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Patrons et salariés : merci M6 !
Quand on pense qu'on ose dire du mal des patrons.
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Parfois des nouvelles qui font du bien http://www.humanite.fr/fil-rouge/ibm-condamnee-pour-luntilisation-abusive-de-cdd-cgt
Où ai-je rangé la guillotine ?
Et il y en a un qui a gagné le gros lot, c'est l'ouvrier Arabe mais qui travail bien donc qu'on appel Vincent.
Et bien Vincent il a 62 ans et va prendre sa retraite, mais le patron qui a découvert la valeur de Vincent lui offre une seconde chance et lui propose de continuer à travailler pour lui. Qu'elle aubaine! Grace à M6 Vincent est sauvé de la retraite...
J'imagine la joie de la femme de Vincent quand celui-ci lui a annoncé la bonne nouvelle le soir en rentrant.
Et bien Vincent il a 62 ans et va prendre sa retraite, mais le patron qui a découvert la valeur de Vincent lui offre une seconde chance et lui propose de continuer à travailler pour lui. Qu'elle aubaine! Grace à M6 Vincent est sauvé de la retraite...
J'imagine la joie de la femme de Vincent quand celui-ci lui a annoncé la bonne nouvelle le soir en rentrant.
On tape sur les patrons alors que c'est p'tet plutôt le "management à la Française" qui est vraiment en jeu non ?
A lire ici (Les gros défauts du management à la française) http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/5076/les-gros-defauts-du-management-a-la-francaise.html
Pour avoir été salarié, indep puis patron en France, et pour avoir cotoyé de nombreux managers anglo-saxons je peux vous dire qu'il y a effectivement un monde de differences.
En premier lieu : le manager Français manage des gens. Le manager anglo-saxon manage un projet.
Lorsque cela se passe mal, le manager Français change les gens, le manager anglo-saxon change. L'air de rien, ca change tout :)
Sincèrement, j'en ai rien à foutre que mon patron soit un être humain "avec un coeur gros comme ça". Et si c'est un manager à la française, je préfère encore qu'il soit un vrai enc...ulé (comme ça j'aurais moins d'état d'åme à l'envoyer balader).
(mots clefs du "management à la francaise": "paternalisme", "condescendance", "autoritarisme", "droit divin")
A lire ici (Les gros défauts du management à la française) http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/5076/les-gros-defauts-du-management-a-la-francaise.html
Pour avoir été salarié, indep puis patron en France, et pour avoir cotoyé de nombreux managers anglo-saxons je peux vous dire qu'il y a effectivement un monde de differences.
En premier lieu : le manager Français manage des gens. Le manager anglo-saxon manage un projet.
Lorsque cela se passe mal, le manager Français change les gens, le manager anglo-saxon change. L'air de rien, ca change tout :)
Sincèrement, j'en ai rien à foutre que mon patron soit un être humain "avec un coeur gros comme ça". Et si c'est un manager à la française, je préfère encore qu'il soit un vrai enc...ulé (comme ça j'aurais moins d'état d'åme à l'envoyer balader).
(mots clefs du "management à la francaise": "paternalisme", "condescendance", "autoritarisme", "droit divin")
"Ellestmolle" production quand même ... c'est pas rien. Sinon émission à pleurer. Emission, émission, c'est vite dit ... la voix off nous le dit avec insistance et dans le terme choisi impose (pas du tout au hasard) sa grandeur : c'est une "expérience". Et si c'est une "expérience" bien sur, c'est sérieux et on peut pas aller contre, c'est un truc scientifique qu'ils nous ont concoctés les braves petits gars de chez Ellestmolle.
Merveilleux plan sur le grandpatron qui pour descendre vers les gueux (qu'il aime pourtant) quitte sa montre de luxe ... Et puis c'est tellement formidable les pauvres qui bossent pour l'entreprise (la hôôôldingggggggg) que je va te leurs faire un petit geste ... un stade à la fille de la femme de ménage ... si c'est pas sympa ça ! Bon le plus bas salarie à 2000 euros, on verra plus tard ... De l'émotion, de la larme à l'oeil, du cirque à bon compte, la charité c'est dégueulasse!
