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Où sont les faaaans ?
Il y a des mots qui te collent des bandes-son dans la tête comme les chewing-gums à ta chaussure que tu te les traînes toute la semaine.
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"Je suis persuadé que les gens qui l'aimaient dans notre pays ne le voyaient pas comme quelqu'un d'étranger mais comme faisant patrie de leur Panthéon, comme ces acteurs mythiques du cinéma américain ou de la musique américaine"
Est-ce qu'on pourrait conclure de cette phrase que pour celui qui la prononce tous les étrangers entrés dans "notre Panthéon" sont américains?
Sinon pour Anne-sophie une idée de sujet:
Vive le populisme ?
9 juillet
leplanb.org
« Dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple » : voilà une ambition que les journalistes pourraient revendiquer. Ils ont préféré transformer le « populisme » en injure.
(...)Yves Gibeau, l’auteur d’Allons z’enfants et de Mourir idiot, avait reçu le Prix du Roman populiste. Vérification faite : oui, c’était pour Les Gros Sous, en 1953. Et dans la foulée, nouvelle découverte : on avait remis cette distinction à Louis Guilloux, à Eugène Dabit, à Maurice Carême, à René Fallet, etc., eux dont on récite parfois les poésies à l’école primaire, dont les instituteurs livrent les textes en dictée. Ainsi, on couronnait autrefois de ce terme, « populiste », les meilleures plumes ; ces hommes s’en trouvaient ennoblis, c’était un genre de compliment. Aujourd’hui, voilà que les éditorialistes, les politiques, en usent comme d’une injure.
Poursuivant cette passionnante enquête, on ouvre le dictionnaire. Trois lignes :
« Populisme. n. m. – École littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple. » Étonnant, non ? Étonnant, car voilà qui pourrait constituer, un peu, au moins, la définition d’un journalisme : « dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple ». C’est presque le symbole d’un abandon, d’un reniement, queles journalistes aient sali, volé, trahi ce mot, qu’ils l’aient retourné en une insulte. Signe de leur renoncement à faire exister, dans leurs médias, ces « gens du peuple ».(...)
Est-ce qu'on pourrait conclure de cette phrase que pour celui qui la prononce tous les étrangers entrés dans "notre Panthéon" sont américains?
Sinon pour Anne-sophie une idée de sujet:
Vive le populisme ?
9 juillet
leplanb.org
« Dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple » : voilà une ambition que les journalistes pourraient revendiquer. Ils ont préféré transformer le « populisme » en injure.
(...)Yves Gibeau, l’auteur d’Allons z’enfants et de Mourir idiot, avait reçu le Prix du Roman populiste. Vérification faite : oui, c’était pour Les Gros Sous, en 1953. Et dans la foulée, nouvelle découverte : on avait remis cette distinction à Louis Guilloux, à Eugène Dabit, à Maurice Carême, à René Fallet, etc., eux dont on récite parfois les poésies à l’école primaire, dont les instituteurs livrent les textes en dictée. Ainsi, on couronnait autrefois de ce terme, « populiste », les meilleures plumes ; ces hommes s’en trouvaient ennoblis, c’était un genre de compliment. Aujourd’hui, voilà que les éditorialistes, les politiques, en usent comme d’une injure.
Poursuivant cette passionnante enquête, on ouvre le dictionnaire. Trois lignes :
« Populisme. n. m. – École littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple. » Étonnant, non ? Étonnant, car voilà qui pourrait constituer, un peu, au moins, la définition d’un journalisme : « dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple ». C’est presque le symbole d’un abandon, d’un reniement, queles journalistes aient sali, volé, trahi ce mot, qu’ils l’aient retourné en une insulte. Signe de leur renoncement à faire exister, dans leurs médias, ces « gens du peuple ».(...)
"Fans d'asi et pas trop loin de Paris : dimanche, le premier ou la première qui me chante où sont les femmes (avec le ton hein ?), je lui offre un bout de quiche (j'en suis la reine)."
