Première foire aux questions pour "Arrêt sur images"
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Commentaires préférés des abonnés
C’était vraiment un stream très sympa, j’espère qu’à la rédaction ça vous a plus aussi !
Est-ce qu’il y a une chance pour que ça devienne un rdv régulier ? Genre une fois par an ?
Ça tire à boulet rouge sur la moyenne d'âge au Canard Enchaîné (entre autre), mais, à part P. Aveline dont on peut louer l'honnêteté et la transparence, ça refuse toujours d'aborder cette question pour sa propre rédaction. Pourtant, il semblerait bie(...)
Ok boomer?
Vous vous plaignez d'un supposé jeunisme de la rédaction, pourtant votre commentaire est un parfait commentaire de "vieux schnock".
Vous commencez par des clichés sur "les jeunes" pour enchaîner sur des poncifs sur Twitch ou les utilis(...)
Derniers commentaires
il manque à vos interventions la dimension psychanalytique. chaque acte s'incrit dans un rapport plus vaste que celui du moment et l'œil n'est pas toujours le mieux placer pour voir tous les sens que cache un événement . En condamnant l'info à sa fonction scopique vous réduisez le champ des signifiants
L’absence du « contradictoire » est souvent ce qu’il me manque le plus concernant l’émission mais ce n’est pas de votre fait, plutôt sans doute au contraire les conséquences de la qualité du travail des membres d’ASI depuis ses débuts.
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Une réaction à propos du choix de sujet pour une prochaine émission sur le logement ou le squat : excellente idée !
J'avais vu un très beau film (A lua Platz, Jeremy Gravayat) sur des rroms qui étaient expulsés d'un campement (puis d'un squat) au Bourget pour faire la place pour accueillir la cop 21, alors qu'une partie de ces personnes sans papier travaillaient justement sur les chantiers de la cop21. La situation est la même avec les JO.
Ce serait l'occasion de parler de la catastrophique loi kasbarian/berger qui va mettre des milliers de personnes à la rue d'un coup.
Merci à Vous Toutes et Tous profondément pour cette excellente première émission. Elle permettait de s'évader du quotidien le temps de quelques instants et des différents talks qui ne cessent de nous envahir sur le petit écran.
Je l'ai regardé en direct. Elle est passée très rapidement.
Merci à Vous très sérieusement, Madame RONCETTO, d'avoir pris en compte les questions du Forum et des asinautes qui le composent. Je n'oublie pas la qualité de votre présentation.
Il y a énormément d'affect et de complicité entre les différent.e.s membres de l'équipe et pour son public. Cela s'est remarqué tout de suite. Je n'oublie pas l'accueil positif réservé à votre nouvelle recrue dans votre café favori. Il y a donc des désaccords qui ne sont que passagers.
Je remercie Madame Pauline BOCK et Monsieur Maurice MIDENA pour leurs recommandations de lecture.
Si le reste de l'équipe en a d'autres de la même qualité (romans, notamment), je suis preneur.
En raison de la SNCF, je comprends que M. GUEMART ait dû partir plus tôt. Pour le prochain rendez-vous, j'espère qu'il sera possible qu'il reste plus longtemps ainsi que DS. Dans tous les cas, il restait présent sur Twitch pour continuer à réagir aux différentes interventions en montrant à la fois l'affect et la complicité précitées.
Je souhaite beaucoup de courage à M. AVELINE pour l'élaboration et la présentation de sa future revue de presse. Vous allez y arriver.
Si je puis me permettre, prenez également bien soin Toutes et Tous de Vous.
Intéressante émission Twitch mais dont aucun message ne nous a prévenu. On comprend que cette jeune rédaction expérimente beaucoup de formats et tâtonne sur la ligne éditoriale. C'est normal.
Aucune question sur l'émission sur la série Succession, hors critique des médias, qui a désarçonné beaucoup d'abonnés si on en juge par les commentaires perplexes quasiment unanimes qui devraient interroger la rédaction. Mais peut être Paul et les journalistes ont décidé d'élargir le public d'ASI ?