Sinon, avez-vous remarquer que dans le 19h45 de la même chaîne il ne s'était rien passé en Syrie ... (ouverture du journal sur l'Euro ...). Je dis ça, je dis rien.
Merveilleux plan sur le grandpatron qui pour descendre vers les gueux (qu'il aime pourtant) quitte sa montre de luxe ... Et puis c'est tellement formidable les pauvres qui bossent pour l'entreprise (la hôôôldingggggggg) que je va te leurs faire un petit geste ... un stade à la fille de la femme de ménage ... si c'est pas sympa ça ! Bon le plus bas salarie à 2000 euros, on verra plus tard ... De l'émotion, de la larme à l'oeil, du cirque à bon compte, la charité c'est dégueulasse!
Sinon, avez-vous remarquer que dans le 19h45 de la même chaîne il ne s'était rien passé en Syrie ... (ouverture du journal sur l'Euro ...). Je dis ça, je dis rien.
ET VOILA ce qui se passe lorsqu'on passe un documentaire montrant la réalité du travail (CARGLASS): le patronat porte plainte, ici justement débouté.
J'ai déjà remarqué depuis quelques temps que M6 cherchait à redorer le blason des entrepreneurs et inventeurs.
La semaine dernière, en seconde partie de soirée après l'émssion "L'inventeur 2012", un documentaire retracant le parcours de "grands" inventeurs a été diffusé :
Il y était montré comment l'inventeur d'un jeu de construction venait faire de la propagande dans les écoles maternelles et avait joué de ses contacts hauts placés pour faire grimper ses vente. Le même expliquait aussi qu'il ne payait pas ses impôts en France, le tout soutenu par une voix off s'enthousiasmant pour le courage et l'inventivité du bonhomme.
Ce portrait était suivi de 2 autres :
- Xavier Niel de Free, présenté comme l'entrepreneur modèle proche de ses employés (ce qui n'est pas l'avis du journaliste de Rue89 qui s'était inflitré chez Free hein)
- Le directeur d'une chaine de magasins hard discount qui expliquait que pour être compétitif il était obligé de payer ses salariés au SMIC (Quelle générosité!!).
Bref, la semaine dernière, on nous expliquait que pour réussir tous les moyens étaient bons, hier que si nos conditions de travails sont difficiles, ce n'est pas pour satisfaire des exigences financières intenables, mais tout simplement parce que le patron qui est un véritable héros au grand coeur ne se rend pas compte qu'elles sont difficiles. J'aurais voulu y croire mais c'était trop beau et trop plein de bons sentiments pour être vrai.
Merci M6! Et Merci Daniel Schneidermann, par contre je vous en supplie, pas d'émission là dessus!
La semaine dernière, en seconde partie de soirée après l'émssion "L'inventeur 2012", un documentaire retracant le parcours de "grands" inventeurs a été diffusé :
Il y était montré comment l'inventeur d'un jeu de construction venait faire de la propagande dans les écoles maternelles et avait joué de ses contacts hauts placés pour faire grimper ses vente. Le même expliquait aussi qu'il ne payait pas ses impôts en France, le tout soutenu par une voix off s'enthousiasmant pour le courage et l'inventivité du bonhomme.
Ce portrait était suivi de 2 autres :
- Xavier Niel de Free, présenté comme l'entrepreneur modèle proche de ses employés (ce qui n'est pas l'avis du journaliste de Rue89 qui s'était inflitré chez Free hein)
- Le directeur d'une chaine de magasins hard discount qui expliquait que pour être compétitif il était obligé de payer ses salariés au SMIC (Quelle générosité!!).
Bref, la semaine dernière, on nous expliquait que pour réussir tous les moyens étaient bons, hier que si nos conditions de travails sont difficiles, ce n'est pas pour satisfaire des exigences financières intenables, mais tout simplement parce que le patron qui est un véritable héros au grand coeur ne se rend pas compte qu'elles sont difficiles. J'aurais voulu y croire mais c'était trop beau et trop plein de bons sentiments pour être vrai.
Merci M6! Et Merci Daniel Schneidermann, par contre je vous en supplie, pas d'émission là dessus!
