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Plan santé américain : la contre-attaque médiatique des démocrates
Alors que le débat sur la réforme du système de santé s'envenime, comme le détaillait @si, les démocrates tentent de réagir. Leur principal message : les manifestations locales contre le plan Obama, dont les chaînes d'information continue ne cessent de montrer des images spectaculaires, ne sont pas si spontanées et désintéressées : elles sont orchestrées par des activistes politiques conservateurs.
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Ici, Obama sur la défensive, une vidéo très drôle qui vous donnera une autre idée que celle de révoltés conservateur bon qu'à gueuler pou casser l'ambiance.
En suisse, lorsque nous avons eu à voter sur l'initiative pour une caisse maladie publique unique en mars 2007, nous avons eu affaire au même type de déchainement de propagande de milieux conservateurs et des lobby des caisses maladies privées; ces dernières s'étant même permise une action illégale (restée impunie) qui fut de financer une campagne de "communication" en utilisant les deniers des cotisations (obligatoires).
Au-delà de cette polémique que j'ai du mal à imaginer pour la généralisation d'une couverture maladie,
Je suis sidéré par cet interview de MSNBC.
Je ne sais pas ce qui m'étonne le plus :
- Les questions de la journalistes qui sont autant de bazookas contre l'interviewé ?
- Ou le calme de ce même interviewé face à ces questions. Je comprends pas : en France, on n'est pas sensé dire "Ces questions sont scandaleuses, je quitte le plateau" ?
Je suis sidéré par cet interview de MSNBC.
Je ne sais pas ce qui m'étonne le plus :
- Les questions de la journalistes qui sont autant de bazookas contre l'interviewé ?
- Ou le calme de ce même interviewé face à ces questions. Je comprends pas : en France, on n'est pas sensé dire "Ces questions sont scandaleuses, je quitte le plateau" ?
Au fait, Pierre. Alors moi j'ai droit à mon p'tit quart d'heure de gloire parce que j'ai trouvé la tribune d'Olbermann, mais Lambbeau qui a mis la main sur l'interview conduite par Maddow citée dans l'article, il va mourir ?
Bon, ben on va continuer, hein ?
En 94 (merci Peerline de m'avoir corrigé) les Démocrates ont perdu une importante bataille sur la réforme du système d'assurance maladie. Dans une interview, synthétisée dans cet article, Hilary Clinton était revenue sur les fautes de communications et les erreurs politiques qui avait conduit à cet échec. Un échec qui s'est ensuite transformé en déroute électorale puisque le Parti Démocrate a perdu les élections de mid-term et en particulier la majorité à la chambre des représentants qu'il détenait depuis 1952.
"La presse a réfuté beaucoup [de nos arguments]" "Si vous n'allez pas réfuter un message dans le forum sur lequel il a été exprimé, alors ce message reste non réfuté. Faute de campagne télévisée et radio-phonique, alors que vous ne connaissez même pas le contenu des courriers qui ont été adressés aux gens, ces personnes qui ont été influencées par l'opposition, le restent".
En matière de spot télé, en 1993, Health Insurance Association of America, un lobby des petites et moyennes compagnies d'assurance avait dépensé plusieurs millions de dollars pour diffuser des spots mettant en scène Harry et Louise, des américains de la middle class. Ces compagnies craignaient de perdre des parts de marché face aux grosses compagnies à cause de la réforme.
"Un jour, dans le futur"
Harry et Louise sont en train d'éplucher une montagne de paperasse.
Louise - Mais c'était couvert par notre ancienne assurance !
Harry - Hé oui, elle était bien, n'est-ce pas ?
Voix off - Les choses sont en train de changer, et pas forcément en mieux. Le gouvernement pourrait nous obliger à prendre des assurances maladies conçues par les bureaucrates du gouvernement.
Louise - Faire des choix qu'on n'aime pas, ça n'est pas du tout un choix.
Harry - C'est eux qui choisissent.
Louise - C'est nous qui y perdons.
