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Prédation sexuelle : priorité à gauche ?
Pourquoi à gauche ? Pourquoi est-ce dans les mouvements politiques
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Daniel il n'y a pas une gauche de gauche de gouvernement d'un côté et une gauche qui ne voudrait pas gouverner de l'autre côté.
Vous vous rendez bien compte que désormais cette gauche là est la gauche qui a été au gouvernement mais qui n'y sera plus jamais car totalement discréditée pour longtemps ?
Vous vous rendez bien compte que désormais cette gauche là est la gauche qui a été au gouvernement mais qui n'y sera plus jamais car totalement discréditée pour longtemps ?
Oulala,
Ça fait longtemps que je souhaite répondre à ce neuf-quinze (je l'avais sauvegardé exprès dans ma boite mail :) et à quelques jours de noël, c'est cadeau, je me lance.
Je suis assez étonnée qu'à arrêt sur images (média pourtant réputé sensible, justement, à ce qui est invisible, pas sous le radar des médias traditionnels), on se pose sincèrement la question: "Pourquoi à gauche ? Pourquoi est-ce dans les mouvements politiques ou syndicaux proches de la gauche de gouvernement (EELV, MJS, UNEF) que sont révélées semaine après semaine, dans la presse française, des pratiques systémiques de harcèlement et d'agression sexuelle ? Pourquoi (jusqu'à présent), les partis et mouvements de droite sont-ils épargnés ?"
Pourquoi à gauche? Putain, désolée d'être un peu vulgaire, mais ça me parait évident. Quiconque aura un peu fréquenté les milieux militants de gauche arrivera assez rapidement à cette conclusion: à gauche, on est contre le libéralisme économique mais on est à fond pour le libéralisme sexuel, sous toutes ses formes. C'est dans les milieux de gauche qu'on trouve le plus de harceleurs et de prédateurs sexuels tout simplement parce qu'il y a une culture sous-jacente qui est celle de mai 68 et qui consiste à dire:
a) il n'y a pas de propriété sur les corps humains
b) les corps devraient être libres de jouir sans entraves, le but de la vie est le plaisir, libérons-nous des carcans moraux
Afin de mieux expliquer mon point et de citer des chiffres, je vous redirige vers cette étude de l'ifop: "enquête sur les mœurs des français et leurs orientations politiques": http://www.ifop.com/media/poll/1818-1-study_file.pdf
-"le sentiment d’insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats soutenus par des partis contestataires à vocation tribunicienne – tels que le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon ou les partis d’extrême gauche (NPA, Lutte Ouvrière)" (je ne veux pas faire mon complotiste mais il me semble qu'un taux élevé d'insatisfaction sexuelle s'accompagne souvent de comportements déplacés à l'égard des femmes)
-"Plus aisés, plus diplômés et surtout beaucoup plus âgés et plus pratiquants que la moyenne des Français, les électeurs de droite modérée tendent plus que les autres à vivre en couple et ceci dans un cadre conjugal classique. Cela se traduit par une vie sexuelle plus stable que la moyenne si l'on en juge le nombre de partenaires qu'ils déclarent avoir eu durant leur vie (c'est d'ailleurs dans les rangs des sympathisants UMP que l'on compte le plus de personnes n'ayant eu qu'un seul partenaire au cours de leur vie" et "La fréquence des ébats amoureux diminuant avec la longévité du couple et l’intensité de la pratique religieuse, l’activité sexuelle est naturellement moins intense au sein d’un électorat de droite plus âgé et plus pieux que la moyenne" (ou l'explication de pourquoi il y a moins de harcèlement à droite)
-"Les sympathisants de gauche se distinguent par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique, qu'il s'agit de formes de comportement extra-conjugal codifié (comme l'échangisme) ou non-codifié (comme l'infidélité au sens strict. En particulier l'infidélité, qui est plus fréquemment observée dans la gent masculine est une pratique plus répandue chez les électeurs de gauche (35%) que dans les autres pans de l'électorat".
La question de l'infidélité me parait cruciale car l'expression "tolérance à l'infidélité" est souvent un euphémisme pour désigner des comportements qui sont finalement ceux de prédateurs. Quand Denis Baupin harcelait ses collègues femmes de dizaines de sms par jour, il ne faisait qu'être "normalement infidèle", selon son point de vue et celui de nombreux hommes de gauche. Infidélité = grosse drague lourde.
