Pourquoi l'AFP a-t-elle viré le photojournaliste Bülent Kılıç ?
Le photojournaliste Bülent Kılıç, reconnu à l'international, demandait des droits rétroactifs pour ses 16 ans de carrière à l'AFP : il a été viré sans ménagement le 27 mars. Un exemple "emblématique" de la différence de traitement subie par les journalistes sous statut "local" de l'AFP, un système décrit comme "colonialiste".
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Commentaires préférés des abonnés
Exploiter de la main d'oeuvre étrangère bon marché, corvéable à merci, sous payée, sans aucuns droits, on avait l'habitude de voir ça dans le bâtiment, dans l'agriculture, dans tant d'autres domaines .
Visiblement dans la presse on ne fait pas m(...)
Merci pour cette info que je découvre grâce à ASI. C'est pour des articles comme celui-ci que je suis abonné.
Derrière les jolies images de marque(ah ! L'AFP... ça fleure bon le haut du panier journalistique...), toujours la même pourriture capitaliste avec le même mépris pour les employés, surtout quand ils ont le malheur de ne pas être blancs comme il faut(...)
Derniers commentaires
Ça ne peut pas suffire à un réel ressenti de justice, mais il y a beaucoup de français maltraités de cette façon par leurs employeurs. S'imaginer que le droit français va s'appliquer à tous les locaux dans cette sorte de situation professionnelle, alors que la tendance est que les travailleurs expatriés en France gardent les droits sociaux de leur pays d'origine... bon courage!
Si c'est son mail, validant une sorte de départ volontaire avec un arrangement financier plutôt qu'un licenciement, qui est le problème, je crois que rien ne remplace une lettre recommandée pour acter une démission.
Et puisque ça ressemble à un licenciement, il semble qu'il n'y a pas de cause.
La non-transparence de l'AFP montre qu'ils ne sont pas tranquille, licenciement ou démission.
Il reste donc quelques espoirs pour Bülent Kılıç.
Le truc très moche c'est que les décès de ses collègues rendent le fait de se séparer brutalement d'un photo-reporter anodin pour l'AFP... C'est vraiment insupportable.
Mais est-ce bien un problème d'injustice par la différence de traitement entre français et locaux, ou un reflet global de la situation pourrie qu'on vit en France.
Protéger, quoi protéger?
Je souhaite à cet article d'être rapidement élu gratuit et d'être partagé le plus largement possible afin qu'il accomplisse son rôle informatif. Pas que pour Bülent Kılıç mais pour l'ensemble des localiers de l'AFP. Merci Pauline
Bonjour, il faut enlever l'italique au passage
> À ASI, le photojournaliste indépendant Can Erok, ami de longue date de Bülent Kılıç, explique qu'il "n'aurait jamais imaginé que l'AFP le vire avec si peu de considération, même après que leurs avocats lui ont proposé une compensation bien en dessous de ce qu'il mérite". Il se dit "choqué" de "l'attitude dont a fait preuve son employeur après presque 20 ans de travail sans compter" et estime que son ami est victime de discrimination : "Je ne pense pas qu'ils auraient osé faire ça à un Européen."
Juste une remarque en passant sur la profession de journaliste : quel que soit le nom qu'on donne aux métiers que font Bülent Kılıç et Christophe Barbier, ils ne font clairement pas le même !
Donc, pour résumer : le "statut local" des journalistes de l'AFP est déjà désastreusement moins avantageux que celui des journalistes français expatriés, mais en plus, dans le cas de Bülent Kılıç , l'AFP ne respecte même pas ce statut moins avantageux et veut le flouer encore plus qu'il ne l'est déjà. Et comme il ne s'est pas laissé faire, on entre en plein dans le management toxique : licenciement abusif, rumeurs dégueulasses sur l'ex-salarié floué, etc. Et tout ça, dans un service public payé par nos impôts. C'est GLORIEUX !
Merci pour cette info que je découvre grâce à ASI. C'est pour des articles comme celui-ci que je suis abonné.
La version AFP de "faire suer le burnous" ?
Derrière les jolies images de marque(ah ! L'AFP... ça fleure bon le haut du panier journalistique...), toujours la même pourriture capitaliste avec le même mépris pour les employés, surtout quand ils ont le malheur de ne pas être blancs comme il faut.
cette profession est la plus exposée
il a un comportement post-traumatique
nous assistons à la désuétude des syndicats, et quand enfin quelqu'un adhère il ne pense même pas à discuter un peu avec un délégué avant d'aller affronter la direction, est-ce de l'aveuglement par son indépendante autonomie toute libérale?
tous les régimes autoritaires veulent faire taire journalistes, photographes et vidéastes, ils sont le dernier rempart pour la démocratie, quand ils ne se laissent pas manipuler et servent la propagande officielle, dans ce cas ils transmettent de vraies infos sans s'en rendre compte peut-être!?
l'AFP a un statut mixte particulier, elle est rentable
les turcs ont montré leur désir de changer de régime, espérons que le prochain va leur permettre de mieux vivre, même si leur économie respectera un peu plus la concurrence loyale avec moins de dumping social
Pas très classe tout ça!
La partie reste à mener et bon courage pour Bülent Kilic...
Exploiter de la main d'oeuvre étrangère bon marché, corvéable à merci, sous payée, sans aucuns droits, on avait l'habitude de voir ça dans le bâtiment, dans l'agriculture, dans tant d'autres domaines .
Visiblement dans la presse on ne fait pas mieux. D'autant plus révoltant quand on risque sa peau dans l'exercice de sa profession.
Même pas le soutien de ses confrères.
La photo de Saint Cricq avait fait un autre ramdam. Mais le pauvre Kilic n'appartient pas à leur petite caste .
Que voulez-vous, la confrérie des "bien-pensants" ne vont pas défendre ceux qui leur font honte de n'être que de simples cire-pompes ou éditorialistes. Assange, Bülent ? On passe...