Privatisation des autoroutes : les trois embrouilles de Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, l'homme du "non" à la guerre en Irak, est aussi celui du "oui" à la privatisation des autoroutes françaises. Un fait qu'est venu lui rappeler lundi 25 février un auditeur de France Inter, et auquel l'ancien ministre a opposé une défense bien confuse. Arrêt sur images a voulu y voir plus clair.
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Commentaires préférés des abonnés
Merci pour ce décryptage très éclairant !
Un autre cadeau fait au privé : la suppression de la publicité en soirée sur les chaînes publiques. Ca m'intéresserait d'avoir un retour chiffré sur ce que cela a rapporté aux mastodontes de l'audiovisuel. C'e(...)
C'est bien vrai j'ai constaté comme d'habitude que les mêmes quand c'est un "grand" s'écrasent bien volontiers. J'ai fini par éteindre le poste, ces journalistes qui posent une question et ne laissent pas une demi-phrase de réponse avant de couper la(...)
J'écoutais ce matin France Inter avant 7h
Un journaliste parlait des difficultés du parti de Wauquiez en vue des Européennes (Wauquiez est un de mes vomitifs préférés)
mais voilà que l'on compare dans cette rubrique en mots voilés Wauquiez et Macron (u(...)
Derniers commentaires
Quand les gilets jaunes auront obtenu le RIC, on pourra appeler VILLEPIN au Tribunal sur le motif de corruption et de concussion.
Et plein d'autres personnes...
C'est bien pour cela que le chef actuel de cette mafia néo-libérale fait tirer sur les manifestants, comme un vulgaire dictateur.
Merci très bon article.
J'ai régulièrement l'impression que les "questions qui fâchent" sont posées par les auditeurs·rices. Comme si les journalistes délaissaient leur rôle et je ne peux pas dire que ça renforce leur crédibilité...
Nul doute que le De Villepin soit un rhéteur affûté.
Nul doute non plus qu'il était à l'ONU face à son destin, ou celui de la circonstance.
Nul doute enfin que quand vous avez appris à articuler le discours ici, là et ailleurs, aucune situation, si embarrassante qu'elle soit ne vous mettra dans l'embarras.
Nul doute qu'il faille douter de ce monsieur De Villepin.
En tout cas il a bonne mémoire pour se rappeler, 13 ans plus tard, de tous ces chiffres à la volée, sans internet
L'ancien Premier ministre, pour terminer la défense de sa décision de 2006, fait enfin référence à des "clauses de rendez-vous", que contiendrait l'accord de vente. "Nous avons des clauses de rendez-vous, une fois de plus ces cessions ne sont pas définitives, il y a des clauses de rendez-vous, donc il faudra corriger le tir à l'avenir." "Clauses de rendez-vous" pour corriger le tir ? Effectivement, les cessions de sociétés d'autoroute sont à durée limitée, et doivent être renégociées à l'issue de cette échéance... ou même avant.
Renégociation du même acabit que celles faites pour le renouvellement du canal TV de TF1 (pour ne citer que ce canal) ? Renégociation en huis-clos, sans contre partie...
Époque étrange où tout "dire" doit être vérifié . On nous demande d'être "confiant" alors que tout propos semble mensonger .
Oui mais comme il n'y avait personne pour apporter des éléments contradictoires , il s'en est finalement très bien tiré , et c'est ça qui compte
c'est bien Tony d'attendre quelques relances de Léa Salamé et d'Ali Baddou. Ils sont là pour servir la bonne soupe à certains et la soupe à la grimace à d'autres.
Hier par exemple j'ai écouté l'émission 'Questions politiques' sur France Inter dont l'invité était Dupont-Aignan (que je n'apprécie pas plus que ça) interviewé par Ali Baddou et le trio infernal (Carine Bécard de France Inter,Virginie Malingre du Monde et Nathalie Saint-Cricq de France Télévision). Il et elles ont fait preuve de pugnacité ce qui est bien mais c'est une autre musique devant le premier macroniste venu.
J'écoutais ce matin France Inter avant 7h
Un journaliste parlait des difficultés du parti de Wauquiez en vue des Européennes (Wauquiez est un de mes vomitifs préférés)
mais voilà que l'on compare dans cette rubrique en mots voilés Wauquiez et Macron (un autre de mes puissants vomitifs) et que les autres journalistes présents gloussent derrière en arrière plan radiophonique sur chaque parole dite, comme une espèce d'applaudissement à l'envers pour le petit Jupiter
à en croire qu'ils sont tous secrètement amoureux de Macron
Et sur cette chaîne et sa soeur il ne manque jamais de député de la république en marche (à reculons) pour couronner l'actualité : la radio d'état n'a que l'embarras du choix
C'est bien vrai j'ai constaté comme d'habitude que les mêmes quand c'est un "grand" s'écrasent bien volontiers. J'ai fini par éteindre le poste, ces journalistes qui posent une question et ne laissent pas une demi-phrase de réponse avant de couper la parole à ceux à qui ils ne servent pas la soupe m'agacent prodigieusement. S'ils veulent discuter entre eux c'est pas la peine qu'ils invitent quelqu'un. Moi je serais à la place de l'invité je leur dirais ça avant de claquer la porte du studio.
"... ces journalistes qui posent une question et ne laissent pas une demi-phrase de réponse avant de couper la parole à ceux à qui ils ne servent pas la soupe m'agacent prodigieusement."
Moi aussi. Et c'est un véritable concours, à celui ou celle qui coupera le plus vite, et le plus souvent. Surtout, ne pas laisser l'interrogé développer sa démonstration, son idée, jusqu'au bout, mais s'arranger pour dévier le plus vite possible le cours de son explication. Et montrer au spectateur que le personnage important, dans l'émission, c'est l'animateur, dont "l'indépendance" garantit que l'invité ne pourra pas garder la bride sur le cou, non mais.
Tony Le Pennec a bien rasion de le souligner : "Une question à laquelle Dominique de Villepin répond de manière embrouillée, en s'attribuant le beau rôle, sans qu'Ali Badou ni Léa Salamé, les deux journalistes menant l'interview, ne jugent utile de lui demander des précisions". Il n'y avait pas de danger.Je voulais dire "Dans le cas de Villepin, il n'y avait pas de danger". Parce que s'il s'était agit d'un invité sortant par trop du "cercle de la raison"... Aurait-il pu seulement aligner trois mots consécutifs ?
Merci pour ce décryptage très éclairant !
Un autre cadeau fait au privé : la suppression de la publicité en soirée sur les chaînes publiques. Ca m'intéresserait d'avoir un retour chiffré sur ce que cela a rapporté aux mastodontes de l'audiovisuel. C'est un peu à la limite du sujet puisqu'on ne parle plus de dilapidation du capital de l'Etat, mais je me souviens que la magouille avait été fameuse.