"Pandora Papers", mode d'emploi
Comment coordonner une enquête internationale pour laquelle des centaines de journalistes doivent éplucher des millions de documents ? De la fuite des données à la publication des Pandora Papers, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et les journalistes des médias partenaires racontent à ASI leur enquête collaborative et transnationale.
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Commentaires préférés des abonnés
Il y a quelque chose de déprimant dans ces enquêtes ou plutôt dans les conséquences qu'elles entraînent et en l’occurrence qu'elles n'entraînent pas.
Cela fait des années que le consortium des journalistes d'investigations révèlent des scandales de fr(...)
Et si on parlait un peu des avocats, des experts comptables/commissaires aux comptes et des banquiers qui organisent tout cela pour se faire des rentes phénoménales ?
Etonnant quand même que la presse se limite chaque fois à la mousse superficie(...)
" Tout ces "Papers" ne risquent-ils pas de lasser le public ? "
Jaime bien ce type d'humour... En tout cas merci à tous ces journalistes. Secouez secouez il en tombera bien quelque chose... 🤣
Derniers commentaires
"transformer une image scannée en PDF, dans lequel un moteur de recherche peut retrouver des mots-clés", écrit Pauline Bock.
Sauf qu'un PDF est un format de conteneur : on peut y mettre du texte, mais aussi une image, y compris l'image scannée d'un texte (et dans ce cas, le moteur de recherche ne pourra pas trouver de mots-clés).
Pour "transformer une image scannée en PDF", il suffit donc de l'inclure dans un PDF...
Mais pour qu'une image scannée (d'un document texte) soit exploitable en recherche de mots-clés, il convient de pratiquer une reconnaissance optique de caractères (de "l'OCRiser", disent certains, mais le verbe me fait saigner les yeux et les oreilles) pour le transformer en un texte (une suite de caractères/mots). Qu'on peut ensuite mettre dans un PDF si on veut...
Je partage le pessimisme de certains commentaires.
Ces enquêtes de grande qualité s'enchaînent. Mais, il me semble que leur retentissement est de plus en plus faible.
Je pense que, même pas une semaine après, on ne parle plus trop des Pandora Papers.
Il y a effectivement certainement une lassitude du public.
Mais, malheureusement, la fraude (ou "l'optimisation" quand c'est "légal") minent la démocratie, coûtent cher aux états (et donc aux plus pauvres indirectement) et la lutte contre cette évasion fiscale avance beaucoup trop lentement. Certes, le sujet est complexe et technique mais je pense que s'il y avait une réelle volonté politique, cela avancerait plus vite...
Merci pour ce compte-rendu qui détaille bien la façon dont s'articule l'organisation de l'ICIJ.
J'avais investigué sur les Panama Papers (avec un angle technologique), en ayant dû à l'époque fouiller dans les tréfonds d'internet pour reconstituer toute la chaîne de traitement de l'information.
Le résultat a été restitué lors de conférences au "Club de la Presse de Bretagne", puis au "Breizh Data Day" en 2017 :
- Les notes : https://github.com/michelcaradec/Panama-Papers
- La vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=gyY_2kMAf08
Et si on parlait un peu des avocats, des experts comptables/commissaires aux comptes et des banquiers qui organisent tout cela pour se faire des rentes phénoménales ?
Etonnant quand même que la presse se limite chaque fois à la mousse superficielle d'un phénomène qui a des causes profondes.
Il ne faut pas chaque fois se limiter aux clients mais mettre en perspectives le système et tous les acteurs qui rendent cela possible.
Sarkozy est un avocat et ses deux experts comptables/commissaires aux comptes ont été condamnés dans l'affaire Bygmalion. :
Pierre Godet. L’expert-comptable de la campagne a validé les comptes de campagne frelatés déposés devant le Conseil constitutionnel (trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, deux ans d’interdiction professionnelle et 60 000 euros d’amende).
Marc Leblanc expert comptable de l'UMP (même condamnation que Pierre Godet).
Qu'attendent les ordres de ces professions libérales pour dénoncer clairement des comportements qui sont manifestement contraires à leur déontologies et au Droit ? Ce manque de rigueur au sommet de ces professions font qu'elles ne sont pas sérieuses et perdent toute crédibilité. C'est d'autant plus grave qu'elles sont auxiliaires de justice !