Un vieux con, abonné depuis le début, qui attend des explications comme de nombreux autres.
J'ai une question pour une prochaine FAQ ou voir un article à part entière : pour qu'elle raison avez-vous décidé de créer un poste de chargé·e de communication et marketing ? Il me semble que c'est la première fois qu'il y a ce type de poste à @si et, au delà des allusions de Daniel (qui m'a fait sourire) ou le partage de l'annonce, je suis curieux d'en comprendre les motivations. Plus largement, je trouve que c'est un sujet qui a toute sa place dans votre ligne éditoriale : qu'entend-t'on par marketing dans un média indépendant ? Quelle articulation avec l'équipe éditoriale ? Pour quels objectifs ?
Même question...
Même question mais je ne crois pas que nous aurons la réponse
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Lors de la publication de cet appel à candidature, un asinaute avait fait remarquer que bientôt nous ne serions plus des abonnés mais des clients, c’était bien vu
"il ne me manque plus qu'un appel trop insistant au don, au réabonnement, au parrainage, à l'adhésion à une filière d'amazon pour que je me tire vite fait "
Peut-être qu'étant moi-même salarié d'une structure devant son indépendance à ses abonnés et ses donateurs mais je reste perplexe face à cette idée qu'on pourrait être "trop" insistant quand on rappel réguliérement un simple fait : l'abonnement et les dons font vivre des structures.
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Pardonnez moi cette question pouvant paraître passive / agressive, mais qu'imaginez-vous du poste et de la fonction de notre nouvelle collègue ?
Bonjour Antoine,
Personnellement, je n'imagine rien du tout. J'ajoute même que je n'y suis pas formellement contre, cette décision vous appartient. Je suis juste curieux de connaître la réflexion qui a amené à cette création de poste. Ça me semble être une évolution de compétences au sein de l'équipe suffisamment notable pour être raconté et expliquée. Surtout sur un site d'analyse des médias (notamment leur organisation) et qui plus est, alors que vous avez une rubrique "vie du site" et que vous essayez en parallèle de rendre transparent votre travail journalistique (par l'intermédiaire du médiateur ou dans proxy parfois).
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Mais qui en fait des caisses ? Je ne comprends pas pourquoi tout le monde se monte le bourrichon alors qu'il s'agit d'un poste on ne peut plus banal aujourd'hui dans un média indépendant, qui a de fait besoin d'exister via une multitude de canaux de communication. Je ne comprends vraiment pas où et quand et qui en fait des caisses 🤔
Cet échange est je trouve un bel exemple de pourquoi on a besoin de quelqu'un qui "communique" : notre équipe est composée en majorité de journalistes plongés dans leurs enquêtes / papiers et de techniciens calfeutrés dans leurs grottes, ayant peur de la lumière du jour et de ces choses bizarres appelés "humains". Bref, personne chez nous n'a le temps de communiquer, avec vous, nos abonnés, pour commencer : nous n'avons jamais expliqué combien nous avions récolté lors de notre dernière campagne de dons, ce que nous allons en faire, si c'est suffisant, etc. ; nous n'expliquons que très rarement et brièvement comment fonctionne notre kolkhoze société depuis le départ de Daniel, si cela se passe bien financièrement, éditorialement (alors que je suis persuadé que cela interesserait beaucoup d'entre vous); notre visibilité sur les réseaux sociaux de néo-boomers que l'on est a franchement baissée sans que l'on ne comprenne vraiment pourquoi... Bref, on est nuls pour ça, clairement (et aussi et surtout : on n'a pas le temps).