Je trouve donc qu'il y a vraiment un gros problème à gauche (i.e un problème spécifique à la gauche) sur la question du harcèlement des femmes. Bien sûr, on trouve des gros dégueus à droite (les milieux catho et bourgeois ne sont pas épargnés de comportements déviants) mais au moins à droite il y a une forme de "morale", en moyenne, qui désapprouve ces comportements et les force, s'ils existent, à être cachés. Alors qu'à gauche limite on ne voit pas où est le problème, c'est la norme, tout le monde se comporte comme ça. La gauche a tellement lutté, à partir de mai 68, pour évacuer toute forme de honte en rapport avec la sexualité que du coup tout parait légitime. C'est quelque chose qui a été souvent dit mais je tiens à le rappeler: avant Mai 68, les femmes vivaient dans une société patriarcale et n'avaient (en gros) pas le droit de coucher avant le mariage sous peine de subir des jugements moraux très durs. Elles étaient donc cantonnées à dire "non" tout le temps. Avec la libération sexuelle vient le temps du "oui": les femmes peuvent enfin accepter des rapports sexuels, quand elles veulent et avec qui elles veulent: c'est le temps du "oui". Mais ce "oui" a été manipulé en faveur des hommes. On est passé d'une époque de chasteté totale à une époque d'ouverture totale: après mai 68, une femme qui dit non est qualifiée de "rétrograde", de "coincée", de "grenouille de bénitier", accusée de se replier sur des valeurs niaises et datées (le mariage, la fidélité, la volonté de ne pas donner son corps à n'importe qui). Les femmes sont forcées de dire oui, à tous les hommes qui leur proposent, tout le temps, sous peine d'être accusées de ne pas être assez "progressistes" ou "modernes".
C'est pour ça, que, en conclusion, je trouve qu'il est intéressant de lire ce qu'écrit jean-claude michéa (oui je suis un jean-claude michéiste dans l'âme). Il analyse très bien l'erreur stratégique, politique et surtout philosophique que fait la gauche en, d'un côté, luttant contre le libéralisme économique tout en acceptant voire défendant le libéralisme culturel et sexuel. Alors que les deux libéralismes ont les mêmes effets négatifs. Si on est capable de voir les effets négatifs du libéralisme sexuel, on devrait pouvoir voir les effets négatifs du libéralisme sexuel.
Joyeuses fêtes!
Ça fait longtemps que je souhaite répondre à ce neuf-quinze (je l'avais sauvegardé exprès dans ma boite mail :) et à quelques jours de noël, c'est cadeau, je me lance.
Je suis assez étonnée qu'à arrêt sur images (média pourtant réputé sensible, justement, à ce qui est invisible, pas sous le radar des médias traditionnels), on se pose sincèrement la question: "Pourquoi à gauche ? Pourquoi est-ce dans les mouvements politiques ou syndicaux proches de la gauche de gouvernement (EELV, MJS, UNEF) que sont révélées semaine après semaine, dans la presse française, des pratiques systémiques de harcèlement et d'agression sexuelle ? Pourquoi (jusqu'à présent), les partis et mouvements de droite sont-ils épargnés ?"
