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Pétition contre un présentateur allemand, après l'interview d'une députée eurocritique
Markus Lanz est l'un des présentateurs les plus connus de la télévision allemande. Il en est aussi, depuis quelques jours, l'un des plus détestés. Son interview méprisante de la vice-présidente du parti de gauche Die Linke le 16 janvier dernier a suscité une pétition demandant son licenciement, qui a recueilli sur Internet plus de 230 000 signatures. Le débat a également fait ressortir certaines crispations de la presse allemande. Notamment vis à vis d'internet.
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Derniers commentaires
je ne vois pas de différence avec la France: les journalistes( la presse en général) a le même comportement avec les petits partis, les "différents" . le front de gauche, par exemple, est pratiquement boycotté alors que le front national est plutôt bien traité. En général, si vous ne pensez pas " libéral" vous êtes un gauchiste....!
Merci, Antoine.
Voté.
Voté.
Française vivant en Allemagne, je me permets d'ajouter mon grain de sel en direct live d'Outre-Rhin.
Markus Lanz est connu du grand public depuis relativement peu de temps et absolument omniprésent sur la ZDF depuis 1-2 ans. Je ne connais pas son emploi du temps par coeur, suis peu consommatrice de télévision, mais dés que je l'allume, Môsieur est toujours présent ou du moins en ai-je l'impression : plusieurs soirs de la semaine à "interviewer" (et j'insiste sur les guillemets) ses invités, l'après-midi dans une ou des émissions culinaires, plusieurs fois par an le samedi soir à "Wetten, dass...", émission à rallonge d'un autre temps, mélange de "Champs Élysée" et d'"Intervilles" qui engloutit des millions. Déjà d'un niveau bas avant lui, il a su y ajouter une note supplémentaire de ridicule... Exploit relevé que l'on croyait pourtant tout bonnement impossible.
Le problème avec Markus Lanz, c'est :
- qu'en contraste avec l'apparence pseudo sérieuse de son émission du soir, il n'est pas bon journaliste, incapable de laisser parler ses invités qu'il n'écoute pas et interrompt sans cesse, il est partial et (c'est personnel, mais assez généralisé) son style de "gendre parfait bien propre sur lui" absolument insupportable parce qu'il sent à plein nez le faux ;
- qu'on a effectivement l'impression de par son omniprésence qu'il avale à lui seul des millions de redevance pour un résultat plus qu'insatisfaisant.
Markus Lanz est souvent sujet de discussion et je ne connais personne qui l'apprécie (à part ses voisins que je connais vraiment et qui le trouvent fort sympathique...) et le regarde par conviction, envie, idôlatrie. Les avis se résument plutôt à : mais que fout ce mec à la télé ? N'y a-t-il vraiment personne d'autre ?
Alors, non, je ne m'étonne pas du succès de cette pétition, mais bien des excuses formulées aujourd'hui par son auteure.
Markus Lanz est connu du grand public depuis relativement peu de temps et absolument omniprésent sur la ZDF depuis 1-2 ans. Je ne connais pas son emploi du temps par coeur, suis peu consommatrice de télévision, mais dés que je l'allume, Môsieur est toujours présent ou du moins en ai-je l'impression : plusieurs soirs de la semaine à "interviewer" (et j'insiste sur les guillemets) ses invités, l'après-midi dans une ou des émissions culinaires, plusieurs fois par an le samedi soir à "Wetten, dass...", émission à rallonge d'un autre temps, mélange de "Champs Élysée" et d'"Intervilles" qui engloutit des millions. Déjà d'un niveau bas avant lui, il a su y ajouter une note supplémentaire de ridicule... Exploit relevé que l'on croyait pourtant tout bonnement impossible.
Le problème avec Markus Lanz, c'est :
- qu'en contraste avec l'apparence pseudo sérieuse de son émission du soir, il n'est pas bon journaliste, incapable de laisser parler ses invités qu'il n'écoute pas et interrompt sans cesse, il est partial et (c'est personnel, mais assez généralisé) son style de "gendre parfait bien propre sur lui" absolument insupportable parce qu'il sent à plein nez le faux ;
- qu'on a effectivement l'impression de par son omniprésence qu'il avale à lui seul des millions de redevance pour un résultat plus qu'insatisfaisant.