Par ailleurs, on a une base incroyable de fidèles abonnés prêts à nous aider dès que les temps sont durs et que l'on doit faire appel à eux, ce qui est une vraie (et franchement on ne vous le dira jamais assez) chance dans cette période quelque peu morose pour la presse indépendante. Mais nous n'arrivons que très peu, en ce moment, à convaincre de nouvelles personnes de nous rejoindre, et vous le savez surement pour beaucoup d'entre vous mais traditionnellement notre courbe d'abonnements descend doucement avant de remonter par pics corrélés à l'actualité. On a accueilli 5000 nouvelles personnes quand la France s'est confinée, beaucoup aussi avec les gilets jaunes, mais que très peu suite à l'escroquerie de la réforme des retraites. Pour quelle raison ? Mystère et boule de gomme, mais on a décidé de réagir en travaillant avec une agence qui a collaboré avec beaucoup de médias indépendants (je ne sais pas si j'ai le droit de dire qui, alors on va simplement dire que c'est des médias très ASI-compatibles) pour recruter quelqu'un en interne (oui on préfère avoir des collègues chez nous, à la maison).
Et n'oublions pas non plus l'éléphant dans la pièce : le départ de Daniel de l'émission. J'ai toujours pensé que cela porterait un coup fatal dur à ASI, et c'est pour cela que l'on essaie de faire émerger de nouvelles voix. Et pour que ces voix trouvent des oreilles, bah il faut quelqu'un qui sache communiquer.
En gros : ne nous en voulez pas d'essayer de survivre au départ de notre Mbappé à nous.
Merci pour cette réponse qui répond en partie à ma question initiale. Ça peut paraître anecdotique au vu de l'actualité mais, perso, l'évolution d'Arrêt sur images est un sujet que je trouve passionnant. Dans sa stratégie éditoriale mais aussi structurelle. Je ne doute pas de votre intégrité et c'est justement pour ça que j'aime quand vous vous racontez de l'intérieur. Pour revenir à ma question initiale, contrairement à ce que vous dites, je ne pense pas que ce soit un poste banal chez Arrêt sur Images (et l'allusion de Daniel dans l'émission en est une preuve assez irréfutable) et votre réponse me conforte l'envie d'en savoir plus. Sur vos usages des réseaux sociaux, sur l'état de votre réflexion pour amener de nouveaux abonnés, sur les limites que vous vous êtes fixées...
Je sais bien qu'il y a déjà quantité de sujets à aborder dans l'actualité et que vous êtes une petite équipe mais la FAQ me paraît être le bon espace pour en discuter.
> "un média indépendant, qui a de fait besoin d'exister via une multitude de canaux de communication"
À mon tour, je ne voudrais pas paraître passif / agressif, mais d'où vous sortez qu'un média indépendant aurait de fait besoin d'exister via une multitude de canaux de communication ? o_O"
Euh oui, pour survivre on a besoin de nouveaux abonnés, et ils ne tombent pas sur notre site par l’opération du Saint Esprit (mais vous êtes clairement dans la mauvaise foi donc je ne continuerais pas cette discussion)
Ah mais pas du tout. J'interroge sincèrement ce lien de causalité qu'il y aurait entre présence sur les réseaux sociaux et nouveaux abonnés.
Autant je sais qu'il se calcule un taux de conversion sur une campagne de mailing, de phoning, ou même sur un site web marchand (entre la visite et l'achat), autant j'ai aucune info sur un taux de conversion d'une présence sur les réseaux sociaux, à l'abonnement à un pure player.
Comme vous êtes déjà présents sur Twitter depuis des années, vous aviez peut-être des éléments de réponse...
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Pour compléter ce que dit Antoine, j'ai toujours trouvé personnellement plus important de faire, que de faire savoir. Ainsi le site s'est-il maintenu quinze ans, dans une fourchette entre 20000 et 25000 abonnés, avec des hauts et des bas, mais sans jamais dépasser ce plafond de verre, que j'estime pourtant que nous pouvons dépasser. Dans le vote sur l'embauche d'un marketeux, je me suis abstenu, mais à présent que Sophie est parmi nous, je lui souhaite la bienvenue, et je pense que l'expérience mérite d'être tentée. En vous la faisant toujours partager bien entendu, car ASI fait du marketing, c'est aussi une bonne histoire à raconter, non ?
"Pour compléter ce que dit Antoine,"
Ah qu'en termes galants ces choses là sont dites !
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"Néo-boomer" c'est quoi?
C'est un bous, meurs qui a survécu à la chaleur(comme dans Koh-Lanta).
Hoquet ?
