Patrons : "Les agences de com' ont gagné la bataille de la communication"
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Michel-Edouard Leclerc est présenté dans votre émission comme un entrepreneur. Rappelons que la seule chose qu'il a jamais entrepris dans sa vie est d'être le fils de son père.
Je n'ai pas encore regardé l’émission. J'ai vu l'article de l'Huma. Personnellement j'ai eu l'occasion de constater les conditions de travail de Leclerc Marly près de Metz (Moselle). Voici le lettre que j'ai envoyée le 3 juin 2022 à son directeur. Sa(...)
La société libérale est dirigée par des canards sans têtes !
https://www.les-crises.fr/la-politique-energetique-francaise-a-ete-decidee-par-un-canard-sans-tete-yves-brechet/
Derniers commentaires
Moi, j'ai bien aimé cette émission.
Déjà parce que Michel-Edouard Leclerc, vraiment, je n'en peux plus. Ce n'est pas nouveau mais c'est de pire en pire.
Déjà, vu ses nombreuses interventions dans les médias, je pense qu'on est largement au delà de la publicité dissimulée.
Mais surtout pourquoi l'inviter pour parler de la grande distribution, du pouvoir d'achat. Certes, il connaît des choses sur ces sujets mais, quand il vient à la télé, c'est uniquement pour défendre son entreprise et ses profits. Quelque part, il est dans son rôle d'ailleurs. Mais, pourquoi l'inviter quand on est un journaliste sérieux ?
Alors, certes, je ne dis pas que cela n'a aucun intérêt d'inviter un patron. Mais , dans ce cas, il faut l'interroger sur tous les sujets et notamment sur ceux qui fâchent et ne pas le laisser étaler son argumentaire.
Et puis, si le groupe Leclerc n'a aucun chiffre parce que c'est chez les franchisés, eh bien, on va chez les franchisés et on enquête quand on est une vraie rédaction de journaliste.
Bref, je note quand même l'effort de BFM TV même si ce n'est pas grand chose.
cours foireux de gestion foireuse ennuyeuse, peu documentée, bavardage pseudo-critique sur la tech qui est le labo des grands groupes. Les startups servent de marchepied au capital avide de profits. Emission sans intéret.
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Pourquoi êtes-vous si haineux ? On vous a piqué votre casse-croûte ?
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Déjà les journalistes servaient la soupe au père, le collabo de Landerneau...
Certes, ce n'est pas tjs facile de réunir le meilleur plateau mais encore une fois (avec dernièrement l'émission sur le "late" ) que des hommes invités !
On en demande beaucoup à Michel-Edouard Lecler. L'épicemard de Landernau ne peut pas à la fois défendre le pouvoir d'achat des clients et des salariés. Les salariés devraient être un peu compréhensifs et accepter de bonne grâce l'idée que c'est leur effort financier, librement consenti bien sûr, qui permet de baisser les prix.
La société libérale est dirigée par des canards sans têtes !
https://www.les-crises.fr/la-politique-energetique-francaise-a-ete-decidee-par-un-canard-sans-tete-yves-brechet/
Bon, je vais me répéter sur ce site et ailleurs.
Aucun journaliste n'emploie correctement ce mot, à la mode dans la corporation, je veux parler d' "éponyme".
Eponyme ne veut en aucun cas dire "homonyme" mais "qui donne son nom à". Par conséquent dire que les magasins Leclerc sont éponymes revient à dire que Michel-Edouard tire son nom de ses magasins ce qui est un contresens, car, selon toute vraisemblance, c'est plutôt de son père.
Mon conseil aux journalistes : arrêtez d'utiliser ce terme. Et, en passant, s'ils pouvaient dans le même temps s'abstenir de parler "d'explosion" pour tout et n'importe quoi, ce serait bien aussi.
Michel-Edouard Leclerc est présenté dans votre émission comme un entrepreneur. Rappelons que la seule chose qu'il a jamais entrepris dans sa vie est d'être le fils de son père.
Je n'ai pas encore regardé l’émission. J'ai vu l'article de l'Huma. Personnellement j'ai eu l'occasion de constater les conditions de travail de Leclerc Marly près de Metz (Moselle). Voici le lettre que j'ai envoyée le 3 juin 2022 à son directeur. Sans réponse à ce jour. Et sans changement ! Et si Ed Leclec regarde cette émission, ça devrait l’intéresser ! le patron de Leclerc Marly aussi, il n'a peut-être pas eu le temps de llire mon courrier !
