Police : l'été d'Overton
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Il faut rappeler, encore et encore, le fait essentiel : ces policiers ont tiré dans le visage d'un jeune homme, lui ont éclaté le crâne, l'ont roué de coups et abandonné, laissé pour mort. Ce ne sont pas des "fautes", mais des actes criminels.
Ces qua(...)
Donc Frédéric Veaux "considère qu’avant un éventuel procès un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail" .
J'ai UNE question : comment se fait-il que quiconque puisse pr(...)
" La police est sur les dents, celles des autres , évidemment " ( B. Vian )
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« [...] la constitution de tribunaux spécialisés dans le jugement des policiers poursuivis pour leurs actions en maintien de l'ordre. Là encore, cette demande extravagante de la création d'une juridiction d'exception n'a aucune chance d'aboutir : n'importe quel écolier peut comprendre qu'elle contrevient au principe d'égalité des citoyens devant la loi. »
DS m'apparaît pour le coup un peu optimiste.
● D'abord, en l'état actuel des choses, à l'Assemblée, au cas où la macronie soutiendrait un tel texte, même si ses alliés Modem et Horizons ne suivaient pas en bloc, il pourrait compter sur RN et LR pour faire voter ce texte. Quant au Sénat gangréné par LR, n'en parlons pas.
● Mais surtout, le CConst pourrait tout à fait approuver une telle mesure.
J'invite à consulter la réponse de janvier 2019 du CConst à une QPC. Celle-ci contestait le fait que l'art 697-1 du CPP donne compétence à des juridictions spécialisées en matière militaire pour connaître des infractions commises par les militaires de la gendarmerie dans l'exercice du service du maintien de l'ordre.
On peut notamment lire dans cette décision :
« Compte tenu de ces particularités de l'état militaire, il était loisible au législateur, au nom de l'objectif de valeur constitutionnelle de bonne administration de la justice, de prévoir la spécialisation des formations juridictionnelles chargées de connaître des infractions de droit commun commises par eux dans l'exercice de leur service, afin de favoriser une meilleure appréhension de ces particularités. »
et
« en dépit des similitudes du cadre d'action des militaires de la gendarmerie et des membres de la police nationale dans le service du maintien de l'ordre, le législateur n'a pas, en se fondant sur les particularités de l'état militaire des gendarmes pour prévoir la compétence des juridictions spécialisées en matière militaire, instauré de discrimination injustifiée entre les justiciables. »
On peut parfaitement imaginer ce type d'arguments quant à l'instauration de juridictions spécialisées pour juger des infractions commises par les flics dans l'exercice du maintien de l'ordre.
Le CConst peut défendre tout et son contraire à grand renfort de phrases alambiquées et de références savantes. Il donne son avis et son avis a force de loi, comme les décisions des marjas dans l'islam chiite.
Daniel, en vous lisant, je croyais lire du Lordon.
La fin de l’article paraît confirmer cette convergence de style et de pensée.
Macron produit du désastre en France comme il le fait en Afrique.
Au un editocrate ne s’étonné de sa médiocrité que ce soit en politique intérieure ou en diplomatie
Il n'y a pas que le silence. Il y a tous les messages de soutien à la police qu'on voit sur les réseaux sociaux. Il y a la cagnotte qui a fait du meurtrier de Nahel un millionnaire. Il y a eu l'attaque sur la maison du maire de L'Haÿ-les-Roses et les discours surréalistes de Pécresse et Ciotti, sur la fin de l'"impunité", pas celle de la police mais celle des émeutiers. On ne peut comprendre ce qui se passe sans prendre en compte la peur qui conduit une grande partie de la population (est-ce la majorité ? Ça se discute) à faire corps avec la police.
Tous les policiers qui se sont faits mettre en arrêt maladie sont tous des fraudeurs sociaux, que la République doit poursuivre, ainsi que les médecins qui ont consenti à délivrer les-dits arrêts;
Ah ! On me dit que monsieur Attal ne s'occupe plus des "comptes publics". Qui donc va être en charge de poursuivre ces fraudeurs ?
Merci Daniel.
(voté, vivement jeudi)
L'article de F. Lordon en audio (clic droit) :
https://m.youtube.com/watch?v=f6XF0JawMzU
(le gars a entrepris de faire la lecture de tous les billets de Lordon)
A quand les bonnes méthodes ? Ci dessous la Gégène, produit français,
comme on peut le voir. Utilisé en 1957 pour "des opérations de police".
