Présidentielle : "42% d'abstention chez les jeunes, c'est un succès"
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Commentaires préférés des abonnés
Merci d'avoir si bien illustré la question de la fracture generationelle. On a vu un vieux, réac, parfois le présentateur prendre de haut les deux " jeunes". C'était bien.
Plus sérieusement, la fracture est de classe, il s'agit de (vieux) bourge(...)
voir le monde a deux doigts de faire de nous une espèce éteinte, et s’inquiéter de la bonne tenue des manifestations, du caractère anti-démocratique de la contestation, de la désertion des urnes chez les jeunes... faut bieeeeen les conscientiser sur (...)
- « On s’inquiète pour l’avenir de l’humanité ! »
- « Bôh et qui c’est qui va laver les tags ? »
(Franchement, comme la semaine est aux références datées, j’ai cru que c’était une blague, que Marcel Béliveau allait apparaître.)
Derniers commentaires
Une vidéo de Blast à partager en masse si on veut éviter l'abstension* aux législatives et pas laisser les mains libres à macron pour achever la cata...
* Avec le tour de passe passe du quinquennat, il y a des jeunes qui n'ont même pas connu de cohabitation.
Et puis il y a des moins jeunes qui croient que la cohabitation c'est mauvais vu qu'on leur a toujours seriné ça et que bcp ne savent pas comment ça marche dans les autres pays.
https://m.youtube.com/watch?v=hTcETqhaShQ (clic droit)
En écoutant Julien Damon, j'ai vu incarné dans le sketch de Coluche le père de Gérard (ça date, suis plus jeune) " Gérard pourquoi tu fumes du akik..." . Quand à la question du vote à 16 ans médiocrités et billevesées nous ont emmené sur les fausses pistes.
On a tourné autour du pot: Le réchauffement climatique ça fou les ch'tons zut !, Alors soyons fou, créatif, imaginatif quoi d'autre après la démocratie ( voir Geoffroy de Laganerie sur youtube) qui semble l'Alpha et l'Oméga des contents de soi qui rotent et qui pètent de leur bien penser... Pensez a ces jeunes qui ont des regards de lynx sur le futur que nous allons leurs laisser
Macron a créé Le Pen pour favoriser sa réélection donc le slogan Ni Macron Ni Le Pen a tout son sens
Il y a une volonté du pouvoir de favoriser l'abstention des jeunes
Aucune campagne sérieuse d'incitation à s'inscrire et à vérifier si ils étaient bien inscrits pendant les mois qui ont précédé l'élection. Sauf ... la dernière semaine !
La pondération des votes en fonction de l'äge aurait l'inconvénient d'accentuer la sur représentation des catégories aisées puisque chez les jeunes aussi ce sont elles qui votent le plus
Donc il vaut mieux inciter TOUS les jeunes à voter
Pourquoi pas instaurer le vote obligatoire comme en Belgique ?
Pourquoi trouver normal que les jeunes ne s'intéressent pas à la retraite ?
Il faudrait les inciter à réflechir
Par exemple au fait que ça va les concerner beaucoup plus tôt qu'ils ne le croient
Si leurs parents n'ont pas les moyens de vivre, ce sont EUX, les enfants qui devront subvenir aux besoins de leurs parents retraités
L'élection est passée, les urnes ont parlé
je dirais même qu'elles ont bégayé
comme il y a cinq ans.. pire même
Dès le début de cette émission écoutée en partie hier et en partie aujourd'hui, je trouvais qu'il manquait toujours une évidence jusqu'à ce que Eulalie Uguen la dise bien clairement "On prend une place de parole qu'on ne trouve pas ailleurs".
