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Persécution des homosexuels en Tchétchénie : traitement minimal dans les medias français
"Stop à l'homophobie en Tchétchénie". La pétition, lancée par Amnesty International France, a été partagée plus de 13 000 fois sur Facebook. Souvent accompagnée d'une remarque sur l'inaction de la communauté internationale face aux tortures que subissent les homosexuels en Tchétchénie... mais aussi sur le silence des médias. Silence ? Pas tout à fait. Retour sur un mois de médiatisation minimale.
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Au final le titre de l'article paraît mal choisi : "traitement minimal" c'est faux, il y a eu beaucoup d'articles surtout vu la difficulté d'aller enquêter en Tchétchénie, même si la télé n'a pas été au niveau peut-être. Mais où en parler à part les JT ?
En revanche il manque ici des choses sur... la radio.
Il serait peut-être temps qu'@si développe des outils de monitoring des grandes radios nationales. C'est un medium injustement négligé dans vos enquêtes.
En revanche il manque ici des choses sur... la radio.
Il serait peut-être temps qu'@si développe des outils de monitoring des grandes radios nationales. C'est un medium injustement négligé dans vos enquêtes.
Il n'y a aucun doute que la situation des homosexuels en Tchétchénie est particulièrement abominable et que Ramzan Kadyrov est un dictateur de la pire espèce. Il n'y a aucun doute non plus qu'en Russie et dans les républiques ex-soviétiques leur vie est à peine plus enviable qu'en Tchétchénie.
Néanmoins, il serait utile de s'interroger sur les événements qui ont déclenché cette vague de répression des homosexuels en Tchétchénie et d'en d'autres républiques du Caucase. Et plus particulièrement sur les motivations de Nikolai Alekseyev qui dirige l'association GayRussia à l'origine de demandes d'autorisations pour l'organisation de Gay Prides dans ces différentes républiques. Particulièrement quand ce dernier se compare aux politiciens d'extrême-droite Jörg Haider ou Pim Fortuyin ou quand il poste sur Twitter ou Facebook des messages antisémites.
C'est justement ce que le site d'information russe Novaïa Gazeta a fait mais Arrêt sur images qui renvoie vers l'article n'en dit rien. A croire qu'ils ne l'ont pas lu. A leur décharge, il est en russe. Mais même une mauvaise traduction par Google Translate aurait pu leur fournir quelques éléments de compréhension.
Nikolai Alekseyev ne s'y est pas trompé puisqu'il poursuit Novaïa Gazeta. Le journal russe accusait l'activiste de GayRussia de déposer des demandes d'autorisation de Gay Prides sans avoir nullement l'intention de s'y rendre lui-même et de déclencher ainsi en réaction une vague de répression homophobe.
Pour Novaïa Gazeta, le but d'Alekseyev était uniquement de recevoir des réponses négatives des autorités de ces républiques pour ensuite les poursuivre devant la Cour européenne des droits de l'homme et obtenir leur condamnation ainsi que des dommages et intérêts. Sans aucune considération pour les homosexuels de Tchétchénie et d'ailleurs.
Nikolai Alekseyev est un personnage plus que déconcertant, pour dire le moins. Il a été un des principaux promoteurs de la Gay Pride à Moscou avant de faire un virage à 180° en 2013 lorsqu'il expliquait, avant les Jeux olympiques de Stochi, "qu'il n'y a aucune répression contre les homosexuels chez nous" et dénonçant "l'hystérie occidentale à propos des droits LGBT en Russie" (article de Daily Beast). Il a même soutenu la législation russe anti-gay estimant "qu'elle avait dopé les luttes LGBT en Russie" (article pour Russia Today) !
En 2013, le site américain Gay City News détaillait le "cas étrange et triste de Nikolai Alekseyev" qui déclarait, par exemple, que "les Etats-Unis sont dirigées par la mafia juive". L'auteur de l'article, Doug Ireland s'interrogeait sur les raisons qui avaient fait sombré l'activiste russe dans cette "folie" extrémiste et antisémite : "C'est doublement tragique de voir un des leaders de la cause homosexuelle comme Alekseyev s'associer avec les forces violemment anti-gay et antisémites – et de même se déclarer l'héritier russe de Haider et de Fortuyn."
