Pub en ligne : "Il faut bien que les journalistes bouffent !"
Est-ce le début de la guerre de la pub ? En tout cas c’est une offensive en règle que viennent de lancer les principaux sites de presse financés par la pub contre les internautes qui s’ingénient à bloquer ces pubs, et contre les bloqueurs qui les y aident. Guerre économique, guerre des mentalités, guerre technologique aussi, les uns et les autres déployant des trésors d’ingéniosité pour terrasser et contourner l’adversaire. Mais bloquer les internautes qui bloquent la pub, n’est-ce pas une arme à double tranchant ?
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Derniers commentaires
fraîchement abonné (2ème émission que je regarde), je suis ravi du choix des sujets traités, et notamment celui-ci, sur les pubs sur internet, qui est passé globalement en-dessous des radars des médias traditionnels.
En revanche, je ferai deux reproches de taille concernant cette émission en particulier (je ne peux pas me prononcer encore de manière générale) :
- la configuration du plateau est, de manière flagrante, inégalitaire, à la fois dans le nombre (2 "pro-bloquage des bloqueurs" contre 1 défenseur d'une position plus proche de la CNIL) et dans la prise de parole. Les deux représentants de la presse en ligne maîtrisent visiblement bien davantage les ficelles de la communication et de la rhétorique, et sont dans une situation de domination vis-à-vis d'un interlocuteur plus timoré, moins accoutumé aux joutes verbales.
- à partir de cette configuration inégalitaire de départ, chose fréquente par ailleurs à la télévision, le devoir des journalistes modérateurs du débat, à savoir Daniel Schneidermann mais aussi son assistant Vincent, est de compenser cette inégalité en empêchant les coupures de parole intempestives, en donnant la parole fréquemment (et sans qu'il la demande forcément) à David Legrand, en insistant pour qu'il continue son propos malgré les récriminations adverses, etc. Daniel Schneidermann a tenté de le faire à un moment, lorsque le débat est allé sur le terrain juridique (milieu d'émission) mais n'a pas réussi (ou voulu réussir ?) à calmer les deux opposants fervents. Peut-être a-t-il estimé que les interventions de Vincent allaient dans le sens des propos de David Legrand et permettaient d'équilibrer la balance ? Or, rien n'est moins sûr, car elles ont au contraire souvent permis de tremplin pour les deux intervenants de la presse en ligne, leur permettant d'orienter la discussion vers des considérations techniques et très souvent de "noyer le poisson" (comme l'a dit un autre internaute) : c'est-à-dire d'éviter de parler du fond du problème, qui est avant tout politique et non technique (par exemple le modèle économique médiatique dominant et ce qu'il présuppose d'idéologies et d'impensés...).
Le sujet est resté malgré tout passionnant, mais il a fallu batailler pour comprendre le point de vue de David Legrand. D'aucuns pourraient en remettre la faute sur David Legrand lui-même, en arguant qu'il n'a pas su, "de lui-même", se mettre en avant. Or, j'insiste, un plateau de télévision (même en ligne) n'est pas un débat libre, et le rôle du modérateur/journaliste est d'équilibrer, autant que possible, le poids de chaque débattant. C'est à lui de mettre en avant ceux qui ont tendance à se mettre "naturellement" (ou plutôt sociologiquement) en retrait.
Le résultat aurait été très profitable aux internautes, ce me semble, et leur aurait permis de se faire une idée plus claire du sujet.
Je me permet de réagir sur la dernière partie de l'interview qui m'a donné envie d' hurler... Pour moi, une publicité caché (au sens pseudo article de journaux déguisés ) est bien pire qu'une publicité intrusive et les commerciaux le savent bien puisque c'est ce type de pub qui ( et de loin) est le plus efficase. Je trouve que les invités ne se rendent pas compte que si le prix des pubs a baissé parce que les gens utilisent adblock, le prix des publicités déguisés va lui fortement augmenté du fait de leur efficasité, mais aussi et surtout du fait de leur côté "non intrusif" et de leur coté "passe à travers les mailles de adblock". Par conséquent, ce type de publicité va devenir commun (ça l'ai d'ailleurs déjà un peu quand on voit les "pub à peine déguisés" que sont certaines vidéos de youtubeurs (cyprien notamment) et surtout OBLIGATOIRE pour vivre. Par conséquent, je considère qu'il est illusoire de considérer que les journalistes de tout ces journaux vont avoir ne serais-ce que le choix s'il veulent survivre.. J'espère (l'espoir fait vivre comme on dit ) qu'avec une intervention légale et une augmentation conséquente des moyens pour les fonctionnaires qui répriment ce type de faute, ce genre de pratique pourra peut être interdite ou limité ou sortir de la catégorie "pub déguisés" en imposant par exemple des énormes panneaux au milieu de la page indiquant "ceci est une pub". Par contre, je comprends leur choix éditorial de se financer avec des pubs : ils n'existent malheureusement aucun autre moyen actuel pour pouvoir acceder gratuitement à une partie du web et donc aux infos qu'il y a dedans... et ayant eu des soucis à certaines périodes pour payer mes factures, je vous assure que dans ces cas là même une participation minime à des sites comme arretsurimages, je ne pouvais pas me le permettre, mais être informer, j'aurais bien aimé.... Une dernière chose, je pense que effectivement les éditeurs comme le point, le figaro, libération, ... étant de base financer par des milliardaires qui choisissent (comme pour canal + et les guignols) ce qui veulent qu'il soit afficher ou non sur internet et ailleurs, je suis pas sure que l'information qu'il écrivent soit de base ni très neutre ni très complète. Le problème, c'est que - la plupart des gens n'ont pas conscience de cette main mise des milliardiaires sur les médias et la politique dans son ensemble - les journaux dit neutre sont payants et nécessitent donc de s'être posé la question avant de remettre en cause sa vision de son journal préféré habituel et peuvent donc difficilement permettre aux gens mal informé de se rendre compte de cette manipulation de l'opinion par les médias traditionnels (note : même internet c'est traditionnel si vous n'y lisez que les journaux qui confirment vos propres opinions...).
