Philippot VS Mélenchon : "on dirait deux youtubeurs de 18 ans"
Après Cyber-Mélenchon et ses désormais 180 000 abonnés, c'est au tour de Florian Philippot de s'aventurer sur YouTube. Fraîchement débarqué sur la plateforme de vidéo, le vice-président du FN, tout comme Mélenchon avant lui, n'a pas tardé à multiplier les clins d'oeil appuyés à l'un des viviers de la culture geek : le forum 18-25 ans du site jeuxvidéos.com. L'un des espaces de discussion en ligne parmi les plus actifs du web français. Pour @si, les élèves du lycée Michelet (Vanves) décryptent cette stratégie de séduction.
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https://www.youtube.com/watch?v=7F3NYWU8UXk
Vos questions sont nulles. L'ordre des événements est tronqué et les références (memes) comprises de travers. La relation avec le forum 18-25 est présentée à l'envers des faits pour raconter votre petite histoire de "séduction des jeunes par des adultes cyniques".
Et ces pauvres lycéens qui sont aussi perdus que nous et demandent ce qu'ils peuvent répondre.
Une perte de temps pour tout le monde et au pire une énième propagande FN=Mélenchon, lassante même pour ceux qui ne sont ni pour l'un ni pour l'autre...
L'art de la vidéo youtube ne s'arrête pas à quelques questions certes passionnantes sur la forme et la couleur des tasses, enfin je crois.
Monsieur Hamon, choississez
Arrêts sur images peut être décevant...
Cordialement.
Et puis le parallèle Philippot Mélenchon, je trouve cela inacceptable
Tout comme je trouve inacceptable une imitation made in China qui arbore un logo de produit fait main
Tout comme je trouve dégueulasse le symbole de la rose repris par le FN et peinturluré de bleu
Le FN un parti de tricheurs qui trichent avec les formes, et donc avec ses électeurs. Mais bon si la connerie est grande aux USA, il n'y a aucune raison qu'elle ne le soit pas aussi chez nous. Les USA n'ont pas le monopôle de la bêtise !!!!
Désolé, cette vidéo est au-dessus de mes forces
Je suis pour ma part très étonné que ces deux personnages, qui par ailleurs ont une intelligence politique certaine, tombent si bas. Plutôt que de singer artificiellement les djeunz, il feraient mieux de vraiment s'approprier ces nouveaux outils de communication, ou de s'abstenir.
Sinon, j'avoue que j'ai passablement de peine avec la manière dont Mélenchon prend la parole cette année sous certaines formes, pour ce qui me semble être son ultime défi. Mais en même temps, il devrait y avoir de quoi s'interroger sur ce qui compte réellement dans une campagne de cette importance, et pourtant on ne cesse de lire des critiques sur le jeunisme artificiel (dans un monde qui me semble pour le moins virtuel souvent) qui le disputerait, chez le même politicien au "cacochymisme" le plus grotesque. Et pour le message ? He bien cela se passe comme ça, pour pas mal de commentateurs, semble-t-il :
Les-programmes de Hamon et Valls en version popcorn
Bref, c'est très difficile d'écouter, de regarder, alors entendre...
C'est pour ça que vous ne votez pas pour lui ?
J'ai déjà voté Mélenchon. Et j'ai voté aujourd'hui pour Hamon. Avec la ferme intention qu'ils présentent une candidature commune, un programme commun avec Jadot... de la même manière que Filoche, finalement. J'attends donc de voir comment vont se passer les négociations, et les débats que j'espère publics.
Je ne vous cacherais pas ma légère irritation, ce soir, en écoutant Garrido. Il me semble néanmoins dans l'ordre des choses que des négociations commencent par être un peu rugueuses. J'appelle néanmoins de mes voeux une bienveillance réciproque de la part de ces 3 candidats. Nous avons là une très belle opportunité. Une formidable opportunité.
De mon point de vue, l'échec de ces négociations serait injustifiable. Les 3 programmes sont parfaitement compatibles. Aussi, je n'hésite pas entre Jadot, Mélenchon et Hamon: je réserve mon vote pour leur candidature commune. J'insiste: l'échec du rassemblement serait injustifiable.
Je pense que compte tenu de tout cela, du fait qu'Hamon portera en fardeau le bilan du PS et du gouvernement, que ce n'est pas parce qu'Hamon est ressorti vainqueur de ces primaires que les contradictions du PS ont disparues, Valls Hollande et tous ceux qui les ont soutenu etc ... n'ont pas disparu.
Et du fait que clairement Mélenchon est un meilleur porte-parole, qu'il a le rapport de force pour lui avec le double d'intentions de votes, qu'il a pu construire avec plein d'autres gens un vrai mouvement hors parti etc ...
Que conclusion, ce n'est pas à Mélenchon de se désister cette fois-ci.
Si il y a donc une bataille d'ego, elle n'est que du côté de Hamon, et il faudra qu'il assume d'avoir divisé la gauche s'il se présente.
Sur les programmes, sandy, sur les possibilités et les obstacles d'une convergence des idées, d'un programme commun !
Ne parlez pas de "désistement", car il s'agit au contraire de s'engager en un front commun. Le problème de la représentation est secondaire, futile, et superfétatoire.
Aussi je n'accepte pas que vous me calomniez avec vos jugements à l'emporte pièce.