Une modeste et courte chronique de France Info que j'ai par chance aussi parfois entendue, voilà la place débordante donnée aux opinions des jeunes sur les médias généraux
Entre hier et aujourd'hui, suite à la vision du début de cette vidéo, il m'était même venu l'idée passagère de me défaire de mon vote au profit de mes enfants aux prochaines élections même si je vote toujours avec leur avenir en vuet à la lumière de mon passé mais aussi de celui de mes aïeux (que ce soit avec le Algemeine Yiddishe Arbeiter Bund ou les moments plus atroces)
Je partage l'opinion de beaucoup sur monsieur Julien Damon au point où je me suis demandé s'il n'avait pas été enrôlé pour donner du piquant au débat en intervenant à la mode du vieux prof moqueur :
ce monsieur devrait aller prendre quelques cours de pédagogie dans un pays étranger tel l'Allemagne ou la Grande Bretagne, il y apprendrait que l'on y respecte les apprenants quel que soit leur âge d'ailleurs (peut-être existe t il un système Erasmus pour les vieux de son âge - je puis d'autant le traiter ainsi que je ne suis pas un lapin jeunot)
Pour le vote à 16 ans, les précautions à ce sujet évoquées par certaines commentatrices et commentateurs indique que le sujet est plus délicat qu'il n'y paraît
Un sociologue de salon observe la rue de son balcon.
La rue s'agite, elle revendique plus de reconnaissance ;
Le sociologue s'indigne, il exige plus de bienséance.
Pour info, il n’ y a pas eu que des tags, qui ne sont pas bien graves : des labos d’histoire ont été saccagés, des dossiers de recherche passés par les fenêtre. Des centaines d’heures de travail ont été aneanties.
Je suis choquée par une remarque de Daniel : "c'est une littéraire, ce n'est pas une scientifique" non mais j'hallucine, les littéraires peuvent aussi être des scientifiques. Toujours les mêmes horreurs entre science "dure" et science "molle" ?!!!
Quelle catastrophe, cette émission ! Schneidermann coupe toujours autant la parole de ses invités et se fait totalement débordé par un vieux réac. Finalement, les jeunes ont à peine plus la parole chez lui que dans les medias de l'idéologie dominante.
Hé ben, c'est bien d'avoir de la contradiction, mais le boomer là, était-ce vraiment la peine de l'inviter ? Qu'apporte-t-il au débat ?
Je viens d'assister à 15 minutes de l'émission. Le florilège des merdias et les propos ignobles de votre invité de plateau vis à vis des jeunes de la Sorbonne sont si odieux que je n'ai pas supporté de prolonger la vision. Ce qui doit faire de moi une boomeuse paria vis à vis de la catégorie des vieux réacs.
Et tout ça tandis que Mediapart qui milite en roue libre pour Macron comme jadis en 2017 publie des articles susceptibles de créer une nouvelle phobie, la cathophobie, que même ma laïcité revendiquée trouve imbuvable. Il y avait une solution, au 1er tour, et je ne m'en faisait même pas grande illusion, mais là, ce qu'on entend dans cette émission, c'est juste la fin de tout espoir.
La planète va cramer dans son étuve à CO2, les jeunes, accusés par les boomers de ne pas savoir voter n'auront d'autre choix que de basculer dans la violence et perso, je suis même surprise qu'ils prennent autant de précautions en limitant leur expression à des tags. Quant aux vieux, nos chers boomers, ils vont vite déchanter.
En gros et en bref, on bascule en tiermondisation sous pavillon néolibéral, c'est à dire la peste et le choléra. Ce qui veut dire qu'à compter de demain, chacun d'entre nous est tenu pour responsable de sa misère, de son chômage, de sa pauvreté, de son ou de ses handicaps, de son salaire de merde ne permettant pas d'en vivre, de la mauvaise réputation de l'établissement scolaire de son gamin, du fait qu'à partir de la 5ème, faudra le résigner à ne pas aller jusqu'au bac pour "entrer dans la vie active", etc, etc.
Ah, et pour ceux qui avaient pris un peu de goût à s'exprimer sur les réseaux sociaux, Macron a annoncé sur F-cul qu'il allait s'en charger, en considérant que les réseaux soc et l'anonymat sont la source de toutes les violences, notamment celle des Gilets Jaunes.