Un excellent home trainer pour 2024 !
Et comme j'ai lu dans le forum que Jupiter n'a pas de couilles,
réjouissons-nous, il n'a rien à craindre !
Il faudrait immédiatement imprimer de T Shirt à l'effigie du jeune homme au crâne défoncé pour nos futures manifestations.
Belle chronique, merci.
Excellent article de DS et excellent article de Lordon.
Preuve par les tweets d’Hubert Huerta : journaliste français. France inter, France info, chef politique sur France culture, puis Médiapart. Auteur de deux essais sur l’extrême droite française !!!
Il n’a pas grand intérêt, sinon celui de représenter à merveille et presque jusqu’à la caricature les éditorialistes dont parle Lordon dans son article de la Pompe à Phynance.
Extrait de l’article de Lordon intitulé : De la république policière à la république fasciste ?
« L’idéalisme éditorialiste qui, se plaisant à répéter « république – Démocratie », tient les mots pour des forces réelles et agissantes, ajoute généralement l’inculture historique à l’ineptie intellectuelle. »
« Malheureusement, ils ne sont pas les seuls à qui il faut faire comprendre la différence entre un état et une évolution, un point et une trajectoire – et une vitesse de parcours de la trajectoire à partir du point. »
« On reconnaît la « pensée » bourgeoise à ce qu’aucune méditation sérieuse de l’histoire – c’est-à-dire porteuse de leçons – ne peut y trouver sa place. »
« On ne dirait pas sans abus que le macronisme en tant que tel est un fascisme. On peut en revanche affirmer avec certitude qu’il aura tout installé, et tout préparé. Les régimes monstrueux ne prennent jamais que sur des terreaux adéquates.
Echanges de tweets de H. Huertas :
Réponse de HH qui se croit sans doute très spirituel, à un tweet qui recommande l’excellent article de Lordon :
« Tweet héroïque écrit depuis la cellule, où après avoir été torturé, Luc AL s’apprête à être exécuté. Ainsi va le sort des résistants dans la terrible dictature dans laquelle nous vivons. Moi-même je suis attaché à un poteau face à un peloton d’exécution. Ne nous oubliez pas.
On a envie de lui répondre que vu sa bêtise crasse il ne craint rien d’aucun régime autoritaire de quelque nature qu’il soit.
Tweet suivant immédiatement celui-ci, il commente l’intervention de Darmanin devant Veaux et Nunez : « Tout est dit, devant celui qui a écrit une tribune réclamant que la police soit au-dessus de la justice et celui qui l’a approuvé. Et le sens du discours de ce petit putsch est le suivant « vous avez bien fait ». Misère.
Huerta reconnaît que le Ministre de l’intérieur applaudi à un petit putsch mais considère néanmoins que tout va bien dans le meilleur des mondes car « ce n’est pas Lordon qui est en prison mais un policier » ce qui prouve qu’on est toujours en Démocratie. Et la Démocratie est selon Huerta « un des régimes du moins pire.... il n’a jamais été parfait et ne le sera jamais ... ».
On espère qu’au mieux il n’a pas lu l’article de Lordon et qu’il ne fait qu’étaler dans ses tweets ses préjugés de petits bourgeois à la pensée étriquée. Plus loin il se prête au jeu d’un tweetos qui se moque de Lordon qui « joue » à la dictature depuis le Lubéron.
Car, s’il a lu l’article et qu’il a à ce point rien compris, on peut être inquiet sur l’état de la caste journalistique, celle qui est censé nous éclairer sur l’état du monde. On comprend pourquoi nous nous enfonçons dans un moment bien sombre comme dit Barbara Steigler.
Merci Daniel pour cet indispensable article.
Veaux a très mal vécu la haie de déshonneur à Marseille en octobre 22... mais nos mémoires de poisson rouge ont déjà oublié cet épisode, sauf le chef de la PJ ! D'autres cherchent a le réconforter. ..
Avant l'heure, après l'heure ! Avant l'heure on ne parlera pas de dictature, et après l'heure non plus : on ne pourra plus en parler ! D'ailleurs preuve selon Macron que la France n'est pas un régime dictatorial : une dictature c'est dit-il, sans rire, quand un décide seul ..ce qui n'est évidemment pour l'heure pas le cas ...puisque les syndicats de police ont encore leur mot à dire, et que Macron en tient compte ! ! Est-il encore possible d'oser parler d'Etat policier ? Ou bien l'heure est-elle déjà passée ?