Un programme, pour ne pas dire des promesses, ce sont des mots, et ils n'ont aucune valeur en eux-même.
Et votre insistance à vouloir éluder tout le reste parle de lui-même.
Ce dont je parle sont des faits, si l'on doit choisir une stratégie, il faut s'interroger sur les difficultés que l'on va rencontrer, et miser sur quelqu'un qui traine des boulets et des casseroles, ce n'est jamais un choix très avisé.
La démarche de la france insoumise apporte de la force à ce que les uns et les autres défendent à travers leur programme.
La démarche de Hamon, de vouloir participer à la primaire du PS, d'avoir été au gouvernement Holland, et surtout de refuser de rompre avec les Valls et compagnie etc ... diminue au contraire la force des idées qu'il peut défendre par ailleurs.
Cela doit être évidemment pris en compte.
En l'état, soit Hamon se désiste, et dans ce cas il permet à l'avenir l'alliance qu'il souhaite de ses voeux, il donne de la force à ce qu'il défend.
Soit il persiste, et dans ce cas cela sera aux gens de décider.
Mais l'option d'une alliance entre le PS et la France insoumise avec Mélenchon qui se désiste pour Hamon c'est du délire complet. Cela détruirait la gauche pour longtemps. Tout ce qu'on a construit pour redéfinir la gauche serait dilapidé instantanément.
On peut faire front commun, on a tout le temps de faire ça. Le monde ne va pas s'arrêter à l'élection présidentielle. Soyez raisonnable ça prend du temps à construire, et on ne peut pas le faire pour la présidentielle.
Avant de réussir, il faut accomplir des choses. Hamon est en négatif à ce niveau là.
Mélenchon et la France insoumise sont en positif et c'est pour cela qu'ils constituent une alternative crédible. Mais ils ont encore besoin d'aide pour gagner.
La démarche de Hamon, de vouloir participer à la primaire du PS, d'avoir été au gouvernement Holland, et surtout de refuser de rompre avec les Valls et compagnie etc ... diminue au contraire la force des idées qu'il peut défendre par ailleurs.
Reste qu'objectivement, vous jugez le PG sur son programme; tandis que vous jugez Hamon sur sa personne, son appartenance au PS, et des liens avec Valls qui me semblent surestimés. Mais pas sur son programme.
On pourrait de la même manière que vous le faites, pointer du doigt les tractations de Mélenchon avec Hollande, quand, entre coquins, ils devisaient paisiblement de la répartition des voix avant même que le scrutin interne n'ait lieu. Cette histoire, parmi d'autres, est à l'origine du ressentiment que Mélenchon nourrit pour Hollande. Toujours est-il que si Hollande n'a effectivement pas tenu sa parole et a trahi Mélenchon, il ne posait alors aucun problème de principe à ce dernier, de passer par dessus le vote des militants.
Des casseroles, on peut en sortir par dizaine. Et Mélenchon n'en ressortirait certainement pas indemne non plus. Si vous avez une haute estime de la politique, et le sens de l'intérêt général, alors il convient plutôt, à mon sens, de comparer les programmes plutôt que les batteries de cuisine.
Encore une fois, vous parlez de "désistement". C'est tout à fait impropre. Le principe d'une candidature commune n'est pas que deux candidats s'effacent au profit d'un troisième. Il s'agit bel et bien d'une candidature commune où les 3 candidats sont présents. Et encore une fois, la question de la représentation est tout à fait secondaire puisque ne faisant intervenir que des questions d'égo ou de stratégie de communication. On se posera la question de ça plus tard. L'important est ailleurs, et vous le dites vous même: l'important c'est le programme et les idées.
De sorte qu'il convient d'ouvrir les négociations et le débat afin de mesurer les points de convergence. Ils sont nombreux. Très nombreux. Les points de divergences sont extrêmement rares quand il sont importants: uniquement l'OTAN et la CSG à ma connaissance. A l'inverse, la majorité des divergences relèvent essentiellement de la mise en oeuvre des propositions. Par exemple, tout le monde est d'accord pour réévaluer l'Impôt sur le Revenu pour le rendre plus progressif. L'un propose une douzaine d'assiettes, quand l'autre en propose une dizaine. La belle affaire !
Encore une fois, il me semble tout à fait normal que des négociations aient lieu, et que ces négociations peuvent apparaître rugueuses dans les premières semaines. Je trouve en revanche dommageable une opposition de principe. Ma préférence personnelle, et je vous le redis, va probablement à Mélenchon. Mais je trouve difficilement justifiable la posture actuelle du PG qui refuse catégoriquement l'idée même du rassemblement.
L'attitude d'ouverture est clairement du côté d'Hamon. Tandis que le PG (Garrido dimanche soir, les militants sur ce site) montre une fermeture de principe aux négociations. Si vous voulez faire porter le chapeau de la division de la gauche, il vous faut au moins faire l'effort de rentrer en négociation avec la gauche du PS et EELV. Si malheureusement, les négociations n'aboutissent pas à une candidature commune, alors on pourra supposer que la gauche elle-même est responsable de son propre échec. Mais si le PG ne daigne même pas ouvrir les discussions...
A l'inverse, si les négociations aboutissent, ce serait une formidable leçon de démocratie et de politique au sens le plus noble. Concentrons nous sur les programmes respectifs. Concentrons-nous sur un programme commun.
