (Delsay et Samsonite) dans la même ville, économiquement sains, repris à 3 ou 4 mois d'intervalles par la même holding luxembourgeoise verreuse ? Et il n'y aurait pas là entente délictueuse et lois sur la concurrence contournées ? Mouais.... on pourrait gratter non ? Je veux bien croire aux coïncidences mais enfin là...
- La phrase passionante de Mlle Desplanques : "l'ouvrière d'Henin Beaumont sur le même échiquier que des investisseurs de New-York"... et elle aurait même pu aller plus loin car le capital de Samsonite passant aux mains d'un fond de pension, c'est en fait l'ouvrière d'Hénin Beaumont sur le même échiquier qu'une retraitée du fin fond du Wyoming ou du Nebraska... toute cette chaîne de corelation et de causalité qui OBLIGE la premère à crever pour que la seconde survive, avec au milieu des holding luxembourgeoises fantômes et Wall Street, ça fout le tournis et on aimerait en savoir plus sur les mécnismes qui permettent cet enchainement causal et son décrytage...
Hélas, trois fois hélas, ce n'était pas le sujet de cet @si-là... il n'a fait que citer tout ceci dans les tenants et aboutissants de l'affaire de cette usine Samsonite, mais pitié Daniel, sans trop attendre (et de nombreux cas émaillent l'actu mois après mois), refaite un @si sur ces thématiques, avec Lordon et quelques autres pour démeler l'écheveau de ces combinaisons financières dont l'un des effets collatéraux est la fermeture d'usines (y compris dans des secteurs parfaitement concurentiels et dans des unités de production saines et profitables). Ce serait éclairant.
Pour le reste, bel émission, bravo...
Bien à vous.
c'est tout de même une énorme farce puisque le cout du travail en termes de charges est le même pour l'employeur "état" et l'employeur "privé":
Pardon, mais c'est faux, et ce à plusieurs titres :
- l'Etat ne paie pas de cotisation chômage, y compris pour les contractuels précaires ;
- l'Etat ne paie pas de prime de précarité pour ses contractuels précaires ;
- de même, pour une grande partie des fonctionnaires, l'Etat ne paie pas de cotisation retraite en tant que telle : une cotisation retraite, c'est de l'argent qui sort de la poche de l'employeur et qui va dans une caisse pour être redistribuée aux ayant droit. Par exemple, les enseignants ne sont pas mis à la retraite mais sont en cessation d'activité et sont toujours payés par l'Etat et non pas par une caisse de retraite...
Ce ne transforme pas les salariés de l'Etat en parasites pour autant, mais malheureusement, l'Etat n'a pas les mêmes règles de droits du travail que le privé, parfois à l'avantage exorbitant de ses agents (les titulaires), parfois à leur désavantage tout aussi exorbitant (les contractuels précaires).
Ceci étant dit, excellente émission, qui pose la question de la transparence des mouvements financiers. Le concept de bourse devrait servir à rendre lisible l'actionariat dans les entreprises, mais les tripatouillages sans fin des financiers n'ont qu'un seul but : le rendre opaque.
- de même, pour une grande partie des fonctionnaires, l'Etat ne paie pas de cotisation retraite en tant que telle : une cotisation retraite, c'est de l'argent qui sort de la poche de l'employeur et qui va dans une caisse pour être redistribuée aux ayant droit. Par exemple, les enseignants ne sont pas mis à la retraite mais sont en cessation d'activité et sont toujours payés par l'Etat et non pas par une caisse de retraite...
ça alors c'est drolement bizarre parce que moi sur ma fiche de paye
je vois contrib PC 1335,93 dans la colonne "charges patronales' et PC ça veut dire Pension Civile
il y a aussi 2 lignes PC dans la colonne de mes cotisation salariales
par ailleurs il faudrait nous expliquer ce que c'est ce truc là: CNRACL
La Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales fonctionne selon le principe de la répartition : elle assurait, en 2006, grâce aux cotisations versées par 1, 9 million d’actifs cotisants, le paiement des retraites de 837 600 pensionnés relevant des fonctions publiques territoriale et hospitalière. Elle est où la légende selon laquelle les français payeraient les retraites des fonctionnaires? déjà pour la territoriale et l'hospitalière ils se démerdent entre eux.
ce qui est extrêmement frappant sur les retraites c'est que le discours qu'on nous tient aujourd'hui est exactement celui qu'on nous tenait avant 2003, mais avant 2003 on nous le tenait pour essayer de faire passer en force une retraite par capitalisation.