J'ai gagné et n'en suis pas peu fière. Elle était délicieuse ! (La quiche, et Anne-Sophie aussi !).
http://img196.imageshack.us/i/p1050687f.jpg/
J'ai gagné et n'en suis pas peu fière. Elle était délicieuse ! (La quiche, et Anne-Sophie aussi !).
http://img196.imageshack.us/i/p1050687f.jpg/
Quand je prononce "un fan", je peux aussi entendre "infans", celui qui ne parle pas, l'enfant. Parce que l'on peut aussi y voir quelque chose d'infantile, par son versant régressif, à ce processus de vénération/ fascination/identification de la star par le fan. N'y voyez aucune marque de mépris de ma part, c'est juste une façon de ressentir ce cérémonial, ce spectacle de béatification douloureuse que l'on nous offre ces derniers temps. Il en fut de même avec Elvis, les Beatles, notamment Lennon, Johnny et les Stones ont eux aussi leurs fans qui se roulent par terre.
Pour être complet, moi-même, du fond de mes bientôt 60 piges, je suis très facilement pétrifié d'émotion, liquéfié de larmes ex-fan des sixties, devant une séquence de Woodstock où le grand Jimmy martyrise sa guitare magique en mémoire des victimes calcinées sous les bombes des B52 américains. Car c'est aussi à la mémoire du guitariste funambule et génial que je pleure. Pauvre fan.
Et puis, pour finir dans un sourire, j'offre à notre malicieuse chroniqueuse cette réplique godardienne du Mépris : "Tu es infâme !" "Non, je suis UNE femme !"
;-)
Pour être complet, moi-même, du fond de mes bientôt 60 piges, je suis très facilement pétrifié d'émotion, liquéfié de larmes ex-fan des sixties, devant une séquence de Woodstock où le grand Jimmy martyrise sa guitare magique en mémoire des victimes calcinées sous les bombes des B52 américains. Car c'est aussi à la mémoire du guitariste funambule et génial que je pleure. Pauvre fan.
Et puis, pour finir dans un sourire, j'offre à notre malicieuse chroniqueuse cette réplique godardienne du Mépris : "Tu es infâme !" "Non, je suis UNE femme !"
;-)
Excellente chronique! Si ça ne vous gêne pas trop, je voudrais m'en servir pour alimenter ma réflexion sur les divers types de publics dans le cadre de mon travail de recherche sur la réception de séries TV d'animation japonaise (animes) éditée en DVD en Europe. Je me demandais justement depuis quelques temps d'où pouvait provenir ce mot "fan", pour lequel il ne semble même pas y avoir de féminin, alors que les femmes représentent une part significative des "fandoms" (aucune idée comment traduire ce mot de l'anglais), notamment dans le domaine musical, du cinéma et de la télévision.
Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre définition de l'"otaku". Elle était certes vraie il y a une vingtaine d'années, notamment durant la période de la "panique otaku", liée au terrible fait divers des meurtres de 4 fillettes au Japon par Tsutomu Miyazaki (rien à voir avec Hayao Miyazaki), un jeune homme à problèmes graves, qualifié d'otaku par la presse de l'époque, mais aujourd'hui, les connotations et significations du terme se sont multipliées. Il y a ainsi différentes formes d'"otakuisme" et toutes n'impliquent pas une dé-socialisation totale de l'individu. Par exemple, un passionné de golf sera qualifié de "golf otaku". Or, on peut difficilement dire que le golf soit un sport asocial et d'intérieur. (Bon, c'est vrai, certains s'exercent au putt sur des tapis spéciaux dans leur salon, mais pour le 9 / 18 trous, ils sont bien obligés de sortir de chez eux et de se rendre sur un golf.) Les jeunes qui se réfugient totalement dans leur bulle et s'isole dans leur chambre à coucher pour ne plus en sortir du tout, sont aujourd'hui désignés par le terme, presque plus approprié, d'hikikomori (ou ermite). Ce retrait total de la vie en société résulte généralement d'un refus de la pression énorme qui s'exerce sur les Japonais et survient souvent suite à des échecs scolaires/professionnels ou à des persécutions sociales (les fameux "ijime"). Les fans d'animes, de mangas et de jeux vidéos sont donc généralement désignés par les termes d'"anime otaku", "manga otaku" ou "video games otaku". Mais, dans ces cas-là, il s'agit plutôt d'une passion, considéré comme un peu étrange, mais relativement inoffensive, qui pousse ces personnes à développer une connaissance quasi-encyclopédique de ces domaines, en amassant d'énormes collections de produits et en échangeant des informations, parfois incroyablement détaillées, avec d'autres personnes partageant leur obsession. Sur le sujet, je recommanderais deux ouvrages: celui d'Etienne Barral (Otaku, les enfants du virtuels, 1999), de Hiroki Azuma (Génération Otaku: les enfants de la post-modernité, 2008), ainsi que la série Genshiken (en manga et en anime), qui offre une analyse quasi-sociologique et très drôle du phénomène au-travers des péripéties d'un club universitaire d'otakus.
Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre définition de l'"otaku". Elle était certes vraie il y a une vingtaine d'années, notamment durant la période de la "panique otaku", liée au terrible fait divers des meurtres de 4 fillettes au Japon par Tsutomu Miyazaki (rien à voir avec Hayao Miyazaki), un jeune homme à problèmes graves, qualifié d'otaku par la presse de l'époque, mais aujourd'hui, les connotations et significations du terme se sont multipliées. Il y a ainsi différentes formes d'"otakuisme" et toutes n'impliquent pas une dé-socialisation totale de l'individu. Par exemple, un passionné de golf sera qualifié de "golf otaku". Or, on peut difficilement dire que le golf soit un sport asocial et d'intérieur. (Bon, c'est vrai, certains s'exercent au putt sur des tapis spéciaux dans leur salon, mais pour le 9 / 18 trous, ils sont bien obligés de sortir de chez eux et de se rendre sur un golf.) Les jeunes qui se réfugient totalement dans leur bulle et s'isole dans leur chambre à coucher pour ne plus en sortir du tout, sont aujourd'hui désignés par le terme, presque plus approprié, d'hikikomori (ou ermite). Ce retrait total de la vie en société résulte généralement d'un refus de la pression énorme qui s'exerce sur les Japonais et survient souvent suite à des échecs scolaires/professionnels ou à des persécutions sociales (les fameux "ijime"). Les fans d'animes, de mangas et de jeux vidéos sont donc généralement désignés par les termes d'"anime otaku", "manga otaku" ou "video games otaku". Mais, dans ces cas-là, il s'agit plutôt d'une passion, considéré comme un peu étrange, mais relativement inoffensive, qui pousse ces personnes à développer une connaissance quasi-encyclopédique de ces domaines, en amassant d'énormes collections de produits et en échangeant des informations, parfois incroyablement détaillées, avec d'autres personnes partageant leur obsession. Sur le sujet, je recommanderais deux ouvrages: celui d'Etienne Barral (Otaku, les enfants du virtuels, 1999), de Hiroki Azuma (Génération Otaku: les enfants de la post-modernité, 2008), ainsi que la série Genshiken (en manga et en anime), qui offre une analyse quasi-sociologique et très drôle du phénomène au-travers des péripéties d'un club universitaire d'otakus.
Une petite course de quiche Anne-Sophie ?
L'idée me plaît assez !
Peut-être, selon le temps dont je disposerais samedi,
Je la fais avec une pâte feuilletée même si je sais que c'est une hérésie...
Du lard fumé et du jambon, surtout pas de fromage,
Amicalement,
***
L'idée me plaît assez !
Peut-être, selon le temps dont je disposerais samedi,
Je la fais avec une pâte feuilletée même si je sais que c'est une hérésie...
Du lard fumé et du jambon, surtout pas de fromage,
Amicalement,
***
Làààààà !
Fans d'asi e(s)t pas trop loin de Paris . Comment vous le savez....;-) ?
je lui offre un bout de quiche (j'en suis la reine) .
Meuh non ,vous n'êtes pas la reine des quiches...