Alors, bien sûr que le RN n'est pas une réponse aux enjeux et problèmes des Français. Mais Macron et ceux qui le portent sont assurément les mêmes qui s'accommoderaient aussi bien de la dame aux chats, au cas où Macron échouerait à se faire réélire. Sauf que ça n'arrivera pas puisque bonnets blancs et blancs bonnets sont de mèche, comme ça s'est vu lors du faux débat de l'entre-deux tours.
Ah, on me dit dans l'oreillette que Macron serait à 56-58 %. Alors souriez, vous serez filmés, mais pas pour passer à la TV et du coup, Daniel ne pourra même pas vous décrypter.
La vie est belle, non pas parce qu'elle est belle, mais parce qu'elle pourrait être moins belle que ce qu'elle est moche.
lire le billet d'humeur de david abiker ( un ancien d'arrêts sur images ? ) sur le parisien week end !!
Problème de base : confondre démocratie et élections
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Dommage. C‘était sans doute une occasion de convoquer le principe d’éducation populaire et les fameuses conférences gesticulees de Franck Lepage.
« L’éducation populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu... »
La vieillesse est un naufrage qui n'attends pas le compte des années.
Julien Damon nous le prouve en étant plus jeune que Daniel Schneidermann et en étant le vieux con du plateau avec un incroyable argumentaire :
- les jeunes mettent Lepen et Macron sur un même plan alors que lepen est une menace pour la démocratie
- les jeunes devraient accepter le résultat d'une élection qui ne leur laisse que le choix d'un candidat ou du fascisme
- les jeunes ne devraient pas protester parce que les fascistes pourraient aussi protester
Tout cela ne laisse qu'un seul choix possible, de voter Macron. Ce n'est donc PAS un choix démocratique.
Et c'est bien la situation réelle actuelle et qu'on voyait venir depuis 5 ans, c'est à dire la redite du chantage à faire barrage.
Chantage auquel on est bien obligés de céder car oui, si Lepen passe on sera encore plus dans la merde.
Et c'est bien ce chantage là qui est insupportable depuis tout ce temps.
En 2002 j'étais lycéen, la mobilisation était plus grande qu'aujourd'hui, et les médias ne trouvaient pas tant à critiquer la mobilisation qu'aujourd'hui.
Un des sloggans que je préférais c'était, "Chirac Escroc, Lepen Facho" qui montrait déjà bien qu'on n'avait pas de bons choix au second tour et que c'était un vrai problème.
Aujourd'hui, "Ni Macron, Ni Lepen" est un moins bon slogan car il est moins subtil et ne montre pas la différence entre les deux, mais le fond est le même, il n'y a pas de bon choix.
Le fond du problème c'est ce chantage, absolument anti démocratique, à devoir voter pour la seule personne face au Fasciste au second tour.
Si on considère vraiment anti démocratique de voir un parti fasciste arriver au pouvoir, on doit l'interdire d'y arriver !
Or il est évident que ça l'est. Même les éditorialistes de droite le savent et ils s'en servent contre nous avec une perverse délectation.
Le mot d'ordre qui devrait revenir c'est d'interdire les candidats d’extrême droite de se présenter ou d'être représentés médiatiquement.
A minima ceux qui comprennent une certaine proportion de fascistes au sein de leur groupe.
Ou ceux qui ont été condamnés pour leurs propos racistes par exemple.
Cela empêcherait accessoirement la droite de faire barrage à la gauche via la légitimation des discours d'extrême droite, et ça serait une sacrée avancée démocratique.
En attendant, allons voter Macron parce qu'on pourra toujours espérer atteindre le second tour une autre fois ou un troisième pourquoi pas, ce qui sera largement moins évident face à une Lepen.
Sommes nous en démocratie ? Qu'est-ce que la démocratie et comment éduquer à quelle démocratie dans le respect du dialogue ?
Vincent TiberJ a donné une remarque clé : "Notre culture péd
Insupportable le petit air satisfait du gros con de droite.