Mais enfin, à la question "Pourquoi ne traînez-vous pas AdBlock en justice ? ", tu as bien vu que personne ne voulait répondre !!
Évidemment, c'est l'omerta :
Google est dans le TOP3 des clients d'Ablock...
Si l'Express gagne contre AdBlock, que penses-tu qu'il va se passer ?
Eh oui, si l'Express n'était plus (ou moins bien) référencé par Google, tu ne crois pas que les pertes seraient supérieures à la perte des internautes fâchés avec les pubs ?
Rémi
Je leur envoie croyant m'en débarraser.
Le formulaire me revient immédiatement avec une injonction:
"Veuillez sélectionner votre sexe"
J'ai été saisi.
J'avais rempli tous les champs dudit formulaire avec:
"Allez vous faire enculer"
Je tiens à votre disposition la saisie d'écran que j'ai faite après avoir essuyé mes larmes de rigolade ...
Je suis surprise d'apprendre qu'Arret Sur Images utilise Google analytics.
Je ne suis pas d'accord pour alimenter le "big data" de Google.
Google a la puissance d'un état (ou plusieurs) mais sans loi.
Simple curiosité : est-ce que, malgré son modèle économique revendiqué, @si reçoit parfois des offres pour de diffuser de la publicité sous quelconque forme ?
Je suis étonné qu'arrêt sur image, qui traite souvent de ce thème, n'ait jamais fait appel à cette association sur ce genre de débat. Alors qu'elle a une critique de fond qui remet en question la publicité dans les médias et sur internet. http://antipub.org/spip.php?article287
Le débat en aurait été à mon avis bien plus enrichi.
Dans l'ensemble, elles me font marrer, parce qu'elles me proposent des articles que j'ai déjà achetés. Quand on change un lavabo, on ne va pas en acheter un tous les mois... Ce n'est pas la peine de m'en proposer toute une gamme pendant trois mois...
- Je n'en vois pas la nécessité."
Pouf ! Pouf !
PG
La pub est la meilleure propagande du capitalisme pour conditionner le peuple (pour les élites c'est autre chose), la masse.
La pub pollue la nature et nos esprits.
Pour ces raisons, il faudrait déjà limiter fortement la pub.
D'autre part, l'automatisation des taches, combinée au changement de système économique (de la production de bien en une société de services), met en branle les bases mêmes du capitalisme: la production de richesse n'est plus une question de temps de travail par individu. Elle n'a jamais vraiment été une question de qualifications d'ailleurs soit dit en passant : les très riches sont riches parce que leur parents sont riches, rien de plus dans l'immense majorité des cas, à cause du droit de propriété tel que défini par le capitalisme..
Donc c'est tout le système de répartition de la richesse actuel (salaire, impot, retraites, dividendes) qui s'écroule.
La pub pour les journalistes, c'est juste un moyen détourné de se rattraper aux branches. Ca permet de ponctionner une petite part du profit des grandes entreprises (réalisé grâce à l'automatisation, internet, puissance de calcul, robots, etc. mais aussi à cause d'un système financiarisé à peu près fou), pour rémunérer les journalistes. En créant ainsi une dépendance, les grandes entreprises s'accaparent encore plus de pouvoir. Ainsi, encore une fois, la crise causée par les dysfonctionnements nombreux et très graves du capitalisme (basé sur des postulats faux) est récupérée pour faire encore plus de capitalisme.
Ceux qui y perdent c'est 99.99% de la population.
Mais continuons, vivement la sidération, l''adrénaline, l'émotion et le grand spectacle du prochain attentat. Surtout ne pas réfléchir sur les causes, ne pas se révolter, mais juste avoir peur des musulmans, c'est l'essentiel.
Je vais vous donner mon avis en quelques mots : ces médias se foutent du monde. Ils font mine d’oublier qui ils sont : non pas des sites qui se battraient pour la liberté d’informer et la santé de la démocratie, mais des outils pour forger l’opinion aux mains des oligarques qui prospèrent sur une inégalité croissante et promeuvent l’idéologie néo-libérale. L’Express n’est plus l’ombre que le grand journal qu’il a été voici très longtemps, il est la propriété du milliardaire des télécoms Patrick Drahi. Quant au Monde, il appartient au trio d’industriels du luxe, de la banque et des télécoms Bergé-Niel-Pigasse. Et il en va de même de nombre d’éditeurs regroupés dans le Geste (Groupement des Editeurs de Contenus et Services en Ligne) qui coordonne cette opération.
Commentaire sponsorisant le portail de Basta ! sur lequel Coin-coin a trouvé l'article de Reporterre trois mois après qu'un @sinaute lui en a révélé l'existence
Cette émission a, de mon point de vue, souffert d'un cadrage beaucoup trop restreint et loupe son sujet.
Je m'explique : plutôt que de débattre sur comment bien distribuer de la publicité sur les journaux afin de ne pas trop gêner le lecteur, pourquoi ne pas avoir aussi, voire surtout, explorer les questions suivantes :
- Faut-il que la publicité soit l'alpha et l'oméga du financement de la presse ?
- Pourquoi la presse a-t-elle été "privatisée" ?
- Pourquoi tout le monde semble acceptée que la production de l'information, dans une démocratie, soit assujettie aux bons vouloirs des vendeurs de bagnoles et pâtes à tartiner ?
Ces questions (entre autres !) auraient permis de poser la question de savoir si l'information doit être payante (que ce soit via la pub ou via abonnements) ou être un bien commun (un sujet sur lequel vous êtes bien informés !), dont le financement serait par exemple socialisé pour un accès égal pour tous à l'information.
C'est ça, la vraie question que pose la campagne contre Adblock, à mon sens, et pas de savoir quels sont les meilleurs formats de pub pour ne pas déranger l'utilisateur ! D'ailleurs, un invité d'Hors-Série le disait il n'y a pas longtemps, en citant @si et Médiapart : payer (personnellement) pour de l'information libre, c'est aberrant.
Un point de vue discutable bien sûr mais dont les questions sous-jacentes sont plus intéressantes que l'émission de cette semaine, qui semblait structurée via un débat rikiki alors que la question des alternatives de financements aurait permis de politiser un peu plus l'émission et donc de prendre de la hauteur par rapport à des débats qui étaient assez techniques mais n'apportaient aucune approche de fond.