Et comme j'ai tenté de vous expliquer, on peut clairement parler du programme de Mélenchon parce que tout ce qu'il a fait jusqu'à présent, depuis des années et des années, lui donne de la force.
Hamon a fait des actions qui au contraire nuisent à sa crédibilité, il a été à la soupe dans le gouvernement Hollande, il a menti aux gens délibérément alors qu'il était ministre.
On ne peut pas parler de son programme, son programme n'est que du vent, il n'a rien à opposer derrière pour nous assurer qu'il le mettra en application, au contraire il a déjà démontré qu'il était prêt à se renier.
Nous ne sommes pas dans une situation qui justifierait que l'on discute d'égal à égal de nos programmes respectifs pour faire un programme commun.
Au contraire la démarche même de la France insoumise serait niée par de telles négociations.
La France insoumise ne peut pas faire d'accord avec le PS. Le seul moyen que Hamon permette une convergence, c'est de ne pas se présenter.
Et cet acte serait le moyen de se racheter et de retrouver la crédibilité pour défendre ses idées.
Vous nous parlez d'attitude d'ouverture alors que ce que vous nous proposez c'est de nous entrainer dans le gouffre avec vous !
Bien sûr que personne à la France insoumise ne sera ouvert à cela.
Nous on vous propose de prendre le train en marche, vous serez à l'arrière du train certes, mais c'est mieux que le gouffre.
Et dire que tout ce beau monde critique le présidentialisme...
Tiens, allez, je propose que Hamon et Mélenchon se désistent tous les deux de la présidentielle, qu'on puisse parler de majorité gouvernementale pour les législatives.
Et puis d'ailleurs, tant qu'à rendre le pouvoir aux citoyens, autant qu'ils soutiennent la candidate issue de laprimaire.org, elle a l'air bien, sans ambition personnelle, et veut faire une Constitution dans les deux ans, elle n'aura pas de souci à laisser le gouvernement gouverner et à céder le pouvoir.
C'est même l'idée qui m'est venue en premier.
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, et contrairement à ce que vous racontez, Mélenchon n'offre pas plus de garanties sur son programme qu'Hamon sur le sien. La seule différence est que vous êtes persuadée par les accents de sincérité de votre candidat favori.
Il n'y a que votre candidat qui a le droit de se prévaloir d'un engagement sincère ? Elle était où pour Mélenchon, la question de l'écologie avant de retourner sa veste du productivisme à outrance contre la nature ? Est-ce que vous croyez que ce petit pas de deux est de nature à rassurer les écologistes ? Vous voyez, il n'est pas aussi facile de lancer à la cantonade des leçons de sincérité et de droiture.
La question écologique était au PS bien avant que Mélenchon ne s'en empare et ne se mette au quinoa. Il l'a fait: tant mieux. Est-ce qu'il a toujours été écologiste ? Certainement pas. Est-ce qu'on ressort les vieux dossiers dans lesquels Mélenchon a fait montre d'une redoutable efficacité anti-écolo ? Aucun intérêt !
Je reste méfiant sur les virages idéologiques des politiques. Mais je n'ai pas de raison de remettre en doute la sincérité de l'engagement écologique de Mélenchon. Pas plus que je n'ai de raison de remettre en doute l'engagement social d'Hamon. Cela fait des années qu'il s'oppose à Valls et Hollande. Comme cela fait des années que Mélenchon s'est mis à aimer les papillons et les pâquerettes des champs...
A qui voulez-vous faire croire que l'idéale pureté de l'immaculée démarche du PG pourrait être entachée par des discussions ? Est-ce à dire que vous m'expliquez qu'un parti politique, appelant de ses voeux une VIème République, se verrait menacé jusque dans son intégrité par le débat démocratique ?
Dans ma ville, il y a 3 ans nous étions à peine 6 ou 7 à nous réunir, une quinzaine dans le meilleur des cas. La dernière fête de la france insoumise que nous avons organisé nous étions plus de 200 ... Et c'est comme ça partout dans toute la France.
Quand Mélenchon se déplace c'est 1000, 3000, 10000 personnes à chaque fois selon les capacités des salles, toujours remplies.
Et c'est comme ça depuis des mois.
Vous pouvez continuer à vous bourrer le mou avec vos illusions.
Mais nous sommes loins d'êtres seuls, il y a déjà des millions de français qui sont prêts à soutenir cette candidature. Bien plus que ce qu'a pu réunir la malheureuse primaire du PS sachant que 42% d'entre eux ont soutenu Valls.
Renseignez-vous, regardez plus loin que votre nombril, sortez un peu dehors dans les endroits où vous n'allez jamais, et vous verrez peut-être que le monde est différent de celui que vous imaginez.
Et parmi tout ce petit monde et j'en fais partie, il n'y a pas la moindre chance qu'on accepte le moindre accord avec le PS. C'est quand même incroyable de ne pas comprendre qu'après tout le mal qui a été fait on veut que tous ces gens du gouvernement, de Solférino, dégagent.
C'est l'heure du peuple, de la constituante, des citoyens, c'est fini les négociations entre partis politiques.
Il ne s'agit pas de pureté, il s'agit d'être clair et honnête, de rehausser un peu l'idée de la politique, d'inciter les gens à aller voter pour changer les choses.
Aux gens du PS d'assumer leurs actes passés et de comprendre que la page doit se tourner.