En 2007 déjà, de nombreuses organisations gays s'étaient retirées de la Gay Pride quand ils avaient appris qu'Alekseyev avait invité à la tribune Alexei Mitrofanov, membre du parti d'extrême-droite de Vladimir Jirinovski. Devant l'opprobre générée, il avait poussé la provocation jusqu'à annoncer qu'il allait se présenter à la Douma pour le parti de Jirinovski (bien que celui-ci ait défendu précédemment la peine de mort pour les homosexuels).
Est-ce par peur de desservir la cause homosexuelle que la presse en général, et Arrêt sur images en particulier, ont gardé le silence sur les accusations de Novaïa Gazeta à l'encontre de Nikolai Alexeyev ? Comme les communistes qui, à l'époque du rapport Kroutchev, avaient peur de "désespérer Billancourt" en dénonçant les crimes de Staline ? :-)
Néanmoins, il serait utile de s'interroger sur les événements qui ont déclenché cette vague de répression des homosexuels en Tchétchénie et d'en d'autres républiques du Caucase. Et plus particulièrement sur les motivations de Nikolai Alekseyev qui dirige l'association GayRussia à l'origine de demandes d'autorisations pour l'organisation de Gay Prides dans ces différentes républiques. Particulièrement quand ce dernier se compare aux politiciens d'extrême-droite Jörg Haider ou Pim Fortuyin ou quand il poste sur Twitter ou Facebook des messages antisémites.
C'est justement ce que le site d'information russe Novaïa Gazeta a fait mais Arrêt sur images qui renvoie vers l'article n'en dit rien. A croire qu'ils ne l'ont pas lu. A leur décharge, il est en russe. Mais même une mauvaise traduction par Google Translate aurait pu leur fournir quelques éléments de compréhension.
Nikolai Alekseyev ne s'y est pas trompé puisqu'il poursuit Novaïa Gazeta. Le journal russe accusait l'activiste de GayRussia de déposer des demandes d'autorisation de Gay Prides sans avoir nullement l'intention de s'y rendre lui-même et de déclencher ainsi en réaction une vague de répression homophobe.
Pour Novaïa Gazeta, le but d'Alekseyev était uniquement de recevoir des réponses négatives des autorités de ces républiques pour ensuite les poursuivre devant la Cour européenne des droits de l'homme et obtenir leur condamnation ainsi que des dommages et intérêts. Sans aucune considération pour les homosexuels de Tchétchénie et d'ailleurs.
Nikolai Alekseyev est un personnage plus que déconcertant, pour dire le moins. Il a été un des principaux promoteurs de la Gay Pride à Moscou avant de faire un virage à 180° en 2013 lorsqu'il expliquait, avant les Jeux olympiques de Stochi, "qu'il n'y a aucune répression contre les homosexuels chez nous" et dénonçant "l'hystérie occidentale à propos des droits LGBT en Russie" (article de Daily Beast). Il a même soutenu la législation russe anti-gay estimant "qu'elle avait dopé les luttes LGBT en Russie" (article pour Russia Today) !
En 2013, le site américain Gay City News détaillait le "cas étrange et triste de Nikolai Alekseyev" qui déclarait, par exemple, que "les Etats-Unis sont dirigées par la mafia juive". L'auteur de l'article, Doug Ireland s'interrogeait sur les raisons qui avaient fait sombré l'activiste russe dans cette "folie" extrémiste et antisémite : "C'est doublement tragique de voir un des leaders de la cause homosexuelle comme Alekseyev s'associer avec les forces violemment anti-gay et antisémites – et de même se déclarer l'héritier russe de Haider et de Fortuyn."
En 2007 déjà, de nombreuses organisations gays s'étaient retirées de la Gay Pride quand ils avaient appris qu'Alekseyev avait invité à la tribune Alexei Mitrofanov, membre du parti d'extrême-droite de Vladimir Jirinovski. Devant l'opprobre générée, il avait poussé la provocation jusqu'à annoncer qu'il allait se présenter à la Douma pour le parti de Jirinovski (bien que celui-ci ait défendu précédemment la peine de mort pour les homosexuels).