M6 et consorts sont là pour relayer le système, marteler la pensée dominante et faire dans l'outrancier. Vous attendiez quelque chose de subversif? Le subversif à la télé c'est un oxymore. C'est comme les "révolutionnaires" invités toute une après-midi sur le canapé rouge de Drucker, Besancenot ou Mélenchon par exemple, en voyant ça c'est comme une grande baffe dans la gueule qui vous réveille, plus c'est gros plus ça passe, tout est devant nos yeux et on ne voit rien.
Le pire, c'était hier soir:
- un granpatron qui ne parle que d'émotions (il a été briefé par sa communicante)
- suivi de l'émission sur Steve Jobs ou la seule critique qui émane est son autorité et sa rigidité salvatrice pour Apple, rien sur son autoritarisme despotique
Qu'il est beau le monde du capitalisme en vrai! :)
- un granpatron qui ne parle que d'émotions (il a été briefé par sa communicante)
- suivi de l'émission sur Steve Jobs ou la seule critique qui émane est son autorité et sa rigidité salvatrice pour Apple, rien sur son autoritarisme despotique
Qu'il est beau le monde du capitalisme en vrai! :)
Une manipulation idéologique insidieuse est incontestablement à l'oeuvre dans cette émission. ce n'est pas un simple divertissement innocent.
Eh oui, ce genre d'émission fait plus pour le vote de droite et la mentalité de droite que 1000 meetings de Sarkozy ou Copé et leurs forêts de drapeaux BBR.
Négation de la lutte des classes, clichés lénifiants sur le monde du travail du genre "si tous les gars du monde...", salariés orwelliens si contents d'être en intérim !
Aucune réflexion sur le système, sur ses dérives pourtant patentes... Comme si ce n'était qu'une question d'individus.
Le patron qui réalise à la fin les voeux de ses employés rencontrés pendant l'émission, c'est la même chose que Sarkozy qui promettait de faire quelque chose pour les gens qui réussissaient à lui parler dans tel ou tel talk-show ou émission de radio de ses campagnes électorales.
Toute idée de lutte collective, de confrontation de classes, de remise en cause du système est évacuée. Il n'y a que des destins individuels, des braves gens qui font de leur mieux.
A l'heure de la souffrance et de la précarisation généralisées au travail, de la prise en main par la finance du secteur productif, ce genre d'émissions n'est que de la propagande cachée, la meilleure, celle qui ne dit pas son nom.
La réalité, elle est hélas plutôt là.
Négation de la lutte des classes, clichés lénifiants sur le monde du travail du genre "si tous les gars du monde...", salariés orwelliens si contents d'être en intérim !
Aucune réflexion sur le système, sur ses dérives pourtant patentes... Comme si ce n'était qu'une question d'individus.
Le patron qui réalise à la fin les voeux de ses employés rencontrés pendant l'émission, c'est la même chose que Sarkozy qui promettait de faire quelque chose pour les gens qui réussissaient à lui parler dans tel ou tel talk-show ou émission de radio de ses campagnes électorales.
Toute idée de lutte collective, de confrontation de classes, de remise en cause du système est évacuée. Il n'y a que des destins individuels, des braves gens qui font de leur mieux.
A l'heure de la souffrance et de la précarisation généralisées au travail, de la prise en main par la finance du secteur productif, ce genre d'émissions n'est que de la propagande cachée, la meilleure, celle qui ne dit pas son nom.
La réalité, elle est hélas plutôt là.
nous savons tous depuis Dostoiesvski que la richesse est une vertu et la misère un vice.
Merci patrons, oui merci et merci encore...
Et la com' , quelle qu'elle soit, sert à ne rien entreprendre tout en faisant croire le contraire.
Il faut que tout change pour que rien ne change...
Welcome to Normaland ?
Merci patrons, oui merci et merci encore...
Et la com' , quelle qu'elle soit, sert à ne rien entreprendre tout en faisant croire le contraire.
Il faut que tout change pour que rien ne change...
Welcome to Normaland ?