Voix off - Pour des réformes qui protègent nos acquis, appelez sans frais le 1800 285 SANTE. Connaissez les faits, Si nous laissons le gouvernement choisir, c'est nous qui y perdons.
If they choose, we loose. Redoutable.
Harry et Louise ont ensuite fait de la publicité pour les assurances maladies, ils ont même eu un procès (en propriété intellectuelle).
En 2009, Harry et Louise sont de retour.
Harry n'a pas perdu trop de cheveux, par contre il ne joue plus au basket. Il porte une cravate et lit le journal. Louise s'est un peu empâtée - le vélo, c'est pas si efficace pour garder la ligne - et puis elle s'est teint les cheveux. Les papiers ont été remplacé par un ordinateur portable, la cuisine baigne dans une douce lumière, le thème musical est un ton plus aigüe, les plans sont plus serrés, plus intimes.
Apparemment, les années 90 et 2000 ont bien profité à ce sympathique couple, au point que le "ils" (les pauvres) a remplacé le "nous" (les Américains).
Harry - On dirait qu'on va avoir une réforme de l'assurance maladie, finalement.
Louise - Il était temps ! Chaque jour, de plus en plus de gens découvrent qu'ils ne peuvent pas se payer une assurance santé.
Harry - Où qu'ils perdent leur couverture.
Louise - Il nous faut des assurances que les gens peuvent se payer, des assurances qu'ils peuvent avoir...
Harry - … même si ils sont un public à risque.
Louise - Et une assurance qu'ils peuvent garder si ils changent de travail.
Harry - Où même si ils perdent leur travail. Ca semble assez clair.
Louise - Un peu plus de coopération, un peu moin de politique politicienne et le job sera fait, cette-fois-ci.
Etonnant. J'adore l'Amérique. Sincèrement. Pas autant que la France, quand même.
D'abord, tout le monde aura remarqué les codes traditionnels des séries télés. C'est Heathcliff et Claire Huxtable du Cosby show, dans leur cuisine. Les personnages ont vieillit, la situation est restée familière, exactement comme dans une série télé au long cours ; lesquelles séries n'hésitent pas à aborder des questions politiques d'actualité (le dernier épisode d'Urgence, la semaine prochaine, ça va être un festival).
C'est l'utilisation de ces codes avec ces personnages récurrents qui à mon avis fait la puissance du message. Les leçons de com' énoncés par Hillary Clinton en 94 auraient été retenues ? A moins que...
Est-ce que Louise et Harry ont retourné leur veste ? Franchement, non. Lire à ce propos la tribune de Paul Krugman, dans le New York Times. Krugman est un hétérodoxe, Nobel d'économie de 2008, qui tient régulièrement tribune. Autrement dit, c'est un peu un extra-terrestre (hétérodoxe, keynésien) chez les économistes, sans être un punk ou un radical (prix Nobel, NY Times).
Krugman se demande si ce cadeau des industries de la santé n'est pas un cheval de Troie. " Ce que la plupart d'entre nous appelle dépense de santé, ces gens là appellent cela des recettes. "
Les industries de la santé chercheraient à s'assoir autour de la table pour négocier la réforme, et sans doute pour faire en sorte que le gouvernement renonce à faire du futur système d'assurance maladie publique un choix alternatif à l'assurance privé.
En 1994, Hillary Clinton déplorait que Health Care ait été caricaturé en ultimatum au lieu d'être pris pour ce qu'il était " les bases d'une négociation ".
Apparemment, les leçons ont été bien apprises.
En 94 (merci Peerline de m'avoir corrigé) les Démocrates ont perdu une importante bataille sur la réforme du système d'assurance maladie. Dans une interview, synthétisée dans cet article, Hilary Clinton était revenue sur les fautes de communications et les erreurs politiques qui avait conduit à cet échec. Un échec qui s'est ensuite transformé en déroute électorale puisque le Parti Démocrate a perdu les élections de mid-term et en particulier la majorité à la chambre des représentants qu'il détenait depuis 1952.