voici ce qu'Harribey écrivait en 2002: http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/retraites/retraites9.pdf
vous trouverez ici de nombreux articles que j'avais compilé en 2003: http://pythacli.chez-alice.fr/docs/zedossier.doc
et voici le sommaire du dossier ci dessus: http://pythacli.chez-alice.fr/docs/sommaire.htm
maintenant ils n'osent plus nous fourguer la capitalisation, faudrait être gonflé après la crise, mais d'ici quelques années la crise se sera éloignée dans les têtes et ils reviendront à l'offensive
maintenant ils n'osent plus nous fourguer la capitalisation, faudrait être gonflé après la crise, mais d'ici quelques années la crise se sera éloignée dans les têtes et ils reviendront à l'offensive
Oui d'autant que si on tire le fil l'on arrive a une absurdité monumentale : le système par capitalisation est pensé pour enlever une charge des finances publiques. On retire donc le financement des retraites de la sphère publique pour la faire basculer vers la sphère privée. Pourquoi pas. Sauf que : face à un problème aussi crucial, le politique lorsqu'il est confronté à la question : "que se passera-t-il si un fond de pension fait faillite?" répond : "l'état garantira les retraites." Donc encore une fois l'on a privatisé les profits et mutualisé les risques. Où est l'avantage pour la société? Il ne réside que dans le pari que les fonds de pension seront bien gérés et que l'économie sera à la hausse. Vous parieriez votre retraite la dessus vous?
Sans même parler des monstres antidémocratiques que cela crée, avec un pouvoir de nuisance considérable, répondant à l'unique logique du profit. Je trouve qu'il y a la une contradiction morale fondamentale.
- de même, pour une grande partie des fonctionnaires, l'Etat ne paie pas de cotisation retraite en tant que telle : une cotisation retraite, c'est de l'argent qui sort de la poche de l'employeur et qui va dans une caisse pour être redistribuée aux ayant droit. Par exemple, les enseignants ne sont pas mis à la retraite mais sont en cessation d'activité et sont toujours payés par l'Etat et non pas par une caisse de retraite...
ça alors c'est drolement bizarre parce que moi sur ma fiche de paye
[SNIP]
par ailleurs il faudrait nous expliquer ce que c'est ce truc là: CNRACL
La Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales
Vous faites exprès de comprendre de travers ce que François a dit? Déjà, il parle de l'état. Visiblement, vous êtes fonctionnaire territorial et ne rentrez pas dans cette case puisqu'employé d'une collectivité locale et non de l'état français. De plus, il a bien dit une grande partie et non la totalité: l'exemple qu'il prend (les enseignants) représentent une grande partie des fonctionnaires en France.
Il ne faut pas vous sentir attaqué par la remarque de François (mais vous semblez souffrir du symptôme caliméro gauchiste): ce qu'il dit est juste une vérité de bricolage de l'état (pas des fonctionnaires). Le droit du travail public reste un truc bizarre: le travailleur précaire est moins précaire que dans le privé puisqu'on ne lui donne pas droit à une prime de précarité, l'absence de cotisation au chômage fout le bordel quand le salarié quitte le public, l'absence de caisse de retraite nationale commune public-privé sépare la solidarité entre public et privé.
Vous partez (volontairement?) en vrille à coté de la plaque. Est-ce un réflexe de défense (type Caliméro) ou est-ce une vrai ignorance, je vous laisse le choix...
+1 A voté aussi.
Bonne émission digne d'arret sur images que l'on aime.
Bonne émission digne d'arret sur images que l'on aime.
Bravo, cette emission est en effet remarquable, tous les invités sont à la hauteur et apportent des contributions essentielles. C'est du grand Arrêt sur images. Dommage cependant qu'aucune référence ne soit faite au très bon documentaire "la mise à mort du travail" passé récemment sur une chaine de France Télévision qui traite exactement de ces liens entre destruction des emplois dans l'industrie et financiarisation de l'économie (rôle des fonds de pension américains etc.), la démonstration y est faite de manière absolument limpide et salutaire mais sous un autre angle d'attaque, moins anecdotique, plus analytique.
Reste que le cas des employés de Samsonite dont témoigne Hélène Desplanques, éclaire cela d'une autre lunière tout aussi nécessaire. Et bonne chance pour les démarches judiciaires des employés à New York contre les patrons du groupe!!
Reste que le cas des employés de Samsonite dont témoigne Hélène Desplanques, éclaire cela d'une autre lunière tout aussi nécessaire. Et bonne chance pour les démarches judiciaires des employés à New York contre les patrons du groupe!!
Fred, tu es mon frère... Merci.
Tout ça est fort bien exposé, je n'en rajouterai pas une couche. En complément j'aimerais apporter un élément de réponse sur la genèse de cette situation.