Le deuxième granpatron était fabuleux. Ancien footballeur devenu chef d'entreprise de BTP avec la mentalité du patronouineur : Être toujours insatisfait car on garde l'obsession d'être le premier. Le pauvre il est coupé des réalités du terrain, surtout depuis qu'il a racheté le théâtre de Belmondo et qu'il déjeune avec des acteurs aussi talentueux qu'irrévérencieux (Ahhh Tesson et Mezrahi ; aaahhh la photo d'amour avec Delon).
La brochette de salariés-cible était en soit tout un programme :
- Le gamin qui adoooooore-être-en-interim-car-comme-ça-il-peut-se-barrer-quand-il-veut. Notre granpatron est un intellectuel (comme il déchiffre bien son texte lorsqu'il passe en voix-off) mais il n'a pas le talent ni le courage de son employé. Qu'il est bon d'avoir chacun sa spécialité : à toi les échafaudages et à moi la vision stratégique. Reste que notre granpatron est perspicace : il fera comprendre au gamin qu'un CDI ça serait mieux quand même ;
- Un ouvrier à la chaîne dans l'usine d'assemblage de fenêtres : notre granpatron est fasciné par le dévouement et la technicité de son salarié et scandalisé par les conditions de travail. Par contre il est dur de la feuille quand son gars lui dit que ça serait quand même le bonheur si son net passait de 1250 à 1500 euros, sachant que son salaire n'a pas bougé depuis 10 ans ;
- La troisième salariée est plus articulée : jolie métisse, opératrice téléphonique commerciale. Elle fait montre d'une grande pédagogie et patience face à notre demeuré hydrocéphale face "au piano de l'ordinateur". Elle parle du relatif manque de communication opérationnelle qu'il peut y avoir avec son patron direct, et ce en des termes très mesurés. Une réunion commerciale par an c'est trop peu. Ah oui, nous apprenons au début de la séquence que son chef direct n'est autre que l'un des fils du granpatron. C'est éclairant pour la suite ;
- Le dernier salarié est terrible. C'est le bon maçon arabe qui se fait appeler "Vincent" parce-que-c'est-plus-commode. Il est à six mois de la retraite et a la réputation d'être un employé modèle. Nous le découvrons et réalisons que cette réputation n'est en rien usurpée : la cadence est son alpha et son oméga. Rien ne le détournera de son planning de la journée. C'est rafraîchissant un contre-maître qui a l'éthique du travail. Il en a tellement d'éthique au travail qu'il aimerait bien continuer après l'âge de la retraite. La pénibilité du métier de maçon c'est vraiment un concept de gozesse-gauchisssss.
Le deuxième temps de l'émission, le débriefing est grandiose :
- Notre gamin à l'échafaudage se voit proposer un CDI. Merci qui ?
- Le granpatron annonce à notre salarié à la chaîne que toutes les machines vont subir une révision sérieuse. L'augmentation salariale ? qu'ouïs-je ???
- Notre contre-maître, lui, pourra travailler après la retraite. C'est beau le cumul emploi-retraite :-) ;
- Et notre télé-opératrice ? Elle avait grillé le granpatron dès le départ et l'avait manipulé pendant toute leur interaction. Le pauvre crétin en reste coi.
Tout le monde sait que nombreux sont les patrons qui ne sont pas des bourreaux et qui ont à coeur de faire de leur entreprise un endroit où l'on vient avec un certain plaisir. Mais le côté caricatural, outrancièrement marqué idéologiquement, est renversant de bêtise. Il n'y a pas un seul moment de prise de distance. Les premières minutes de chaque séquence sont une video promotionnelle sur l'entreprise et le reste du déroulé, une ode au chef d'entreprise qui escamote l'évidente divergence qu'il y a entre les intérêts des uns et des autres. Endemol fait encore une fois dans la crétinerie de haut vol.