Pourquoi à gauche? Putain, désolée d'être un peu vulgaire, mais ça me parait évident. Quiconque aura un peu fréquenté les milieux militants de gauche arrivera assez rapidement à cette conclusion: à gauche, on est contre le libéralisme économique mais on est à fond pour le libéralisme sexuel, sous toutes ses formes. C'est dans les milieux de gauche qu'on trouve le plus de harceleurs et de prédateurs sexuels tout simplement parce qu'il y a une culture sous-jacente qui est celle de mai 68 et qui consiste à dire:
a) il n'y a pas de propriété sur les corps humains
b) les corps devraient être libres de jouir sans entraves, le but de la vie est le plaisir, libérons-nous des carcans moraux
Afin de mieux expliquer mon point et de citer des chiffres, je vous redirige vers cette étude de l'ifop: "enquête sur les mœurs des français et leurs orientations politiques": http://www.ifop.com/media/poll/1818-1-study_file.pdf
-"le sentiment d’insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats soutenus par des partis contestataires à vocation tribunicienne – tels que le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon ou les partis d’extrême gauche (NPA, Lutte Ouvrière)" (je ne veux pas faire mon complotiste mais il me semble qu'un taux élevé d'insatisfaction sexuelle s'accompagne souvent de comportements déplacés à l'égard des femmes)
-"Plus aisés, plus diplômés et surtout beaucoup plus âgés et plus pratiquants que la moyenne des Français, les électeurs de droite modérée tendent plus que les autres à vivre en couple et ceci dans un cadre conjugal classique. Cela se traduit par une vie sexuelle plus stable que la moyenne si l'on en juge le nombre de partenaires qu'ils déclarent avoir eu durant leur vie (c'est d'ailleurs dans les rangs des sympathisants UMP que l'on compte le plus de personnes n'ayant eu qu'un seul partenaire au cours de leur vie" et "La fréquence des ébats amoureux diminuant avec la longévité du couple et l’intensité de la pratique religieuse, l’activité sexuelle est naturellement moins intense au sein d’un électorat de droite plus âgé et plus pieux que la moyenne" (ou l'explication de pourquoi il y a moins de harcèlement à droite)
-"Les sympathisants de gauche se distinguent par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique, qu'il s'agit de formes de comportement extra-conjugal codifié (comme l'échangisme) ou non-codifié (comme l'infidélité au sens strict. En particulier l'infidélité, qui est plus fréquemment observée dans la gent masculine est une pratique plus répandue chez les électeurs de gauche (35%) que dans les autres pans de l'électorat".
La question de l'infidélité me parait cruciale car l'expression "tolérance à l'infidélité" est souvent un euphémisme pour désigner des comportements qui sont finalement ceux de prédateurs. Quand Denis Baupin harcelait ses collègues femmes de dizaines de sms par jour, il ne faisait qu'être "normalement infidèle", selon son point de vue et celui de nombreux hommes de gauche. Infidélité = grosse drague lourde.
Je trouve donc qu'il y a vraiment un gros problème à gauche (i.e un problème spécifique à la gauche) sur la question du harcèlement des femmes. Bien sûr, on trouve des gros dégueus à droite (les milieux catho et bourgeois ne sont pas épargnés de comportements déviants) mais au moins à droite il y a une forme de "morale", en moyenne, qui désapprouve ces comportements et les force, s'ils existent, à être cachés. Alors qu'à gauche limite on ne voit pas où est le problème, c'est la norme, tout le monde se comporte comme ça. La gauche a tellement lutté, à partir de mai 68, pour évacuer toute forme de honte en rapport avec la sexualité que du coup tout parait légitime. C'est quelque chose qui a été souvent dit mais je tiens à le rappeler: avant Mai 68, les femmes vivaient dans une société patriarcale et n'avaient (en gros) pas le droit de coucher avant le mariage sous peine de subir des jugements moraux très durs. Elles étaient donc cantonnées à dire "non" tout le temps. Avec la libération sexuelle vient le temps du "oui": les femmes peuvent enfin accepter des rapports sexuels, quand elles veulent et avec qui elles veulent: c'est le temps du "oui". Mais ce "oui" a été manipulé en faveur des hommes. On est passé d'une époque de chasteté totale à une époque d'ouverture totale: après mai 68, une femme qui dit non est qualifiée de "rétrograde", de "coincée", de "grenouille de bénitier", accusée de se replier sur des valeurs niaises et datées (le mariage, la fidélité, la volonté de ne pas donner son corps à n'importe qui). Les femmes sont forcées de dire oui, à tous les hommes qui leur proposent, tout le temps, sous peine d'être accusées de ne pas être assez "progressistes" ou "modernes".
C'est pour ça, que, en conclusion, je trouve qu'il est intéressant de lire ce qu'écrit jean-claude michéa (oui je suis un jean-claude michéiste dans l'âme). Il analyse très bien l'erreur stratégique, politique et surtout philosophique que fait la gauche en, d'un côté, luttant contre le libéralisme économique tout en acceptant voire défendant le libéralisme culturel et sexuel. Alors que les deux libéralismes ont les mêmes effets négatifs. Si on est capable de voir les effets négatifs du libéralisme sexuel, on devrait pouvoir voir les effets négatifs du libéralisme sexuel.
Joyeuses fêtes!