"La presse a réfuté beaucoup [de nos arguments]" "Si vous n'allez pas réfuter un message dans le forum sur lequel il a été exprimé, alors ce message reste non réfuté. Faute de campagne télévisée et radio-phonique, alors que vous ne connaissez même pas le contenu des courriers qui ont été adressés aux gens, ces personnes qui ont été influencées par l'opposition, le restent".
En matière de spot télé, en 1993, Health Insurance Association of America, un lobby des petites et moyennes compagnies d'assurance avait dépensé plusieurs millions de dollars pour diffuser des spots mettant en scène Harry et Louise, des américains de la middle class. Ces compagnies craignaient de perdre des parts de marché face aux grosses compagnies à cause de la réforme.
"Un jour, dans le futur"
Harry et Louise sont en train d'éplucher une montagne de paperasse.
Louise - Mais c'était couvert par notre ancienne assurance !
Harry - Hé oui, elle était bien, n'est-ce pas ?
Voix off - Les choses sont en train de changer, et pas forcément en mieux. Le gouvernement pourrait nous obliger à prendre des assurances maladies conçues par les bureaucrates du gouvernement.
Louise - Faire des choix qu'on n'aime pas, ça n'est pas du tout un choix.
Harry - C'est eux qui choisissent.
Louise - C'est nous qui y perdons.
Voix off - Pour des réformes qui protègent nos acquis, appelez sans frais le 1800 285 SANTE. Connaissez les faits, Si nous laissons le gouvernement choisir, c'est nous qui y perdons.
If they choose, we loose. Redoutable.
Harry et Louise ont ensuite fait de la publicité pour les assurances maladies, ils ont même eu un procès (en propriété intellectuelle).
En 2009, Harry et Louise sont de retour.
Harry n'a pas perdu trop de cheveux, par contre il ne joue plus au basket. Il porte une cravate et lit le journal. Louise s'est un peu empâtée - le vélo, c'est pas si efficace pour garder la ligne - et puis elle s'est teint les cheveux. Les papiers ont été remplacé par un ordinateur portable, la cuisine baigne dans une douce lumière, le thème musical est un ton plus aigüe, les plans sont plus serrés, plus intimes.
Apparemment, les années 90 et 2000 ont bien profité à ce sympathique couple, au point que le "ils" (les pauvres) a remplacé le "nous" (les Américains).
Harry - On dirait qu'on va avoir une réforme de l'assurance maladie, finalement.
Louise - Il était temps ! Chaque jour, de plus en plus de gens découvrent qu'ils ne peuvent pas se payer une assurance santé.
Harry - Où qu'ils perdent leur couverture.
Louise - Il nous faut des assurances que les gens peuvent se payer, des assurances qu'ils peuvent avoir...
Harry - … même si ils sont un public à risque.
Louise - Et une assurance qu'ils peuvent garder si ils changent de travail.
Harry - Où même si ils perdent leur travail. Ca semble assez clair.
Louise - Un peu plus de coopération, un peu moin de politique politicienne et le job sera fait, cette-fois-ci.
Etonnant. J'adore l'Amérique. Sincèrement. Pas autant que la France, quand même.
D'abord, tout le monde aura remarqué les codes traditionnels des séries télés. C'est Heathcliff et Claire Huxtable du Cosby show, dans leur cuisine. Les personnages ont vieillit, la situation est restée familière, exactement comme dans une série télé au long cours ; lesquelles séries n'hésitent pas à aborder des questions politiques d'actualité (le dernier épisode d'Urgence, la semaine prochaine, ça va être un festival).
C'est l'utilisation de ces codes avec ces personnages récurrents qui à mon avis fait la puissance du message. Les leçons de com' énoncés par Hillary Clinton en 94 auraient été retenues ? A moins que...
Est-ce que Louise et Harry ont retourné leur veste ? Franchement, non. Lire à ce propos la tribune de Paul Krugman, dans le New York Times. Krugman est un hétérodoxe, Nobel d'économie de 2008, qui tient régulièrement tribune. Autrement dit, c'est un peu un extra-terrestre (hétérodoxe, keynésien) chez les économistes, sans être un punk ou un radical (prix Nobel, NY Times).
