Particules fines : les médias plus intéressés par l'automobile que par les cheminées
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L'article du monde cite une revue scientifique dont il est impossible d'évaluer la réelle valeur de publication. Au sens de la relecture et validation des revues ayant une large notoriété. Quand c'est comme ça, comme lecteur, je cherche une universit(...)
"Dans la vallée de l'Arve par exemple, très concernée par cette pollution du bois aux particules fines, ce sont d'abord des modes de chauffage principal qui sont concernés. "
Vallée de l'Arve ou vallée de larmes ?
Je cite :
Airparif estime qu'une après-(...)
Merci poisson!
Je rajouterai que ces mesures ont été faites dans une vallée, qui sont hélas des zones hypersensibles à toutes sources de pollution.
La nature du bois brûlé n'apas non plus été étudié.
Comme vous, l'allusion au carbone 14 est rédhibitoire(...)
Derniers commentaires
Ca me parait un sujet très glissant. Bruler du bois est un moyen de se chauffer peu cher, et qui permet d'échapper au chantage combiné des fournisseurs d'énergie, du marché de l'énergie, et de l'Etat.
Le bois de chauffage est la plus part du temps local, c'est un produit non transformé (contrairement aux granulés), qui ne passe pas par des circuits de production ou de distribution. Et même, très souvent l'achat de bois de chauffage se fait au black.
L'utilisation requiert juste une cheminée au lieu de nécessiter des centrales électriques, des réseaux de distribution de gaz, des convecteurs et un système compliqué de plomberie.
Cela concerne un besoin élémentaire qui consiste à se chauffer l'hivers, et cela concerne un des rare derniers domaines qui échappe encore à l'emprise de l'état, du marché et de l'industrie.
Alors oui en effet ça émet des fumées, mais je pense que ça n'émet pas plus de particules que ça n'en émettait avant l'âge industriel (contrairement aux transports, aux télécommunications, à la construction, aux loisirs, etc...). On ne peut même pas dire que la quantité d'émissions suivrait la courbe de la démographie mondiale, puisque les plus forts taux de natalité concernent les pays du sud, et qu'en plus les populations se concentrent en ville. Le dernier milliard d'êtres humains supplémentaire se chauffe vraisemblablement peu au bois.
Ca ressemble donc fortement à une polémique typiquement urbaine, emprunte de snobisme, la même qui dénonce les pavillons de banlieue et les barbecues et qui voit les provinciaux comme des arriérés fachos fans de bagnole. Interdire ou taxer le chauffage au bois (puisque c'est ça qui est sous entendu) me parait être une nouvelle idée technocratique injuste. Une nouvelle brique sur le mur des contraintes de la société capitaliste.
Ce que j*ai constaté, à Paris intra-muros, c’est que mon appareil de mesure des particules PM2.5 et PM10 affichait un pic quand j’ouvrais les fenêtres, le soir en hiver. Et bien au-delà des valeurs admissibles.
Alors je me suis barricadé chez moi. Et j’ouvre le,matin, avant les embouteillages !
bon, je dis ça, je ne dis rien.
Enfin des articles sur cette plaie du feu de cheminée. Et bien oui, le chauffage au bois ça pollue un max.
Pourtant, quoi de plus écolo qu'un petit chalet loin de tout avec une petite fumée qui s'échappe de la cheminée ? Ca sent bon l'autosuffisance, le retour à la nature, etc. et ça fait de jolie cartes postales.
Personne n'en parle, et les écolos, à qui on reproche déjà "l'écologie punitive" se gardent bien de mettre le sujet en avant, anticipant, peut être à raison (?), les diatribes indignées de Pascal Praud et compagnie.
En attendant, pour ceux qui mettent en doute la réalité du constat, j'avais fait -je suis ingénieur en électronique- il y a quelques années un capteur de particule fine (avec un capteur Plantower). Je sais que ce n'est pas un capteur de référence (voir par exemple https://blog.quant-aq.com/can-your-plantower-pms5003-based-air-quality-sensor-measure-pm10/) mais ça donne quand même des une bonne idée de ce qui se passe.
J'avais été effaré par la variation de particule fines dans l'admosphére quand arrivent les jours de froid (relatif, j'habite à côté de Montpellier en zone pavillonnaire). L'augmentation est massive (n'ayant pas d'instrument de mesure de référence, je ne peux pas la quantifier de manière absolue) et sans commune mesure à celle que l'on constate lors des variation de circulation. Ca vaut ce que ça vaut, mais en ce qui me concerne, 50% de la pollution aux particule fine due aux feux de cheminée, ça ne parait pas délirant du tout.