Quand je vois les réactions apportées dans
l'article de Benoît Rayski sur Atlantico, les commentaires y sont également instructifs, on peut se dire que Trump n'est pas loin pour nous
l'article de Benoît Rayski sur Atlantico, les commentaires y sont également instructifs, on peut se dire que Trump n'est pas loin pour nous
Ça m'étonnerait bien qu'il n'y ait pas les mêmes histoires à droite.
Peut-être aussi que les femmes de bonne famille sont plus respectées, pas tellement en tant que femmes, mais en tant que riches ou, surtout, proches d'hommes riches de droite.
Sinon, pour ma part, outre le sexisme, j'ai surtout observé des comportements classistes et méprisants à gauche ("genre tu vas pas perdre ton temps à discuter avec une femme de ménage..."). Les deux sont tout aussi choquants.
De grands pontes du marxisme (suivez mon regard) sont célèbres pour avoir couché avec toutes les femmes du PCF. Étaient-elles toutes tombées en pâmoison ? Ça m'étonnerait. Idem pour Victor Hugo (et sa fille, au fait...), tout le monde trouve ça formidable, grand témoignage de "force vitale". Jusqu'au jour où...
Peut-être aussi que les femmes de bonne famille sont plus respectées, pas tellement en tant que femmes, mais en tant que riches ou, surtout, proches d'hommes riches de droite.
Sinon, pour ma part, outre le sexisme, j'ai surtout observé des comportements classistes et méprisants à gauche ("genre tu vas pas perdre ton temps à discuter avec une femme de ménage..."). Les deux sont tout aussi choquants.
De grands pontes du marxisme (suivez mon regard) sont célèbres pour avoir couché avec toutes les femmes du PCF. Étaient-elles toutes tombées en pâmoison ? Ça m'étonnerait. Idem pour Victor Hugo (et sa fille, au fait...), tout le monde trouve ça formidable, grand témoignage de "force vitale". Jusqu'au jour où...
Peut-être parce que le droit de cuissage serait plus ancré à droite qu'à gauche ?
Sinon, à force de tout voir sur l'axe gauche/droite, on finit par vivre dans une seule dimension.
Sinon, à force de tout voir sur l'axe gauche/droite, on finit par vivre dans une seule dimension.
Il manque l'hypothèse complotisse, merde! :-D
Tout ça c'est rien que pour mieux cerner Mélenchon... :-)))
Attend! Ils finiront bien par trouver une insoumise agressée sessuellement par le Conducator... Non..?
En tout cas j'attends... :-)
Tout ça c'est rien que pour mieux cerner Mélenchon... :-)))
Attend! Ils finiront bien par trouver une insoumise agressée sessuellement par le Conducator... Non..?
En tout cas j'attends... :-)
"légère contradiction"?....légère???
Ben oui les jeunes ça baise souvent sans sentiment, et qui baise sans sentiment ne se comporte pas toujours correctement. Après si on ajoute "mouvement de jeunes" et positions de pouvoir données à des jeunes (hommes) sur d'autres jeunes (femmes) en son sein, le résultat est tristement logique.
Quant à la seule raison pour laquelle les révélations touchent ceux de "gauche" plutôt que les JMJ ou les jeunesses républicaines pour l'instant, c'est que ne s'encombrant pas d'une morale de coincés du cul, les jeunes prédateurs "de gauche" sont moins discrets, comme leurs proies moins conditionnées à garder le silence par tout ce qui les entoure (il semblerait même que Valeurs Actuelles ne soutienne pas totalement #balancetonporc).
Quant à la seule raison pour laquelle les révélations touchent ceux de "gauche" plutôt que les JMJ ou les jeunesses républicaines pour l'instant, c'est que ne s'encombrant pas d'une morale de coincés du cul, les jeunes prédateurs "de gauche" sont moins discrets, comme leurs proies moins conditionnées à garder le silence par tout ce qui les entoure (il semblerait même que Valeurs Actuelles ne soutienne pas totalement #balancetonporc).
On peut s’interroger, sans même se référer à Macron, sur la distinction affichée entre « droite » et « gauche » dont les frontières sont… disons « poreuses ». Difficile en effet d’établir les critères qui permettraient d’établir une telle zoologie _et d’affirmer que Natacha Polonyi est « de droite » et Manuel Vals « de gauche » ;o)_
On pourrait/peut également s’interroger sur la nature de la campagne d’indignation planétaire soudainement développée par lémédias. J’ose croire qu’il existe des sujets plus importants que le fait de savoir que Tartempion, célébrité chobizienne, aurait posé la main sur le genou de Josiane, il y a 20 ans.
