"Ouest-France" zappe des candidats et ment à ses lecteurs
C'est le monde à l'envers : pour exister en tant que candidat aux législatives dans les pages de "Ouest-France", le quotidien le plus lu en France, il faut prendre contact avec la rédaction locale. Les journalistes ne viendront pas à vous. Une décision assumée, qui prive les "petits candidats"' de visibilité, et contredit frontalement une promesse faite aux lecteurs il y a... quatre jours. Et une décision qui pose le grand quotidien non pas comme un média, mais comme une institution à laquelle on doit faire allégeance. Enquête.
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Coucou @si. Vous avez des contacts particuliers avec Ouest France au vu de son poids ou c'est vraiment le pire de la PQR ? Je me posais la question parce que j'ai vachement l'impression qu'il y a dans vos colonnes plus de scandales qui concernent Oue(...)
Bonjour, merci pour votre commentaire : Ouest-France étant le journal quotidien le plus lu de France, et l'un des plus consultés du web, il n'est pas étonnant qu'on nous signale plus de choses que concernant d'autres médias locaux ou même nationaux d(...)
C'est le monde à l'envers ; c'est l'actualité qui doit se présenter devant les journalistes pour être présente dans les pages d'un journal! Bientôt les articles livrés par Uber Eat directement sur le bureau du rédacteur en chef par les protagon(...)
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Heureusement que nous avons des journaux alternatif-
ex:Le maire de Brest, François Cuillandre arrache des affiches électorales ?
par Erwan Chartier · Publié · Mis à jour
Sur deux vidéos fournies au Penn-Bazh, prises vendredi 10 juin, on distingue le maire de Brest, François Cuillandre, arracher des affiches électorales dans son quartier de la Cavale Blanche… Un peu gênant à quelque jours de législatives très disputées dans la 2e circonscription du Finistère ? François Cuillandre assume et s’en amuse
Ce sont deux vidéos que le Penn-Bazh a reçues. Elles ont été prises par un téléphone portable, place Jack London, dans le quartier de la Cavale Blanche à Brest, non loin du patronage laïque. Elles auraient été faites vendredi 10 juin au soir, quelques temps avant la fin de la campagne officielle (à minuit)…
On aperçoit un individu, qui ressemble à François Cuillandre, maire de Brest, arracher des affiches sur un espace associatif.
Sur une deuxième vidéo, la même personne passe devant des panneaux officiels. Il est interpellé par notre cameraman amateur…
« Alors monsieur le maire, vous représenter la police municipale et vous arrachez les affiches », entend-t-on. Il est difficile de comprendre la réponse.
En revanche, rien sur la vidéo ne permet de dire que la personne n’ait arraché des affiches sur les panneaux officiels. Ce qui aurait constitué un délit, puisque l’article 17 de la loi sur la Liberté de la presse du 29 juillet 1881 (modifiée en 2004), indique que :
« Ceux qui auront enlevé, déchiré, recouvert ou altéré par un procédé quelconque, de manière à les travestir ou à les rendre illisibles, les affiches apposées par ordre de l’Administration dans les emplacements à ce réservés, seront punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 3° classe.
Si le fait a été commis par un fonctionnaire ou un agent de l’autorité publique, la peine sera de l’amende prévue pour les contraventions de la 4° classe.
Seront punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 3° classe ceux qui auront enlevé, déchiré, recouvert ou altéré par un procédé quelconque, de manière à les travestir ou à les rendre illisibles, des affiches électorales émanant de simples particuliers, apposées ailleurs que sur les propriétés de ceux qui auront commis cette lacération ou altération.
