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Questions, chroniqueurs : Judith répond aux premières réactions
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Derniers commentaires
J'interviens très tard dans ce forum, d'autant plus tard qu'aujourd'hui l'émission n'a plus de chroniqueur. Excusez-moi.
Pour commencer, je préfère cette émission en seul à seul entre l'auteur et Judith. J'y vois beaucoup d'avantages que je n'énumérerai pas ici. Disons, pour faire court, qu'ils s'inscrivent dans le rapport de confiance entre les deux personnes rendant la parole de chacun totalement libre.
J'ai lu dans les commentaires que Judith, répondant à l'un d'entre vous, ne souhaitait pas avoir une approche de journaliste. Tant mieux ! Même si certains peuvent-être agacés par le coté professeur de son approche, pour ma part cela me conviens au mieux car elle le fait en restant à sa place de lectrice avec l'expérience d'une littéraire et nous ouvre bien des portes rendant par là l'oeuvre plus accessible.
Enfin, cette façon de mettre à distance l'auteur ainsi qu'elle même et qui découle probablement de cette posture qu'elle a choisie, permet effectivement de maintenir le texte au coeur de la discussion, de soulever mille et une idées qu'il peut provoquer, de le faire vivre, parfois de façon qui surprend même l'auteur (j'ai d'ailleurs généralement observé qu'il en était très heureux.)
Bien sûr, je parle en modeste lecteur que je suis, disons en profane littéraire. Et bien justement, le choix de cette posture de Judith permet à cette émission d'être totalement en dehors de ce que j'exècre : l'entre-soi bourré de complaisance et de coups de coude entendus du style "vous m'avez compris." Judith par son choix est à l'opposé de cela, elle part du même principe que le professeur qui a pour ambition de transmettre : son auditeur n'est pas nécessairement très cultivé mais il est intelligent, quel qu'il soit, il ne peut que s'enrichir. L'auteur interrogé par Judith s'inscrit généralement dans cette idée et participe pleinement à cette transmission, tout ne vient pas seulement de Judith ce qui prouve probablement que cette démarche n'a rien de réducteur, bien au contraire.
Ainsi, je me sens chaleureusement invité avec mes modestes connaissances. Invité à les enrichir, à bousculer mes raisonnements et mes certitudes, à m'interroger plus profondément sur ce que je sais déjà, à découvrir ce que je ne sais pas. Tout cela grâce à la magie de la mise en perspective d'un texte en tant que sujet au sens humain du terme. Le nom de l'émission ne peut être plus explicite.
Cela dit, j'adhère d'autant à ce choix de posture de Judith qu'elle me fait penser à celle du photographe (ma passion) qui, tout en étant à distance du sujet qu'il photographie, le met en perspective à travers toute l'émotion, les interrogations qu'il provoque en lui et qu'il cherche à transmettre. Que ce soit Judith ou un photographe, il y a nécessairement une part de subjectivité dans cette mise en perspective distanciée. C'est cette part indispensable de subjectivité discrète qu'on appelle le style en photographie (à ne pas confondre avec le genre.) On aime ou on n'aime pas le style mais on reconnaît au moins le talent qui donne envie de regarder.
Merci Judith, continuez !
Pour commencer, je préfère cette émission en seul à seul entre l'auteur et Judith. J'y vois beaucoup d'avantages que je n'énumérerai pas ici. Disons, pour faire court, qu'ils s'inscrivent dans le rapport de confiance entre les deux personnes rendant la parole de chacun totalement libre.
J'ai lu dans les commentaires que Judith, répondant à l'un d'entre vous, ne souhaitait pas avoir une approche de journaliste. Tant mieux ! Même si certains peuvent-être agacés par le coté professeur de son approche, pour ma part cela me conviens au mieux car elle le fait en restant à sa place de lectrice avec l'expérience d'une littéraire et nous ouvre bien des portes rendant par là l'oeuvre plus accessible.
Enfin, cette façon de mettre à distance l'auteur ainsi qu'elle même et qui découle probablement de cette posture qu'elle a choisie, permet effectivement de maintenir le texte au coeur de la discussion, de soulever mille et une idées qu'il peut provoquer, de le faire vivre, parfois de façon qui surprend même l'auteur (j'ai d'ailleurs généralement observé qu'il en était très heureux.)
Bien sûr, je parle en modeste lecteur que je suis, disons en profane littéraire. Et bien justement, le choix de cette posture de Judith permet à cette émission d'être totalement en dehors de ce que j'exècre : l'entre-soi bourré de complaisance et de coups de coude entendus du style "vous m'avez compris." Judith par son choix est à l'opposé de cela, elle part du même principe que le professeur qui a pour ambition de transmettre : son auditeur n'est pas nécessairement très cultivé mais il est intelligent, quel qu'il soit, il ne peut que s'enrichir. L'auteur interrogé par Judith s'inscrit généralement dans cette idée et participe pleinement à cette transmission, tout ne vient pas seulement de Judith ce qui prouve probablement que cette démarche n'a rien de réducteur, bien au contraire.