Bientôt les gendarmes viendront vous chercher si vous utilisez un bloqueur.
Je rie (jaune) à cause de ça:
http://www.deboulonneurs.org/article717.html
Vive le bloqueur de pub "IRL" comme disent les geeks!
Cette émission n'en parle pas.
66 minutes 27 mars
Pas un mot critique pendant 66 minutes, pas une seule fausse note : le journaliste idéal ! Pas besoin d'utiliser les nouvelles technologies de l'information pour déguiser une publicité en travail journalistique...
Attention, je ne souhaite pas inciter à cliquer sur ce lien publicitaire mais simplement pointer du doigt le fait que cela existe et proposer un exemple de faux reportage pour un éventuel article d'asi sur le sujet.
La publicité est le cancer qui est en train de tuer notre civilisation en phase terminale !
PG
Ben oui, cette émission est aussi très bien sans le son.
En tout cas elle m'a convaincu, j'ai désinstallé AdBlock Plus et installé uBlock Origin. Je vais tester.
J'aurais tendance à dire que le business publicitaire est devenue complètement fou et que personnellement je vais tout faire pour me protéger de cette folie. On ne contrôle plus rien mais ne vous inquiétez pas on travaille pour que cela devienne "acceptable" à vos yeux. Discours légèrement ambivalent (terme tout à fait à propos me semble-t-il) qui pourrait rejoindre le neuf quinze "Monstrueuses accoutumances", même si cette réalité est de très loin moins dramatique.
Il est loin le temps où Chabat nous faisait rire avec son "c'est quoi le texte ?".
Ils ont même réussi à rendre certains lecteurs, pas forcément sensibles à la question de la publicité, et aux problèmes qu'elle soulève (éthique, économique, etc.), publiphobes !
Je pense que grâce à eux Adblock plus et autres les remercient beaucoup.
Leur combat est obsolète, dépassé, ringard.
En dehors de leur incapacité à remettre en cause leur modèle économique, ce qui est frappant c'est la langue de bois, le déni, la morgue (oui, je vise expressément Eric Mettout) dont ils font preuve.
Il est tout à fait possible pour un journal de mettre un terme à un contrat avec une régie publicitaire si elles ne respectent pas le cahier des charges (type de publicité, formats utilisés, etc.), base du contrat !
Ils peuvent aussi rapatrier les publicités sur leurs serveurs et effectuer un contrôle en amont : ça demande du boulot, de l'investissement, mais c'est faisable et ne pose aucun problème technique !!
Franchement, leur attitude n'est pas défendable. Ils ont choisi d'externaliser la gestion des pubs, ils ne s'occupent pas du respect du contrat avec les régies, ils ne respectent pas non plus leurs lecteurs, et ils viennent se plaindre !
Ils ont ce qu'ils méritent.
Personnellement, ils peuvent même disparaître.
Message pour Eric Mettout : le native, ou je ne sais quoi, qui consiste à faire un papier sur un thème choisi par un annonceur, c'est à considérer comme de la pub, un point c'est tout. La question à se poser est : y a t-il un donneur d'ordre externe ? si c'est oui, ce n'est pas du journalisme ! Et comme le dit Daniel, c'est pire que la pub ostentatoire, car c'est de la bidouille interne cachée aux lecteurs.
Non mais franchement, ce type est incroyable. La question du journalisme de qualité passe après la préservation du modèle économique.
Il est journaliste ou commercial ??
Déjà que je ne lisais plus l'Express, mais là il ne m'a pas donné envie de le relire.
Régulièrement, je me retrouve avec des site qui me signalent qu'AdBlock est activé du même genre que les "softs" que l'on voit au début, et il m'arrive régulièrement de le désactivé pour le site si c'est pas trop intrusif.
Pour le native ad, il faut appeler un chat un chat : c'est du placement de produit. Si c'est défini comme tel, et que ca n'est pas intrusif, pourquoi pas ? En ce moment, sur la chaîne youtube "Bazar du Grenier" qui fait, entre autre, des Let's Play (un vidéo où quelqu'un joue et commente sa partie). Récemment, ils en ont fait un sur un jeu qui va sortir (ou vient de sortir). Dès le départ, ils ont pris le temps d'expliquer que c'était une série vidéos sponsorisées par l'éditeur dans une intro de 2 minutes, en plus de le mettre dans le descriptif. Et là, je dit ok. Ils ont un projet, ils ont besoin d'argent, il le trouvent comme ça, et ils le disent.
Pour les placement de produits ou de marques dans les journaux, c'est pareil : à partir du moment où c'est clairement annoncé, pourquoi pas ?
Sinon, j'ai trouvé les invités très tatillons sur des détails, d'une grosse mauvaise foi par moment (surtout sur la directive européenne).et pas toujours très clair dans leur propos.
Et pour la pub : Si un journal, une chaîne youtube ou quoique ce soit d'autre est payé par une marque pour mettre un certain contenu, quelque soit la manière dont c'est fait, c'est de la pub. Aston Martin fait de la pub dans les films de James Bond.
- radio : branchée de 6h à 21 h sur France Culture avec de rares infidélités sur les radios parasitée par le fléau publicitaire,
- télé : de façon générale à éviter, ou limiter fortement, domaine privilégié où on nous prend de toute façon pour des imbéciles,
- internet : adhésion totale au bloqueurs de pub !
Hors il se trouve que des "journalistes" en ont besoin pour bouffer.
En quête de vraie information, je ne lisais jamais leurs canards.
Avec leurs aveux d'esclaves, ils confirment ma sagacité...
La différence entre une pub native et le reste n'est pas du tout compliquée, surtout dans le contexte d'internet.
Comme on nous l'explique, les encarts publicitaires habituels sont des portes ouvertes à des serveurs externes, des serveurs de pub. ça c'est le reste.
Si la pub et les fichiers qui la composent sont hébergés sur le même serveur que le site en question, c'est du natif.
Le recours aux serveurs externes c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi. C'est ça le problème de la pub sur internet, et les propriétaires des sites sont tout autant abusés que les usagers.
