Des journalistes police-justice "entraînent" les magistrats
Trois quotidiens se sont émus de l'intervention possible, souhaitée par le ministre de la Justice, de cabinets en communication aux côtés des juges et procureurs pour faire face aux questions des médias. Ils ont omis de signaler que certains de leurs journalistes, spécialisés police-justice, font du "media-training" à l'École nationale de la magistrature, ou que leurs rédactions accueillent des magistrats en stage. Un mélange des genres qui se discute.
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Avant d'apprendre à communiquer avec la presse, ils devraient apprendre à communiquer avec les justiciables et les avocats et leur répondre sur les demandes d'actes ou nullités des dossiers. Ce qu'ils ne font pas et font ainsi grief au droit à un pro(...)
Ah ben ça va alors, pas besoin d'augmenter le budget de la justice , si c'est juste un probleme de communication ...
"Un appel d'offres a en effet été lancé par le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti suite à l'emballement médiatique lié à l'assassinat du prêtre Olivier Maire, le 9 août"
Le ministre estime-t-il que quelque chose dans les paroles du repr(...)
Derniers commentaires
Déontologie? Vous voulez dire que seul Médiapart peut sans qu'on se pose ce type d'interrogation, violer le secret de l'instruction avec la complicité obscure et implicite de magistrats ou de policiers? Publier des PV d'auditions 24H après leur enregistrement? Publier l'ouverture d'une information judiciaire, avant même que le mis en cause n'en soit averti?
La déontologie serait elle donc une voie à sens unique?
De toute façon , les journaux n' ont pas besoin des procureurs pour (se) raconter des histoires . Ex la Depeche du midi et l' affaire Jubilar ( une jeune femme disparue depuis 9 mois ) Depuis 9 mois, il y a des rebondissements JOURNALIERS alors que le procureur est muet ...
« l'École supérieur de journalisme (ESJ) Paris, l'une des plus cotées de la profession » . Vous y allez un peu fort . Elle ne fait pas partie des 14 écoles reconnues par la profession comme dispensant une formation répondant à certains critères pédagogiques et de contenu, notamment sur la déontologie : cf https://www.cnmj.fr/basedocumentaire/ecoles-journalisme-reconnues/
https://www.arretsurimages.net/articles/quand-des-journalistes-entraine
"Un appel d'offres a en effet été lancé par le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti suite à l'emballement médiatique lié à l'assassinat du prêtre Olivier Maire, le 9 août"
Le ministre estime-t-il que quelque chose dans les paroles du représentant du parquet aurait provoqué cet emballement médiatique ?
Ou alors estime-t-il que le vice-procureur aurait du dire autre chose lors de sa conférence de presse, et si oui, quoi donc ?
Bof , franchement ..... non sujet,
Même un 'média training' sur un ou deux jours au début de la carrière ne peut créer de véritable problème de proximité ou manipulation entre l'ensemble d'un Corp et quelques journalistes parisien... comme il, se doit.
La plupart des magistrats auxquels ces journalistes se sont adressés dans ces circonstances ne verront pas un de leur confrère dans toute leur carrière, et si'peu d'affaire nécessitent une communication officielle !
Quant à la transmission de 'tuyaux''..... pas besoin de ce genre de contact pour avoir les bons numéros de téléphone,
Ah ben ça va alors, pas besoin d'augmenter le budget de la justice , si c'est juste un probleme de communication ...
Avant d'apprendre à communiquer avec la presse, ils devraient apprendre à communiquer avec les justiciables et les avocats et leur répondre sur les demandes d'actes ou nullités des dossiers. Ce qu'ils ne font pas et font ainsi grief au droit à un procès équitable.
Sinon, les juges n'ont pas le droit de communiquer à la presse sur leur dossier.
Le secret de l'instruction l'interdit. Les seuls pouvant le faire sont les procureurs dans une certaine limite :
Article 11 du code de procédure pénale
Version en vigueur depuis le 16 juin 2000
Modifié par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 - art. 96 () JORF 16 juin 2000
Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète.
Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal.
Toutefois, afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l'ordre public, le procureur de la République peut, d'office et à la demande de la juridiction d'instruction ou des parties, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause.