Quel avenir pour "Causette" ?
Après un placement en liquidation judiciaire en juin, le média "plus féminin du cerveau que du capiton" a finalement été repris par Mélody Madar, fondatrice des "Éclaireuses". Malgré des questions en suspens sur l'utilisation de la marque, un nouveau chapitre s'ouvre pour "Causette", dont les évolutions et les difficultés reflètent aussi celles de toute une presse féministe devenue très concurentielle, à l'heure où, depuis MeToo, le féminisme est dans tous les médias.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Il est quand même triste qu'un journal engagé comme celui-ci ait du mal à survivre, là où Femme Actuelle et Grazia n'ont aucun problème. L'émancipation est un long chemin.
Woow Maëlle le Corre (ancienne de Yagg entre autres) sur @si c'est inattendu et une bonne surprise !
Article équilibré et intéressant, merci. Je me reconnais bien dans les perdu.e.s de y a dix ans : j'ai lu Causette au premier numéro, puis c'est deven(...)
Derniers commentaires
Je lis cet article avec retard.
J'aimais bien Causette, et relire son histoire me touche.
Mais j'avoue que j'y vois un certain parallèle avec l'histoire récente d'ASI, qui n'a plus (du tout) l'exclusivité des sujets "médias". Si Causette a souffert de l'arrivée de #metoo dans les médias mainstream, alors jusqu'à quel point ASI va t elle souffrir de l'extension du domaine de la lutte anti-Bolloré et consorts ?
D'un côté, je me réjouis que cette lutte s'étende, et que la presse indépendante foisonne, de l'autre je m'inquiète...
A une époque, lire ASI me permettait d'éviter de lire la presse, tant les sujets clés étaient couverts sous l'angle média, aujourd'hui j'ai l'impression que je "dois" aller chercher pitance un peu tous azimuts...
Moi aussi j'ai acheté le premier numéros et quelques suivants ... jusqu'à un dossier sur les pauvres papas privés de leurs enfants. Il y avait un grand manque d'investigation. Je ne l'ai plus jamais acheté.
Il est quand même triste qu'un journal engagé comme celui-ci ait du mal à survivre, là où Femme Actuelle et Grazia n'ont aucun problème. L'émancipation est un long chemin.
Woow Maëlle le Corre (ancienne de Yagg entre autres) sur @si c'est inattendu et une bonne surprise !
Article équilibré et intéressant, merci. Je me reconnais bien dans les perdu.e.s de y a dix ans : j'ai lu Causette au premier numéro, puis c'est devenu vite chiant à mes yeux, avec des sujets qui tournaient en rond, assez vides mais-y-a-marqué-chatte-c'est-feministe-si-si.
Les histoires de harcèlement moral ont été la goutte d'eau de trop, j'ai plus touché un numéro depuis. Alors qu'il est vrai que le magazine a eu largement le temps d'évoluer en une décennie.
Une remarque et une question néanmoins : d'une c'est dommage de parler d'une production Reworld media sans rappeller qui sont ces "fossoyeurs du journalisme" à qui @si a consacré plus d'un article.
De deux dans la phrase "Avec pléthore de verticales et de médias sociaux", c'est quoi des "verticales" ? Quoi ça veut dire s'il vous plaît ?