Si la pub est faite "à l'ancienne", au moins le propriétaire du site a un moyen de contrôle (avant, et non après coups) Il est conscient de ce qui sera rendu visible sur son site, et ce qui sera infligé à ses usagers. S'il est soucieux du confort et de la sécurité de ses usagers, il filtrera sans peine les pubs abusives, intrusives etc.
Après, que ce soit sous la forme de réclame, contenus publi-rédactionnel ou photos de nibards, c'est pas le sujet. Ce qui compte c'est qu'il assume ce qu'il inflige à ses usagers, et que les usagers l'acceptent ou pas.
Les propriétaires de sites qui ont opté pour un revenu publicitaire, au lieu de culpabiliser ou contraindre les usagers, devraient se retourner vers les régies de pub. Leur faire savoir qu'ils ont abusé, et que X% (proportion des utilisateurs de bloqueurs) ne leur font plus confiance sur la gestion de la publicité. Charge aux régies de se remettre en question, travailler à assainir leurs pratiques et regagner la confiance pour que les utilisateurs désactivent les bloqueurs.
C'est pas dit que ça marche, mais c'est la seule issue qui permette de maintenir la publicité sur internet.
Il restera les anti-pub radicaux, qui ne veulent voir de publicité nulle part. Pour ceux là, quoi qu'il advienne, ils ne désactiveront les bloqueurs que si la publicité n'existe plus. Avec tout le respect, et la sympathie que j'ai pour leur combat, leur sujet n'est absolument pas utile dans ce débat. C'est non, et puis c'est tout.
Et à ce propos vu que personne ne clique sur ce genre de liens sauf par accident (surtout sur les journaux à positionnement "journalisme sérieux"), quelqu'un peut-il m'expliquer comment Outbrain et les éditeurs peuvent gagner leur vie avec ça ? Qui est derrière Outbrain et Taboola ?
Ce qui me fait bien rire aussi c'est la naïveté de la presse sur l'absence relative d'Adblock sur les téléphones. Les pubs sur mobile sont tellement insupportables que les gens vont vite apprendre à installer Firefox ou un autre navigateur autorisant les plug-ins et installer des adblocks là aussi, c'est évident. Pour l'instant ils profitent que Chrome est installé par défaut sur Android, mais maintenant que Mme Michu connait Adblock sur PC ça va vite changer
PS : il n'a pas été dit je crois que Google va lancer un service équivalent à Outbrain et Cie, sa part de marché dans la pub va encore croître. Pour le pire et le pire.
Pour le supprimer dans la plupart des cas, il suffit de faire "retour" avec la flèche en haut à gauche. on se retrouve tout de suite sur la page d'accueil du site.
1. Je l'ai remplacé par uBlock Origin qui est vachement mieux.
Cette histoire de Adblockplus avec Google. J'utilise ADP depuis des années (en fait depuis que les sites mettaient tellement de temps à charger qu'il fallait faire quelque chose), et jamais aucune pub ne passe. Je n'ai jamais vu de pub Google ! A peine un lien sur une ligne quelquefois, une modeste proposition, que j'accepte ou pas. Comme partout. J'ai du mal à croire que Google paierait donc des sommes colossales à ADP, et pourquoi, sinon ?
Désolée, mais quelque chose a dû m'échapper...
Vous pouvez en effet être content de vous : vous les avez bien piégé !
"
La langue de bois, la langue de bois
Pour dire qu'on triche avec les mots
Pour dire qu'on ment et de surcroît
Qu'on insulte aussi les ormeaux
Faut-il que l'homme soit macabre
Pour blasphémer la langue d'arbre ?
La langue du bois, la langue du bois
La langue de bois, la langue de bois
Pour désigner paroles vaines
C'est insulter ma fibre à moi
La sève vivant dans mes veines
[…]"
Claude Nougaro
"Eric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de L’Express en charge du numérique, qui a pris la tête du mouvement contre les bloqueurs dans deux articles,…"
Il a pas pris la tête que du mouvement ! La mienne n'en peut plus !
Ce qu'il faut de circonvolutions pour encore croire faire du journalisme ! Pour se voir encore indépendant et souverain !
Que ces valets dégagent !
Que nos volets de bois ferment sur eux nos fenêtres !
En attendant la volée de bois vert !
La langue de bois…
Quand du plus frêle genêt et du plus tendre ormeau monte la sève du ras-le bol, c'est de ce genêt, de cet ormeau dont on fait les meilleurs balais et les plus durs bâtons !
Du vent, du balai, de l'air !!!
Ils n'ont jamais pensé à vendre leur production, tout simplement ?
Il a le look du gauchiste, mais croyez-moi il est bien loin d' en être un.
On le voit ici, le mec est prêt à tout pour gagner sa croûte : manipuler et abrutir les masses le font vivre et il continuera à distiller sa m... sans scrupule le plus longtemps qu' il le pourra.
L' éthique ? Il s' en fout.
Sa première mission est de rapporter du cash à sa feuille de choux... et qu' importe la manière.
Ce sont ces agents là du capitalisme qui sont terriblement destructeurs. C' est ce type d' individu qui NOUS fait si mal aujourd' hui et dont le pouvoir de destruction est si élevé ! Il est prêt à tout le bougre, pour fourguer sa m... et qu' importe la méthode !!!
PS Regardez-le (à 44mn) comment il laisse son téléphone allumé et fout en l' air l' émission (en s' en foutant royalement) : j' y voit là le symbole de sa personnalité et de sa morale.
"Il faut bien que les lecteurs bouffent aussi (et pas que de la m... promotionnelle) !"
...Promis, je vais regarder l'émission.
Quelques éléments de réponse : de manière générale, le web est un espace ouvert sans segmentation géographique de marché, sur des produits à faible coût de développement (pas d'usine, de matière première etc.), où on est en concurrence avec le monde entier. Le "gratuit" est une forme de dumping radical permettant d'occuper la place, de tuer la concurrence, pour ensuite chercher un modèle de financement notamment en se greffant sur le marché publicitaire.
Comme il a été dit, ABP est open source, n'importe quelle équipe de développeur peut sortir son équivalent, et si ça a pu devenir une société commerciale, c'est que la notoriété a été assuré par le gratuit, que tout le monde pense "AdBlock" pour ce service là, comme tout le monde pense Google pour un moteur de recherche. Facebook ou Twitter n'avaient d'ailleurs à la base pas vraiment de plus-value technique, ce n'est qu'après une capitalisation une fois la place prise qu'on peut faire travailler des équipes pour quelque chose de spécial, ne serait-ce que la capacité à faire du "big data".
Les contre-exemple de ces modèles, comme @si, fonctionnent principalement par une notoriété déjà acquise (celle de D. Schneidermann à la télé) ou par des marchés de niche très sélectifs. Le profilage sert d'ailleurs à faire les segmentations de marché par domaine d'intérêt, par "univers" : nichons, bagnoles et bricolage pour monsieur (= magazines "masculins"), beauté, mode, people et cuisine pour madame (= magazines "féminins"), @si, Hors-série Mediapart, Arte pour intello de gauche, SF, open-source, jeu vidéo et nichons héroic-fantasy pour le geek de moins de 25 ans etc.
Dans ce cadre, l'information généraliste, sans "univers", sans orientation idéologique marquée, sans zone géographique spécifique, est mal barrée et on comprend qu'elle prenne pour financier l'annonceur plutôt que le lecteur : pour prendre l'exemple de Mettout avec son enquête sur le télé-travail, si elle se fait de manière neutre, "objective", sans point de vue particulier, alors quelle différence entre la lire dans l'Express, le Monde, L'Obs, Libération etc. ?
En fait, il est logique que Mettoux sépare le travail de la rédaction "normale" de ces produits réalisés par des pigistes et financés par des annonceurs : on a d'un côté les journalistes pouvant donner le ton du journal, sa singularité, ce qui peut éventuellement permettre d'avoir le très recherché "fidèle lecteur", et de l'autre l'information neutre, que n'importe qui pourrait faire et qui est laissé à des pigistes "techniciens" de l'écriture (combien de gens formés par des écoles de journalisme s'orientent vers l'écriture "technique", communication d'entreprise, institutionnelle, pédagogique etc. ?)
Mais si on y réfléchit, l'équivalent d'un Google News pourrait vraiment tuer tout ce qu'ils retirent de l'information "neutre" : si l'AFP et ses milliers de journalistes diffusait directement ses infos plutôt que de les vendre aux médias ne pourrait-elle pas devenir une sorte de "Google" de l'information, l'endroit où tout le monde va pour des compte-rendus neutres, récupérant ainsi la part de marché publicitaire lui étant nécessaire ?
Il n'y a guère de chance que ça arrive parce que si l'Etat finance la moitié de son budget (cf cet article), l'autre moitié est assurée par des clients qui sont aussi au conseil d'administration (cf la liste), et on a donc un financement publicitaire par la bande où chaque média prend sa part et reverse indirectement des montants en achetant son info.
En tout cas, si on voulait une information neutre, de service publique, à moindre coût (= pub minimale), ça devrait valoir dans les 3-400 millions d'euros, le budget d'une AFP renforcée.
P.S. lien vers des infos sur le marché publicitaire général donnée dans ce post : 1,44% du PIB en 2014, 700 millions d'euro d'affichage web.
On retrouve enfin la raison d'etre d'@si, loin des propagandes politiques
Force est de constater que ce soucis échappe à la majorité des activités qui sont confrontées aux nouvelles technologies, et ce depuis au moins 20 ans. Pub, journalisme, ou autres domaines, au final, l'analyse est la même : on cherche à vendre quelque chose, des fois coûte que coûte, et on n'assume pas les conséquences sur son auditoire :
- l'industrie de la musique n'a quasiment pas remis en question son modèle économique avec l'arrivée de napster et on connait la suite (et ils ont loupé la manne financière désormais prise par les services de streaming) ;
- le cinéma l'a suivie de près, et se paye le luxe de forcer ses clients à regarder des pubs au début des DVD et Blu-rays achetés légalement, et rate complètement la distribution de contenu sur Internet avec une VoD pauvre ;
- l'industrie du jeu vidéo traite ses clients comme des voleurs avec des protections anti-copie toujours plus intrusives (et présentes uniquement sur les originaux) ;
- la presse en ligne n'a pas sû prendre le virage des nouvelles technologies, s'est tournée vers l'emploi massif et archaïque des publicités plutôt que de chercher à comprendre les nouveaux usages (donc les nouvelles attentes) et y répondre ;
- la télévision offre de la VoD ou du streaming catastrophique et inadapté à la manière de regarder des séries, des documentaires, ou l'info dans un monde où on n'est plus passif ;
- les taxis n'ont pas sû entendre les critiques, s'adapter au monde moderne en adoptant les smartphones et se font bouffer par des applications pratiques, et adaptées aux modes de transports (car non, je ne connais pas par coeur les numéros de téléphones de ces messieurs, mais je peux installer n'importe quelle appli de covoiturage n'importe ou dans le monde) ;
- l'hotellerie dans une moindre mesure commence à faire la même erreur avec Airbnb...
Je suis sûr qu'on pourra à terme y rajouter un exemple de tout ce qui se trouve dans un magasin d'applications pour smartphone.
Ces réactions n'ont jamais mené à un regain phénoménal en chiffre d'affaire. Voire parfois le contraire.
Je caricature peut-être un peu, mais je pense que tous ces mondes ne sont pas si différents, en ce que ce qui prime est la sauvegarde du modèle économique historique plus que la compréhension des nouvelles attentes de leur cible et l'adaptation au nouveau pouvoir que les nouvelles technologies lui ont (enfin, diront certains) donné.
Pourtant, ils n'ont pas compris que je suis prêt à payer pour ce que j'aime et soutiens. Pas pour ceux qui croient pouvoir m'expliquer comment je devrais accepter de leur laisser ma vie privée, ma sécurité informatique, mon libre choix de soutenir ou laisser mourir les journaux qui me plaisent ou non, comme de zapper pendant la pub, comme de ne pas installer la barre d'outils Ask!, comme ne pas vouloir laisser facebook me tracer partout avec comme prétexte un bouton Like ou des commentaires...