Cela nous entrainerait dans le gouffre parce que ce que la france insoumise a réussit à réveiller, c'est à dire réveiller l'espoir d'une vraie alternative à gauche, serait totalement réduit à néant si au final c'était à nouveau le PS qui devait se retrouver au pouvoir, même dans une coalition.
Et il faudrait des années avant que les gens croient à nouveau que ce soit possible.
J'aimerais éclaircir ce point avec vous. Etes vous intimement convaincue que le PG, seul et isolé, sera au second tour et le remportera ?
Pour le reste j'ai déjà répondu et j'ai bien compris que vous n'étiez là que pour troller.
Vous dites l'essentiel de la gauche, mais manifestement pas toute la gauche. Vous avez invoqué des vieux dossiers personnels sur Hamon antérieurs à la conversion de Mélenchon à l'écologie, mais sur le fond, vous ne m'avez pas expliqué en quoi, le programme sur lequel Hamon a été élu ne serait pas de gauche.
De la même manière, en tant que mélenchonienne, vous ne pouvez décemment pas estimer que Lienemann soit de droite. Je suis persuadé, et j'appelle de mes voeux, que ce petit monde puisse travailler en bonne intelligence sans nécessairement demander aux uns ou aux autres de changer d'étiquette, de se parjurer, ou d'exiger des renonciations et des exils.
Ca ne mange tout de même pas de pain que de s'asseoir à une table et de discuter.
Comme je le disais vous refusez absolument d'avouer qu'il s'agit déjà d'un rassemblement.
Et ce que vous prônez ne vaut que pour Hamon, dès qu'il s'agit de Mélenchon ce n'est plus la même histoire.
Je serai ravi qu'Hamon rejoigne la FI, mais il n'est absolument pas logique d'exiger un ralliement comme préalable à toute discussion. En toute logique, Hamon ne demande pas à Mélenchon de rallier le PS pour ne serait-ce que discuter. Et puis de grâce, ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Avant tout autre chose, il s'agit de coopérer pour s'entendre parfaitement sur une petite dizaine de points clés de convergence et leur mise en oeuvre.
Si vous le voulez bien, le concours de celui qui a la plus grosse, ou les pleurnicheries du type: "moi, premier, je veux être chef, je l'ai dit d'abord, mon chef il est plus fort que ton chef", on s'en passe volontiers. Arrêtez moi si je me trompe, mais le but du jeu de l'Avenir en commun est bien d'être mis en place, et appliqué n'est-ce pas ?
Et puis de grâce, par pitié, cessez de penser que je roule pour Hamon. Ce n'est pas parce-que nous ne sommes pas d'accord, que je roule pour un camp qui n'est pas le vôtre.
Dans la France insoumise il n'y a pas de chef, il n'y a aucun rapport hiérarchique.
Je serai ravi qu'Hamon rejoigne la FI, mais il n'est absolument pas logique d'exiger un ralliement comme préalable à toute discussion.
Rien n'est exigé, pas plus qu'il n'en est fait un préalable à toute discussion.
En toute logique, Hamon ne demande pas à Mélenchon de rallier le PS pour ne serait-ce que discuter.
Encore heureux.
Si vous le voulez bien, le concours de celui qui a la plus grosse, ou les pleurnicheries du type: "moi, premier, je veux être chef, je l'ai dit d'abord, mon chef il est plus fort que ton chef", on s'en passe volontiers. Arrêtez moi si je me trompe, mais le but du jeu de l'Avenir en commun est bien d'être mis en place, et appliqué n'est-ce pas ?
Je vous ai donné plusieurs arguments, bien qu'un seul suffisait, et si vous déformez mon propos pour me faire dire ce genre de chose, je prends cela comme une offense.
Et puis de grâce, par pitié, cessez de penser que je roule pour Hamon.
Vous relayez la volonté d'Hamon, vous partagez son point de vue, vous attaquez Mélenchon et la France insoumise, et défendez Hamon et le PS. C'est ça qui est important. Je n'ai jamais prétendu que vous étiez en mission commandée, je pars du principe que vous agissez de votre propre chef. Aussi assumez vos positions, n'essayez pas de faire croire que vous êtes neutre.
La vision très négative que vous avez de ce que l'on peut dire du côté de la France insoumise, démontre simplement tous les préjugés que vous pouvez avoir, et surtout rend vos désirs d'unions absolument factices.
Moi je me suis contenté de faits. Vous vous ne vous contentez que d'essayer systématiquement de dénigrer et de caricaturer les autres.
Je vais laisser reposer le sujet.
Donc vous m'expliquez à grand renforts de meeting à 2000 personnes que Mélenchon refusant de collaborer avec le reste de la gauche est en passe de devenir Président de la République ?
J'aimerais éclaircir ce point avec vous. Etes vous intimement convaincue que le PG, seul et isolé, sera au second tour et le remportera ?
