Quand le Petit journal cache ses caméras, mais aussi ses micros
Et ça recommence : Le Petit journal a de nouveau dézingué Mélenchon et son équipe lundi soir sur Canal +. En cause : les déclarations d'Eric Coquerel, le conseiller spécial de Mélenchon (que nous avions reçu dans notre émission). Dans la journée, sur Europe 1, Coquerel avait déclaré que des journalistes de France 3 s'étaient plaints d'avoir été filmés par le Petit journal à leur insu. "N'importe quoi !", rétorque Barthès qui diffuse alors une interview exclusive d'un rédacteur en chef adjoint de France 3 Metz dédouanant le Petit journal. Problème : l'interview du rédacteur en chef adjoint a, elle aussi, été enregistrée... à son insu.
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Derniers commentaires
Le PJ use bel et bien de méthodes si ce n'est fascistes, à tout le moins totalitaires : bidonnages de soi-disant reportages distordant la réalité, caméras/micros cachés pour piéger les interlocuteurs (y compris des confrères), refus de Barthès et de son producteur de s'expliquer sur leurs méthodes quand elles sont dévoilées au grand public...
Ces gens s'abritent derrière une carte de presse pour faire de la propagande et jouer la provocation. Etrangement c'est toujours à Mélenchon que des comptes sont demandés et jamais au PJ.
Hier, le petit journal a diffusé une séquence où un journaliste interroge Mélenchon sur le 1er Mai. Celui-ci ne répond pas, puis finit par traiter le journaliste de "facho", pensant qu'il appartiendrait au Front National ? Bref, on connaît les relations tendues entre le Petit Journal et Mélenchon mais là c'était plutôt agressif et gratuit... Sans vouloir faire la parano de service, n'y aurait il pas un nouveau coup fourré de la part du PJ ? On peut se poser la question vu qu'il nous ont habitué à pas mal de bidonnages ces derniers temps.
lien Petit Journal 02/05/2012 ==> http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3351-c-le-petit-journal.html
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Découpant son temps de parole à la télé et à la radio, il montre que le temps consacré à ses propositions se réduit à 2,19% de ses 46 minutes (autres thèmes: viande Hallal, embrouilles avec les journalistes, critiques des autres partis, parrainages, l'Europe, promo de son site).
A aucun moment il n'évoque que ce sont des thèmes quasiment imposés par les "journalistes" intervieweurs.
Comme Apathie, il veut faire croire que ce sont les politiques qui imposent leurs sujets et leurs rythmes aux médias. Or, si pour les candidats de l'establishment (Hollande, Sarkozy) c'est le cas, c'est tout le contraire pour les autres dont on noie le peu de temps de parole dans des questions buzz. L'amalgame permet à l'UMP de se plaindre d'avoir les merdias contre eux et au Grand et Petit journaux de se gausser des "petits".
La boucle et bouclée, la manip aussi, et le benêt berné.
Sinon, AA a tout dit : "ils peuvent dire certaines vérités du spectacle sans remettre en cause le Spectacle".
Mais on note une vraie différence de ton lorsqu'ils parlent des "grands" et des "petits" candidats... le syndrome Denisot en somme. Ou le Parti de Presse et de l'Argent...Car il est un fait totalement admis dans les grandes rédactions nationales : c'est vraiment ringard d'être [vraiment] de gauche aujourd'hui.
Tristesse.
Les nouveaux animateurs déconneurs du PJ sont issus de cette "politique" capitaliste initiée dans les années trente du siècle dernier aux États-Unis au début de la « société de consommation », imbibés culturellement et formatés professionnellement. Le spectacle du Spectacle dans le Spectacle est leur champ d'opération. C'est pourquoi ils peuvent dire certaines vérités du spectacle sans remettre en cause le Spectacle.
Ils fonctionnent idéologiquement et affectivement sur le modèle des petits caïds de cours d'école: protégés par la force numérique du groupe de servants, par la force de l'institution (fils de bourgeois dont le papa notable côtoie l'inspecteur d'académie et le préfet, ou pauvres désocialisés s'appuyant sur la « loi de la cité »), ils peuvent dans l'impunité pratiquer selon la situation la dérision (fabriquant sur commande aussi bien du rire que des larmes à l'image du film « Les Intouchables » et des productions hollywoodiennes et de leur capacité à la manipulation des émotions primaires), le cynisme, le harcèlement jusqu'à la torture, la menace et la calomnie.