PS: promis, vous ne me la jeterez pas à la figure dimanche si je viens ?
Fans d'asi e(s)t pas trop loin de Paris . Comment vous le savez....;-) ?
je lui offre un bout de quiche (j'en suis la reine) .
Meuh non ,vous n'êtes pas la reine des quiches...
PS: promis, vous ne me la jeterez pas à la figure dimanche si je viens ?
Ah c'est cool, de la quiche !
Faudra m'en garder une part pour le soir !
Bah oui, si j'arrive au piknik, ce sera après la bataille. Si j'arrive...
Enfin, si je ne suis pas à Boston ou indisponible...
C'est que je commence à m'y perdre avec toutes ces indentités ;)
Faudra m'en garder une part pour le soir !
Bah oui, si j'arrive au piknik, ce sera après la bataille. Si j'arrive...
Enfin, si je ne suis pas à Boston ou indisponible...
C'est que je commence à m'y perdre avec toutes ces indentités ;)
Je me verrais bien arriver dimanche au jardin. Je repère Anne-Sophie, je me dirige vers elle, et là, dialogue inspiré d'une certaine pub :
Moi : you're Anne-Sophie 'am sure ?
A-So : oh yes indeed...
Moi : I have read all of your chronicles ... so charming, so funny, so erudite...
A-So : ?!?!?! oh really ? thank you...
Et là, profitant de son trouble manifeste... je lui pique une grosse part de quiche !!!
What else ?
;-))
Moi : you're Anne-Sophie 'am sure ?
A-So : oh yes indeed...
Moi : I have read all of your chronicles ... so charming, so funny, so erudite...
A-So : ?!?!?! oh really ? thank you...
Et là, profitant de son trouble manifeste... je lui pique une grosse part de quiche !!!
What else ?
;-))
Juste pour préciser que "groupie" n'est pas que le pendant féminin de "fan". Elles sont bien plus que ça, et traîter une groupie de fan risquerait de la vexer. L'inverse est probablement vrai aussi.
Si je ne dis pas de bêtise, il s'agit plutôt d'une personne cherchant par tous les moyens à approcher et à vivre avec son idole, à devenir une de ses proches. Dans l'imaginaire rock, la groupie commence par offrir ses services et ses charmes à un roadie pour pénétrer le cercle des intimes, avant de se taper son guitariste si elle a de la chance, et finalement un jour peut-être d'arriver à ses fins. Enfin moi, c'est ce que je ferais si j'étais une groupie en tout cas.
Une copine d'artiste étant généralement une groupie qui a réussi. Les authentiques groupies se comptent donc sur les doigts d'une ou deux mains, et dans la mythologie rock, leurs noms sont aussi fameux que celui des mecs qu'elles se sont tapées. On pense à Pamela Des Barres (qui a très bien raconté ça dans ses bouquins), Bebe Buell, quelques girlfriends de Beatles ou de Stones, ou l'innénarable Cynthia "Plaster Caster", qui réalisait d'étonnantes sculptures à découvrir d'urgence.
Par définition, Michael Jackson n'avait probablement pas de groupies. Pas de groupies qui auraient réussi ce qu'elles avaient entrepris en tout cas.
Si je ne dis pas de bêtise, il s'agit plutôt d'une personne cherchant par tous les moyens à approcher et à vivre avec son idole, à devenir une de ses proches. Dans l'imaginaire rock, la groupie commence par offrir ses services et ses charmes à un roadie pour pénétrer le cercle des intimes, avant de se taper son guitariste si elle a de la chance, et finalement un jour peut-être d'arriver à ses fins. Enfin moi, c'est ce que je ferais si j'étais une groupie en tout cas.
Une copine d'artiste étant généralement une groupie qui a réussi. Les authentiques groupies se comptent donc sur les doigts d'une ou deux mains, et dans la mythologie rock, leurs noms sont aussi fameux que celui des mecs qu'elles se sont tapées. On pense à Pamela Des Barres (qui a très bien raconté ça dans ses bouquins), Bebe Buell, quelques girlfriends de Beatles ou de Stones, ou l'innénarable Cynthia "Plaster Caster", qui réalisait d'étonnantes sculptures à découvrir d'urgence.