Krugman se demande si ce cadeau des industries de la santé n'est pas un cheval de Troie. " Ce que la plupart d'entre nous appelle dépense de santé, ces gens là appellent cela des recettes. "
Les industries de la santé chercheraient à s'assoir autour de la table pour négocier la réforme, et sans doute pour faire en sorte que le gouvernement renonce à faire du futur système d'assurance maladie publique un choix alternatif à l'assurance privé.
En 1994, Hillary Clinton déplorait que Health Care ait été caricaturé en ultimatum au lieu d'être pris pour ce qu'il était " les bases d'une négociation ".
Apparemment, les leçons ont été bien apprises.
Je trouve dommage qu'Arrêt sur Image, qui nous donne généralement un regard très bon sur la manipulation de l'image et de l'opinion, ne nous rapporte ici qu'une version réductrice de la situation réelle aux USA. En somme, lorsque je regarde l'ensemble des médias français, mais aussi dans d'autres pays du monde et notamment la presse londonienne, je m'aperçois qu'on trouve la même analyse ici: c'est-à-dire qu'une faction conservatrice quasi-extrémiste du parti républicain, liée à des intérêts puissants, a acheté une vaste campagne pour pourrir le gentil Barak Obama et son fantastique programme de réforme du système de santé; tout ça à l'aide de comparaisons chocs avec les lois d'euthanasie Nazies et le T4, ce fameux groupe de docteurs qui dressait la liste des "vies ne valant pas la peine d'être vécues"...
Mais qu'en est-il réellement de ce programme de Obama? y-a-t-il quelqu'un ici qui, libéré du diktat de l'opinion populaire qui veut encore que le nouveau président américain soit un gentil humaniste social, serait allé voir précisément quel est précisément cette réforme? Certes la couverture maladie serait élargie à 50 millions de citoyens, mais d'où va venir l'argent? Le monde n'est-il pas en crise? Avez-vous vu le déficit américain? 24000 milliards de dollars ont été injecté par la FED et le trésor public pour renflouer les banques... Maintenant il faut réduire les dépenses! Comment va donc faire le grand généreux Barak Obama, lui qui n'a à aucun moment remis en cause le système HMO qui depuis 1973 soumet le système hospitalier aux grandes compagnies d'assurances et aux banques privées? Et bien, il va couper 2000 milliards d'euros sur 10 ans dans le budget de l'hôpital pour pouvoir payer l'élargissement de la couverture maladie... Quelles conséquences pour les malades? Comme le dirait Ezekiel Emmanuel, le conseiller santé d'Obama, on ne le souhaite pas mais on va bien être obligé de faire des choix. Ah?? Et bien voilà justement le rôle que jouera le IMAC, prévu par loi en question, un groupe d'experts 'indépendant du pouvoir politique'...
Regardez le système de santé britannique, regardez l'évolution du taux de mortalité anglais, particulièrement dans les catégories pauvres, et regardez aussi comment la presse anglaise (Financial Times, The Independant, etc...) défend hystériquement son système NICE (groupe d'experts qui prend les décisions lourdes, créé en 1999 par Tony Blair) tandis que la réforme de Barak Obama est en train d'être jetée à la poubelle, puisque contrairement à ce qu'on dit de partout, de nombreux démocrates y sont désormais opposés, par exemple l'élu de la chambres des représentants John Conyers.
Alors, s'il vous plaît, arrêtons-nous sur les images, certes, mais montrons ce qu'est la réalité derrière, comme cette émission et ce site Web le font généralement assez bien.
Bruno.