La peine sera de l’amende prévue pour les contraventions de la 4° classe, si le fait a été commis par un fonctionnaire ou agent de l’autorité publique, à moins que les affiches n’aient été apposées dans les emplacements réservés par l’article 15. »
« Certains me traitent de notables, mais je reste un militant «
Contacté, François Cuillandre indique : « C’était vers 22 h 30 et je rentrais chez moi, dans ce quartier de la Cavale Blanche où je réside depuis longtemps. » Le maire reconnaît bien avoir « décollé quelques affiches sur le panneau d’affichage libre. Que vous voulez-vous, certains me traitent de notable, mais je suis avant tout resté un militant ! »
François Cuillandre fait également remarquer qu »il a mis « les affiches arrachées dans la poubelle, car je suis très à cheval sur la propreté de la ville… » Questionné sur les panneaux officiels, François Cuillandre, explique : « je me suis contenté de rajouter des autocollants du Parti socialiste autour de l’affiche de Réza Salami (candidat PS dissident) que je soutiens. Je n’ai pas touché aux autres affiches. C’est alors qu’une personne est arrivée en me filmant avec son téléphone portable et m’a interpellé. » Bref, le maire de Brest assume et s’amuse de la chose : « Je ne suis pas trop au fait des réseaux sociaux, mais j’ai gardé des photos des panneaux officiels où l’on voit qu’il n’y a aucune dégradation… »
Election disputée dans la 2 circonscription du Finistère
La campagne des législatives est particulièrement disputée dans la circonscription de Brest centre (2e du Finistère) avec un vaste choix proposé aux électeurs, et pas moins de 16 candidats… A gauche, la Nupes présente l’Insoumis Pierre-Yves Cadalen, mais qui est concurrencé par une candidature socialiste dissidente avec Réza Salami, adjoint au maire de Brest en charge de la culture et conseiller métropolitain, ainsi que par un autre adjoint au maire, Fortuné Pellicano pour le Parti radical de gauche-Le centre gauche… Alors que le PS finistérien s’inscrit dans l’accord de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), le maire de Brest apporte un soutien ostensible à son adjoint Réza Salami… D’où quelques tensions…
Du côté de la majorité présidentielle, c’est aussi un peu compliqué. On necompte pas moins de trois candidats avec le député sortant, Jean-Charles Larsonneur, qui n’a pas été investi par Ensemble, mais a maintenu sa candidature. L’investiture officielle de Ensemble ! est en effet allée à Marc Coatanéa, ancien premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans le Finistère et désormais opposant macroniste au maire socialiste François Cuillandre. Sans oublier un troisième marcheur, Mickaël Cabon…
Ces petites vidéos de François Cuillandre revenant à ses amours militants ne constituent pas l’affaire du siècle. Reste cependant une question insoutenable : les affiches de quel candidat était-il en train d’arracher ?
C'est le monde à l'envers ; c'est l'actualité qui doit se présenter devant les journalistes pour être présente dans les pages d'un journal! Bientôt les articles livrés par Uber Eat directement sur le bureau du rédacteur en chef par les protagonistes des faits d'actualité? N'importe quoi!
Bonjour, je vous propose de vous pencher sur l’affaire de la maison squattée dans l’Essonne et le traitement fait par le Parisien, voire d’autres médias.
(À noter que Darmanin est intervenu pour virer les « squatteurs ». Et ces squatteurs ont été agressés physiquement quand ils ont quitté la maison.)
(Je n’ai pas le temps de détailler plus, manque de temps, et ce forum est pénible…)
D’après un twittos, je cite :
Le Parisien présente ce sujet comme une banale histoire de squat Un couple aurait acheté cette maison et l'aurait découverte habitée par une famille, sans le savoir Pourtant la réalité est tout autre ...
Quoi ? Que lis-je ? La démocratie bourgeoise ne serait q'un vulgaire spectacle ? Ahlala, profitons tant qu'on vote hein, on se sent un peu vibrer, ça va pas durer.
On est à la limite du politique rangé dans la case "publi-reportage" chez Ouest-Rance ?
"Les règles d'Ouest-France concernant les candidats aux législatives sont claires et il ne semble pas, dans le cas que vous évoquez, qu'il y ait eu de pratique antidémocratique", commente auprès d'ASI la journaliste de France Bleu Normandie et représentante du Syndicat national de journalistes (SNJ).
Trop souvent les syndicats SNJ locaux ressemblent à des syndicats patronaux. Heureusement, les responsables nationaux du SNJ ont désavoué la position de cette syndicaliste du genre "La Voix de son maître". Au moment des élections professionnelles, faut pas confondre, il y a le SNJ et le SNJ-CGT, plus à gauche (ce n'est pas difficile).
Pauvre France ! Ils sont vraiment à l'ouest ....
Dans les débats organisés par France Bleu et France3, tous les candidats ne sont pas invités .
Exemple : la 8° circonscription de Loire-Atlantique _ 13 candidats . 5 candidats invités . 4 présents
Sinon, soutien comme toujours aux soutiers qui font le travail, sont niqués par leur hiérarchie et en paient encore les pots derrière. Et tout mon mépris pour ces ex-journalistes devenus cadres supérieurs, qui ont visiblement oublié toute éthique, tout à leur petit pouvoir prescripteur.