Pour ma part, j'aimerais comprendre pourquoi le fait rapporté par Mélenchon selon lequel Hamon aurait déclaré (peut-être avant son élection au second tour de la primaire ?) que quoi qu'il arrive, il y aurait un bulletin Hamon à l'élection présidentielle n'oblige pas à admettre qu'il y a refus du candidat PS de confier à Mélenchon le mandat de représenter leurs vues supposées communes en tout ou presque. Par ailleurs, je trouve piquant qu'il se soit trouvé tant de gens pour répéter en boucle le reproche sans grande valeur fait à Mélenchon d'avoir appelé à voter Hollande au deuxième tour en 2012. Dans ce contexte, on peut comprendre sa volonté de tenir une ligne rigoureuse définie de longue date, en tant qu'ambassadeur du programme « la France Insoumise ». Notons donc que Mélenchon se présente désormais en porte-parole de ce mouvement, voué à réunir des citoyens lassés des partis. Là également, on se gausse sans vergogne de ce qui ne serait qu’une vulgaire prétention égotique, préjugé que l’on ne manquera pas d’appliquer à tous les candidat-e-s, par souci de rigueur intellectuelle ; ce qui évidemment mène au fiasco démocratique, en l’état du système politique. C’est ce qui est beau : les Français adorent la politique, tous les postulants en semblent convaincus, mais je me demande quel avatar (ou hologramme) ils se flatteraient de supporter, vu l’incohérence de certaines attentes...
Pour ce qui est de préférer écarter ces deux candidats au profit d'un-e troisième qui rassemblerait les programmes des deux autres, on connaît de « fins » analystes pour estimer que le Pen jouerait fort bien ce rôle. Quoi qu'il en soit, il sera difficile de faire abstraction de la personnalité des prétendants, quels qu'ils soient au demeurant. Mais il me semble certain qu'il vaudrait mieux que le prochain Président ait une vraie personnalité et une force extraordinaire pour faire partager ses convictions à ses électeurs d'un jour, et pour appliquer le programme sur lequel il aura été élu. Ne parlons pas des colossales responsabilités qui lui incombent dans le cadre politique légal actuel, ainsi que personne ne peut honnêtement l’ignorer. Il faut donc lui donner les moyens de répondre aux attentes légitimes du peuple, lui accorder confiance initialement. Je suis frappé depuis longtemps par le spectacle des élections présidentielles en France, qui se soldent par un équilibre quasi parfait entre les finalistes, avec pour conséquence que la moitié du pays (des votants en fait) est dès le premier jour du nouveau mandat radicalement opposé à l'autre moitié, en conclusion enprincipe d’une guerre fratricide. Cette moitié qui va enfler et tout faire, outre les immobilismes bureaucratiques bien connus, pour couler toute initiative de « l'adversaire » durant le quinquennat !
C'est pourquoi je ne comprends pas quel procès sans appel qui condamnerait le politicien pour ego surdimensionné (bien sûr mené par des cohortes de gens d’une humilité parfaite préoccupés foncièrement par le bien commun) on pourrait faire aux candidats à la Présidence ! Certes, il faut les supporter, ce n’est pas facile. Je n’ai pas eu l’impression que le test du Président normal ait été un succès populaire ni politique, mais il est vrai que le soupçon d’amour-propre exacerbé de l’auto-proclamé pouvait se concevoir lors de sa campagne. En ce qui concerne la volonté de Mélenchon de se retirer de la présidence sitôt une sixième République constituée, pour autant que la nouvelle Constitution redéfinisse le mandat du Président et autres scénarios, on peut le croire ou non, du moins autant que d'autres postulants tenant le même discours. Car sur cet élément programmatique également, il semble n’être pas seul ; difficile de savoir par quel possible effet de mimétisme. Il a d’ailleurs beau répéter combien il se réjouit de ce que les idées développées dans le programme de « la France Insoumise » soient partagées, faut-il le croire sur ce point… il me semble qu’il en est le représentant le plus naturel. Enfin, répétons-le, on le croit ou non lorsqu’il se présente en candidat hors parti, mais je ne vois décidément pas ce qui permettrait de mettre en doute cette profession de foi. Le fait qu’il soit membre du Parti de gauche ne valide en aucun cas cette critique sans valeur.
Et qu'on ne me fasse pas de procès d'intention: vous serez bien aimables les uns et les autres, de ne pas m'accuser de militer pour que ce soit le nom d'Hamon plutôt que celui de Mélenchon qui figure sur ces fichus bouts de papier.
D'autant plus que dans la VIème République, la fonction même de la présidence de la république est redéfinie, et donc les modalités de son élection. D'ailleurs de mon point de vue, ça ne me choquerait absolument pas qu'on décide que la France ait un nombre variable mais impair de présidents. Si la charge est si lourde et si prenante, ils ne seront pas de trop d'être 3, 5 ou 7.
C'est bien 5. Il y a 5 continents, les 5 doigts de la main (de l'exécutif), et les 5 côtés de l'hexagone :-)
- ben t'es bête le chien, faudra bien un chef
- ah bon ? pourquoi ?
Je me demande si un candidat PS a une chance en tandem de campagne, vu le désamour de son parti dans l'opinion publique. Qu'en est-il de la rigueur ou du rejet des militants de la France Insoumise à qui l'on proposerait une campagne partagée alors que Mélenchon a beaucoup dit ne pas vouloir entrer dans le débat interne du PS, avec le souvenir des reproches de trahison qu'il porte encore pour sa consigne de vote en faveur de Hollande contre Sarkozy ?
Pour tout soupçon de militantisme, je me permets de dire que je ne souhaite pas en émettre ;-) ce n'est pas un sujet important et le résultat relèverait plutôt de l'élucubration.
Ça a été fait par Deferre - Mendès France en 1969 (bon ça a pas très bien marché par contre).