On pourrait/peut également s’interroger sur la nature de la campagne d’indignation planétaire soudainement développée par lémédias. J’ose croire qu’il existe des sujets plus importants que le fait de savoir que Tartempion, célébrité chobizienne, aurait posé la main sur le genou de Josiane, il y a 20 ans.
On assiste ici à l'effondrement d'un mythe collectif assez ancré à gauche, sur l'association entre la libération sexuelle des années 70 et la "libération de la femme". La libération sexuelle a effectivement mis à mal des normes sociales touchant à la sexualité et aux structures familiales, de nature extrêmement patriarcales, et elle a eu lieu concomitamment avec l'aboutissement d'un grand nombre de combats menés par le féminisme de la deuxième vague (contraception, IVG, renforcement de la pénalisation du viol).
De quoi laisser penser à ceux qui ont embrassé les alternatives à ces normes sociales et ces thématiques féministes, et ils étaient majoritaires dans ces mouvements politiques et syndicaux, que leurs mœurs étaient dénués de rapport de domination patriarcale, et les affranchir d'autocritique sur le sujet (pas que ce sujet diront les persifleurs, à raison). Ce qui était complètement faux, bien évidemment, et comme de plus en plus de monde le mesure aujourd'hui.
De quoi laisser penser à ceux qui ont embrassé les alternatives à ces normes sociales et ces thématiques féministes, et ils étaient majoritaires dans ces mouvements politiques et syndicaux, que leurs mœurs étaient dénués de rapport de domination patriarcale, et les affranchir d'autocritique sur le sujet (pas que ce sujet diront les persifleurs, à raison). Ce qui était complètement faux, bien évidemment, et comme de plus en plus de monde le mesure aujourd'hui.
En voilà un sujet qui ne m'a pas effleuré et qui continue de me passer à côté.
En France la pauvreté a augmenté de 600.000 personnes en dix ans.
En France la pauvreté a augmenté de 600.000 personnes en dix ans.
Bonjour
Aidez-moi, JLM est-il aussi un prédateur ? Ca doit être le summum puisqu'il est "d'extrême gauche".
Aidez-moi, JLM est-il aussi un prédateur ? Ca doit être le summum puisqu'il est "d'extrême gauche".
Siouplè Daniel, lorsque vous parlez de gauche en évoquant EELV ou MJS, mettez des guillemets à gauche. Merci.
Un harceleur de droite, c'est dans l'ordre des choses : l'homme de droite possède un droit naturel à gouverner, et aux privilèges qui sont liés à ce droit. L'éthique du comportement, ce n'est pas pour lui, il est au-dessus de ça. Bien au-dessus. L'homme de gauche, au contraire, n'a pas de légitimité naturelle. Son pouvoir est un accident de la nature, une incongruité. Il est donc comptable de ses faits et gestes, et doit en rendre compte en permanence. Il doit mériter son pouvoir.
On ne doit pas embêter l'homme de droite, et le respecter en toute circonstance. Son travail est difficile, ses responsabilités sont lourdes. Il œuvre pour l'intérêt public. Ce qui confère, a minima, à ses actes mêmes délictueux des circonstances atténuantes. Et puis, en effet, lui ne se targue jamais de ces idées gauchistes et utopistes d'égalité des sexes, de droit à disposer de son corps, et toutes ces fariboles d'un féminisme archaïque. L'homme de droite est droit, comme son nom l'indique. Et donc, au-dessus de tout soupçon.
On ne doit pas embêter l'homme de droite, et le respecter en toute circonstance. Son travail est difficile, ses responsabilités sont lourdes. Il œuvre pour l'intérêt public. Ce qui confère, a minima, à ses actes mêmes délictueux des circonstances atténuantes. Et puis, en effet, lui ne se targue jamais de ces idées gauchistes et utopistes d'égalité des sexes, de droit à disposer de son corps, et toutes ces fariboles d'un féminisme archaïque. L'homme de droite est droit, comme son nom l'indique. Et donc, au-dessus de tout soupçon.
Sur France Culture ce matin, bien plus intéressant que Frédéric Says, l'invité était François Ruffin. Tout ce qu'il a dit mérite d'être entendu.