Par définition, Michael Jackson n'avait probablement pas de groupies. Pas de groupies qui auraient réussi ce qu'elles avaient entrepris en tout cas.
"De même, les fans sont en empathie totale avec leur idole."
Cette "empathie" peut parfois quand meme aller assez loin : Valerie Jean Solanas, "fan" d'Andy Warhol ou encore Mark David Chapman, "fan" de John Lennon...
Cette "empathie" peut parfois quand meme aller assez loin : Valerie Jean Solanas, "fan" d'Andy Warhol ou encore Mark David Chapman, "fan" de John Lennon...
Merci pour cette chronique...
Figurez vous que Où sont les fans (mp3) est une chanson qui existe! son auteur quelque peu lunaire s'appelle Adonis [attention, avec ce site vous entrez dans l'univers du vingt-sixième degré]... Bon, c'est sûr que ça ne vaut pas ça...
Et sinon, ajoutez-vous du piment dans les quiches?
Figurez vous que Où sont les fans (mp3) est une chanson qui existe! son auteur quelque peu lunaire s'appelle Adonis [attention, avec ce site vous entrez dans l'univers du vingt-sixième degré]... Bon, c'est sûr que ça ne vaut pas ça...
Et sinon, ajoutez-vous du piment dans les quiches?
Quel vilain mot, c'est bien simple: je ne l'utilise jamais.
Je vous laisse la quiche: je ne suis pas fan
Je vous laisse la quiche: je ne suis pas fan
Je courrai vers vous Anne-Sophie, mais gare à vos oreilles.
Où sont les faaaans ?
Ben, à la morgue !?!?
Ben, à la morgue !?!?
Cette chronique me fait penser à une émission faîtes (sur une radio associative, RCF) sur les fans d'Elvis d'après une étude d'un sociologue Gabriel Segré (interviewé pour l'occasion). Il a observé le "culte" que développent ces fans et les sosies aussi.
Etant le très heureux et fier auteur de cette émission je peux si vous le voulez (et si cela est toléré sur le site) la mettre en lien avec megaupload pour pouvoir la télécharger. Mais ce n'est qu'une proposition.
Etant le très heureux et fier auteur de cette émission je peux si vous le voulez (et si cela est toléré sur le site) la mettre en lien avec megaupload pour pouvoir la télécharger. Mais ce n'est qu'une proposition.
Pamela a deja mentionne ce qu'un fan en anglais veut dire ( meme si on utilise aussi le meme sens qu'en francais comme mentionne dans la chronique )
Mais en general quand j'entend parler de fan je pense a des fleurs.
Est-ce que cette rubrique ne serait pas en fait un truc pour essayer d'avoir encore plus de discussions musicales que chez Alain, par hasard ?
Mais en general quand j'entend parler de fan je pense a des fleurs.
Est-ce que cette rubrique ne serait pas en fait un truc pour essayer d'avoir encore plus de discussions musicales que chez Alain, par hasard ?
Raah, ça m’arrache les oreilles quand j’entends Hervé Morin dire qu’il est fan de l’album « quadrephonia » des Who et personne pour le corriger sur le plateau de France Info.
Faux fan, va !
Faux fan, va !
Et vous avez la carte [s]du parti[/s] du Fan Club ?
En me réveillant vendredi matin sous les cascades de trémolos, je me suis gratté la fesse. Rien d’autre à signaler.
J’ai connu des réveils plus douloureux.
C’était il y a bientôt trente ans. Hier, dans ma mémoire. Le 9 décembre 1980 à 6 heures 55, c’est en souriant aux anges sur le dernier couplet de «Working Class Hero» par Marianne Faithfull que j’ai ouvert les yeux. Chic, du Lennon! La journée ne pouvait pas mieux commencer. C’était un épais matin ouateux de fin d’automne. Soudain plombé quand Janry Varnel, sur la Radio Suisse Romande, a laissé mourir l’ultime «just follow meeeee…» avant d’enchaîner, d’une voix blanche, des mots toujours gravés dans le marbre de ma mémoire: «Désormais rien ne sera jamais plus comme avant. John Lennon a été assassiné il y a une heure à New York…» Il y a moins brutal comme plongée dans le monde des grands. On devient sérieux quand on a dix-sept ans, n’en déplaise à Rimbaud et Ferré réunis.