Nous pouvons formuler la question ainsi : devant les ravages du libéralisme, y compris chez son plus fervent partisan, les USA, comment se fait-il qu'il n'y ait même pas aux élections de candidats portés par les grands partis proposant une alternative économique. Comment se fait-il, comme le faisait remarquer D.S. dans une précédente émission que les journaux (papier ou télévisés) se refusent à parler de sujets qui feraient vendre! La sociologie offre des éléments de réponse :
Que se passe-t-il dans le monde développé à partir des années 60 : le nombre de diplômés de l'éducation supérieure se met à stagner aux alentours de 20-30% suivant les pays. Le mouvement commence aux USA, et atteint la France vers la fin des années 70. Mettons cela dans une perspective historique : l'Europe est le théâtre depuis le XVIIè siècle de la plus grande révolution qu'ai connu l'humanité jusqu'à lors : l'alphabétisation de masse. Ce mouvement, qui se propage ensuite à toute la planète n'est certes pas homogène, certains pays progressant plus vite que d'autres, mais apparait comme définitif et irréversible. La contre-réforme catholique n'aura comme résultat que de maintenir les zones qu'elle contrôle dans un relatif sous-développement culturel, mais pas absolu, l'alphabétisation y progressant malgré tout. Ce mouvement remet en cause les anciennes hiérarchies, les ordres établis, et surtout légitimise une aspiration à l'égalité des dominés. Il s'étend ensuite tout naturellement à l'éducation secondaire et supérieure, mais, de façon inexpliquée, cale à partir des années 60. Certains pays, USA notamment, connaissent même un recul, faible mais mesurable, de la proportion de diplômés supérieurs (équivalent license) avant sa stabilisation. Il semble que l'humanité ait atteint un seuil (temporaire ou définitif).
Bref, le rêve d'une humanité qui progresse de concert vers un avenir toujours plus instruit se brise. Impossible de dire aujourd'hui si cela est définitif ou non.
L'on voit fleurir un peu partout des thèses du déclin... qui servent à alimenter un hystérie réformatrice toujours plus vorace. Comme jadis dans la Pravda, on nous explique que le système est bon et les hommes qui l'appliquent imparfaits... il faut aller plus loin dans le système, déreglementer et déréguler tout ce qui l'est encore, mettre tout le monde en concurrence, et tout ira pour le mieux. A un discours rationnel se substitue un discours quasi-religieux. Double mensonge donc : nos sociétés ont tendance à stagner culturellement certes, mais pas à décliner; ajouté à une nécessaire fuite en avant vers un monde qui sera nécessairement meilleur car ce sont les plus intelligents qui l'ont conçu.
La société se re-stratifie donc en deux masses conséquentes : 1/5è de diplômés supérieurs et le reste. C'est assez pour peser. La suite est connue : après plusieurs siècles d'une lente mais certaine diminution des inégalités, elles repartent de plus belle. L'on voit fleurir, notamment aux USA chez les penseurs néo-libéraux l'idée selon laquelle les pauvres sont pauvres parce qu'ils sont bêtes. C'est à dire à une justification à posteriori des inégalités par l'intelligence. C'est une idée qui, 40 ans plus tard est devenue presque banale sous diverses formes : les pauvres sont idiots mais aussi les pauvres votent mal, les pauvres ne comprennent pas l'économie donc ne devraient pas pouvoir choisir pour les autres, les sachants, etc. Car ce qu'il faut voir, c'est que ce 1/5ème de la population, même s'il cumule pouvoir décisionnel et économique, reste en infériorité numérique, et est donc menacé par la démocratie. Solution : ne proposer plus que des candidats du système. Ce n'est pas une démarche consciente, elle se fait d'elle même. Les grands partis sont eux même dominés, et se conforment spontanément à la pensée zéro, à savoir "il n'y a pas d'alternative possible." Néanmoins, le risque est réel d'un reversement systémique à partir du moment où les classes moyennes commencent à ressentir les effets négatifs du libre-échange.
Ne vous méprenez pas, ce n'est pas une théorie du complot, à ce niveau de masse statistique il ne saurait y avoir de complot. Il s'agit d'un phénomène bien plus inquiétant car au fond bien plus profond. Il ne faut pas comprendre cette approche comme le résultat de la volonté d'individus (le méchant banquier, le trader-voyou, le fond d'investissement opaque), mais comme un phénomène socio-culturel qui repose sur une réalité (la stagnation culturelle, mesurée statistiquement) qui n'a été voulue par personne. Dans ce système, certains profitent de façon scandaleuse mais il serait illusoire de croire qu'ils portent à eux seuls la responsabilité de l'échec systémique.
Cependant il n'y a pas de fatalité, il y a des alternatives, il convient d'en débattre et de laisser la majorité choisir le destin collectif de la nation. Plus le débat sera étouffé, plus les solutions violentes apparaitront à ceux qui souffrent comme la seule possibilité.
Pour une analyse détaillée lire Emmanuel Todd : L'illusion économique.