Pourtant certains médias s'intéressent aux particules fines , exemple : Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, qui sent la suie et les cendres
En revanche, ce que je sais, c'est qu'il y a un phénomène qui est très mal pris en compte : la pollution de l'industrie... En théorie, les industries sont censées mesurées tout ce qu'elles rejettent mais, bien souvent, ne le font pas ou ne communiquent pas les chiffres. En ce qui concerne la Vallée du Rhône, par exemple - et je le sais de source sure... j'étais présent dans le jury des étudiants qui ont étudié ça... -, les industries font de la rétention d'information et du chantage à l'emploi si on vient les titiller de trop près. C'est pour cela que toutes les associations et/ou scientifiques qui font de l'analyse de l'air galèrent terriblement à obtenir des chiffres précis et tentent de faire de la décorrélation, simplement parce qu'ils n'ont pas accès aux données de base. Et, clairement, les pouvoirs publics locaux n'ont pas envie de savoir non plus, de peur de se fâcher avec les boites locales. J'imagine que si ça se produit dans la vallée du Rhône, ça doit se produire ailleurs.
Tout cela n'est pas pour dédouaner le chauffage au bois, mais pour donner des pistes de réflexions et d'investigations.
"Dans la vallée de l'Arve par exemple, très concernée par cette pollution du bois aux particules fines, ce sont d'abord des modes de chauffage principal qui sont concernés. "
Vallée de l'Arve ou vallée de larmes ?
Je cite :
Airparif estime qu'une après-midi de chauffage dans une cheminée ouverte émet autant de particules qu'un véhicule diesel faisant un aller-retour entre Paris et Marseille".
Avertissement :
Ce calcul est entaché de tous les partis-pris et préjugés imaginables.
En effet il suppose que tous les ménages de la vallée de l’Arve se chauffent au bois dans des cheminées ouvertes et non dans des inserts qui émettent entre cinq et huit fois moins de particules fines.
En effet, il accepte sans tiquer qu’AirParif estime qu’une après-midi de chauffage émet autant de particules qu’un véhicule diesel faisant l’aller-retour Paris-Marseille, sans se poser la question de ce qu’est une après-midi en tant que quantité mesurable ni celle de savoir si un véhicule diesel c’est un 38 tonnes ou une voiture de petite cylindrée.
J'ai gardé tous les chiffres après la virgule, le diable est dans les détails.
Petit calcul :
Combien de poids lourds roulant au diesel transitent chaque année par la vallée de l'arve ?
628 000 dans les deux sens (aller-retour) en 2020 (source FR3 Rhône-Alpes)
distance Paris-Marseille Aller-retour 1554 km (source Mappy)
distance Annemasse -tunnel du Mont-blanc 87 km (source Mappy) soit 87/1554 = 0,055984556 Paris-Marseille Aller-retour
Le transit des poids lourds dans la vallée de l’Arve représente donc chaque année
628 000x 0,055984556= 35 158,301168 après-midi de chauffage dans une cheminée ouverte.
Combien d'habitants dans la vallée de l'Arve ?
90 000 en 2022 (source Le Dauphiné Libéré 16 janv 2022) soit avec 2,16 personnes par foyer (source Insee), 41 667 foyers
160 jours de chauffage par an soit 0,438356164 année pleine soit 41 667x 0,438356164 = 15411,858032761 après-midi de chauffage pour les foyers de la vallée de l’Arve
Les poids lourds émettent 35 158,301168 / 15411,858032761 = 2,28 fois plus de particules fines que les foyers de la vallée de l’Arve.
Compte tenu des limites du calcul signlaées plus haut, ce chiffre doit être bien supérieur.
On pourrait faire ce calcul pour l'Île de France...
On pourrait.
Succulent !
Merci pour cette précision qui montre que, comme pour d’autres sujets liées à la pollution, on fait porter la responsabilité sur le consommateur alors que ce sont souvent les intermédiaires professionnels qui posent problème.
Mais bon, l’économie c’est sacré.
Ceci étant dit, un facteur 2,28, ce n’est pas si énorme, ce qui veut dire qu’il ne faut pas non plus dédouaner les particuliers de toute responsabilité. Juste rééquilibrer la balance.