Ah oui, sur France 2 au même moment on pouvait suivre des femmes ayant subi des actes de harcèlement sexuel. Bon là on est pas forcément dans le registre du granpatron-ograncoeur. Le coup de génie du Conseil constitutionnel qui les a vu annuler l'incrimination pénale fait des carnages dans les chambres correctionnelles. Une analyse de la réponse à la QPC sur l'imprécision de l'incrimination de harcèlement sexuel
La brochette de salariés-cible était en soit tout un programme :
- Le gamin qui adoooooore-être-en-interim-car-comme-ça-il-peut-se-barrer-quand-il-veut. Notre granpatron est un intellectuel (comme il déchiffre bien son texte lorsqu'il passe en voix-off) mais il n'a pas le talent ni le courage de son employé. Qu'il est bon d'avoir chacun sa spécialité : à toi les échafaudages et à moi la vision stratégique. Reste que notre granpatron est perspicace : il fera comprendre au gamin qu'un CDI ça serait mieux quand même ;
- Un ouvrier à la chaîne dans l'usine d'assemblage de fenêtres : notre granpatron est fasciné par le dévouement et la technicité de son salarié et scandalisé par les conditions de travail. Par contre il est dur de la feuille quand son gars lui dit que ça serait quand même le bonheur si son net passait de 1250 à 1500 euros, sachant que son salaire n'a pas bougé depuis 10 ans ;
- La troisième salariée est plus articulée : jolie métisse, opératrice téléphonique commerciale. Elle fait montre d'une grande pédagogie et patience face à notre demeuré hydrocéphale face "au piano de l'ordinateur". Elle parle du relatif manque de communication opérationnelle qu'il peut y avoir avec son patron direct, et ce en des termes très mesurés. Une réunion commerciale par an c'est trop peu. Ah oui, nous apprenons au début de la séquence que son chef direct n'est autre que l'un des fils du granpatron. C'est éclairant pour la suite ;
- Le dernier salarié est terrible. C'est le bon maçon arabe qui se fait appeler "Vincent" parce-que-c'est-plus-commode. Il est à six mois de la retraite et a la réputation d'être un employé modèle. Nous le découvrons et réalisons que cette réputation n'est en rien usurpée : la cadence est son alpha et son oméga. Rien ne le détournera de son planning de la journée. C'est rafraîchissant un contre-maître qui a l'éthique du travail. Il en a tellement d'éthique au travail qu'il aimerait bien continuer après l'âge de la retraite. La pénibilité du métier de maçon c'est vraiment un concept de gozesse-gauchisssss.
Le deuxième temps de l'émission, le débriefing est grandiose :
- Notre gamin à l'échafaudage se voit proposer un CDI. Merci qui ?
- Le granpatron annonce à notre salarié à la chaîne que toutes les machines vont subir une révision sérieuse. L'augmentation salariale ? qu'ouïs-je ???
- Notre contre-maître, lui, pourra travailler après la retraite. C'est beau le cumul emploi-retraite :-) ;
- Et notre télé-opératrice ? Elle avait grillé le granpatron dès le départ et l'avait manipulé pendant toute leur interaction. Le pauvre crétin en reste coi.
Tout le monde sait que nombreux sont les patrons qui ne sont pas des bourreaux et qui ont à coeur de faire de leur entreprise un endroit où l'on vient avec un certain plaisir. Mais le côté caricatural, outrancièrement marqué idéologiquement, est renversant de bêtise. Il n'y a pas un seul moment de prise de distance. Les premières minutes de chaque séquence sont une video promotionnelle sur l'entreprise et le reste du déroulé, une ode au chef d'entreprise qui escamote l'évidente divergence qu'il y a entre les intérêts des uns et des autres. Endemol fait encore une fois dans la crétinerie de haut vol.
Ah oui, sur France 2 au même moment on pouvait suivre des femmes ayant subi des actes de harcèlement sexuel. Bon là on est pas forcément dans le registre du granpatron-ograncoeur. Le coup de génie du Conseil constitutionnel qui les a vu annuler l'incrimination pénale fait des carnages dans les chambres correctionnelles. Une analyse de la réponse à la QPC sur l'imprécision de l'incrimination de harcèlement sexuel
Je n'ai pas la télé et ne vie justement plus sous la coupe d'un patron depuis qlq temps maintenant, mais j'ai envie de les défendre aussi. Pour avoir des proches autant dans le patronat mais aussi dans la politique (c'est parfois les mêmes comportements) je peux dire que, oui beaucoup se sont coupé de la réalité de la classe moyenne, pour les mêmes raisons que cette classe moyenne est coupée d'eux, tout le monde bosse beaucoup et les difficultés de la vie touchent de façon indifférenciées.