Nous pouvons formuler la question ainsi : devant les ravages du libéralisme, y compris chez son plus fervent partisan, les USA, comment se fait-il qu'il n'y ait même pas aux élections de candidats portés par les grands partis proposant une alternative économique. Comment se fait-il, comme le faisait remarquer D.S. dans une précédente émission que les journaux (papier ou télévisés) se refusent à parler de sujets qui feraient vendre! La sociologie offre des éléments de réponse :
Que se passe-t-il dans le monde développé à partir des années 60 : le nombre de diplômés de l'éducation supérieure se met à stagner aux alentours de 20-30% suivant les pays. Le mouvement commence aux USA, et atteint la France vers la fin des années 70. Mettons cela dans une perspective historique : l'Europe est le théâtre depuis le XVIIè siècle de la plus grande révolution qu'ai connu l'humanité jusqu'à lors : l'alphabétisation de masse. Ce mouvement, qui se propage ensuite à toute la planète n'est certes pas homogène, certains pays progressant plus vite que d'autres, mais apparait comme définitif et irréversible. La contre-réforme catholique n'aura comme résultat que de maintenir les zones qu'elle contrôle dans un relatif sous-développement culturel, mais pas absolu, l'alphabétisation y progressant malgré tout. Ce mouvement remet en cause les anciennes hiérarchies, les ordres établis, et surtout légitimise une aspiration à l'égalité des dominés. Il s'étend ensuite tout naturellement à l'éducation secondaire et supérieure, mais, de façon inexpliquée, cale à partir des années 60. Certains pays, USA notamment, connaissent même un recul, faible mais mesurable, de la proportion de diplômés supérieurs (équivalent license) avant sa stabilisation. Il semble que l'humanité ait atteint un seuil (temporaire ou définitif).
Bref, le rêve d'une humanité qui progresse de concert vers un avenir toujours plus instruit se brise. Impossible de dire aujourd'hui si cela est définitif ou non.
L'on voit fleurir un peu partout des thèses du déclin... qui servent à alimenter un hystérie réformatrice toujours plus vorace. Comme jadis dans la Pravda, on nous explique que le système est bon et les hommes qui l'appliquent imparfaits... il faut aller plus loin dans le système, déreglementer et déréguler tout ce qui l'est encore, mettre tout le monde en concurrence, et tout ira pour le mieux. A un discours rationnel se substitue un discours quasi-religieux. Double mensonge donc : nos sociétés ont tendance à stagner culturellement certes, mais pas à décliner; ajouté à une nécessaire fuite en avant vers un monde qui sera nécessairement meilleur car ce sont les plus intelligents qui l'ont conçu.
La société se re-stratifie donc en deux masses conséquentes : 1/5è de diplômés supérieurs et le reste. C'est assez pour peser. La suite est connue : après plusieurs siècles d'une lente mais certaine diminution des inégalités, elles repartent de plus belle. L'on voit fleurir, notamment aux USA chez les penseurs néo-libéraux l'idée selon laquelle les pauvres sont pauvres parce qu'ils sont bêtes. C'est à dire à une justification à posteriori des inégalités par l'intelligence. C'est une idée qui, 40 ans plus tard est devenue presque banale sous diverses formes : les pauvres sont idiots mais aussi les pauvres votent mal, les pauvres ne comprennent pas l'économie donc ne devraient pas pouvoir choisir pour les autres, les sachants, etc. Car ce qu'il faut voir, c'est que ce 1/5ème de la population, même s'il cumule pouvoir décisionnel et économique, reste en infériorité numérique, et est donc menacé par la démocratie. Solution : ne proposer plus que des candidats du système. Ce n'est pas une démarche consciente, elle se fait d'elle même. Les grands partis sont eux même dominés, et se conforment spontanément à la pensée zéro, à savoir "il n'y a pas d'alternative possible." Néanmoins, le risque est réel d'un reversement systémique à partir du moment où les classes moyennes commencent à ressentir les effets négatifs du libre-échange.
Ne vous méprenez pas, ce n'est pas une théorie du complot, à ce niveau de masse statistique il ne saurait y avoir de complot. Il s'agit d'un phénomène bien plus inquiétant car au fond bien plus profond. Il ne faut pas comprendre cette approche comme le résultat de la volonté d'individus (le méchant banquier, le trader-voyou, le fond d'investissement opaque), mais comme un phénomène socio-culturel qui repose sur une réalité (la stagnation culturelle, mesurée statistiquement) qui n'a été voulue par personne. Dans ce système, certains profitent de façon scandaleuse mais il serait illusoire de croire qu'ils portent à eux seuls la responsabilité de l'échec systémique.