Bonjour, merci pour votre commentaire : je ne vous demande pas de croire Airparif sur parole… cependant, ce constat (et l'estimation dont vous décomposez fort bien ce qu'elle peut comporter d'approximation) d'une prédominance du chauffage au bois dans la production de particules fines fait l'objet d'un assez large consensus scientifique, depuis nombre d'années maintenant, y compris concernant les vallées alpines. La raison en est notamment, m'ont expliqué Airparif et Respire, que les baisses importantes de la production de particules fines par l'industrie et le secteur automobile ont fait mécaniquement monter la proportion due au chauffage (déjà élevée).
Je vous invite à aller lire par exemple cet article du Monde rapportant les résultats d'une étude menée en vallée de Chamonix : "En hiver, le chauffage au bois est à lui seul responsable d’environ 85 % des particules fines carbonées présentes dans l’atmosphère."
Mais vous pouvez aussi aller voir du côté des études menées à l'initiative des associations d'habitants souffrant de la pollution aux particules fines, ici dans la vallée de l'Arve justement : "Dans leur ligne de mire, plusieurs sources de pollution. La première étant le chauffage au bois qui représente 80% des émissions polluantes de la vallée."
Ou aller chercher du côté de l'organisme similaire à Ariparif chargé de mesurer la qualité de l'air dans la vallée de l'Arve : "Au début, c'est surtout le trafic routier international des camions qui était pointé du doigt. Puis il a fallu se rendre à l'évidence...le premier émetteur de particules, c'est le chauffage au bois domestique."
L'article du monde cite une revue scientifique dont il est impossible d'évaluer la réelle valeur de publication. Au sens de la relecture et validation des revues ayant une large notoriété. Quand c'est comme ça, comme lecteur, je cherche une université ou quelque chose à quoi me raccrocher pour que ça m'inspire confiance. Sachant que "Le Monde" ne me suffit plus.
Quand je commence à voir se pointer le carbone14, sa présence, son absence, je replie l'article et au revoir tout le monde. Qu'est-ce qu'il vient faire là?
On dirait le Q10 dans la crème machin-truc.
Aucune mention PM10, PM2,5, ...
Sachant que même pour le vin, le tabac, les pesticides, on trouve des récits journalistiques avec caution scientifique pour relativiser les effets, pensez-vous, on exagère, (moi ma poêle téfal a 10 ans elle est toute rayée et j'en suis pas morte!) de l'info niveau micro-trottoir, c'est ce que je veux dire. Des trucs pour qu'on se rassure, pour qu'on fiche la paix aux gros camions bien rentables et que le train ne prenne surtout pas le "marché" du transport.
Ce n'est pas un problème de ne pas comprendre les nuisances du chauffage au bois. C'est de savoir la réalité de leur toxicité. On veut bien l'admettre, mais pas pour dédouaner les autres pollueurs. C'est le sens de notre déni.
Bonjour, il me semble que le passage méthodologique portant sur le Carbone 14 est au contraire fort clair : "« Lorsque les particules proviennent de la combustion de bois, le taux de carbone 14 est sensiblement égal à ce que l’on rencontre dans l’atmosphère, explique le géochimiste et climatologue Edouard Bard, co-auteur de ces travaux. Au contraire, lorsqu’elles proviennent de la combustion de sources fossiles, comme le charbon ou le pétrole, elles ne contiennent plus de carbone 14. » En effet, ce dernier a eu le temps, au cours des millions d’années de résidence dans la croûte terrestre, de se dégrader entièrement. L’étude d’autres marqueurs atmosphériques, comme les oxydes d’azote (émis par les moteurs diesel) ou le levoglucosan (émis par la combustion de la cellulose du bois) ont permis de distinguer finement les sources de pollution, sur les aérosols prélevés dans la vallée de l’Arve entre novembre 2013 et la fin de l’été 2014."
Quant au consensus scientifique actuel, il s'appuie sur un nombre d'études aujourd'hui important, en particulier en Europe : par exemple ici en France, ici dans une vallée alpine italienne, là en Finlande ou au Danemark, ou encore à Londres.
Je rappelle par ailleurs que les différents interlocuteurs appelés pointent unanimement la production que le secteur automobile reste dominant dans la production d'oxydes d'azote, tout aussi problématique pour la santé, et de particules fines secondaires à cause desdits oxydes. Personne ne dédouane donc personne ici il me semble.