On comprend mieux que la justice soit aveugle avec de tels comportements.
Quant aux banques, c'est une fumisterie quand on sait que l'association française des banques débauche les directeurs de la police nationale et les embauche. L'affaire des Panora papers pose encore un fois la question à quoi servent ces flics aux banques ? Couvrir des malversations, les habiller, les cautionner, les maquiller ?
- Eric Voulleminot devient Directeur du département sécurité de la Fédération bancaire française
Eric Voulleminot a rejoint la FBF ce 1er octobre 2019, en qualité de Directeur du département sécurité. ...Il succède à Christian Lothion, qui a fait valoir ses droits à la retraite.
- Christian Lothion devient Directeur du département sécurité et Conseiller de sécurité de la Directrice générale de la Fédération Bancaire Française
Christian Lothion rejoint la FBF en qualité de Directeur du département sécurité et Conseiller de sécurité de la Directrice générale. Il succède à Gérard Girel qui a fait valoir ses droits à la retraite
Il y a un conflit d'intérêts et une question d'illégalité à ce que des responsables de la police judiciaire chargés de surveiller la légalité des transactions financières soient embauchés par ceux qu'ils étaient éventuellement en charge de poursuivre et dénoncer à la justice.
On comprend mieux que la justice soit aveugle avec un tel système notoire que les journalistes ignorent étonnamment.
Il y en a marre de cette information factuelle au coup par coup sans contextualisation ni mises en perspectives.
Il ne faut pas que DSK, ou une liste de fraudeurs, masque caricaturalement toute la chaîne de délinquants qui entretient un système illégal, car l'optimisation fiscale est illégale selon l'ordre public fiscal tel qu'il est enseigné à l'université.
A moins que ce que l'on enseigne ne servent qu'à entretenir des débats inutiles et une vacuité rhétorique qui caractérise bien la majorité actuelle. A croire qu'ils ont acheté leur diplôme et ont dormi pendant les cours.
"Forcément, la collaboration est beaucoup plus fluide que si on devait travailler avec des journalistes du Figaro ou de Mediapart."
Je suis peut-être idiot, mais je ne comprends pas trop...
Non vous n'êtes pas idiot, je me suis posé la même question ! Je ne saisis pas la référence au Figaro et à Mediapart qui sont des médias tellement opposés en tout points...
Il semble faire référence à la concurrence plus directe entre des médias qui historiquement ont le même support physique : ici le papier. Je ne sais pas à quel point c'est encore pertinent.
Le globish est-elle la seule langue de travail de ces journalistes ? Auquel cas cela pourrait expliquer le peu de révélation sur l'Afrique francophone...
Il y a quelque chose de déprimant dans ces enquêtes ou plutôt dans les conséquences qu'elles entraînent et en l’occurrence qu'elles n'entraînent pas.
Cela fait des années que le consortium des journalistes d'investigations révèlent des scandales de fraudes fiscales. Des personnalités sont citées et puis... rien
Idem pour le rapport du GIEC sur le déréglement climatique qui devient un marronnier. Idem pour les vidéos de l'association L 214 sur les violences animales dont on a pris l'habitude.
Sur tous ces sujets, le travail est fait. Tout le monde sait. Et pourtant rien ne change. Ça en dit long sur les verrous de nos sociétés ou alors sur notre nature profonde.
Déprimant.
J'avoue avoir, malheureusement, un peu de peine à croire en une pleine indépendance de la part des 3 acteurs français compte tenu de la réalité de leur direction. C'est vraiment dommage et je ne confond surtout pas avec les journalistes qui enquêtent soyons bien clairs.
Mais si je mets cela en parallèle avec l'excellent article de Paul Aveline sur les possibles "fuites" de dupont moretti et "la question du jour" de france culture "Pandora Papers : des opérations fiscales illégales ou immorales ? " où les questions de Erner semblent un baume de relativisation appliqué en langue bien soumise ; ajoutons à cela un temps d'enquête, de fait, un peu long ; n'y a t-il pas de risques de remontées opportunes ?
bon timing :
" Tout ces "Papers" ne risquent-ils pas de lasser le public ? "
Jaime bien ce type d'humour... En tout cas merci à tous ces journalistes. Secouez secouez il en tombera bien quelque chose... 🤣
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