Je ne suis plus jeune, donc :
" Demain, dès l'aube, à l'heure ou blanchit la campagne
" J'irai voter. Aves Marine , je sais ce qui nous attend.
" J'irai par la forêt. J'irai par la montagne
" Je ne peux demeurer avec le RN plus longtemps...
Je Me demande si je suis le seul spectateur à être circonspect sur la présence de M. Damon. D’où parle-t-il? Quelle est sa compétence scientifique ici?
A en juger par sa production, sa compétence est aussi riche que celle de n’importe quel contributeur conservateur à ce forum.
J’aurais espéré que les invités soient pertinents dans leur action politique (comme les deux militants) ou dans leur production intellectuelle (comme M. Tiberj). Là je ne vois pas, un chroniqueur du point… Il n’est pas nécessairement utile d’avoir un contradicteur, d’autant moins que les montages ont montré que ces personnes avaient largement la parole dans l’espace public.
Une fois encore merci pour cette belle émission. Depuis, ayant voté, comme nos jeunes, je me sens beaucoup moins vieille ( 55 ans et demi). nous devrions tous soutenir nos étudiants, les choses vont peut-être changer, grâce à eux ! Je les en remercie (et les suivrai).
J'ai 79 ans et bien content que les "jeunes"protestent. Les incriminations contre les tags, marrant. J'ai bossé jusqu'à 66 ans et OK pour la retraite à 60 ans. De toute manière, je suis pour le salaire à vie (Bernard Friot).
Mon dieu, j'espère que je ne serai pas un vieux con comme ça dans 20 ans !
Gna gna gna y'a des tags. Gna gna gna les jeunes sont bêtes. Quelle horreur !
Assez affligeante comme émission. Souvent, si ce n'est systématiquement, à charge contre les mobilisations étudiantes ou autres et notamment par les deux sociologues, y compris notre cher présentateur.
En soit le dispositif se montre totalement opposé aux deux qui se mobilisent. D'ailleurs les deux sociologues, dont un est quand même un vieux réac de base, sont quelques part à côté de la plaque. Je prendrais deux exemples :
1- respecter la démocratie et le résultat des urnes : les jeunes ont plus ou moins contesté le résultat et ce sont vus accablés de tous les maux. Mais la bourgeoisie a montré l'exemple : 2002 un front républicain se forme contre Le Pen père, Chirac en tire une politique totalement partisane pour son camp (de droite néolibérale). 2008, Sarkozy soumet aux parlementaires le traité de Lisbonne qui reprend 99% du TCUE rejeté par le peuple français, et les parlementaires votent très majoritairement ce texte, 2017 Macron est élu avec un front républicain, certes moins fort, et applique son programme partisan (de droite néolibérale et qui plus est avec de la violence symbolique et physique), sans oublier les référendums locaux (NDDL, Alsace) plus ou moins bafoués.
2- L'occupation des universités et les éventuelles dégradations sont l'histoire des mouvements sociaux et des mouvements étudiants. La Sorbonne existe depuis le 13e siècle, ce ne sont pas quelques tags, vitres cassées ou autres qui la feront disparaitre. Ces mouvements sont une réponse assez logique dans un système dont on voit bien avec le mandat de Macron qu'il est à bout de souffle. L'arrogance du pouvoir et l'absence de prise en compte flagrante des considérations et enjeux d'une partie de la population ne peut pousser qu'à contester, y compris par la violence, la politique mise en œuvre. Quand les gens crèvent de faim ils sortent les fourches (les révolutions arabe ou les Gilets Jaune en sont des exemples).
Ce qui n'est pas énoncé non plus, c'est la logique qui sous tend le mandat de Macron. C'est la bourgeoisie qui est devenu intransigeante sur ses acquis, son pouvoir, sa richesse. Et pour cela, elle est a clairement usé de tous les moyens y compris de mettre à l'agenda médiatique tous les thèmes d’extrême droite pour conserver le pouvoir. A cela s'ajoute les plus âgés dont le conservatisme n'est pas une nouveauté.