Est-ce par peur de desservir la cause homosexuelle que la presse en général, et Arrêt sur images en particulier, ont gardé le silence sur les accusations de Novaïa Gazeta à l'encontre de Nikolai Alexeyev ? Comme les communistes qui, à l'époque du rapport Kroutchev, avaient peur de "désespérer Billancourt" en dénonçant les crimes de Staline ? :-)
"le principal quotidien d'opposition russe Novaïa Gazeta"
M...de, je croyais que la Russie était une dictature !
Une dictature avec des éléctions, des journaux d'opposition, des TV intégralement aux mains du gouvernement ou des oligarques pro gvt ?
Comme en France alors ?
Ah non, en France la popularité du président nouvellement élu est inférieur au président russe en place depuis 17 ans.
Ouf, nous c'est pas pareil.
M...de, je croyais que la Russie était une dictature !
Une dictature avec des éléctions, des journaux d'opposition, des TV intégralement aux mains du gouvernement ou des oligarques pro gvt ?
Comme en France alors ?
Ah non, en France la popularité du président nouvellement élu est inférieur au président russe en place depuis 17 ans.
Ouf, nous c'est pas pareil.
Donc on a une population musulmane comme souvent homophobe ( et sunnite).Le reste de la Russie est pas mal non plus.
Il y a quelque année, fin 1999, on a eu aussi une rébellion sunnite. Rebelle sunnite, vous savez comme l'état islamique, Al-Qaeda, boko haram, les talibans et la quasi totalité des groupes terro. Poutine a résolu le conflit en mettant au pouvoir un "islamiste compatible" mais pro-russe.
Hier, Poutine était très méchant, il avait rasé deux fois Grozny en 8 mois de guerre.
Aujourd’hui, les tchétchènes, ils sont trop méchant et pas Charlie du tout si on en croit le monde :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/19/des-milliers-de-personnes-manifestent-en-tchetchenie-contre-les-caricatures-de-charlie-hebdo_4558837_3214.html
Donc finalement en 1999, il fallait faire quoi ? Leur donner l'indépendance ?Tous les exterminer ?
PS : 17 mai 1990 : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) retire l'homosexualité de la liste des maladies mentales, donc l'occident n'a pas trop de leçon à donner.
Il y a quelque année, fin 1999, on a eu aussi une rébellion sunnite. Rebelle sunnite, vous savez comme l'état islamique, Al-Qaeda, boko haram, les talibans et la quasi totalité des groupes terro. Poutine a résolu le conflit en mettant au pouvoir un "islamiste compatible" mais pro-russe.
Hier, Poutine était très méchant, il avait rasé deux fois Grozny en 8 mois de guerre.
Aujourd’hui, les tchétchènes, ils sont trop méchant et pas Charlie du tout si on en croit le monde :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/19/des-milliers-de-personnes-manifestent-en-tchetchenie-contre-les-caricatures-de-charlie-hebdo_4558837_3214.html
Donc finalement en 1999, il fallait faire quoi ? Leur donner l'indépendance ?Tous les exterminer ?
PS : 17 mai 1990 : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) retire l'homosexualité de la liste des maladies mentales, donc l'occident n'a pas trop de leçon à donner.
Selon PinkNews, le camp de concentration pour les homosexuels tchétchènes a été détruit... mais reconstruit à un autre endroit du territoire.
En tout cas c'est au coeur de l'Europe, ce sont des blancs, mais ou sont donc les arabes ? Et pour le machisme subit TOUT Les jours par les femmes et du faite des mâles blancs , on ne fait pas de reportage. Un viole toute les 40mn en France .... une femme meurent tout les deux jours. les violes ne sont pas suffisamment ou pas du tout punis , et c'est en France, donc je vois pas pourquoi on irait s'occuper des autres pays si ici on et même pas capable de protéger nos enfants . Nous sommes incompétent, mais nous pouvons accueillir les personnes persécutées .
et Russia Today, les crises et toussa ils en pensent quoi ?