Markus Lanz est souvent sujet de discussion et je ne connais personne qui l'apprécie (à part ses voisins que je connais vraiment et qui le trouvent fort sympathique...) et le regarde par conviction, envie, idôlatrie. Les avis se résument plutôt à : mais que fout ce mec à la télé ? N'y a-t-il vraiment personne d'autre ?
Alors, non, je ne m'étonne pas du succès de cette pétition, mais bien des excuses formulées aujourd'hui par son auteure.
"éponyme" : qui donne son nom à quelque chose ou à quelqu'un.
A propos d'attaque limite envers la gauche de lla gauche, on peut rappeller cet épisode assez croquignolet de décembre 2015 du Forum des europeuns d'Arte ne venant pas d'un présentateur mais d'un politique :
Noblecourt est pour le coup bien gentil, rapport au ton condescendant et agressif de BK.
http://www.lemonde.fr/vous/article/2005/12/10/qu-est-ce-qu-etre-de-gauche_719735_3238.html
l'émission en question : http://www.arte.tv/fr/qu-est-ce-qu-etre-de-gauche/1035630,CmC=1035632.html (video non dispo)
Noblecourt est pour le coup bien gentil, rapport au ton condescendant et agressif de BK.
http://www.lemonde.fr/vous/article/2005/12/10/qu-est-ce-qu-etre-de-gauche_719735_3238.html
l'émission en question : http://www.arte.tv/fr/qu-est-ce-qu-etre-de-gauche/1035630,CmC=1035632.html (video non dispo)
Bonjour
Miroir, mon beau miroir.
Il est plus facile de se rendre compte ailleurs de ce qui est pratiqué couramment chez nous.
Miroir, mon beau miroir.
Il est plus facile de se rendre compte ailleurs de ce qui est pratiqué couramment chez nous.
C'est bizarre... mais (précaution précaution), je ne vois rien là de différent, et je parle de la teneur du questionnement du journaliste, avec la tonalité du "mode de questionnement" de Calvi ou de Denisot (ha, la séquence de pétainisation de Nicolas Dupont Aignan sur le plateau du Grand Journal il y a deux ans, avec ce magnifique noir et blanc préparé à la répétition, se foutant donc par avance de le teneur ce que DNA pourrait dire, NDA qui n'est pas ma tasse de thé MAIS qui disait peu ou prou la même chose que cette femme politique allemande sur le déni de démocratie, le transfert des pouvoirs, le noyautage par les lobbies etc...), ou de tous les autres en fait...
Je m'attendais à un "choc". Mais non. Il est tellement banal désormais que certains hommes ou femmes politiques, (très rares), dès l'instant ou ils s'éloignent des clous de Bruxelles, de l'Union, de l'Otan, (conformément d'ailleurs, et le référendum de 2005 l'a tout de même un peu indiqué - ça n'a pas dû s'arranger depuis - aux sentiments du plus grand nombre), soient salis, black-listés, assimilé au fascisme ou en tout cas au pire populisme... on entend ça depuis 10 à peu près dans tous les médias... en tout cas depuis 2005.
Et ce journaliste allemand est finalement d'un commun, d'une "inutilité démocratique et informative" que j'en arrive même, aussi solidaire que je sois avec les 230 000 signataires de la pétition à son encontre, à ne même plus m'intéresser à ce genre de serpillières journalistique dont tous nos médias regorgent... il mérite un haussement d'épaule, rien de plus. Irrémédiablement, ces gens-là voient leur crédibilité et leur audience fondre ; et l'opinion, elle s'élabore, se forme, s'enrichit, et gonfle, gonfle désormais bien ailleurs qu'à la ZDF ou sur France 2.
On peut rappeler la taille du lectorat de Libération et du merveilleux Jean Quatremer depuis cinq ans ? Elle a quelle gueule la courbe des ventes ? L'équivalent d'une préfecture bretonne environ non ? On doit flirter avec les 90 000 à 100 000 exemplaires chaque jour... whaouuuu ! Mais ces gens-là mourrons persuadés jusqu'au bout d'avoir eu raison contre tous, y compris contre les gens du commun, les "messieurs et mesdames tout le monde" parmi lesquels ils devraient trouver leur lectorat. Parmi lesquels ils AVAIENT un large lectorat. Qui s'en est allé s'informer ailleurs... sur le net, entre soi, dans les livres, dans des conférences qui fleurissent partout, par l'échange et le dialogue, par la lecture ou l'intérêt pour les médias étrangers de pays "non alignés", (les traduction des moteurs de recherche sont pourries mais elles suffisent à lire à peu près tout ce qu'on cherche et tout est accessible). Mais qu'elle pue désormais cette populace ma bonne Dame ! Tant pis, on peut s'en passer. Libé s'en passe : l'Etat et Monsieur Rothschild payent après tout ! Et les moutons de Bruxelles sont gardés par d'excellents chiens de garde.... inutiles désormais, et ils sont les seuls à ne pas s'en rendre vraiment compte. Un haussement d'épaule ça mérite, je vous dis....