Bref se focaliser contre les jeunes, leurs aspirations, leurs mobilisations est profondément réactionnaire et empêche de regarder la source du problème : la lutte des classes menée par la bourgeoisie. Le péril fasciste est créé par celle-ci afin de conserver le pouvoir. Cela fonctionnera probablement encore cette fois-ci, mais pour combien temps ?
Force est de constater que si nous avions eu le second tour idéal.MLP contre Mélenchon on aurait trouvé des esprits chagrins chez les éditoriales pour nous expliquer qu'on leur a volé l'élection.
Mais on doit reconnaître que si le dimanche soir la jeunesse identitaire sort dans la rue pour clamer qu'elle s'est fait voler le second tour; on ne pourra pas dire que tout s'est joué le plus sereinement possible à la vue du nouveau tir de barrage vis à vis de MLP devenue subitement infréquentable et dangereuse par ces même médias qui l'ont hissé au second tour
Soit on accepte le verdict soit on refuse d'y participer d'où l'abstention et le vote blanc important le 24 qui réduira l'écart entre le vainqueur et la prétendante ( tantôt fréquentable puis subitement honnie )
Merci, grâce à vous j'ai découvert Vincent Tiberj que je trouve très intéressant et pertinent !
Du coup, je vais m'intéresser un peu à ses interventions et ses ouvrages. :)
"La violence est-elle une forme de protestation légitime ? "
C'est tout le paradoxe de la "résistance à l'oppression", ce droit imprescriptible énoncé par l'art 2 de la DDH.
Dans une société "démocratique", c'est un droit, mais il est sans objet, en raison des multiples moyens pour exprimer pacifiquement sa protestation et surtout de se faire entendre : expression dans les médias, grève, manifestation, actions symboliques (occuper temporairement un local, brûler une effigie, un drapeau...) humour, dérision, caricatures, etc.
Dans une dictature tout ces moyens son dévitalisés, quand ils ne sont pas simplement interdits.
Filtre, censure des médias... ; restriction du droit d'expression avec la création de délits au contenu flou, laissé à l'appréciation d'un juge... plus ou moins libre... (dégradation d'édifice, insulte, outrage, propos haineux...), restriction du droit de grève, de manifestation, de réunion...
En fin de compte, ne sont autorisés que les "formes de protestations" qui ne dérangent pas le pouvoir, le reste sera catalogué de violent et illégitime : un simple tag, même délébile, devient une dégradation, un slogan comme le fameux "CRS SS", un discours de haine ou un outrage, un autre comme "Et hop, Franco, plus haut que Carrero ! " un appel au meurtre... et ne parlons pas du "Qui a du fer a du pain" de Blanqui qui passerait pour un appel à la guerre civile.
«Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif du progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère !
Qui a du fer, a du pain. On se prosterne devant les baïonnettes, on balaie les cohues désarmées.
La France hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme. En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.
Mais pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de Liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin, de la mitraille, de la misère toujours !»
(Auguste Blanqui, conclusion du Toast de Londres, 1851)
Quand Daniel Schneidermann dit dans sa question "sur ce fameux slogan Ni Macron ni Lepen [...] il y a eu un deuxième malentendu qui est : ils les renvoient dos à dos, ils tracent un signe égal entre Macron et LePen ?"... je remarque qu'ici même sur le site, la pub pour s'abonner c'est les photos de Macron et LePen avec "pas facile hein ?"
Il parait que DS n'est plus le patron d'ASI, je ne lui jette donc pas la pierre, mais tout de même, personnellement, je préfère ça :
Vincent Tiberj évoque à plusieurs reprises le fait qu'il n'y a pas "les jeunes", mais des jeunes avec des attitudes très diverses à l'égard du vote.
pourtant toute la discussion a évacué cette question essentielle et, en fin de compte, parle d'eux comme d'une masse indifférenciée...
il y a pourtant un premier critère, très simple, intéressant à prendre en compte : l'âge.