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Règle n° 1 : à celles ou ceux qui disent : "casse toi pauvre conne ou con" (ici, le maître de cérémonie a trouvé changer de crémerie, ce qui à ses yeux sûrement est plein d'élégance), chaque fois que vous trouvez que la soupe est un peu amère, répondez qu'elles ou ils n'ont pas plus de droits que vous à dire ce qu'elles ou ils pensent.
Règle n° 2 compte tenu du niveau moyen constaté,( il y heureusement a des exceptions,) sur cet "espace de discussion", le second degré est risqué, de même que tout rappel au respect des règles d'orthographe ou de syntaxe.
Mettez vous ça dans la tête : tout le monde peut dire n'importe quoi n'importe comment, c'est pas grave. Ce qui compte, c'est le nombre de clics.
J'adore ce genre de réponse qui en même temps se passe à soit même du baume au cœur: la qualité se voit facilement et si je suis ici c'est que je choisis de la qualité.
Ben non, vous pouvez faire de la qualité dans votre coin pendant longtemps, si personne ne communique dessus, personne ne viendra. Et le bouche à oreille ne suffit plus aujourd'hui que chacun est submergé de nombre de sollicitation.
Donc oui, en tant qu'indépendant, je comprends l'usage d'une personne du markéting, tant qu'elle est sous les ordres de l'équipe et pas l'inverse : elle peut explorer ce qui marche le mieux, mais c'est à la rédaction de décider si elle veut aller dans cette direction. Et non, le boulot qu'une personne du markéting fait, les journalistes ne peuvent/doivent pas le faire: à chacun son boulot.
Au fait, pour pointer la contradiction: l'intérêt du sujet des chroniques, je suis certain que ce que vous annoncez comme sans intérêt pour vous est ce qui marche le plus et vice-versa. Un peu comme ailleurs, tout le monde regarde Arte, tout le monde achète le Monde Diplo et tout le monde choisit de la qualité quand il fait ses courses.
Qu'elle va structurer un reciblage serviciel par des processus KPI driven orienté lead nurturing à 360 :-]
Essayez de comprendre. Il est évident (au moins dans mes rêves) qu'à Arrêt sur Images, on n'a jamais trop fricoté avec le manajeument et les businesse modèles.
En cas de besoin, ChatGpt, c'est aussi très utile pour rédiger des profils de poste, surtout en marquetingue.
Ce qui me fascine c'est quil y a des gens qui n'ont pas besoin de ChatGpt pour pondre un telle prose.
Pardon mais vous vous trompez : cela fait belle lurette (mais vraiment belle lurette) qu'ASI "fait du marketing" : il y a un paywall en bas de nos articles ; on envoie des mails à des gens qui ne sont pas / plus abonnés chez nous avec un gros bouton pour s'abonner tout en bas ; on poste des extraits de nos émissions sur les réseaux sociaux ; pas un seul article que l'on sort n'a pas lui aussi son petit post ou petit tweet ; on relance les abonnés dont la carte bleue va périmer ; on se tient au courant de ce que font les autres (autrement dit, la fameuse veille qui fait peur à Omeganne)... Tout ça, même si c'est devenu banal et courant, c'est du marketing.
(et oui on a un "business model", celui de ne dépendre que de nos abonnés ou de temps en temps d'un livre)
Certes, je me trompe.
Mais je crois que vous faites du « marketing » comme M . Jourdain faisait de la prose.
Ce que vous faites, mis à part les anglicismes inutiles (paywall, en français on appelle ça un péage, mails, c’est un courrier électronique, post c’est un message, tweet aussi ) , c’est être attentifs à conserver vos abonnés clients et à en gagner de nouveaux. Tout ceci est très honorable mais ce n’est pas du marketing, sauf si vous avez décidé de vous couler dans le modèle de l’économie de marketing.
Je ne vais pas vous tartiner mon pedigree ni vous raconter ma guerre, mais je sais ce qu’est le marketing. Je l’ai étudié dans ce qui était un des temples du marketing à l’époque où ces foutus boumeurs avaient l’âge d’être étudiants. Plus tard, je l’ai enseigné (pas longtemps, ça me collait des boutons) à des étudiants qui se croyaient obligés de m’écouter.