Au lycée ce jour-là, les cours ont duré des siècles. Les profs parlaient une langue inconnue, les mains compatissantes ne récoltaient que des coups d’épaule, mes yeux étaient rouges et «Imagine» me taraudait le tréfonds de l’âme, avec des paroles sans cesse réinventées. Je n’ai rien mangé deux jours de suite.
Et là, vendredi midi, j’ai repris deux fois du risotto. Étonnant, non? (A propos, un certain soir d'avril 1988...)
J’ai connu des réveils plus douloureux.
C’était il y a bientôt trente ans. Hier, dans ma mémoire. Le 9 décembre 1980 à 6 heures 55, c’est en souriant aux anges sur le dernier couplet de «Working Class Hero» par Marianne Faithfull que j’ai ouvert les yeux. Chic, du Lennon! La journée ne pouvait pas mieux commencer. C’était un épais matin ouateux de fin d’automne. Soudain plombé quand Janry Varnel, sur la Radio Suisse Romande, a laissé mourir l’ultime «just follow meeeee…» avant d’enchaîner, d’une voix blanche, des mots toujours gravés dans le marbre de ma mémoire: «Désormais rien ne sera jamais plus comme avant. John Lennon a été assassiné il y a une heure à New York…» Il y a moins brutal comme plongée dans le monde des grands. On devient sérieux quand on a dix-sept ans, n’en déplaise à Rimbaud et Ferré réunis.
Au lycée ce jour-là, les cours ont duré des siècles. Les profs parlaient une langue inconnue, les mains compatissantes ne récoltaient que des coups d’épaule, mes yeux étaient rouges et «Imagine» me taraudait le tréfonds de l’âme, avec des paroles sans cesse réinventées. Je n’ai rien mangé deux jours de suite.
Et là, vendredi midi, j’ai repris deux fois du risotto. Étonnant, non? (A propos, un certain soir d'avril 1988...)
Et le féminin de fans, c'est fanes ?
Pour moi, la première traduction de fan , c’est un éventail.
La traduction ventilateur est moins poétique, mais peut servir ces jours-ci.
Je ne fais pas partie des faaaaans de l’Icare de la pop ;-)
A part ça, Comment passe-t-on du fanatique à aux fans c’est pas très joli ;-)
Je vais regretter le bout de quiche, mais amusez-vous bien!
La traduction ventilateur est moins poétique, mais peut servir ces jours-ci.
Je ne fais pas partie des faaaaans de l’Icare de la pop ;-)
A part ça, Comment passe-t-on du fanatique à aux fans c’est pas très joli ;-)
Je vais regretter le bout de quiche, mais amusez-vous bien!
Attention à la définition du geek quand même... Pour ne citer que wikipedia:
L'archétype le plus célèbre du geek est celui du jeune (ou de l'adulte resté jeune) féru de sciences, de nouvelles technologies et de super-héros. Il s'étend aujourd'hui de plus en plus fréquemment au monde du jeu vidéo (particulièrement aux MMORPG), aux jeux de rôle ainsi qu'à l'univers fantastique littéraire et/ou cinématographique, et plus généralement à l'informatique.
Mais bon je pinaille...
L'archétype le plus célèbre du geek est celui du jeune (ou de l'adulte resté jeune) féru de sciences, de nouvelles technologies et de super-héros. Il s'étend aujourd'hui de plus en plus fréquemment au monde du jeu vidéo (particulièrement aux MMORPG), aux jeux de rôle ainsi qu'à l'univers fantastique littéraire et/ou cinématographique, et plus généralement à l'informatique.
Mais bon je pinaille...