Mais qu'en est-il réellement de ce programme de Obama? y-a-t-il quelqu'un ici qui, libéré du diktat de l'opinion populaire qui veut encore que le nouveau président américain soit un gentil humaniste social, serait allé voir précisément quel est précisément cette réforme? Certes la couverture maladie serait élargie à 50 millions de citoyens, mais d'où va venir l'argent? Le monde n'est-il pas en crise? Avez-vous vu le déficit américain? 24000 milliards de dollars ont été injecté par la FED et le trésor public pour renflouer les banques... Maintenant il faut réduire les dépenses! Comment va donc faire le grand généreux Barak Obama, lui qui n'a à aucun moment remis en cause le système HMO qui depuis 1973 soumet le système hospitalier aux grandes compagnies d'assurances et aux banques privées? Et bien, il va couper 2000 milliards d'euros sur 10 ans dans le budget de l'hôpital pour pouvoir payer l'élargissement de la couverture maladie... Quelles conséquences pour les malades? Comme le dirait Ezekiel Emmanuel, le conseiller santé d'Obama, on ne le souhaite pas mais on va bien être obligé de faire des choix. Ah?? Et bien voilà justement le rôle que jouera le IMAC, prévu par loi en question, un groupe d'experts 'indépendant du pouvoir politique'...
Regardez le système de santé britannique, regardez l'évolution du taux de mortalité anglais, particulièrement dans les catégories pauvres, et regardez aussi comment la presse anglaise (Financial Times, The Independant, etc...) défend hystériquement son système NICE (groupe d'experts qui prend les décisions lourdes, créé en 1999 par Tony Blair) tandis que la réforme de Barak Obama est en train d'être jetée à la poubelle, puisque contrairement à ce qu'on dit de partout, de nombreux démocrates y sont désormais opposés, par exemple l'élu de la chambres des représentants John Conyers.
Alors, s'il vous plaît, arrêtons-nous sur les images, certes, mais montrons ce qu'est la réalité derrière, comme cette émission et ce site Web le font généralement assez bien.
Bruno.
Superbe travail, on comprend mieux les enjeux, et franchement j'espère qu'Obama va gagner la bataille.
http://anthropia.blogg.org
http://anthropia.blogg.org
[quote=certains éditorialistes conservateurs avaient comparé les intentions de l'administration Obama aux programmes nazis visant à tuer les "improductifs".]
Faudrait savoir, on va pas les tuer tous avec le vaccin contre la grippe?
Faudrait savoir, on va pas les tuer tous avec le vaccin contre la grippe?
Moi, tout ça me fait penser à notre service public de télévision, qui a diffusé un reportage cette semaine sur les manifestations en Nouvelle Calédonie :
Manifestations "contre la violence"
C'est la police qui a communiqué le chiffre de 26000, nous n'avons curieusement pas eu droit à "selon la police" et "selon les organisateurs"...
Et curieusement aussi, les commerçants du coin ont gentiment fermé leurs boîtes, je cite "pour permettre à leurs employés de se rendre à la manifestation..."
La plupart de ces manifestants étaient d'ailleurs très blancs, et bcbg...
Rien dans le reportage sur le conflit social en Nouvelle Calédonie, qui oppose les pauvres, toujours les mêmes, les "indigènes" kanaks, à la compagnie Air Cal... Bref, sur les raisons de la "violence".
La France, pays de commerçants dirigés par l'épicier en chef, lui manque plus que la blouse bleue, et le crayon sur l'oreille...
En clair, la propagande réac va bien merci, des deux côtés de l'Atlantique.
Manifestations "contre la violence"
C'est la police qui a communiqué le chiffre de 26000, nous n'avons curieusement pas eu droit à "selon la police" et "selon les organisateurs"...
Et curieusement aussi, les commerçants du coin ont gentiment fermé leurs boîtes, je cite "pour permettre à leurs employés de se rendre à la manifestation..."
La plupart de ces manifestants étaient d'ailleurs très blancs, et bcbg...
Rien dans le reportage sur le conflit social en Nouvelle Calédonie, qui oppose les pauvres, toujours les mêmes, les "indigènes" kanaks, à la compagnie Air Cal... Bref, sur les raisons de la "violence".
La France, pays de commerçants dirigés par l'épicier en chef, lui manque plus que la blouse bleue, et le crayon sur l'oreille...
En clair, la propagande réac va bien merci, des deux côtés de l'Atlantique.