Le pire c'est que les mêmes erreurs sont commises depuis 20 ans et que personne n'a pris de recul, si ce n'est les nouveaux acteurs que sont beaucoup de ces diableries sur smartphones : on commence par sauver par tous les moyens le modèle actuel, puis on va pleurer envers le politique (ou google news), puis on va essayer de contraindre par la loi, puis on va mourir et on se fera bouffer par l'arrivée de nouveaux services (comme le streaming pour la musique) qui eux répondent bien mieux aux usages et aux attentes.
Par exemple messieurs les journalistes, laissez-moi le choix : alertes, contenu, moment, soutien...
Repectez-moi : pubs, sons, pop-ups, liens automatiques vers votre dictionnaire minable, scripts/trackers hébergés en Russie...
Informez-moi : plus je grandis, plus je suis confronté au regard de la presse sur des évènements ou sujets que je vis. Il est désolant de voir le peu de sérieux avec lequel les sujets sont traités, relus, corrigés, vérifiés, fouillés...
Surprenez-moi : inventez ! Donnez-moi un accès pratique à vos actualités dans ma poche dans le métro quand je capte pas, sur mon ordinateur/navigateur pendant que je surfe ailleurs via des extensions par exemple, faites bouger les lignes dans ma vie, soyez critiques envers notre monde au lieu de courir après les clics, les likes, les retweets et le CPM.
Et enfin regardez-vous en face : non, aujourd'hui, ce n'est plus vous qui m'informez. Je m'informe moi-même. Adaptez-vous. Si votre attitude à mon égard est agressive, irrespectueuse, ou me considère d'abord comme un malpropre, je n'irai pas m'informer chez vous.
Quel déni de réalité navrant. Mais quelle qu'en soit l'issue, vous n'aurez que ce que vous méritez. Comme tous les autres avant vous.
Plus l'émission s'écoule, plus je me pose la question ...
disclaimer : je suis directeur Analytics & Optimisation de la conversion dans une agence.
Je me permets juste de préciser un point technique car les invités ne sont pas d'accord sur Google Analytics et le possible partage des données avec les autres services Google.
Le propriétaire du compte Google Analytics (la majorité du temps, l'annonceur) peut décider de plusieurs niveaux de partage des données récoltées sur son siteweb (ou application mobile d'ailleurs).
Dans tous les cas, il est prévu dans les ToS (Terms of Service) que Google Analytics accède aux données collectées pour faire fonctionner le service et pour répondre aux "demandes légales".
1) Activée par défaut à la création du compte, le partage des données avec d'autres produits Google.
2) Possibilité d'activer le partage des données pour le "benchmarking", partageant de façon anonyme vos données avec tous les comptes Google Analytics ayant eux aussi activer le benchmarking.
3) Partage des données avec les techniciens Google Analytics, à activer lorsqu'on souhaite que l'équipe Google résolve un problème sur notre compte.
4) Partage des données avec des gestionnaires de compte Google Analytics
5) Celui-ci est le plus gênant à mon sens : l'activation de la collecte de données DoubleClick, qui vous permet d'obtenir des données démographiques sur votre audience (genre / âge / centres d'intérêts sur le web), mais votre siteweb devient l'un des millions de site à envoyer ses informations à Doubleclick (la régie publicitaire de Google).
On voit donc qu'un compte Google Analytics, correctement configuré, peut ne pas transférer une seule information à un autre service Google. Mais dans les faits, cela est très rare à cause de deux facteurs : certaines options sont activées par défaut et l'activation des autres options donne plus de richesse aux données collectées pour l'annonceur : Donnant donnant.
Enfin je confirme plusieurs points lus ici et là sur le forum : la directive DoNotTrack est majoritairement non respectée par les régies, la loi sur les cookies de 2011 (celle notamment connue pour les bandeaux publicitaires) non plus. En effet cette loi impose le consentement de l'internaute AVANT le dépôt des cookies et l'envoi des informations de collecte.
Exemple le plus fun : allez sur le site de l'Elysée avec votre console navigateur ouverte, vous y verrez le transfert d'un gif nommé "_utm", envoyant vos informations aux serveurs Google Analytics... ;-), et ce malgré l'absence de consentement préalable. Pourquoi les annonceurs seraient-ils plus royalistes que le roi ?
Et si malgré les AdBlock, DoNotTrack & co, vous ressentez que l'on continue à vous pister, il existe une alternative, attitude plus défiante : l'Ad obfuscation. Des extensions navigateurs (ex: Ad Nauseam) vont cliquer automatiquement sur toutes les publicités, et envoyer des données corrompues aux outils de mesure d'audience (Google Analytics & co). Ainsi, à défaut de l'absence de profil publicitaire, vous en aurez un totalement inexploitable, rendant inefficace tout ciblage sérieux).
Ils veulent s'arcbouter en mode "Lobby" pour justifier l'injustifiable sans vouloir se remettre en question... Ce sera tant pis pour eux, ce comportement du chat et de la souris perdurera et personnellement, je ne cesserai pas d'utiliser les Ublock, Ghostery etc...
Next inpact est un modèle en la matière, l'un des seuls sites avec numerama (dont mediapart et ASI) qui se trouve dans ma liste "blanche".
Ps: Je n'ai pas terminé la lecture de la vidéo... Ce message est susceptible de correction ultérieur ^^
l'émission démarre sur ce qui ressemble à un consensus qui est que le format publicitaire n'est parfois pas des plus adaptés.
Je me suis donc dis en début d'émission que les échanges seront certainement très intéressant et je m'attendais à ce qu'il n'y ait pas "trop" de langue de bois. Et paf ... me suis planté.
Je vais tenter de condenser mon ressenti dans un commentaire pas trop long.
Le jeu de la fréquentation d'un site se joue assez tôt sur le terrain du SEO, Ce jeu est là pour faire venir le maximum de visiteurs recherchant des informations sur les moteurs de recherche.
Les sites d'infos en question souhaitent et veulent diriger le visiteur vers leurs propres sites autrement au lieu de bloquer du contenu à ceux qui utilisent un bloqueur de contenus ils s'arrangeraient pour ne pas être accessible publiquement ou tout du moins ne pas se voir lister comme résultat de recherche. Ceci est un constat bête mais utile.
