Photo nue sur Twitter, vidéo de Perpignan : Snapchat, derrière le "revenge porn"
Deux affaires en trois jours. La photo d’une jeune fille mineure en plein acte sexuel et la vidéo d’un viol présumé ont été diffusées sur Twitter et Facebook entre le 1er et le 3 janvier 2016. Derrière la question de la diffusion de contenus à caractère sexuel sans le consentement des victimes, aussi appelée "revenge porn", une application a été utilisée dans les deux cas : Snapchat. De simple application d’envoi de "photos éphémères", l’appli est devenu un mode de communication très répandu chez les plus jeunes, notamment depuis de profondes modifications apportées par ses fondateurs.
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Derniers commentaires
Le revenge porn consiste pour des personnes trompées/larguées à balancer sur le net des nus de leur partenaire pour se venger.
Dans les deux cas évoqués le terme semble peu adapté puisque il ne semble pas y avoir de tromperie/séparation entrainant une revanche.
Dans un cas il semblerait que ce soit une tierce personne qui prend une photo et la poste sans demander son avis au couple, dans l'autre les [violeurs ou libertins] qui tournent une vidéo de leur [victime ou partenaire consentante], qui serait la petit amie de l'un d'eux au moment des faits, si j'ai bien compris (rayer les mentions inutiles selon si vous êtes leur avocat).
Il est libre à chacun de considérer pire la diffusion gratuite de ces images sans même qu'il y ait eu un mobile de type revanche, il demeure qu'appeler ça "revenge porn" n'a pas de sens (voire pourrait pousser à faire porter une partie de la responsabilité aux victimes, ainsi suspectées d'avoir fait quelque chose pour entrainer cette "revanche").
Si les amis du gars qui a pris la photo ne l'avaient pas retransmise, la jeune fille n'aurait pas été harcelée.
Apprendre à nos ados que la victime "ça pourrait être toi"
Quelques principes de base à l'usage des ignorants.
1- Tout ce qui circule sur le net est capturable, enregistrable, etc. Il est évident que certains trucs sont plus durs à capturer que d'autres, mais pour l'utilisateur décidé, tout est faisable.
2- diffuser un secret sur le net, une image douteuse, c'est comme le confier "à son meilleur pote". Y aura toujours un moment où un des membres de la chaine de potes va le diffuser en place publique. D'autant que sur internet, numérique oblige, le secret sera partagé à l'identique...
3- Bonne nouvelle: si vous vous êtes fait avoir et que la photo de votre anus circule sur le réseau: des films/photos de partie intime, il en arrive tous les jours des milliers sur le net. Il y a de grande chance que votre trou de balle passe inaperçu et soit oublié dans un ou deux ans. Sauf effet Streisand.
Si on peut vraiment vous identifier, c'est un peu plus hard. Mais posez vous en victime (si c'est plausible), ou en rigolo. Bref, faites celui qui trouve ça déplorable/ qui n'en a rien à foutre. On va vous ennuyer pendant quelques mois et si vous occupez une position importante (ministre, etc.) ça remontera de temps à autre, mais si vous faites l'indifférent, la horde des cons du réseau se lassera.
3-bis : si vous êtes un jeune, un ado, malheureusement vous êtes à un age où vos collègues n'ont pas finis de développer leur sens de l'empathie. Arrangez vous pour qu'ils s'identifie à vous plutôt qu'à l'agresseur. Certains vous ennuieront mais ils seront noyés face à la masse de ceux qui se diront: "ça aurait pu être moi". Et évitez de picoler/ fumer des joints: ça vous met dans l'état idéal pour faire ce genre de photo/vidéo à la con... Et protégez vos potes de ce genre de salopards...
Expliquer snapchat, d'accord, mais pas en lien avec une histoire de viol! La question que pose la diffusion de la video et de la photo dont il est question dans l'article est celle de la culture du viol, c'est à dire de la banalisation des violences sexuelles, dont le viol.
Leur Champollion se heurtera à certains mots constamment présents comme le mot "Viol, "Pute".... De quels sacrifices étaient-ils question ?
Tout cet éphémère de pensées ou d'images accumulées par Twitter et Snapshot, tout ça pour rien.
ça donne le tournis, pour ne pas dire comme Malagate "quelle déprime..."
La question est de savoir, en dehors des cas particuliers comme cette jeune fille de 15 ans dont l'avenir est grillé en raison de l'impossibilité de nettoyer le méga disque dur, la question est de savoir si on peut sortir indemne de cet univers basé sur la délation, le trou de serrure, la jubilation devant des actes de violence, etc.
Alors on peut se rassurer en se disant que ceci n'est qu'un épiphénomène qui est visible au contraire de ce qui se passe dans les sphères de cette France qui dénonce sa dégradation de l'intérieur comme ce site Fdesouche (F étant je suppose l'abréviation américaine bien connue de F...ers) où les actes répréhensibles se font avec discrétion et professionnalisme loin des yeux et des Big Data
Oui, je sais, un commentaire constructif.
Mais des fois...
Parce que, parfois, je me demande ce qu'ils échangent avec leurs potes, mes ados domestiques . Me voilà bien rassurée.