Merci, mais avouez que l'article a presque 10 ans et commence par :
Selon des résultats surprenants .../... le trafic routier – et en particulier les poids lourds – est un contributeur mineur de la pollution dont se plaignent les habitants.
Ça oriente le lecteur vers l'idée que agir contre les poids lourds ne changera rien.
Dire la plainte des habitants n'est pas très précis et oriente aussi, vers l'idée d'une plainte irrationnelle. Le côté médical est mis sous le tapis d'emblée. Le ressenti, c'est sur ça qu'il faut agir!
Et que le marqueur soit le carbone 14, pour déterminer l'origine, c'est un peu la messe en latin. Et ensuite la comparaison été/hiver, très pertinente, du % d'émission de particules contenant donc ce carbone14 n'est pas tellement claire. Pour ne pas qu'on se dise que, tiens même quand il n'y a pas de chauffage il y en a en bonne proportion par rapport à celles des véhicules ( est-ce que le E10 fait des particules avec du carbone 14?).
Je chipote. Mais autant je me mets dans un fauteuil devant la cheminée, autant je ne mets pas mon transat au bord d'un trafic routier, même avec une belle montagne sous mes yeux et des boules quies mes oreilles. Donc j'ai des réflexes idiots de méfiance.
Merci poisson!
Je rajouterai que ces mesures ont été faites dans une vallée, qui sont hélas des zones hypersensibles à toutes sources de pollution.
La nature du bois brûlé n'apas non plus été étudié.
Comme vous, l'allusion au carbone 14 est rédhibitoire pour moi.
C'est une particule fine?
Si nous parlions ferroutage?
Ce n'est pas de l'enfumage ces études?
🎶🎶🎵🎵🎶🎶
Bonjour,
Merci de votre réponse.
"Dans leur ligne de mire, plusieurs sources de pollution. La première étant le chauffage au bois qui représente 80% des émissions polluantes de la vallée."
Réaction à chaud à la lecture.
Je suis allé sur le site donné en lien, et je n'y trouve rien d'autre que cette affirmation :
"Dans leur ligne de mire, plusieurs sources de pollution. La première étant le chauffage au bois qui représente 80% des émissions polluantes de la vallée."
Pas une référence aux "multiples études qui prouvent scientifiquement", pas un nom, pas un lien rien.
Le petit calcul que je vous ai proposé est fondé sur des chiffres provenant de sources vérifiables. Pas sur la lecture de rapports qui affirment sans démontrer, sauf le respect dû à AirParif ou à Figaro Science.
Ce petit calcul, entaché de tous les préjugés et parti-pris imaginables, surestime très largement les effets du chauffage au bois.
Pour tout écrire, votre réponse me semble appuyée sur le choix de sources qui vont dans le sens de votre article.
Pour rappel, la saison des cerises, c'est dans un mois.
Je vous souhaite une bonne journée.
160 jours de chauffage par an soit 0,438356164 année pleine soit 41 667x 0,438356164 = 15411,858032761 après-midi de chauffage pour les foyers de la vallée de l’Arve
????
41667 foyers * 160 jours de chauffage = 6 666 720 Apres midi de chauffage par an
6 666 720/ 35 158 = 190 fois plus d'emission par cheminée que par le traffic routier par an.
de plus les PM2,5 ont une duree de vie de 1 semaine.
Le problème est donc uniquement en HIVERS.
Imaginée une semaine froide ou il y a besoin de chauffer matin midi et soir, on est plus de l'ordre de 1000 fois plus d'emission de PM2,5 par chauffage au bois que par traffic routier.
Vous avez tout à fait raison.
Je vais donc complèter mon calcul.
Les feux ouverts sont interdits dans la vallées de l'Arve depuis le 1er janvier 2022 (source Préfecture de la Haute-Savoie). Seuls les inserts récent sont autorisés.
En moyenne 10,5 % des ménages utilisent le bois pour se chauffer. (source Insee).
Je repars des 6 666 720 après-midi de chauffage en cheminée ouverte que vous avez calculé.
10,5% de 6 666 720 = 700 006 après-midi de chauffage en cheminées ouverte.
700 006/50 = 14 000 après-midi de chauffage en insert (hypothès basse)
ou 700 006/100 = 7000 après-midi de chauffage (hypothèse haute)
à comparer avec les 35 158 après-midi de chauffage des poid lourds auxquel on n'a toujours pas ajouté ni les utilitaitres, ni les voitures roulant au diesel.
Vous complétez pas le calcul vous le corrigez.