- … “Tout ça n’empêche pas”, etc.
- Le gouvernement à l’offensive contre les arrêts de travail « de complaisance »
La volonté de l’exécutif de réguler la recrudescence des dépenses liées aux arrêts maladie est soutenue par des organisations patronales et contestée par les syndicats.
Par Bertrand Bissuel et Thibaud Métais
Temps de Lecture 5 min.
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Là encore, cette demande extravagante de la création d'une juridiction d'exception n'a aucune chance d'aboutir : n'importe quel écolier peut comprendre qu'elle contrevient au principe d'égalité des citoyens devant la loi.
Naïveté feinte ou réelle ? Qui peut encore croire en l'état de droit en France ?
Le rappel de juin 1983 est cruel pour Macron.
Suite à une manifestation de policiers appelant à la démission de Badinter, ministre de la justice, Mitterrand avait limogé le Directeur Général de la Police Nationale.
Darmanin est parvenu à ses fins : montrer, à l'opinion publique, la faiblesse de caractère du Président.
Macron serait légitime à se plaindre. Quand on lui a offert sa panoplie de Jupiter, il y manquait, toutefois, un attribut essentiel : des couilles.
Nom de Zeus, les amis
Sur le fumier poussent aussi les coquelicots.
Osons le coquelicot!
Car trop tard sera trop tard.
Nous vivons une époque formidable.
Quand même la détestation de Macron s'insinue dans le milieu de la fête, pourtant viscéralement réfractaire à la politique.
"Macron est un dictateur et la seule force sur laquelle il peut compter pour rester au pouvoir c'est les flics militarisés et robotisés"
MACRON EXPLOSION !!!!
https://youtu.be/fc7A6XIF2t8?t=18
Tout est dit.
Sur Wikipédia, dans l'article "Justice militaire en France" il est expliqué que les infractions commises par des militaires de la gendarmerie dans le maintien de l'ordre sont du ressort de juridictions de droit commun spécialisées dans les affaires militaires :
"à la suite de la mort du militant écologiste Rémi Fraisse, à Sivens, le procureur d’Albi s’est dessaisi au profit de son collègue de Toulouse, là où se trouve la juridiction spécialisée en matière de justice pénale militaire "
Finalement les policiers demandent-ils à être jugés dans les même conditions que les militaires ?
Ou alors s'agit-il encore d'autre chose ?
Peut-être faut-il comprendre tout cela dans la perspective d’un troisième mandat déjà évoqué de-ci de-là telle une petite musique à installer dans les esprits, en quelque sorte la mise en place d’un terrain le favorisant ; laisser toutes ces paroles prospérer pour en fin de course ramasser la mise. Je dis bien, peut-être….
La malhonnêteté des journalistes du Monde qui dans leur chronologie "oublient" de citer Mediapart qui sort le 1er papier le 19 juillet. Et "oublient" de mentionner que l'intervention de Veaux a été relue et approuvée par Darmamerde. Et qui parlent de "la gauche offusquée", comme si "comme d'habitude", elle faisait un pataquès pour pas grand-chose, en oubliant que c'est l'État de droit qui est directement menacé, et cela n'a rien d'exagérer.
DS nous donne successivement deux explications différentes à propos de la dérive factieuse de la police. Le pouvoir laisse faire parce qu'il en a eu besoin pour mater les gilets jaunes et autres émeutiers. Le pouvoir a peur de la police. Ce n'est pas forcément contradictoire.
Là où je ne suis pas DS, c'est sur le partage des rôles entre Darmanin et ses sbires d'un côté et Macron et Borne de l'autre, qui n'auraient pas été dans la boucle à propos de la déclaration du chef des flics. Les grands manitous n'ont pas à connaître les détails d'intendance.
Par contre, que ces irresponsables, avec la complicité (la passivité vaut complicité) des médias dominants, préparent l'arrivée d'une période pas très joyeuse, ça c'est une certitude. Ça ne s'appelait pas encore une fenêtre d'Oberton, mais l'opinion publique, dans les années 30, d'acceptation en acceptation, a permis l'arrivée au pouvoir d'un fascisme à la française. DS nous a montré le rôle des journaux pendant cette période.