Cependant il n'y a pas de fatalité, il y a des alternatives, il convient d'en débattre et de laisser la majorité choisir le destin collectif de la nation. Plus le débat sera étouffé, plus les solutions violentes apparaitront à ceux qui souffrent comme la seule possibilité.
Pour une analyse détaillée lire Emmanuel Todd : L'illusion économique.
Très intéressant, merci.
Surtout ceci "L'on voit fleurir, notamment aux USA chez les penseurs néo-libéraux l'idée selon laquelle les pauvres sont pauvres parce qu'ils sont bêtes. C'est à dire à une justification à posteriori des inégalités par l'intelligence. C'est une idée qui, 40 ans plus tard est devenue presque banale sous diverses formes..." .
Hélas.
Surtout ceci "L'on voit fleurir, notamment aux USA chez les penseurs néo-libéraux l'idée selon laquelle les pauvres sont pauvres parce qu'ils sont bêtes. C'est à dire à une justification à posteriori des inégalités par l'intelligence. C'est une idée qui, 40 ans plus tard est devenue presque banale sous diverses formes..." .
Hélas.
Je suis assez étonnée que personne, ni même @si, n'ait relevé le vote de l'Assemblée d'il y a trois jours. En effet, les patrons d'une entreprise ayant fait faillite ne seront plus poursuivis sur leurs biens perso. En gros, l'épée de Damoclès qui attaquaient les entreprises dites "coupables" (je reviendrai là-dessus) ont la vie belle. Elles montent une boîte qui semble avoir de bons résultats au début puis commencent à ne plus payer l'urssaf, les caisses de retraites et enfin les salariés. Pratique, on compte sur le fond d'indemnisation pour payer les dits salariés et avoir la morale sauve, on s'en met plein les poches dont le contenu est astucieusement déposé sur des comptes suisses, hollandais, luxembourgeois etc., on déclare faillite et merci l'Etat, je vais voir ailleurs !!! L'urssaf, les caisses de sécu et de retraites l'ont où je pense et les assédic trinquent ! Bravo Mr Sarko, vous affaiblissez encore plus notre régime social !
La loi prévoyait déjà qu'une société acculée par un non-paiement (notamment de l'Etat) si elle avait géré consciencieusement son affaire et se retrouvait en faillite pour une raison indépendante de sa volonté, pouvait être déclarée "non coupable" et ne subissait donc pas de poursuites sur les biens personnels. A l'inverse si le liquidateur judiciaire jugeait qu'il y avait eu malversations, laisser-aller, confusion entre compte personnel et compte professionnel ou encore organisation d'insolvabilité, l'Etat se faisait une joie de "tomber" sur le gérant coupable. Donc, tout n'était pas noir au vu du législateur même si ce système pesait parfois lourd pour certains imprudents.
Maintenant dans la pratique et pour ceux qui ne sont pas encore confrontés à la caisse des retraites, il faut savoir qu'une entreprise qui ne paie pas ses charges sociales, prive le salarié de ses droits financiers lors des calculs de retraite. Si les trimestres sont pris en compte par les fiches de paie, les valeurs vous sont joyeusement sucrées.
Alors, je crois bien que le pire va arriver et que nous allons avoir une flopée de bébés Samsonite à coucher dans nos valises...les grands patrons n'ont même plus de vergogne puisque l'Etat les soutient et la précarité risque de toucher une grande partie de nos classes sociales (vous savez cette France d'en bas dont se gaussait Mr Raffarin) et là ce ne sera plus du larmoiement mais de vrais pleurs et grincements de dents ! Mais jusqu'où ce gouvernement va t'il aller pour que le peuple réagisse ?
La loi prévoyait déjà qu'une société acculée par un non-paiement (notamment de l'Etat) si elle avait géré consciencieusement son affaire et se retrouvait en faillite pour une raison indépendante de sa volonté, pouvait être déclarée "non coupable" et ne subissait donc pas de poursuites sur les biens personnels. A l'inverse si le liquidateur judiciaire jugeait qu'il y avait eu malversations, laisser-aller, confusion entre compte personnel et compte professionnel ou encore organisation d'insolvabilité, l'Etat se faisait une joie de "tomber" sur le gérant coupable. Donc, tout n'était pas noir au vu du législateur même si ce système pesait parfois lourd pour certains imprudents.
Maintenant dans la pratique et pour ceux qui ne sont pas encore confrontés à la caisse des retraites, il faut savoir qu'une entreprise qui ne paie pas ses charges sociales, prive le salarié de ses droits financiers lors des calculs de retraite. Si les trimestres sont pris en compte par les fiches de paie, les valeurs vous sont joyeusement sucrées.