Arves est la première zone de France à interdire les foyers ouvert d'autres suivent et on voit extrêmement rapidement des effets positifs.
Donc oui le chauffage au bois est un sujet absolument essentiel quand on parle des particules fines et c'est exactement ce que fait l'article.
Vos nouveaux calculs considèrent que :
- Tel les nuages radioactifs les villes annexes à la vallée d'arve (geneve et annecy) n'ont aucun impact.
-Vous croyez les données vendus par les vendeurs de poele à bois...
-les gens de la vallée d'arve ont tous remplaces leur foyers ouvert.
-les gens de la vallée d'arve ont tous des cheminées derniers cris (les insert d'avant 2000 émettent des quantités folles de PM.
-il n'y a que 10% de cheminées dans la vallée d'arves, il y a eu 5000 remplacements depuis 2012 donc il y a en bien plus que 10% de foyers avec une cheminée (accessoirement il y a 39000 foyers en 2021).
- c'est en hivers qu'il faut regarder les particules fines et je vous garanti qu'une cheminée fonctionne bien plus qu'une après midi.
etc etc etc.
ce qui conduit que vous sous estimez d'un facteur très important les émissions des cheminées.
Et même si on est à 40% d'émissions de particules fines au lieu de 80% c'est une problématique très importante que souligne très bien l'article.
Je vais vous donner des billes : Ce sont principalement les pneus et les systèmes de freins les responsable des PM issus de la circulation.
Je vois pas trop ce qui vous hérisse dans l'article mais allez y faites le calcul pour l'ile de france. Je suis curieux.
Si ce sont les pneus et les freins, caoutchouc et métal, what about le carbone 14?
Oui on aime les arguments scientifiques, à condition qu'ils soient solides.
Est-ce qu'un médecin démontre pendant une heure les mécanismes de survenue des convulsions chez le nourrisson quand il prescrit du paracéttamol et un bain à la température idoine pour faire baisser la fièvre?
Et face à une mère qui arrive en brandissant une hostilité irréfutable envers ce terrible vaccin contre la méningite, il ne sort pas les statistiques... les revues médicales etc.
Trop de sciences à la rescousse finit par rendre méfiant, quand on est ignare dans un domaine, c'est une loi de toujours (car toujours science il y a eu, avant le mot)..
Vu que personne n'a vu l'erreur grossière du Mr des alpes je ne pense pas vraiment que la science soit la premiere preoccupation sur ce thread.
C'est quoi le problème avec le carbone 14 ?
-PM de la cheminée carbone 14 mesurable.
-PM du traffic routier pas de carbone 14.
Moi regarder tous les PM carbonés et non carbonés.
Moi mesurer carbone 14 dans les PM,
Moi faire ratio moi savoir d'ou vient PM.
Bon c'est surement pas aussi simple que ca mais j'imagine que c'est grosso modo l'idée. C'est pas facile techniquement mais on arrive à avoir des approximations.
D'ailleurs il n'y a pas que le carbone 14, il existe d'autres mesures.
On dit pareil, que le lecteur n'est pas apte à juger de la validité de la "démonstration scientifique" qu'on glisse dans des articles.
Dans le cas du carbone14, le "problème" c'est de préciser que le carbone n'a pas la même radioactivité quand il est produit par des énergies fossiles, c'est ce qu'on comprend dans l'article et la reprise de ce passage dans la réponse de Loris Guémard, et voilà que vous nous apprenez que les particules produites par les véhicules n'ont pas de carbone du tout si ça se trouve. Votre explication, correct et convaincante, et celle de l'article, pour faire sérieux, ça fait 2. C'est tout ce que je veux dire.
Et pour ramener ma science, qui dit que des résidus volatiles avec du C14 des chauffages ne viennent pas se déposer sur des particules produites par les véhicules? Comment on mesure que l'un n'amplifie pas l'autre, par cette méthode de tri judicieuse? Le chauffage s'arrête, le transport non... à part pendant le premier confinement.
J'ai confiance dans les études, mais là on parle de ce qui en ressort dans les médias et de la confiance qu'on accorde.
Les lois, les normes changent, on les respecte pour essayer de se chauffer au mieux. Il n'y a pas de problème à résoudre en mobilisant les médias pour rectifier nos idées reçues.
Changer notre opinion sur la pollution des poids lourds? Quel intérêt de la minimiser?