"une loi serait-elle adoptée sous pression policière, que le Conseil constitutionnel (même s'il compte parmi ses membres... l'épouse du haut fonctionnaire Frédéric Veaux) ne pourrait faire autrement que la sanctionner"
Depuis quelques temps, la politisation du CC devient évidente, donc je suis moins optimiste que vous sur ce point. Il semblait évident que le CC allait censurer l'utilisation d'un PLFRSS pour faire passer un changement dans le régime des retraites, et pourtant...
Ce moment où la police cesse le travail et où personne ne remarque la différence... Si, il y a moins de gens abattus ou mutilés !
Comment mieux démontrer que la police a démissionné depuis longtemps de ses véritables missions ?
Pour sûr qu'on peut désigner machin et bidule, grands responsables, mais c'est un peu comme s'indigner sur la mobylette du keirin..
"elle va gagner la course ou quoi?, mais c'est pas un peu de la triche?, ce moteur? Il ne pédale même pas. Et voilà que mon voisin de banc du vélodrome l'applaudit la mobylette, après tout si il aime les champions, pourquoi non?"
Darmanin avec ses cheveux de Marie-Antoinette qui blanchissent à vue d´œil, D.Moretti "justicy-mcjusticeface" https://www.theguardian.com/world/2017/jul/19/trainy-mctrainface-boaty-mcboatface-legacy-lives-on-in-swedish-train (je vous préviens vous allez cliquez sur un "yes i'am happy" si ça se trouve c'est un sondage?)
Qui est aux manettes derrière ces baudruches? Macaron inclus? Tous les donneurs de leçons de la planète qui extériorisaient leurs principes anti-dictateur, anti-communisme, et au passage pro-ressources minières etc., se prennent un chaos intérieur, un retour de bâton, une humiliation de celui qui creuse. D'où ça peut-il venir? Du fin fond de la France profonde? Ce n'est pas le plus plausible, car tout est pareil depuis quelques siècles, question forces en présence.
Je pense à mes grands-parents, leurs parents, deux guerres, des vies secouées, du syndrome pendant-traumatique, des tristesses d'un, des gaités d'une, tout aussi incongrues l'une que l'autre à mes yeux. Pour finir par peindre des petits tableaux pré-dessinés avec l'eau qui coule floue, comme sur les photos prises à vitesse lente. Pour finir par faire la page de mots-croisés géant, pincée sur un morceau de bois au format avec un trou pour nouer la ficelle qui tient le crayon. Paisibles, mais certainement la vie leur a "appris", ce que nous on doit réapprendre.
On va traverser tout ça comme eux, c'est depuis Sarkozy je crois qu'on se sent de plus en plus inconfortables? On va subir au mieux en restant nous-même. Et ça rebasculera, et l'herbe poussera. Le "camps des bons" ricane un dans le forum, mais quoi? Un préfet qui prend son rôle au sérieux et cherche à ravitailler les gens de l'exode en détresse ou le boulanger de circonstance qui fait pas la deuxième fournée, parce que bah quoi tant mieux les boches, ça va remettre de l'ordre? (journal de J. Moulin éditions de minuit).
La question que je me pose? Cette histoire qu'un policier a le droit de désobéir à certains ordres, suite au rôle de la police dans les rafles, ça vaut toujours ou pas?
Il faut rappeler, encore et encore, le fait essentiel : ces policiers ont tiré dans le visage d'un jeune homme, lui ont éclaté le crâne, l'ont roué de coups et abandonné, laissé pour mort. Ce ne sont pas des "fautes", mais des actes criminels.
Ces quatre individus, s'ils n'étaient flics, seraient en prison. Ce qui me paraît très grave, épouvantable, c'est que :
1) Aucun ministre ni président n'a eu un mot pour le jeune homme.
2) Par leur silence, ministres et président soutiennent un ministre de la police et des hauts fonctionnaires factieux qui auraient été, dans un état de droit, virés dès la première heure. Il n'y a plus, de fait, de "gardien de la Constitution".
Donc Frédéric Veaux "considère qu’avant un éventuel procès un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail" .
J'ai UNE question : comment se fait-il que quiconque puisse prétendre que tirer au LBD dans la tête d'un individu sans avoir le début d'un soupçon de vague raison valable (si tant est qu'il puisse même exister une telle raison valable) et le tabasser à plusieurs jusqu'à ce qu'il finisse à moitié mort avec le crâne défoncé fait-il partie du "cadre de travail" d'un policier ?