Il y aura toujours des employés malheureux qui feront une vie impossible à leur collègues et des patrons malheureux qui pourriront la vie de leur encadrement. Certes les représailles ne sont pas toujours les mêmes, mais je pense que ce qui joue dans la vie ce n'est pas ce qui arrive mais l'attitude qu'on adopte face aux difficultés.
J'imagine qu'on va me dire que c'est facile à dire, je sais d'expérience que c'est difficile à faire mais tellement plus nourrissant.
Ensuite on pourra me dire que le patron gagne beaucoup plus que l'employé, et là pour moi ce n'est pas un argument.
Tant qu'on mettra l'argent au centre du système rien changera.
Mettons l'humain au centre.
Voilà, il est très rare que je réagisse comme cela, mais étant du bon côté de la barrière (selon les critères de la société actuelle) j'ai aussi envie de dire que ce n'est jamais aussi simple que moi contre l'autre, mais toujours moi me sentir bien sans trop déranger l'autre. Comme cela marche en miroir, l'autre, je le sais, ne fait rien contre mon bien-être mais fait tout pour le sien et c'est normal.
Merci quand même @si de toujours être critique tout en restant le plus honnête possible intellectuellement, sans pour autant renier vos idées, c'est pour cela que je suis une abonnée de la première heure.
Il y aura toujours des employés malheureux qui feront une vie impossible à leur collègues et des patrons malheureux qui pourriront la vie de leur encadrement. Certes les représailles ne sont pas toujours les mêmes, mais je pense que ce qui joue dans la vie ce n'est pas ce qui arrive mais l'attitude qu'on adopte face aux difficultés.
J'imagine qu'on va me dire que c'est facile à dire, je sais d'expérience que c'est difficile à faire mais tellement plus nourrissant.
Ensuite on pourra me dire que le patron gagne beaucoup plus que l'employé, et là pour moi ce n'est pas un argument.
Tant qu'on mettra l'argent au centre du système rien changera.
Mettons l'humain au centre.
Voilà, il est très rare que je réagisse comme cela, mais étant du bon côté de la barrière (selon les critères de la société actuelle) j'ai aussi envie de dire que ce n'est jamais aussi simple que moi contre l'autre, mais toujours moi me sentir bien sans trop déranger l'autre. Comme cela marche en miroir, l'autre, je le sais, ne fait rien contre mon bien-être mais fait tout pour le sien et c'est normal.
Merci quand même @si de toujours être critique tout en restant le plus honnête possible intellectuellement, sans pour autant renier vos idées, c'est pour cela que je suis une abonnée de la première heure.
Monsieur Schneidermann,
Vous êtes bien vous même le patron de votre entreprise ? est-ce que cela fait de vous un sale con ? M6 n'est pas plus caricatural que l'ensemble des médias qui, à la recherche de l'événement permanent, ne peuvent pas porter de regard objectif sur le monde de l'entreprise. C'est plutôt une vision positif qui, ne vous inquiétez pas, sera vite effacer par les nombreux plans de licenciement à venir. La seule chose à savoir c'est que les entreprises de plus de 500 salariés ne représentent que 0,07 % des entreprises françaises (INSEE). A l'aune de ce chiffre, on constate le décalage entre le traitement médiatique des entreprises et la réalité française de l'entreprise. Donc ne glisser pas sur la pente confortable de la pensée unique, en relatant tous les clichés éculés sur le monde de l'entreprise que vous avez appris sur les bancs de l'école avec un professeur communiste !