Je m'attendais à un "choc". Mais non. Il est tellement banal désormais que certains hommes ou femmes politiques, (très rares), dès l'instant ou ils s'éloignent des clous de Bruxelles, de l'Union, de l'Otan, (conformément d'ailleurs, et le référendum de 2005 l'a tout de même un peu indiqué - ça n'a pas dû s'arranger depuis - aux sentiments du plus grand nombre), soient salis, black-listés, assimilé au fascisme ou en tout cas au pire populisme... on entend ça depuis 10 à peu près dans tous les médias... en tout cas depuis 2005.
Et ce journaliste allemand est finalement d'un commun, d'une "inutilité démocratique et informative" que j'en arrive même, aussi solidaire que je sois avec les 230 000 signataires de la pétition à son encontre, à ne même plus m'intéresser à ce genre de serpillières journalistique dont tous nos médias regorgent... il mérite un haussement d'épaule, rien de plus. Irrémédiablement, ces gens-là voient leur crédibilité et leur audience fondre ; et l'opinion, elle s'élabore, se forme, s'enrichit, et gonfle, gonfle désormais bien ailleurs qu'à la ZDF ou sur France 2.
On peut rappeler la taille du lectorat de Libération et du merveilleux Jean Quatremer depuis cinq ans ? Elle a quelle gueule la courbe des ventes ? L'équivalent d'une préfecture bretonne environ non ? On doit flirter avec les 90 000 à 100 000 exemplaires chaque jour... whaouuuu ! Mais ces gens-là mourrons persuadés jusqu'au bout d'avoir eu raison contre tous, y compris contre les gens du commun, les "messieurs et mesdames tout le monde" parmi lesquels ils devraient trouver leur lectorat. Parmi lesquels ils AVAIENT un large lectorat. Qui s'en est allé s'informer ailleurs... sur le net, entre soi, dans les livres, dans des conférences qui fleurissent partout, par l'échange et le dialogue, par la lecture ou l'intérêt pour les médias étrangers de pays "non alignés", (les traduction des moteurs de recherche sont pourries mais elles suffisent à lire à peu près tout ce qu'on cherche et tout est accessible). Mais qu'elle pue désormais cette populace ma bonne Dame ! Tant pis, on peut s'en passer. Libé s'en passe : l'Etat et Monsieur Rothschild payent après tout ! Et les moutons de Bruxelles sont gardés par d'excellents chiens de garde.... inutiles désormais, et ils sont les seuls à ne pas s'en rendre vraiment compte. Un haussement d'épaule ça mérite, je vous dis....
Ce n'est heureusement pas en France qu'on verrait ce genre d'attitude honteuse de la part d'un journaliste eurobéat. Chez nous, les députés européens du Front de Gauche sont régulièrement invités dans les émissions politiques sérieuses, où ils peuvent calmement argumenter leur vision du fonctionnement du Parlement européen, sans craindre d'être taxés de populisme ou accusés de toucher indûment leur salaire.
Bon ben ils ont aussi leurs chiens de garde en Allemagne, celui-là est assez représentatif cela dit.
Et Sahra Wagenknecht a très bien répondu, sans se démonter par ses questions et ses coupures intempestives, qui étaient faites pour l'énerver et la déstabiliser. Ce qui ne s'est pas produit, ce qui a donc énervé l'intervieweur et fait perdre son sang-froid.
Bien joué, die Linke.
Et Sahra Wagenknecht a très bien répondu, sans se démonter par ses questions et ses coupures intempestives, qui étaient faites pour l'énerver et la déstabiliser. Ce qui ne s'est pas produit, ce qui a donc énervé l'intervieweur et fait perdre son sang-froid.
Bien joué, die Linke.
S'attaquer à un journaliste. Quelle bêtise. Jadis, les porteurs de mauvaises nouvelles étaient sacrifiés rituellement. Pourra-t-on enfin reconnaître le caractère sacré de cette profession ? Q ui peut se vanter de penser sans l'aide des medias ?