"Madame ou Monsieur,
Il y a quelques temps, conformément à votre souhait, j’ai rempli consciencieusement un bulletin mis à la disposition du chaland, pour y griffonner quelques remarques qui pourraient améliorer la qualité et l’efficacité des services de votre magasin.
Je vous faisais remarquer qu’il serait opportun, peut-être, d’améliorer le confort des employé.es de votre établissement conformément d’ailleurs au code du travail qui dispose que « l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. » (art. L. 4121.1 du code du travail).
Je vous suggérais alors de mettre à la disposition des personnes (généralement des femmes) qui pèsent les fruits et légumes « un siège approprié à [leur] poste de travail ou à proximité de celui-ci. » (Article R. 4225-5 du code du travail) car celles-ci passent la majeure partie de leur temps de travail debout. J’avais souhaité, comme il est écrit sur ce bulletin, que vous me teniez informé des suites de cette missive. Ce que vous n’avez pas fait. Un oubli sans doute !
Permettez-moi de vous rappeler la genèse de cette grande conquête des travailleuses. Dans son roman « Au bonheur des dames » Emile Zola décrit ainsi le travail des femmes dans les grands magasins : « Toujours debout, piétinant du matin au soir, grondée si on la voyait s’appuyer une minute contre la boiserie, elle [Denise], avait les pieds enflés, des petits pieds de fillette qui semblaient broyés dans des brodequins de torture ; les talons battaient de fièvre, la plante s’était couverte d’ampoules, dont la peau arrachée se collait à ses bas. Puis, elle éprouvait un délabrement du corps entier, les membres et les organes tirés par cette lassitude des jambes, de brusques troubles dans son sexe de femme, que trahissaient les couleurs de sa chair. Et elle si mince, l’air si fragile, résista, pendant que beaucoup de vendeuses devaient quitter les nouveautés, atteintes de maladies spéciales. Sa bonne grâce à souffrir, l’entêtement de sa vaillance la maintenaient souriante et droite, lorsqu’elle défaillait, à bout de forces, épuisée par un travail auquel des hommes auraient succombé. »
Ainsi "Au Bon Marché de Paris" à la fin du XIXe siècle, jusqu’à 4000 "Denise" vont et viennent sans répit, sans repos, trainant des chaises derrière elles non pour s’assoir mais pour le bien être des seules clientes !
Au début de l’année 1900, le député Gautelet dépose une proposition de loi à l’Assemblée nationale ; dans ses motivations celui-ci rappelle « combien est pénible le travail des femmes chargées de vendre ou de préparer les marchandises et objets divers destinés au public. Vous les avez vues, des journées entières, debout derrière un comptoir, dans un atelier, supportant ainsi des fatigues auxquelles résisteraient difficilement des travailleurs habitués aux plus durs labeurs. L’Angleterre vient de faire cesser cet état de choses depuis le 1er janvier dernier. Le monde médical tout entier demande l’adoption de cette mesure. »
C’est ainsi qu’est née en France la loi du 29 décembre 1900, dite « loi des chaises », qui oblige « les patrons des magasins à disposer d’autant de sièges que d’employées. »
Le 15 novembre 1901 par jugement du tribunal de simple police de Paris, suite à une procès-verbal de l’Inspection du travail (hé oui elle existait déjà, elle a été créée le 2/11/1892), le sieur A … marchand de confections « a été condamné a cinq francs d'amende et aux dépens pour n’avoir pas mis de sièges à la disposition des vendeuses et que, mis en demeure de se conformer à la loi, il a refusé de placer dans sa boutique des sièges spéciaux pour ses employées; » (Bulletin de l'Inspection du travail, 9ème année, 1901, page 269). Aujourd’hui l’amende est, me semble-t-il, de 3 750 €, multipliée par le nombre de salariés en infraction.
Nous sommes en 2021, plus de 120 ans après la "loi des chaises" et Leclerc Marly n’a toujours pas jugé utile de mettre à la disposition des salariés.ées du rayon fruits et légumes (et peut-être des autres aussi) un siège à proximité de leur poste de travail ! Je l’ai constaté encore récemment. C’est assez regrettable !
Je vous prie d’agréer, madame, monsieur le.la Directeur.trice, mes salutations distinguées.
CPI à l’Inspecteur du travail compétent."
Hors sujet, mais j'aimerais connaitre l'avis d'autres abonnés ASI : "Leclerc, avec ses salarié·es maltraité·es et mal payé·es. ", ça vous parle ? moi pas. La goutte qui va faire déborder le vase !