Il a été question assez tôt dans l'émission de google analytics. Tracker technique ou pas technique google même propose une extension aux visiteurs pour ne pas être tracké donc les arguments anti-bloqueur m'ont parus assez fade surtout que depuis le début on me répète que c'est un sujet sur lequel on planche depuis au moins 3 ans.
Le 'do not track' est né en 2009 et depuis les plus gros navigateurs internet du monde des ordinateurs le supporte même si il n'est pas encore totalement validé par W3C.
Quand j'entends qu'il serait compliqué de proposer une liste des cookies/trackers à cocher aux visiteurs qui ne pigeraient surement pas de quoi il s'agit c'est assez hypocrite pour ne pas dire de la langue de bois. Accepter de mettre en pratique le 'do not track' et accepter l'en-tête et traiter l'insertion des cookies et trackers à but publicitaire et non technique et vous oubliez cette histoire d'expérience utilisateur pour laquelle ces dits cookies sont tellement indispensable.
Je pense que j'ai dit ce que j'avais à dire et je finirais juste sur un peu d'optimisme: il est toujours possible de choisir où aller chercher ses infos et bloquer un domaine du coté utilisateur est faisable aussi.
Au plaisir de vous lire.
D.Legrand ne peut pas donner son avis (alors que Next Inpact est concerné par AdBlock depuis bien plus longtemps, par bien plus d'utilisateurs) et ils réduisent les cas de malwares à du hacking alors que même s'il ne s'agit pas forcément de "virus" les bloatwares (Grosgiciels ? Boufficiels ?) sont légions.
Sachez que rien n’empêche de filtrer les types de contenus publicitaires sensibles à priori. (Téléchargements de logiciels, jeux d'argents, produits de charlatans ou sites de tradings). Le problème c'est qu'en multipliant les régies et les espaces il y a forcément des trucs crades dans le lot. Donc si vous voyez une pub de ce genre sur l'express c'est qu'ils n'ont pas demandé à les filtrer, ou que la régie ne le permet pas et qu'ils n'ont pas à l'accepter.
(Pour les solutions types Outbrain ça devrait simplement être banni parceque ça n'a jamais proposé autre chose que du ClickBait faut pas se foutre du monde)
De la même façon il est tout à fait possible d'installer ses propres serveurs de publicités, comme les outils d'analyses d'audience, pour mieux contrôler les annonceurs. Par contre la c'est du boulot pour s'accorder avec les régies ou les annonceurs directement. Et forcément il n'y a plus d'excuses si on laisse passer une pub qui sort des clous.
En bref ils ont l'air de dire "Bon ouais mais y'a pas 36 solutions faut bien qu'on bouffe et de toutes façons c'est comme ça que ça marche et la pub ça rapporte plus rien !". La faute à qui ?
Évidemment quand la pub rapportait gros ils se sont pas gênés pour multiplier les espaces accessibles aux régies les plus douteuses et maintenant c'est trop tard. Faire de la pub "propre" c'est même plus envisageable, et de toutes façons mêmes les pires formats rapportent des cacahuètes.
Fallait y penser avant ! Bien fait. Maintenant "on y travaille", "c'est en discussion". De qui se moquent-ils ? Tous les outils existent, et si quelque chose passe entre les mailles du filet, on banni la régie qui est responsable. Sauf que voilà la pub la plus crade rapporte souvent le plus, c'est aussi simple que ça.
Je ne sais pas si je suis très clair parceque j'ai un peu les boules en tapant tout ça... Il y aurait encore beaucoup à dire. Font-ils exprès de dériver sur des détails techniques incompréhensibles, pour quelqu'un qui n'y connait rien, pour rendre ça le plus confus possible ? (Surtout après les explications plutôt pédagogiques de la part de David Legrand...)
Concernant Google Analytics il existe plusieurs alternatives toutes aussi efficaces, libres, gratuites, auto-hebergées ou non, et qui respectent mieux la politique DoNotTrack. (Installez Piwik @SI !!!)
---- BONUS en + de l'article d'@SI sur les adblockers ----
La fonction opt-out est vaguement évoquée à 30 minutes, c'est bien dommage car c'est très important !
Il est possible de bloquer l'activité des cookies de tracking. Le message de la CNIL n'est qu'informatif et que vous cliquiez ou non le site prendra ses aises dans votre navigateur.
La solution c'est donc l'opt-out, c'est à dire accepter le cookie de l'annonceur/tracker/etc. mais désactivé.
Chercher google opt-out, bing opt-out, amazon opt-out, etc. https://www.google.com/settings/u/0/ads/authenticated
Sinon utilisez simplement ce genre de sites: http://www.youronlinechoices.com/fr/controler-ses-cookies/
Et cliquez sur "Refuser tout". Attention l'adblocker bloque aussi ce cookie, donc faites le avant de l'installer.
L'opt-out sans bloqueur de pubs est sensé empêcher l'exemple avec les chaussures du début de l'émission. N'hésitez pas à tester, mais sûrement que ce n'est pas suffisant...
Surveillez aussi Privacy Badger par l'EFF. https://www.eff.org/fr/privacybadger
Et sinon n'hésitez pas, uBlock Origin, avec les filtres anti-pubs, anti-anti-pubs, anti réseaux sociaux, etc.
Je vais encore plus renforcer mes bloqueurs.
De plus Daniel, tu aurais du inviter un autre spécialiste favorable au bloquage du lavage de cerveau cela aurait été plus équilibré !
Avec cela vous êtes tranquille !
La semaine dernière, on avait l'impression que les nouvelles technologies allaient rendre le code du travail obsolète.
Cette semaine, c'est un débat de techniciens qui donnent l'impression que c'est tellement compliqué que le citoyen ne peut pas se faire d'avis sur la question et dire, par exemple : f*** la pub.
C'est la technocratie contre la démocratie réelle : la complexité de la technique rendrait impossible les débats simples : veut-on être exploités ou veut-on un droit du travail protecteur pour tous ? Veut-on subir la pub alors qu'on a rien demandé, ou qu'elle nous foute la paix ?