Le marketing, c’est se demander ce que l’on peut dire et faire envers des clients ou de futurs clients pour qu’ils continuent à nous donner leur fric ou qu’ils commencent à le faire.
Le marketing c’est donc arriver à produire un discours qui attire ceux qui ne sont pas encore nos clients et valorise (sic) ceux qui le sont déjà.
Le marketing, c’est passer son temps et dépenser son intelligence à savoir ce que les clients attendent de nous pour leur dire que l’on fait ce qu’ils attendent de nous parce que que l’on va faire tout ce qu’ils attendent de nous alors que eux-mêmes...
ben ils attendent que vous fassiez ce que vous savez faire et bien faire.
Je sais c’est pas clair, mais c’est voulu.
Vous imaginez un toubib qui fait du marketing ?
Si vous voulez être ce que vous êtes (étiez?), ce n’est pas de marketing dont vous avez le plus besoin, c’est de rage.
Je n'ai peut-être pas votre pedigree, pardon, mais jamais aucune agence ne m'a tenu le ce discours très 99 francs un peu caricatural si vous voulez mon avis. Si on venait nous voir en nous disant "on va vendre votre truc à n'importe qui quoiqu'il en coûte", je pense qu'il prendrait le chemin de la sortie manu militari. Mais après tout je n'ai jamais travaillé pour une boite vendant des compléments alimentaires ou des tupperwares.
Et :
"Le marketing, c’est se demander ce que l’on peut dire et faire envers des clients ou de futurs clients pour qu’ils continuent à nous donner leur fric ou qu’ils commencent à le faire.
Le marketing c’est donc arriver à produire un discours qui attire ceux qui ne sont pas encore nos clients et valorise (sic) ceux qui le sont déjà."
On peut prendre ça au sens 99francs "on va vendre notre âme et nos idées pour se faire des pepettes et rien à foutre de nos convictions" ou "on peut rester fidèles à notre ligne éditoriale qui marche depuis 15 ans pour que les gens qui nous soutiennent continuent de nous soutenir, tout en essayant d'intéresser et de montrer aux gens que notre discours peut intéresser que l'on existe".
Apparemment, j'ai tapé là où ça fait mal;
Désolé mais tant mieux.
Mais non justement 😂
C’est justement ça qui est terrible, vous êtes à des années lumières de la réalité, de notre quotidien, de la façon dont on pense nos émissions, nos articles… Mais bon, écoutez, le jour où Daniel présentera son top 10 des meilleures apps pour iPhone on en reparlera…
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Je ne rentre pas dans l'échange, mais j'ai beaucoup de mal avec ces retours sur l'orthographe qui peuvent être une manière de disqualifier l'argument de l'autre sans débattre du fond.
Toujours à voir ou revoir ce spectacle sur l'orthographe (enfin une conférence ici, mais un spectacle existe) : https://youtu.be/5YO7Vg1ByA8
Contrairement à la manière dont on la considère en France (on ne la remet pas en question comme cela est bien expliqué), l'orthographe ne reste qu'un outil, qui en plus n'a aucune logique.
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Vous ne m'avez pas lu jusqu'au bout. Je sais, ça fait un peu discours à 15,092452707 euros (j'ai converti pour avoir l'air encore plus ringard)
Si vous voulez être ce que vous êtes (étiez?), ce n’est pas de marketing dont vous avez le plus besoin, c’est de rage.
Mouaip, vous avez peut-être fait vos études avec le top du markéting, mais apparemment vous n'en avez pas compris grand chose et vous en êtes resté à l'idée que les abonnés/adhérents/clients vont arriver comme par miracle car ce qu'on fait est magnifique. En plus, il colle tellement à mes idées LFI que tout le monde devrait suivre comme un seul homme JLM que l'abonnement deviendrait obligatoire.
Il y a la caricature du markéting qui est souvent ce que l'on voit en entreprise et il y a la caricature de la caricature que l'on voit souvent dans la gauche radicale.
