"Ouest-France" tire (et retire) le portrait d'un pédocriminel
Le quotidien "Ouest-France" aurait sans doute préféré que son portrait d'un citoyen engagé ne soit pas brandi dix jours plus tard devant un tribunal. Le citoyen en question, déjà condamné en 2017 et en 2019, a de nouveau extorqué des photos de mineures dénudées sur internet . Plutôt que d'assumer sa bévue, "Ouest-France" a préféré supprimer discrètement son article sur le web.
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Commentaires préférés des abonnés
Et la mairie briochine n'a pas Google non plus ?
Je trouve ce commentaire particulièrement odieux.
Et j'espère qu'Ouldyamin n'a pas réfléchi avant de l'écrire.
Ce qu'elle ( il ) défend ici c'est le flicage généralisé.
L'article m'a mis mal à l'aise, et je comprend un peu pourquoi en lisant ce commenta(...)
La mairie pouvait-elle demander à consulter le casier judiciaire de toutes les personnes qui s'impliquent dans des actions "caritatives" et les écarter si jamais on trouve quelque chose ? Ce n'est pas à la mairie d'exercer une justice bis dans (...)
Derniers commentaires
Ne pas mentionner la rétractation d'un article quelque soit la raison est clairement un tort.
Par contre demander à un journal d'enquêter sur les torts éventuels dans un autre cadre de personnes dont elle ne fait un portrait que comme exemple d'un public (ici la réserve citoyenne) me semblerait un peu excessif (sans même parler de ceux qui pensent que "la mairie" aurait dù le faire).
Pour ce qui est de s'occuper d'enfants, oui, il y a des vérifications normalement (et même tu tombe régulièrement sur des attitudes a priori soupçonneuse de responsables ou parents quand tu bosse dans l'animation ou fait de l'associatif public enfants passé un certain âge).
Mais qu'on ne vérifie pas les antécédents de quelqu'un qui fait l'accueil à un centre de vaccination ou du bénévolat aux restos du cœur, s'adressant plutôt à du public adulte, ou même pour faire son portrait dans ces cadres, c'est plutôt logique vu que ça n'a rien à voir. Et ce serait plutôt pire que la société s'arroge le droit de le faire. (Et en plus dans ce cas il ne s'agissait pas d'antécédents mais d'une affaire qui allait être jugée, si j'ai bien compris, donc la seule raison de le refuser pour ça aurait été de le présumer coupable).
Quant à utiliser tout argument positif possible pour humaniser un accusé, euh... c'est un peu le principe et devoir des avocats d'offrir à leurs clients la meilleure défense possible, et là dessus que la justice repose.
Aux Molières, Blanche Gardin "taclait" les défenseurs de Polanski, en disant qu'on pouvait pas dire "oui mais enfin, il fait une baguette extraordinaire!!!". Ben si, Blanche, on peut, et on continue de le faire. Si ça passe, tant mieux, si ça casse, tant pis, on regarde ses chaussures en disant que Google était en panne....
Donc il y a des cas où on prend des pincettes pour séparer le pédocriminel de son action dans la société et d'autres où on regrette de ne pas l'avoir laissé dans l'ombre ?
Et la mairie briochine n'a pas Google non plus ?