Alors, je crois bien que le pire va arriver et que nous allons avoir une flopée de bébés Samsonite à coucher dans nos valises...les grands patrons n'ont même plus de vergogne puisque l'Etat les soutient et la précarité risque de toucher une grande partie de nos classes sociales (vous savez cette France d'en bas dont se gaussait Mr Raffarin) et là ce ne sera plus du larmoiement mais de vrais pleurs et grincements de dents ! Mais jusqu'où ce gouvernement va t'il aller pour que le peuple réagisse ?
très agaçant de mettre un post en fin de forum, de le retrouver en plein milieu des discussions et casser ainsi (bien involontairement) les posts des autres. Pourtant, je m'applique bien à faire un commentaire à la toute fin, pas comme celui-ci. Y ' a t'il un code secret pour cette mission impossible ? Merci aux @sinautres d'éclairer ma lanterne.
Il vous faut cliquer sur "répondre" en haut juste en dessous de l'extrait de l'article, tout en haut donc, plutôt que tout en haut.
En tous cas quand s'il s'agit de votre deuxième message consécutif.
En tous cas quand s'il s'agit de votre deuxième message consécutif.
Autre solution, tu cliques sur "répondre" en dessous du dernier message ,
tout en bas, à la fin quoi;-)
voilà voilà
gamma
tout en bas, à la fin quoi;-)
voilà voilà
gamma
ah ben non, là tu vas te retrouver à répondre au dernier message et pas à la suite des messages,
pffffiou, c'est compliqué ces forums, 'faut au moins bac+10.
pffffiou, c'est compliqué ces forums, 'faut au moins bac+10.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Pouvez-vous nous éclairer sur cette loi ?
Il y a eu la semaine dernière le projet adopté de nouveau statut d'entrepreneur individuels à responsabilité limité, mais ce n'est pas tout à fait ce dont vous parlez me semble-t-il.
Il y a eu la semaine dernière le projet adopté de nouveau statut d'entrepreneur individuels à responsabilité limité, mais ce n'est pas tout à fait ce dont vous parlez me semble-t-il.
EIRL : les créanciers anciens et futurs placés sur le même plan [www.lesechos.fr]
Le discours d'Hervé Novelli sur la création de l'EIRL : [www.latribune.fr]
Ah ok, merci Vincent, je comprends mieux donc.
Cela dit, ce projet de loi ne met pas à l'abri, à priori, un gérant de société d'une suspicion d'abus de bien sociaux et d'enrichissement personnel en cas de liquidation judiciaire par exemple, ce que j'avais cru comprendre dans le post de claudie.
Cela dit, ce projet de loi ne met pas à l'abri, à priori, un gérant de société d'une suspicion d'abus de bien sociaux et d'enrichissement personnel en cas de liquidation judiciaire par exemple, ce que j'avais cru comprendre dans le post de claudie.
Ce qui me titille le cortex c'est que je ne trouve que des liens plutôt favorables (et pour cause : latribune.fr, lesechos.fr, capital.fr, laboursetopgenial.fr, etc.) à ce dispositif et je ne sais pas pourquoi mais venant d'Hervé Novelli, Monsieur auto-entrepreneur, et ce gouvernement, je suis sceptique donc je cherche le billet qui dé-tricote le projet et m'en révèlerait le but non avoué mais je ne trouve point... Moi, j'ai dit bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! Pourquoi aurais je dit bizarre, bizarre ?
"Monsieur auto-entrepreneur"
Justement, j’ai le sentiment que ce bon Novelli a voulu éviter de se retrouver avec une flopée d'ex auto-entrepreurs se retrouvant à la rue.
Visiblement ce nouveau statut semble avoir été pensé en priorité pour tous ces gens qui, appâtés par la facilité des démarches et le rêve de devenir leur propre partron, déclarent n’importe quelle activité, pensant prendre un risque minimum, mais susceptibles de devoir payer des impôts et des cotisations sociales sans avoir un sou de revenu.
Un autre lien http://www.netpme.fr/actualite-entreprise/1727-eirl-vers-veritable-protection-entrepreneur-individuel.html
Justement, j’ai le sentiment que ce bon Novelli a voulu éviter de se retrouver avec une flopée d'ex auto-entrepreurs se retrouvant à la rue.
Visiblement ce nouveau statut semble avoir été pensé en priorité pour tous ces gens qui, appâtés par la facilité des démarches et le rêve de devenir leur propre partron, déclarent n’importe quelle activité, pensant prendre un risque minimum, mais susceptibles de devoir payer des impôts et des cotisations sociales sans avoir un sou de revenu.