Bises
"car ce qu'on fait est magnifique."
Bien sûr, on fait tous kekchoz de magnifique !
Vous devriez cependant vous relire avant de publier , parce que là, j'ai pas compris.
Ah, j'ai touché un sujet sensible. Bises
Le sujet sensible , c'est d'être lisible.
"discours très 99 francs "
Ben...
C'est toujors mieux qu'une argumentation à deux balles, s'pas ?
que reprochez-vous au fond à Antoine Streiff et à ASI ?
ils ont besoin d'élargir leur panel d'abonnés et donc de réfléchir à leur communication et donc ils créent un poste en interne à cet effet, parce que personne actuellement en place n'a le temps ou les capacités de le faire.
perso je vois pas ce qu'il y a de sorcier à comprendre ça. c'est pas parce qu'il y a le mot "marketing" qu'ASI va engager Eva Longoria pour faire de la pub façon l'Oreal, avec le nez dans la poudreuse entre deux réunions de boulot.
quand vous dites :
Si vous voulez être ce que vous êtes (étiez?), ce n’est pas de marketing dont vous avez le plus besoin, c’est de rage.
ça ne veut rien dire. ça se voit que c'est pas vous qui êtes en charge de faire tourner la boutique.
il y a un point que soulève Antoine Streiff qui est intéressant : comment se remettre du départ d'une star ? de la personne qui incarne ASI depuis le début? de nos jours, les médias s'incarnent par leurs journalistes. Mediapart, c'est Plenel (que j'aime pas trop), c'est Arfi (que j'adore). ASI, c'est Schneidermann, mais ensuite? c'est un défi.
perso je trouve que les émissions d'ASI ont un coté planplan et assez sage, trop pour l'époque. c'était très bien il y a 10 ans mais ça a vieillit. il faudrait un truc plus dynamique, avec un plateau différent aussi peut-être.
🫶
J'ai bien cherché. et j'ai trouvé une remarque qui ressemble à du bon sens. C'est bien la première fois depuis que je vous lis.
"comment se remettre du départ d'une star ? de la personne qui incarne ASI depuis le début?"
Sauf que M. Schneidermann n'est pas une star (j'écris sous son contrôle, comme on dit).
Sauf que si M. Schneidermann incarne Arrêt sur Images depuis le début, c'est parce qu'il en est l'auteur. Mais les auteurs ont une vie et leurs créations une autre.
Pour ce qui me concerne, au sens anglais du terme, c'est le futur de la création de M. Schneidermann qui me pose problème.
Et quand je lis la prose volontariste, business minded, d'Antoine Streiff, je me fais du soucis.
quand je dis que Schneidermann est une star, c'est une façon de parler. c'est pour souligner le fait qu'il est le seul qui peut être identifié à l'extérieur d'ASI par des gens un tant soi peu lambdas.
Et quand je lis la prose volontariste, business minded, d'Antoine Streiff, je me fais du soucis.
ASI est un média payant qui vit de ses abonnés et qui évolue dans un monde avec une concurrence. il était quasi seul sur son créneau il y a 10 ans, maintenant ce n'est plus le cas et en plus il y a la concurrence des streamers sur Twitch qui drainent un public bien plus jeune que celui d'ASI. on peut bien faire son boulot et croire en ce qu'on fait, tout en trouvant l'angle adéquat pour le vendre et donner aux gens l'envie de s'abonner.
C'est dur de se battre sur pleins de fronts à la fois, s'pas ?
Merci beaucoup d'avoir fait cette émission, c'était super !
Ça tire à boulet rouge sur la moyenne d'âge au Canard Enchaîné (entre autre), mais, à part P. Aveline dont on peut louer l'honnêteté et la transparence, ça refuse toujours d'aborder cette question pour sa propre rédaction. Pourtant, il semblerait bien que l'âge moyen d'Arrêt sur Image (et son homogénéité) participe à sa nouvelle identité et ligne éditoriale.