En fait, c'est un peu paradoxal que de dire que le temps des partis est fini tout en passant son temps à parler du PS qui doit disparaître. Si on s'en fout des partis, on s'en fout de l'étiquette France Insoumise comme celle du PS, et si il y a des programmes conciliables et des gens honorables avec qui travailler, eh bien autant oublier les étiquettes, et si il y a des conditions sur les gens avec qui on veut travailler, suffit de les donner, faire des listes.
Parce que bon, vous pourrez dire ce que vous voudrez mais pour ceux qui n'en sont pas, la France Insoumise c'est le Parti de Gauche élargi, la continuation d'un Front de Gauche alter-socialo-communiste qui aurait verdi avec la conversion écolo de Mélenchon, toute un certaine culture politique qui n'est pas partagée par tous.
D'ailleurs, dans cette vidéo, Mélenchon parle jeu vidéo et BD et on sent que c'est une découverte chez lui. Il trouve anormal que les créateurs de BD vivent misérablement, qu'il faudra en parler une autre fois, mais il s'avère que les milieux créatifs sont intéressés par le revenu universel parce que ça correspond à leurs besoins. Il n'y a pas de certificat de créativité sauf à vouloir de la "création" standardisée par de l'étude de marché ou de la commande publique, et avec toutes les possibilités d'aujourd'hui de production à petit moyen, un tas de gens peuvent s'y essayer, seuls ou en collectifs d'indépendants, structures informelles hors du cadre standard de l'emploi.
Ceci pour dire que quand Hamon dessine sa société culturelle, il y a sans doute derrière un lien à ces milieux comme il doit en avoir un avec l'Economie Sociale et Solidaire, que ça dessine une autre image de la société que celle de l'industrie de la mer ou autre, et qu'il ne serait pas plus mal d'avoir ces conjonctions d'approche, des accentuations différentes d'un projet politique qui parlent spontanément à tel ou tel milieu (surtout que les industries culturelles sont un élément de croissance à peu près écologique, on fait de l'activité sur de l'immatériel).
P.S. : il devrait se renseigner sur la politique canadienne qui a mis des avantages fiscaux sur le jeu vidéo au point que des éditeurs français exportent leurs équipes au Québec.
Ca marche dans les deux sens.
Au final, faute de discuter les programmes alors qu'il y a des divergences sur l'Europe notamment, ça se termine en une demande de vote sur une question de confiance et ça en devient presque ridicule, on a l'impression qu'il faudrait se décérébrer pour voter Mélenchon avec un discours limité à une appartenance militante, supporter du PSG ou OM, point barre.
Tout ça est malheureux et je crois que vous vous leurrez si vous pensez qu'il y aura un "vote utile" suffisant pour Mélenchon. J'ai tâté le terrain sur place, à la primaire PS, Mélenchon est bien sûr exclu pour les pro-Valls et pour le reste ça m'a donné l'impression d'un "ouf ! c'est pas Valls, on ne sera pas obligé de voter Mélenchon et tant pis si c'est l'opposition pendant 5 ans".
Je ne sais pas comment ça évoluera au niveau local pour les législatives mais bon, avec face à face des candidats FI, PS et PCF, ça va ressembler à une pitoyable course au pouvoir, les uns et les autres ne sachant pas sur quoi ils s'opposent sinon que c'est eux qui doivent être les patrons.
A priori, ça sera comme ça pour la présidentielle, on aura l'étrange spectacle d'un non-débat, du "oui, oui, on est d'accord mais on n'est pas ensemble".
Bizarre.
Allez, pour voir combien ce sera de la politique intelligente, de la vraie divergence et pas des affaires de personne : 2014, Mélenchon, Duflot, Hamon dans une même émission.
Ce que Mélenchon défend, ce sont les idées communes élaborées par tous ceux qui ont bien voulu participer.
Pour en arriver à ce programme, il y a eu des tas de discussions, des tas de débats.
Et les personnes dont vous parlez n'ont pas souhaité participer aux discussions à ce moment là. Pourquoi ?
Plus tard, et en comptant sur ses doigts, il dénombre les points de convergence de cet éventuel rassemblement rose-vert-rouge:
- la justice sociale
- une autre europe
- la planification écologique ("appelez ça comme vous voudrez si le mot planification vous fait peur").
Le revenu universel, ca sera pas pour ce mandat, plus personne le defend reellement.
Ça veut pas rentrer, hein !
Y'a encore 2-3 mois pour jouer les pucelles effarouchées. Et je comprends qu'on défende nos positions. Mais l'Avenir en commun concrètement mis en oeuvre, c'est quasiment servi sur un plateau.
Ce serait injustifiable.
Et comme beaucoup, le moindre accord avec le PS et je vais à la pêche.
Bordel, au lieu de chouiner et suivre le storytelling de Hamon, soyez combattants, les uns les autres ! On ne peut y arriver que si on est persuadés qu'on peut le faire !
Et on va y arriver, je prends les paris !
Il n'y a pas que l'argent comme question, c'est tout une cohérence de projet, notamment pour des activités qui ne rentrent pas dans les cases standards du dit "emploi", avec les soucis administratifs que ça pose. Le revenu universel doit pouvoir boucher tous les trous de la protection sociale sans avoir besoin de prouver sans fin qu'on a droit au minimum pour vivre.