En meute (les « quatre salopards » du Vrai Journal de Denisot), ou en supprimant la contradiction (régler ses comptes par l'entreprise de son émission, par le temps de parole quotidien et la claque du public décervelé et captif, sans opposition), ils profitent de la naïveté ou de l'honnêteté de la victime qui ne veut pas utiliser les mêmes moyens qu'eux, en tout cas du refus d'agir en meute ou de la séparation de ceux qui ne veulent pas jouer le jeu de ce microcosme terroriste tout en étant "obligés" d'y participer (généralisation du Spectacle comme seule manière d'exister socialement, donc politiquement), forcément toujours en décalage face au « dispositif » et aux moyens disproportionnés des entreprises merdiatiques.
Petits merdeux violents et sans scrupules envers le petit, obséquieux (l'humour servile) envers le puissant (leurs maîtres), ils sont le produit de la domination de la Marchandise dont le but (outre le profit sans limite) est de masquer la réalité des rapports de production en surfant sur les « problèmes sociaux » (racisme, féminisme(sic), discriminations diverses produites par le système lui-même, pseudo démocratie et pseudo liberté d'expression) sans jamais relier les effets à leur cause: l'exploitation de l'homme par l'homme productrice de la plus-value dont ils « jouissent » (Michel Clouscard).
Alain Soral disait que ça se voyait même physiquement , franchement , c'est vrai , Barthes ( pourquoi je l'ecris avec une majuscule..? ) est directement sorti d'un jerome Bosch ( pardon pour l'orthographe).
Ces gens la sont le mal absolus , vous n'imaginez pas jusqu'ou ils sont capables d'aller.Pas de moral......Le grand Rien !
Quelle image les nombreux téléspectateur du Petit Journal ont-ils de Mélenchon après ce lynchage médiatique ?
Comment peut-on dire que le jeu démocratique n'est pas faussé avec ce genre de choses ?
Il faut vraiment faire quelque chose... Mais que faire face à la toute puissance de ce média qui peut mentir en toute impunité.
En tant que militant du FdG, je suis vraiment dégoûté...
au fait,il est où DSK?
Deuxièmement, il n'est pas vrai qu'Arrêt sur Images est "toujours prêt" pour Mélenchon. Par exemple , dans ce vite-dit du 6 février intitulé "Mélenchon contre les médias, de mauvaise foi (Désintox Libé)", la rédaction d'@si a apporté sa caution morale à des attaques mensongères d'un journaliste de Libération. Et le fait d'avoir été informée de la mauvaise foi de ce dernier, incontestable sur ce dossier, ne l'a pas amenée à revenir sur son vite-dit. Je vois donc mal comment il est possible de prétendre après ça que la rédaction d'@si bosse pour Mélenchon...
Je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi à attirer l'attention d'@si (ne serait-ce que 5 minutes, le temps de me rédiger une réponse), mais ça a au moins le mérite de prouver que notre site préféré ne roule pas pour un candidat en particulier... Et ça, c'est plutôt pas mal.
la correspondante de Radio France à Washington Fabienne Sintes relève une différence de dénomination des frasques de DSK entre la presse français et la presse américaine. Alors que la première parle de "soirées libertines" ou de "parties fines" les journaux américains évoquent les "orgies" de l'ancien patron du FMI.
J'ai presque envie de citer tout le vite-dit tant le développement de cette fumeuse théorie est confondant. En effet, si "la correspondante de Radio France à Washington Fabienne Sintes" avait su qu'en anglais "partouze" se dit "orgy" et que ce mot passe mieux en anglais politically correct médiatque que "partouze" en français politically correct médiatique, on aurait évité un article de blog et un vite-dit inutiles contribuant seulement à rendre plus ingestes encore les tonnes de tartes à la crème périmées concernant le "grand écart culturel entre nos 2 pays".
Mélenchon +1
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Ce qui importe, c'est que ça n'ait rien de scandaleux que de ne pas les laisser rentrer à un événement non ouvert à tout public. Ce qui importe c'est qu'il soit clair que leurs reportages peuvent être bidonnés (ou à la limite du bidonnage).
Résultat attendu: que les journalistes des autres rédactions se désolidarisent d'eux.
Elle confirme que les enregistrements à l'insu des entegistrés sont acceptables dès lors qu'ils apportent une information d'intérêt (en gros)
Est ce le cas ici? Sans doute si les propos tenus dèmentent des accusations publiques.
C'est la jurisprudence qui parle!
Vraiment petit, petit, petit journal.