Il est absolument délirant que l'on puisse considérer cet argument comme entendable. Il faut être soit complétement dingue soit complétement fasciste (ce n'est pas mutuellement exclusif remarquez) pour émettre un tel argument ou même pour lui accorder le moindre poids plus d'une demi-seconde.Si ce genre de comportement criminel est effectivement dans le "cadre de travail" d'un policier alors nous avons un gigantesque problème (et c'est un euphémisme) avec ce qui est censé être notre police... et qui ne l'est manifestement plus.
Vous me direz, ça fait bien longtemps que certain-e-s citoyen-ne-s, selon leurs origines ethniques et/ou sociales, savent pertinemment, d'expérience et même d'expériences, que la police française n'est pas leur police mais au mieux un système de contrôle dirigé comme elles et eux et au pire leur ennemie revendiquée.
Mais là on passe un nouveau cap. La hiérarchie policière "assume" (ah que ce mot devient insupportable en temps macronistes) et revendique même de rendre légales ces dérives criminelles. Et les politiques suivent dans la surenchère ! Jusqu'à notre président, qui par son silence seulement mâtiné de quelques propos pusillanimes sans aucune portée perd toute crédibilité dans son rôle de gardien des institutions et de facto laisse le champ libre à de nouvelles avancées vers un état policier.
On l’a dit et redit, ce pouvoir ne tient que par sa police, sa justice et les médias des milliardaires.
Les fachos ont gangrené la police et les medias avec Bolloré à la manœuvre. Sans oublier la lâcheté des journalistes des autres médias qui préfèrent plaire au pouvoir et s’acharner sur la seule opposition représentée par la Nupes.
Bientôt comme au Sénégal où on enferme les opposants et où on dissout le parti d’opposition ?
Si on pouvait suivre l’exemple du Niger et dégager Macron et son gouvernement de débiles comme l’a qualifié avec raison F Lordon .
« cette demande extravagante de la création d'une juridiction d'exception n'a aucune chance d'aboutir »
Votre optimisme me sidérera toujours.
" Là encore, cette demande extravagante de la création d'une juridiction d'exception n'a aucune chance d'aboutir : n'importe quel écolier peut comprendre qu'elle contrevient au principe d'égalité des citoyens devant la loi."
Et bien moi j'ai peur que notre étonnant Conseil Constitutionnel soit moins clairvoyant que cet écolier !
Entendu de la bouche de tremblants de la macronie, "il faut comprendre nos policiers". Evidemment, ils tuent ou laissent pour morts des citoyens, mais ce ne sont que des appels à l'aide que nos policiers exténués par la chienlit islamo-gauchiste (eh oui, comme d'habitude, tout ça c'est de la faute de LFI) nous lancent avec desespoir.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je retiens notamment cette hypothèse lordonienne (peut-être parce que la moins complètement flippante) :
“Deuxième lecture : le coup. Darmanin, pour dire le moins, arme un dispositif : laisser faire (hypothèse haute : encourager en sous-main) le grand débrayage de la police ; le pouvoir de Macron, cette fois-ci à poil pour de bon, à la merci du moindre trouble ; Darmanin indispensable pour rebrancher la police – Macron connaît son maître. Peut servir pour Matignon si une crise aigüe se redéclenche, voire le cran d’après.”
La référence à Lordon affaiblit le propos. Lordon n'est pas content, il tape avec ses petits poings sur le mur et crie "mais quand va-t-elle arriver la révolution gnan gnan..." ça fait bientôt 5 ans qu'il attend, il faut le comprendre il est à bout et raconte n'importe quoi.
Je crois que cela fait plus de dix ans qu’il attend (mais c’est un détail par rapport à votre propos)
Votre pseudo c'est Anna? J'aurais dit Simone!
le maitre se fait devorer par son serviteur . Maintenant que l'un a dévoré lautre et qu'ils ne font plus qu'un on peut parler d'état policier et non plus d'état de droit
Diantre ! Voilà que Daniel Schneidermann cite Lordon ! Ne s'agirait-il pas d'ungrave dérive islamo-gauchiste ?
Mais ma parole on croirait entendre du Mélenchon.
La police tue bientôt en toute impunité.
" La police est sur les dents, celles des autres , évidemment " ( B. Vian )
Nausée…