Un autre lien http://www.netpme.fr/actualite-entreprise/1727-eirl-vers-veritable-protection-entrepreneur-individuel.html
Le statut d'auto-entrepreneur c'est de manière générale (je caricature, j'en conviens) surtout une belle arnaque pour les futurs ex salariés et une belle aubaine pour les chefs d'entreprise peu scrupuleux. Ce statut permet de se "séparer" de collaborateurs en leur faisant miroiter des contrats pour leur auto-entreprise, l'ancien patron se soulageant ainsi de toute une partie de charges et de ses devoirs envers un ancien salarié, qui devient beaucoup plus corvéable en sous-traitance. Ce dernier perd bon nombre de droits, et cerise sur le gâteau, les charges sociales sont à payer sur le chiffre d'affaire, pas les bénéfices... Ceci doit, d'aucuns y verront l'opportunité de tenter quelque-chose par eux-mêmes, sans certaines lourdeurs administratives des autres statuts, soit.
A ré-écouter d'urgence : "Culture de l’audace, goût de l’impossible : l’auto-entrepreneur" [Là-bas si j'y suis] du 2 février 2010
Notamment une discussion téléphonique surréaliste (mais tellement révélatrice) avec un conseiller de la hotline du site du gouvernement dédié à l'auto-entrepreunariat ! (extrait 07/12)
Y en a marre, marre des pauvres !
P.S. : Bernard Tapie inside : "Réussir sa vie" (c'est beau comme un clip de campagne de l'UMP)
A ré-écouter d'urgence : "Culture de l’audace, goût de l’impossible : l’auto-entrepreneur" [Là-bas si j'y suis] du 2 février 2010
Notamment une discussion téléphonique surréaliste (mais tellement révélatrice) avec un conseiller de la hotline du site du gouvernement dédié à l'auto-entrepreunariat ! (extrait 07/12)
Y en a marre, marre des pauvres !
P.S. : Bernard Tapie inside : "Réussir sa vie" (c'est beau comme un clip de campagne de l'UMP)
toutafé
Ce qui est bizarre, c'est que s'il est vrai que moult petits entrepreneurs se retrouvent - eux - dans des situations dramatiques et à ce titre, je trouve souhaitable que les liquidateurs judiciaires aient des normes communes pour prendre des décisions justes et qu'on prévoit des amnisties pour ces entrepreneurs "d'en bas", par contre, l'aubaine devient trop belle pour les grosses entreprises, qui a l'image de Samsonite fabriquent des faillites sans vergogne. Elles se font racheter, plaident l'innocence et se tirent les portefeuilles plein aux as. Morale de l'histoire ?
Cette loi, selon les gorges chaudes des infos, a été votée, espérons avoir des nuances aux décrets. On pourra toujours poursuivre les abus de biens sociaux, mais sur quoi se paiera t'on ? Or, si notre justice n'est plutôt pas trop mal dans ses décisions, elle est une cata totale quant à l'exécutif ; il faut avoir beaucoup de sous pour espérer récupérer ceux qu'on vous doit, surtout si les débiteurs sont partis en voyage d'étude en Asie...
Alain et Gamma, insérer une réponse ne me pose pas de problèmes. Par contre, quand je veux mettre un texte à la fin d'un sujet du forum, je vais donc à la fin, c'est-à-dire tout-en-bas-quand-il-n'y-a-plus-rien d'écrit et là mon texte sort n'importe où, ce qui n'a aucun sens et qui fut le cas sur ce débat Filoche. Quaes aquo ?
Cette loi, selon les gorges chaudes des infos, a été votée, espérons avoir des nuances aux décrets. On pourra toujours poursuivre les abus de biens sociaux, mais sur quoi se paiera t'on ? Or, si notre justice n'est plutôt pas trop mal dans ses décisions, elle est une cata totale quant à l'exécutif ; il faut avoir beaucoup de sous pour espérer récupérer ceux qu'on vous doit, surtout si les débiteurs sont partis en voyage d'étude en Asie...
Alain et Gamma, insérer une réponse ne me pose pas de problèmes. Par contre, quand je veux mettre un texte à la fin d'un sujet du forum, je vais donc à la fin, c'est-à-dire tout-en-bas-quand-il-n'y-a-plus-rien d'écrit et là mon texte sort n'importe où, ce qui n'a aucun sens et qui fut le cas sur ce débat Filoche. Quaes aquo ?
Alain et Gamma, insérer une réponse ne me pose pas de problèmes. Par contre, quand je veux mettre un texte à la fin d'un sujet du forum, je vais donc à la fin, c'est-à-dire tout-en-bas-quand-il-n'y-a-plus-rien d'écrit et là mon texte sort n'importe où, ce qui n'a aucun sens et qui fut le cas sur ce débat Filoche. Quaes aquo ?