En effet, les moins de 25 ans sont inscrits à 100% sur les listes électorales, si bien que leur participation au vote à 58% des inscrits est une participation effective de 58% de leur classes d'âge.
les données ipsos que j'ai trouvées sur l'abstention au premier tour de la présidentielle ne donnent ensuite, malheureusement, qu'une classe 25-34, qui amalgame donc les moins de 30 ans, eux aussi inscrits d'office, et les
30-34 ans, qui ne sont inscrits qu'à 97%, dans un taux de participation moyen de 54% des inscrits seulement, ce qui donne pour les 30-34 une participation de 52% de la classe d'âge seulement (et peut-être moins si, comme je le suppose, les 25-29 votent plus que les 30-34).
on a donc une classe d'âge, "les jeunes", dont on précise rarement jusqu'à quel âge on en fait partie, qui mélange les "primo-votants" et ceux qui ont déjà eu l'occasion de voter, à qui on reproche indistinctement sa faible participation mais qui, de fait, vote nettement plus que les "un peu moins jeunes" de 30-34 ans. Et c'est une classe d'âge qui va augmenter considérablement dans les années à venir, après le creux de natalité des 20-30 ans.
Existe-t-il des données plus fines sur l'abstention en fonction de l'âge ? l'inscription d'office joue-telle un rôle mobilisateur ? Perd-elle ce rôle vis à vis des plus précaires qui changent de domicile et ne se réinscrivent pas ? L'envie de voter diminue-t-elle après quelques participations décevantes ?
bref. Si j'ai apprécié de voir "des jeunes" défendre leur point de vue de façon argumentée, l'émission m'a tout de même semblé très superficielle, donnant peu d'éléments pour comprendre les rapports des jeunes aux élections...
Merci, Daniel d'avoir invité Julien Damon sinon nous nous serions ennuyés. C'était un bon divertissement. Les jeunes abstentionnistes sont absents du plateau, ils ne sont décidément pas représentés.
Ce vieux réac de Julien Damon à l'instar de tous ces infames editocrates devraient faire de plus d'humilité et d'empathie envers cette jeunesse qu'il est bien trop sage et indulgente à mon goût.
Je lis : “Julien Damon, enseignant à Sciences Po opposé au blocage des universités”. Il a bien le droit, mais au bout de trois quarts d’heure de visionnage, je ne vois toujours pas ce que ce monsieur a à dire d’autre (je veux dire d’un peu plus informé que le “bon sens” du bar au coin de ma rue). Pourriez-vous préciser quelles qualités ou compétences ont pu motiver son invitation ?
Dommage qu'il ny ait eu aucun invité représentant les 42%... j'ai trouvé Julien Damon insupportable pendant les 3/4 de l'émission mais j'etais néanmoins daccord avec le fond de son discours. Si les jeunes avajent participé plus massivement, on aurait pas forcément eu ce deuxième tour et le traitement médiatique serait peut être différent. Cette abstention arrange bien les élites...
Un élément longuement abordé dans le débat qui n'est pas précisé dans les liens en fin d'article :
Daniel Gaxie est connu pour son ouvrage séminal, Le Cens caché, publié en 1978. Cette œuvre de référence en sociologie du vote met en lumière le phénomène d'auto-exclusion des profanes en politique, corrélée à leur niveau de compétence politique.
Il a abordé divers sujets tout au long de sa carrière académique (militantisme, professionnalisation du personnel politique…).
Si le vote est de plus en plus inopérant, comment s'étonner que les citoyens cherchent d'autres voies d'expression?
Depuis plusieurs années, la disqualification et les ricanements entendus de "ceux qui savent" attendent de plus en plus souvent les questionnements. La concertation et la pédagogie sont devenues des mantras creux qui transforment notre démocratie en "cause toujours, de toute façon, on fera comme ça".