Les techniciens nous permettent de faire appliquer les lois, et non pas de les faire.
Tout cela semble être à cause Dailymotion, puisque sur les autres pages du site, il n'y a pas autant de requêtes.
Attention ! @si n'est pas à l'abri ! A quand un lecteur vidéo indépendant (autre que celui-ci appartenant à Bolloré) ?
Sur @SI, il n'y a pas de pub mais uBlock Origin installé sur mon ordinateur a bloqué plus de 360 requêtes pendant que je visionnais l'émission, trois sur la page d'accueil et une seule requête sur le forum.
Que bloque précisément uBlock Origin sur les différentes pages d'Arrêt sur Images ?
J'ai mis ADBLOCK sur le net pour la même raison de ne pas me laisser envahir par les inepties et la course à la nullité rédactionnelle (plus il y a de pub plus le contenu est consensuel, donc inutile)
Les journaux qui ont choisi de se censurer eux-mêmes ne bénéficieront plus des liens actifs que je mets sur mon blog, pour signaler les informations intéressantes qu'ils m'arrivait de trouver chez eux.
Cela ne me dérange pas de payer pour avoir de l'information de qualité (Le Monde diplomatique, le Canard, Médiapart, A@I, Politis, Alternatives économiques, ...). En revanche les trucs gratuits où on se fait ennuyer par des messages non sollicités me déplaisent. Je zappe.
Est ce que Eric Mettout est toujours le caniche de Barbier ou bien c'est de l'histoire ancienne?
C'est un peu la double peine...
https://www.ccomptes.fr/content/download/60435/1496431/version/1/file/aides_etat_a_presse_ecrite.pdf
Et pourquoi, personne ne parle de l’inefficacité de la pub. Personne, hormis les seniors, ne clique sur les pubs. Et quand ça arrive c'est par erreur...
"Pour une fois, faisons un peu d’économie numérique, à l’occasion de l’étude (.pdf) menée par trois chercheurs américains sur l’efficacité de la publicité en ligne. Etude tout à fait intéressante, car elle conclut à l’inefficacité de la publicité en ligne."
http://conference.nber.org/confer/2013/EoDs13/Tadelis.pdf
Ca m'a fait trop rire.
Réplique d'Eric Mettout également à propos du curseur de la souris qui déclenche la vidéo "on va dire qu'il l'a demandé mais qu'il n'a pas fait exprès"
Double poilade,
Cyril.
Or la guerre, elle a lieu entre les médias et les utilisateurs. Il n'aurait pas été de trop de trouver quelqu'un pour représenter vraiment les utilisateurs, plutôt que de les faire parler par procuration.
Et à ceux qui ne veulent pas de pub du tout… une rapide analyse économique du coût de fonctionnement des grands organes de presse montrent qu'ils ont tort. On peut faire un site payant comme Asi, qui ne coûte pas cher, ou un journal comme le Canard enchaîné, mais pas un magazine ou un quotidien qui ont des correspondants spécialisés, des envoyés spéciaux, font appel à de grandes signatures, doivent remplir des centaines de pages par semaine. ont de lourds frais de distribution, demandez à DS ce qu'il en pense, il connaît.
Donc, je vous conseiile à tous ublock origin. Làon voit combien de trackets en plus des pubs sont bloqués.
Pour les "grands" médias mainstream qui reçoivent le plus de subventions le nombre de trackets bloqués est ahurissant 40-50-60...
Plus ces "médias" on de subventions plus ils vous traquent et vous innondent de pub.
Il faut choisir : Business oy information.
Eux, ont choisi : BUSINESS !
Et moi j'ai choisi de payer pour de vrais sites d'info comme Mediapart et @SI et d'autres non payant que je peux soutenir financièrement mais que je fais connaître utour de mou : Bastamag, Reporterre, OrientXXI, Fakir, CQFD, et j'en oublie...
https://www.youtube.com/watch?v=F6SH562qW88
La version kiosque du Nouvel Observateur contenait plus de pubs que la version allégée envoyée par La Poste (je ne sais pas si c'est toujours le cas).
Communiqué
[...]
il y a cinq ans, déplorant le manque
de rédacteurs de talent, nous avons
distribué en fac de lettres, en fac de
droit et au B.U.S. une note ronéotypée
intitulée « Pourquoi ne deviendriez-
vous pas concepteur rédacteur publi-
citaire ». Résultat : une réponse l'année
dernière ! Actuellement, la publicité
est encore la carrière à laquelle on
destine le cancre de la famille qui ne
sait rien faire d'autre.
[...]
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
enfin vous voyez.
Donc on paye la pub en achetant les produits.
C'est un achat forcé.
La bonne manière consisterait à payer les produit de consommation à leur prix (soit jusqu'à 30% moins cher sans le coût de la pub) et cet argent non dépensé permettrait au citoyen, de financer par l'abonnement ou la redevance le média en laissant ainsi les journalistes libres.
Le problème réel de la pub c'est son implication dans la ligne éditorial qui rend impossible la présence d'une information contradictoire.
C'est une allergie totale, et puis les pollutions visuelles dans les villes, sur la tv les pollutions sonores.
Si on pouvait faire supprimer ces pubs dans les rues, sur les murs, les pubs vidéos dans le métro. Pour ces pubs quel est l'argument ? il faut que les journaleux bouffent ?
foutez nous la paix, il faut que l'on fasse comme à Sao Paulo, supprimer les pubs des rues et d'internet. Je paye volontiers pour du contenu de qualité comme sur arrêt sur image, alors chers journalistes, arrêtez vos pleurnicheries et faites plutôt votre métier, c'est vous qui envahissez notre espace internet et non le contraire.
Je devrais peut-être pas réduire la perspective éditoriale du type de l'Express à ce brillant commentaire, mais c'est très tentant.
Et ça rappelait au passage que le plateau était 100% masculin
Mais maintenant je vais me faire un malin plaisir à utiliser Adblock rien que pour les faire c**** parce que la pub ne me dérangeait pas tant que ça
Je suis développeur et tenais à signaler qu'on as déja trouver des solutions à leurs tentative de chantage avec des scripts qui contournent leurs algorithme
Bien tenté les gars ;)