Les poids lourds sont une plaie, jamais je ne changerais d'avis! Les réhabiliter, non je ne comprends pas.
petite precision :
produites par les véhicules n'ont pas de carbone du tout si ça se trouve.
n'ont pas du tout de carbone 14.
les freins émettent des PM métalliques la combustion et les pneus des particules carbonées mais dépourvus de C14.
le C14 a une demi vie de 5000 ans, et les energies fossiles ont été crée il y a des millions d'années, elles ont donc perdu toute radioactivité.
Les poids lourds sont une plaie on est d'accord et j'adore les cheminées.
Mais voila quand la problématique concerne les particules fines, et la pollution ne parler que d'une source d'emission est une grave erreur surtout quand il y a des solutions qui améliorent largement la problématique.
Merci pour toutes ce précisions.
Je commence par la fin.
Ce qui me « hérisse » dans cet article, je l’ai écrit dans mon message initial et la réponse que j’ai faite à Loris Guémart.
Jamais je ne ferai les calculs pour l’Île de France, car je n’y vais que de façon très sporadique et que je ne connais rien de cette région, à part tout ce que tout le monde en connaît.
Pour les vallées alpines en général et la vallée de l’Arve (sans « s ») en particulier, c’est un peu différent.
Merci pour vos billes, je pense pouvoir m’en passer et vous devriez peut-être les utiliser pour nuancer vos jugements.
Je n’ai pas bien saisi la pertinence du nuage nucléaire de Genève et d’Annecy.
Je suis parfaitement conscient que le chauffage au bois est un facteur non négligeable dans les émissions de particules fines. Mais il faudrait éviter d’en faire un bouc émissaire qui permet surtout de détourner les regards des principaux facteurs d’émission. Vous êtes presque prêt à le reconnaître : « même si on est à 40 % au lieu de 80 %... ».
5000 rapporté à 39000 c’est 12,8 % donc la proportion moyenne d’équipement en inserts est supérieure à la moyenne nationale, dont acte.
Les feux ouverts sont interdits dans la vallée de l’Arve et des aides publiques de 2000 € par foyer ouvert ont largement contribué à ce remplacement (source le site Ma vallée en clair). Les 5000 remplacements permettent de compter les inserts en service.
Les chiffres d’émission de particules fines sont ceux de l’UFC Que Choisir. pas ceux des vendeurs d’insert.
Reprenons donc.
5 000 inserts pendant 320 journées (160*2) = 1 600 000 jours de chauffe, avec l’hypothèse que les inserts sont le seul moyen de chauffage des foyers équipés.
en équivalent cheminées ouvertes, cela fait
1 600 000/50 = 32 000 après-midi (hypothèse basse)
1 600 000/100= 16 000 après-midi (hypothèse haute)
Toujours à rapporter aux 35 158 après-midi d’équivalent cheminées ouvertes des poids lourds.
permet surtout de détourner les regards des principaux facteurs d’émission. Vous êtes presque prêt à le reconnaître :
Non je ne reconnais rien. Je dis juste que même si c'est 40% c'est énorme et ca nécessite d'y faire attention.
Les chiffres d’émission de particules fines sont ceux de l’UFC Que Choisir. pas ceux des vendeurs d’insert.
J'ai pas trouvé la source de que choisir mais ca m'étonne qu"ils ont les compétences et materiels techniques pour des mesures precises.
UFC que choisir dit comme moi :
L’information sur les appareils est biaisée
Les gens n'ont pas tous des inserts derniers cris, les gens n'entretiennent pas tous super bien leur cheminées, les gens n'utilisent pas tous des pellets. les gens n'utilisent pas tous du bois parfaitement sec.
Les 5000 remplacements permettent de compter les inserts en service.
et exclus ceux qui n'ont rien remplacés.
AU final, vous pouvez multiplier par au moins 10 les chiffres que vous donnez assez facilement.
Les camions c'est de la merde, le chauffage au bois c'est agréable mais c'est de la merde si mal réalisé.
"AU final, vous pouvez multiplier par au moins 10 les chiffres que vous donnez assez facilement."
"Les camions c'est de la merde, le chauffage au bois c'est agréable mais c'est de la merde si mal réalisé."
C'est éloquent.
Merci, j'ai passé un agréable moment avec vous.
merci à vous, ca m'a permis de mieux comprendre les problématique sur les particules fines.
Je suis vraiment étonné. Il y a tant de gens qui utilisent le bois pour se chauffer ? Ça me semble difficile a croire.