Enfin, ni un referendum, ni un mode de vote plus robuste et plus représentatif comme le jugement usuel , ne peuvent remplacer l'échange, l'argumentation, l'étude des sources, le partage et la fermentation des points de vue.
Les jeunes ont raison. Je les comprends d'autant mieux qu'on ne parle pas de la manipulation LREM-Modem sur le scrutin en soutenant l'extrême-droite (parrainage) et ses discours (insécurité, immigration, identité).
En effet, A@I n'évoque pas que cette élection a été trafiquée par Bayrou qui a permis d'imposer à l'électorat un deuxième tour Macron Le Pen :
François Bayrou accorde son parrainage à Marine Le Pen au nom de la "démocratie"
Pourquoi ne pas parler des responsabilités politiques de Bayrou dans l'analyse de la contestation étudiante ? Ou de sa responsabilité dans la menace fasciste dont il a joué pour la faire peser sur la démocratie française ?
Tout d'abord, merci pour ces premières minutes d'émission qui m'ont permis de compléter mon album Panini des gros cons télévisuels dont on perçoit bien ici l'indispensabilité fonctionnelle : Faire en sorte que les boeufs à l'anneau hypnotisés par l'information en continu ne sortent pas de leur transe.
Bravo également pour le choix de l'invité contrepoint (sans majuscule, faut pas déconner quand même) , vous avez trouvé un champion du monde, une mise en abîme en miroir (?) d'un "C dans l'air" ?
Et enfin, grâce à vous, j'ai enfin compris de que disait Marx : «Hegel remarque quelque part que tous les grands faits et les grands personnages de l’histoire universelle adviennent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.»
voir le monde a deux doigts de faire de nous une espèce éteinte, et s’inquiéter de la bonne tenue des manifestations, du caractère anti-démocratique de la contestation, de la désertion des urnes chez les jeunes... faut bieeeeen les conscientiser sur l'importance de la dé-mo-cr-tie, a ces jeunes, hein ! c'est important qu'ils ne nous cassent rien, et qu'ils se tiennent bieeeeen tranquilles jusqu'au prochain vote, dans 5 ans, quand il sera TROP TARD !
heureusement qu'il y avait un quarantenaire moins con pour sauver l'honneur de ma tranche d'age
il est merveilleux ce Julien Damon ! Vieux, riche, "intellectuel", borné , l'électeur type de Macron selon les politologues !!
On espère que M. Damon arrivera à retrouver le sommeil. Pépère avait l'air tout chamboulé, le pauvre ... Merci à Daniel pour lui avoir rappelé que la Bastille n'était plus debout.
Pour pouvoir voter il faut être majeur .
La majorité est à 18 ans, donc le droit de vote est à 18 ans .
Pour abaisser le droit de vote à 16 ans, il faudrait faire passer la majorité à 16 ans .
C'est-à-dire mettre en danger les 16-18 ans qui relèvent de l'aide sociale à l'enfance et les priver des droits de l'enfant tels que définis par la convention internationale des droits de l'enfant .
" Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout êtrehumain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plustôt en vertu de la législation qui lui est applicable"
https://www.unicef.fr/dossier/convention-internationale-des-droits-de-lenfant
Merci d'avoir si bien illustré la question de la fracture generationelle. On a vu un vieux, réac, parfois le présentateur prendre de haut les deux " jeunes". C'était bien.
Plus sérieusement, la fracture est de classe, il s'agit de (vieux) bourgeois qui, comme d'habitude, nous refont la scène- ô combien connu-de l'indignation face aux dégradations, puis de la désinvolture des jeunes qui ne vont pas voter. C'est devenu un classique du genre. Brecht avaut cette phrase toujours d'actualité : " On dit d'une fleuve emportant tout qu'il est violent mais on ne dit jamais rien des rives qui l'ensèrrent".
Bon qui c’est qui a laissé entrer un droitos sur le plateau là ?
Ah ces gauchistes aucun service d’ordre lol
On a un pays et une planète commune. Non, ce type d'absurdité, devrait être un "red flag" systématique.