Claudie, je crois que le plus sûr est que vous entriez dans le forum et que vous cliquiez sur "répondre" tout en haut, juste en dessous de l'extrait de l'article. Pendant la rédaction vous aurez l'impression d'être "collé" en haut mais après avoir fait "envoyer" vous irez vous positionner tout en bas, pfff, je sais, c'est bizarre...;-)
Grâce à vous, Alain b, je viens d'atteindre le bac + 2 du forum d'@si :-)) et si vous ne m'entendez plus bougonner, cqfd ! Merci.
Emission instructive. Il y a bien la description des présentations si différentes des médias mais ensuite l'analyse va plus loin.
C'est qu'en réalité Hélène Desplanques a vraiment enquêté pour un documentaire et que l'avocat s'est vraiment plongé dans son dossier alors que TF1 faisait du reportage comme il en fait sur la première floraison des mimosas. Pour eux , les faillites d'entreprises sont des phénomènes naturels contingents (on est même autorisé à les comparer à des catastrophes ) et traités comme tels; empathie, parfois solidarité avec les victimes , mais évidemment pas de responsables (qui pourrait traîner la dérive des continents devant un tribunal?)
C'est qu'en réalité Hélène Desplanques a vraiment enquêté pour un documentaire et que l'avocat s'est vraiment plongé dans son dossier alors que TF1 faisait du reportage comme il en fait sur la première floraison des mimosas. Pour eux , les faillites d'entreprises sont des phénomènes naturels contingents (on est même autorisé à les comparer à des catastrophes ) et traités comme tels; empathie, parfois solidarité avec les victimes , mais évidemment pas de responsables (qui pourrait traîner la dérive des continents devant un tribunal?)
Bon, il est trop tard pour en dire plus, je suis crevé.
Mais je voulais juste vous dire qu'il s'agit là d'un @rrêt sur images comme j'en attends chaque semaine. Cette émission est vraiment excellente.
Mais je voulais juste vous dire qu'il s'agit là d'un @rrêt sur images comme j'en attends chaque semaine. Cette émission est vraiment excellente.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Super intéressant, merci !
Au dela de l'image médiatique, qui a été talentueusement décortiquée, il y avait d'autres aspects, qui ont été abordés quand même, surtout à la fin. Cet avocat, que vous avez invité, il ne parle pas beaucoup, pourtant il a plein de choses intéressantes à dire.
Car dans les différents protagonistes de cette affaire (ce que j'en ai vu via l'émission), l'un deux est peu évoqué, seulement par Hélène Desplanques : le holding financier derrière les repreneurs et Samsonite : il y a quand même une histoire de plus-values financières mirobolantes.
Et cette fable de reconvertir un outil de production de valises en usine de panneaux solaires ...
Mais enfin, du point de vue d'un industriel, et même du bon sens, c'est quand même du grand n'importe quoi, non ?
Y avait-il vraiment un projet industriel crédible ?
Mais cette jolie histoire a très bien marché. Tout le monde a voulu y croire.
Panneaux solaires ! Green energy ! Le futur technologique ! La France du futur ...
Le projet a été très bien vendu.
Mais quel était ce projet ? On aimerait en savoir plus (à part qu'on sait que au global, ça a fait une plus-value d 1 milliard).
Merci en tout cas pour cette émission.
Au dela de l'image médiatique, qui a été talentueusement décortiquée, il y avait d'autres aspects, qui ont été abordés quand même, surtout à la fin. Cet avocat, que vous avez invité, il ne parle pas beaucoup, pourtant il a plein de choses intéressantes à dire.
Car dans les différents protagonistes de cette affaire (ce que j'en ai vu via l'émission), l'un deux est peu évoqué, seulement par Hélène Desplanques : le holding financier derrière les repreneurs et Samsonite : il y a quand même une histoire de plus-values financières mirobolantes.
Et cette fable de reconvertir un outil de production de valises en usine de panneaux solaires ...
Mais enfin, du point de vue d'un industriel, et même du bon sens, c'est quand même du grand n'importe quoi, non ?
Y avait-il vraiment un projet industriel crédible ?
Mais cette jolie histoire a très bien marché. Tout le monde a voulu y croire.
Panneaux solaires ! Green energy ! Le futur technologique ! La France du futur ...
Le projet a été très bien vendu.
Mais quel était ce projet ? On aimerait en savoir plus (à part qu'on sait que au global, ça a fait une plus-value d 1 milliard).
Merci en tout cas pour cette émission.
Difficile d'échapper à la tentation manichéenne. Heureusement Hélène Desplanques nous aide à lutter.
Le coup de monter les images de tricoteuses sur des plans qui n'ont rien à voir, pour mieux raconter sa vérité, là je tressaille.
Le coup de monter les images de tricoteuses sur des plans qui n'ont rien à voir, pour mieux raconter sa vérité, là je tressaille.
Lutter ou se battre? That's the question! Et la réponse que l'on souhaiterait n'est pas pour tout de suite...
Education aujourd'hui
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