D'ailleurs, dans le livret sur le numérique, il est dit :
"La mise en place d’un système de répartition pour rémunérer les auteurs et créateurs, y compris pour les œuvres sous licences libres et pour financer de nouvelles productions."
Je ne sais pas concrètement ce que ça pourrait être mais avec le revenu universel, on peut déjà faire droit à une production en-deça de toute exigence de reconnaissance professionnelle, avant toute case "auteurs et créateurs" gérée par on ne sait quelle usine administrative, pour une production culturelle populaire mais aussi pour les phases de recherche de professionnels, de travail préalable à la diffusion, dans une indépendance vis-à-vis du marché (comme pour les journalistes, faut 50% de ses revenus annuels tirés de ça pour être reconnu auteur, vaut mieux être bankable, penser marketing, et ne pas oublier les grands éditeurs liés aux médias).
Et dans le genre joies administratives de ceux devant justifier qu'ils sont un peu artistes sur les bords : Cher Pôle Emploi, chronique sur France Inter de Vincent Dedienne, intermittent du spectacle.
Je ne doute pas que beaucoup de gens y voient une solution à la déchéance dans laquelle tant de personnes sont jetées par la dureté du monde ultra-libéral et mondialisé. Ils y voient tout aussi bien une réponse à leur propre situation, qui elle n'est pas universelle à tous égards. Mais lorsqu'il est dit que la valeur de ce revenu "serait" établi très en dessous du seuil de pauvreté, qu'il remplacerait en partie ou entièrement (on imagine quel terme serait préféré) les aides sociales ; quand on s'aperçoit que les défenseurs d'un tel revenu ne s'accordent pas beaucoup sur les modalités d'application, de sorte que les sommes envisagées peuvent aller du simple à peut-être le triple, que pour certains il serait appelé à être compensé par des mécanismes de qualification (Friot) sur lesquels on va bien rigoler pour les définir... je me dis que nous sommes au tout commencement d'un chantier dont personne ne peut mesurer les contours ni l'immensité. Vous m'accorderez que je ne suis pas en train de prôner la raison qui interdirait l'utopie, étant convaincu que le monde salarié connu doit être refondé, réformé, bref...
L'argument qui met en garde contre le principe qu'adopteraient les employeurs de ne plus salarier à hauteur des compétences et de la charge de travail puisque le revenu inconditionnel (oui, combien de visions, d'appellations, de divergences donc) remplacerait cette obligation doit être pris très au sérieux dans la réflexion qui s'ouvre. Il y en a mille autres qui eux s'opposent totalement au revenu universel, à commencer par une "grande peur" populaire de ceux qui refusent de financer des oisifs. Cette question doit être entendue et réfléchie. Et puis on se souviendra peut-être des "rêveurs" qui, à la fin du millénaire passé, eurent l'outrecuidance de prétendre d'une part que nous déléguerions bientôt entièrement le travail et la production à des machines, que par ailleurs il conviendrait d'imposer afin de dégager les revenus nécessaires à l'existence de populations rendues à une vie de saine vacance. On en rit encore dans les multinationales, qui devraient quand même se méfier du fait que ces idées ne sont pas tout-à-fait mortes ; on en a entendu parler tout récemment.
Issu de notre bloc de constitutionnalité, des articles 1 de la Constitution, 10 et 11 du préambule de la Constitution de 1946 : la France est une république sociale, la Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement, elle garantit à tous la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs.
Le fait-elle actuellement ? C'est quoi la promesse républicaine pour les gamins qui hésitent entre la carrière de dealer ou jihadiste ? Qu'ont-ils appris sur "liberté, égalité, fraternité" ? Que c'était de l'hypocrisie, qu'au fond il fallait toujours "se battre dans la vie", que le plus fort gagne ?
Le revenu universel pose une question constitutionnelle : sommes-nous tous égaux en droit pour la protection sociale, quel que soit notre statut ?
Ca, ça se règle facilement, suffit de décréter que les droits sont ouverts pour tous à 18 ans comme pour la Sécurité Sociale.
Ce qu'on y met derrière est affaire technique, et comme je disais ailleurs, l'obsession du chiffre sur le compte en banque masque l'essentiel du revenu universel : le service public est déjà du revenu universel, en nature, c'est la manière dont "la Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement, elle garantit à tous la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs". Le revenu universel est de manière évidente équivalent au budget de l'Etat puisque celui-ci est là pour une gratuité de la sécurité, des infrastructures, de l'éducation, culture, santé, justice etc.
Les libéraux veulent un revenu universel privé, chacun son argent et le marché remplace le service public, les sociaux veulent un revenu universel public, une allocation monétaire minimale simplement pour boucher les trous d'une société de gratuité, de bien commun, dont le service public de l'Etat.
Donc, voilà, question fondamentale : que signifie "la France est une république sociale" ? La république, c'est l'égalité citoyenne, pas la lutte des classes, et si on considère qu'il y a une chose essentielle dans la vie qui s'appelle "revenu", alors la république devrait se soucier d'en faire un droit universel.
Si vous parlez d'un rassemblement avant le 1er tour, vous risquez d'être déçu : est-ce que Hamon ou Mélenchon sont prêts à se retirer au profit de l'autre ? L'un comme l'autre ont déjà fait comprendre que ce n'était pas le cas. Dans ces conditions, je vois mal ce qu'ils pourraient négocier.
C'est pour ça que vous ne votez pas pour lui ?