Vous êtes bien vous même le patron de votre entreprise ? est-ce que cela fait de vous un sale con ? M6 n'est pas plus caricatural que l'ensemble des médias qui, à la recherche de l'événement permanent, ne peuvent pas porter de regard objectif sur le monde de l'entreprise. C'est plutôt une vision positif qui, ne vous inquiétez pas, sera vite effacer par les nombreux plans de licenciement à venir. La seule chose à savoir c'est que les entreprises de plus de 500 salariés ne représentent que 0,07 % des entreprises françaises (INSEE). A l'aune de ce chiffre, on constate le décalage entre le traitement médiatique des entreprises et la réalité française de l'entreprise. Donc ne glisser pas sur la pente confortable de la pensée unique, en relatant tous les clichés éculés sur le monde de l'entreprise que vous avez appris sur les bancs de l'école avec un professeur communiste !
Dans l'Huma dimanche de la semaine, l'avis de Marcel Trillat sur cette émission scandaleuse.
Et merci patron pour les Charlots, qui je rappelle étaient jadis un excellent groupe de rock sous le nom des Problèmes, même qu'ils ont fait la 1ère partie des Stones en 66...;)
Et merci patron pour les Charlots, qui je rappelle étaient jadis un excellent groupe de rock sous le nom des Problèmes, même qu'ils ont fait la 1ère partie des Stones en 66...;)
Et "C à vous" france 5 a fait la pub pour ce truc avec le patron laveur de voitures.La chaîne publique qui promeut l'émission foutage de gueule du privé.Vu en passant car je ne suis pas fan de cette émission animée par une présentatrice aussi givrée que l'ancienne.
C'est bien la preuve que M6 n'est pas moins nocive que TF1.
Ceci dit je ne crois pas une seconde à ce concept bidon et au patron incognito.
Ceci dit je ne crois pas une seconde à ce concept bidon et au patron incognito.
C'est marrant de voir que pour les faire passer pour des travailleurs lambda, on affuble tous ces granpatrons de lunettes (sauf un, qui semble en avoir dans la vie "normale")...
Je suis toujours émerveillé de voir que ce sont les concepts les plus racoleurs de la télé britannique qui sont repris en France.Et les rares adaptations que j'ai vues étaient moins bien faites et encore plus racoleuses que les originaux.
Si ça n'existe pas encore on va avoir bientôt droit à des séquences de relooking pour cagoles (snog marry avoid) et à des émissions où l'on vient montrer ses maladies honteuses (embarrasing bodies).
Pour les émissions scientifiques, historiques, drôles où la bbc arrive à faire des choses culturelles , accessibles et populaires on a rien à craindre les directions des chaines publiques françaises veillent, pas de ça chez nous.
Si ça n'existe pas encore on va avoir bientôt droit à des séquences de relooking pour cagoles (snog marry avoid) et à des émissions où l'on vient montrer ses maladies honteuses (embarrasing bodies).
Pour les émissions scientifiques, historiques, drôles où la bbc arrive à faire des choses culturelles , accessibles et populaires on a rien à craindre les directions des chaines publiques françaises veillent, pas de ça chez nous.
on devrait noter les émission car ce déficit de créativité mérite le carton rouge!!
Je vous sens taquin ce matin mon cher Daniel :-)
J'y croirais à la sincérité des sentiments patronaux, quand je verrai leurs rejetons faire laveur de voitures, même avec des bottes !!!
J'imagine qu'on ne voit pas les employés qui ne sont pas top selon les desiderata du patronat... car, ainsi, ils peuvent les faire virer en douce.
Salariés d'@si, méfiez-vous, je pense que cette émission à donner des idées à Daniel, vous risquez d'avoir un nouveau collègue bientôt, avec des grosses lunettes, des cheveux longs et qui fume des gitanes maïs. Je vous aurai prévenu...
yG
Salariés d'@si, méfiez-vous, je pense que cette émission à donner des idées à Daniel, vous risquez d'avoir un nouveau collègue bientôt, avec des grosses lunettes, des cheveux longs et qui fume des gitanes maïs. Je vous aurai prévenu...
yG
Ce concept de M6 est en fait un copier-coller d'une émission en Grande Bretagne: "Undercover boss" (qui elle meme est peut etre un copier-coller?). Moi j'ai jamais compris comment les employés ne sentent pas le coup fourré quand il y a une équipe de tournage qui suit le patron "incognito" partout. Ca vous mettrait pas la puce á l'oreille vous ?