Nombreux sont les articles, émissions, et billets où l'âge des personnes est invoqué ici pour "expliquer" un présupposé sexisme, là pour "démontrer" une présupposée inclination réactionnaire. Le point d'acmé est atteint par P. Bock qui écrit et se demande très sérieusement si, je cite, "le Canard Enchaîné est devenu un journal de vieux schnock". Ainsi, à la manière du fascisme des années trente et de l'ultra-libéralisme moderne, l'âge est devenu, à Arrêt sur Image, une compétence, si ce n'est une valeur.
Compétence et valeur évidemment partagées par les "followers" sur Twitch d'Amazon : de jeunes clients gratos qui n'aboulent pas le moindre frifrelin puisqu'il est dans la norme pour les "digital natives" de consommer de l'information "gratuitement". Ces "followers" confortent évidemment la rédaction dans sa discrimination générationnelle puisque les "jeunes" sont passés d'une rage contre le système à une rage contre les "boomers". À tel point que l'on peut se demander si cet aspect n'imprègne pas non seulement les contenus produits à grand renforts de fautes d'orthographe, mais également les processus d'embauche au sein de la rédaction.
Quand la macronie nous explique que si les français n'adhèrent pas à la retraite à 64 ans c'est qu'ils n'ont rien compris, Arrêt sur Image s'imagine que si les asinautes n'adhèrent pas aux émissions sponsorisées par Amazon, c'est à l'évidence que ce sont de "vieux schnocks". Et tandis que les occurrences de servitude volontaire à Amazon se multiplient, le nombre d'abonnés, lui, diminue. N'était-ce pourtant pas pour aller chercher de nouveaux abonnés qu'Arrêt sur Image a sacrifié son indépendance ? Que reste t'il alors de la démarche si ce n'est cette inclination grégaire de répondre à l'injonction de modernité ? Si c'est pour faire comme les autres, à quand les articles de ChatGPT sur Arrêt sur Image ?
C'est vraiment sympa. Je serais bien resté jusqu'au bout, mais j'y reviendrais.
Pourquoi les deux barres restent au lieu de l'écran ?
Bonjour, je suis totalement passé à côté de cet échange sur twich. J'ai beau consulter le site quotidiennement, je n'avais pas vu passer d'annonce à son sujet. J'ai sans doute mal lu le portail d'accueil ces derniers temps. De toutes manières, je n'y serai probablement pas venu, ce format twich ne me convenant absolument pas : je ne peux/veux pas passer autant de temps consécutivement devant une visio.
Mais je m'étonne quand même de n'avoir vu passer aucune info préalable au sujet de cette émission. S'il y a eu un courriel aux abonnés, pas vu non plus. Il va peut-être devenir nécessaire de me poser la question de mon adaptation à l'ASI post Scheidermann.
Il est question, au cours de l'émission, de votre ligne éditoriale et de son caractère militant. J'espérais que l'un.e d'entre vous allait nous les définir précisément. Cela s'est peut-être fait plus tard (je n'avais pas le temps de tout visionner; cf mon commentaire précédent qui marche encore pour cette émission), mais je me demande souvent effectivement "d'où" vous nous parlez.
Nassira ElModen (excusez l'orthographe, j'écris phonétiquement) souligne les commentaires se plaignant de la durée "trop courte" de certaines émissions. Je prends donc le clavier pour souligner une fois encore au contraire le rythme longuet, poussif, trop souvent redondant des émissions qui gagneraient même à mon sens à être coupées et montées, car l'asinaute (puisque vous l'appelez ainsi)n'a pas des heures devant lui ou elle et a d'autres chats à fouetter ; bien souvent, il lui faut patienter de longues minutes en attendant que celui ou celle qui est en train de s'exprimer ait fini son interminable discours bourré de euh... et de répétitions, alors qu'on a déjà bien compris ce qu'il ou elle veut dire.
Quelqu’un a demandé pourquoi ils avaient pas traité du tout Seymour Hersh et Nord stream?
C’était vraiment un stream très sympa, j’espère qu’à la rédaction ça vous a plus aussi !
Est-ce qu’il y a une chance pour que ça devienne un rdv régulier ? Genre une fois par an ?