Sinon, pourquoi vous bottez en touche ?
#RDLS16 - VENISE, DROIT À L'IVG, JEU VIDÉO, BD, NÉGAWATT, PRIMAIRE PS, FILLON
Bon pour le côté "djeun'z" pas besoin d'attendre trop : au bout de 20 secondes, il utilise le terme "swag", dont je doute qu'il fasse partie de son vocabulaire habituel. Mais j'avoue que cette vidéo m'a semblé moins ridicule sur ce plan "on fait jeune" que la première que j'avais regardé.
Par contre sur la forme... que c'est long, et ennuyeux, ça pourrait faire moitié moins, et puis franchement il essaye de faire "proche des gens" mais on dirait surtout une conversation de bistrot, ce n'est franchement pas emballant. Alors certes ça fait "humain", voire "monsieur tout le monde", voire "pépé au bistrot" mais vraiment qui a envie d'un président comme ça, surtout après Hollande le "normal" ? Je me pose de vraies questions sur sa stratégie de communication.
Quant au fond... c'est encore pire je trouve. Très peu de fond en fait, il blablate sans vraiment parler précisément de ses propositions... Alors on va créer un "commissariat aux énergies renouvelables", mais on ne dit pas vraiment ce qu'il aura de différent de l'Ademe. Puis Jean-Luc joue aux jeux vidéo 3D, c'est super les jeux vidéo. Jean-Luc aime aussi la BD, ah mais ma pauvre dame les pauvres auteurs de BD y gagnent pas beaucoup, c'est pas gentil ça. Jean-Luc se marre parce que Hamon le copie, ha ha ha. Jean-Luc nous explique qu'il est comme tout le monde, des fois il s'engueule et s'énerve. Mais les méchants médias n'ont pas montré à quel point il y avait du monde à son meeting, alors qu'ils encensent Macron. Sans parler des travaux de la SNCF (!!). Enfin il ironise sur les gens qui "copient" ses vidéos youtube, alors que monsieur ne s'y est mis sérieusement que depuis quelques mois, et a lui même fortement repris les méthodes et le site de Sanders... pfff.
En fait le seul propos un peu clair et cohérent concerne la possibilité d'accord avec Hamon, qu'il rejette en bloc, Hamon refusant de mettre en jeu sa candidature. Mais au passage, Mélenchon se prend complètement les pieds dans le tapis je trouve, car lui qui abhorre le PS et refuse de s'allier avec lui, sort quand même l'énormité suivante (je cite de mémoire) : "en 2012 on était 5 candidats de gauche, et on a bien gagné, alors en 2017 à 3 ou 4"... déjà la logique est vraiment complètement foireuse et à la limite de l'insulte à l'intelligence des gens (comme si c'était le nombre de candidats qui comptait, et pas les voix, comme si retirer Poutou et Jadot et mettre Macron à 15 ou 20% à la place ne changeait rien, comme si les "voix de la gauche" étaient un stock fixe... bref n'importe quoi), et en plus le "on a gagné" est quand même énorme, et montre à mes yeux l'inintérêt de voter pour Mélenchon : comme en 2012, il appellera à voter PS (ou Macron ou "tous sauf Marine"), mais surtout son mouvement n'aura que peu de poids, se plantera aux législatives faute d'accord politique.
Mélenchon veut gagner tout seul, ce qu'aucun parti n'a jamais réussi à faire depuis 1958, et ce n'est pas un hasard. Je me demande au fond si lui et son entourage veulent vraiment gouverner. (Ceci dit je note qu'il a l'air d'infléchir quelque peu sa position vis à vis de Hamon depuis la date de publication de cette vidéo).
J'ai l'impression que M. se debrouille plutot bien, je pense que c'est aussi du a son style habituel qui est plutot de l'ordre du familier quand il s'adresse a d'autres personnes dans ses interventions publiques.
Pour ma part, j'attendais qu'une reponse politique de "gauche" investisse aussi ces medias la, au lieu de chouiner betement sur un soral,et on peut dire qu'il a plutot reussit, au vu de son "succes" en vus,
En tout cas son message aura pu se diffuser a des gens qu'il n'aurait pas toucher autrement, et meme si il ne fait pas l'unanimité, qu'internet c'est pas toute la societe, ca permet les conditions de relai de l'image.
Ca va etre plus dur pour les personnes politiques membres de partis de "gouvernement", de reussir a etablir un lien direct avec les internautes, sans s'en prendre plein la gueule... Puisque le principe de nos politiques, c'est l'irresponsabilité au pouvoir, se confronter a des retours publiques de ses electeurs, doit les faire suer...
Il suffit d'une primaire et ça repart en couverture Nouvel Obs des année 2010, 2012 ou plus, je ne sais plus exactement, vous savez, la couverture où l'on renvoyait dos à dos Marine Lepen et Jean-Luc Mélenchon, vous vous en souvenez?
Apparemment, ce genre de presse s'est donné le mot à l'échelle de l'Europe, voyez ici l'article du Taz, journal allemand en ligne classé de gôche:
http://www.taz.de/!5361963/
Tout ça est bien triste pour ceux qui pensait soutenir une presse libre en ligne et qui se laisse maintenant glisser.
Oups, vous avez encore oublié de mentionner Asselineau, qui faisait des vidéos avant eux. Pourtant, on vous l'avait quand même bien signalé.
Espèce d'étourdis !