Ainsi, je me sens chaleureusement invité avec mes modestes connaissances. Invité à les enrichir, à bousculer mes raisonnements et mes certitudes, à m'interroger plus profondément sur ce que je sais déjà, à découvrir ce que je ne sais pas. Tout cela grâce à la magie de la mise en perspective d'un texte en tant que sujet au sens humain du terme. Le nom de l'émission ne peut être plus explicite.
Cela dit, j'adhère d'autant à ce choix de posture de Judith qu'elle me fait penser à celle du photographe (ma passion) qui, tout en étant à distance du sujet qu'il photographie, le met en perspective à travers toute l'émotion, les interrogations qu'il provoque en lui et qu'il cherche à transmettre. Que ce soit Judith ou un photographe, il y a nécessairement une part de subjectivité dans cette mise en perspective distanciée. C'est cette part indispensable de subjectivité discrète qu'on appelle le style en photographie (à ne pas confondre avec le genre.) On aime ou on n'aime pas le style mais on reconnaît au moins le talent qui donne envie de regarder.
Merci Judith, continuez !
Judith, je viens de lire votre "réponse aux premières réactions"
je ne suis pas d'accord, je trouve qu'il n'y a rien à faire pour améliorer cette émission ; je la trouve parfaite, je suis captivée du début à la fin.
Continuez le plus longtemps possible SVP !
hélène
je ne suis pas d'accord, je trouve qu'il n'y a rien à faire pour améliorer cette émission ; je la trouve parfaite, je suis captivée du début à la fin.
Continuez le plus longtemps possible SVP !
hélène
Bonjour,
Pourquoi ne pas inviter dans votre émission "Dans le texte", Florence de Meredieu qui a publié en mars 2009 "L'affaire Artaud" et bien d'autres ouvrages consacrés à Antonin Artaud ?
Ce serait une émission passionnante comme le sont tous ses écrits.
Il y aurait débat, c'est certain car l'oeuvre d'Artaud fait débat de toute façon.
Bien à vous,
Eva Kefeli-Beillet Le Beherec
Pourquoi ne pas inviter dans votre émission "Dans le texte", Florence de Meredieu qui a publié en mars 2009 "L'affaire Artaud" et bien d'autres ouvrages consacrés à Antonin Artaud ?
Ce serait une émission passionnante comme le sont tous ses écrits.
Il y aurait débat, c'est certain car l'oeuvre d'Artaud fait débat de toute façon.
Bien à vous,
Eva Kefeli-Beillet Le Beherec
Debray, j'embraye ou je débraye ? (facile :-))
Mystique est-il ?
La Fraternité, la religion.
Un début de XXIième siécle en forme de crise spirituelle et une démocratie déliquescente.
J'ai découvert Mr Debray en lisant un papier dans le Monde sur l'épisode des zozos missionnaires de l'arche de Zoé.
(C'est décousu ... mais je n'ai pas assez dormi et c'est Lundi matin)
Mystique est-il ?
La Fraternité, la religion.
Un début de XXIième siécle en forme de crise spirituelle et une démocratie déliquescente.
J'ai découvert Mr Debray en lisant un papier dans le Monde sur l'épisode des zozos missionnaires de l'arche de Zoé.
(C'est décousu ... mais je n'ai pas assez dormi et c'est Lundi matin)
Que je sois bref et clair : au bout de quatre mois d'éloignement je viens de me réabonner à ASI quasi-uniquement pour accéder à cette nouvelle émission littéraire et, wow, je ne le regrette pas un instant ! Quelle agréable parenthèse d'intelligence et de plaisir autour d'un texte et d'un auteur ! Imparfait peut-être dans la forme mais, au fond, quelle importance quand on sent un si vif et sincère désir de "partage" à la fois subtil et engagé.
Franchement, je viens de découvrir une excellente raison d'être à nouveau fidèle à ASI alors que par ailleurs je n'éprouve plus aucun besoin ni désir qu'on me décortique la médiocrité de médias dont je me suis de toute façon radicalement coupé pour cesser d'en être la dupe (pour être plus franc encore, au bout d'un an d'ASI, j'en avais fini par vouloir à ce site de me faire perdre mon temps en évoquant des gens et des faits dont la bêtise, la mesquinerie ou les faux-semblant m'assommaient littéralement).
Donc, merci Judith, Daniel et toute l'équipe.
Franchement, je viens de découvrir une excellente raison d'être à nouveau fidèle à ASI alors que par ailleurs je n'éprouve plus aucun besoin ni désir qu'on me décortique la médiocrité de médias dont je me suis de toute façon radicalement coupé pour cesser d'en être la dupe (pour être plus franc encore, au bout d'un an d'ASI, j'en avais fini par vouloir à ce site de me faire perdre mon temps en évoquant des gens et des faits dont la bêtise, la mesquinerie ou les faux-semblant m'assommaient littéralement).
Donc, merci Judith, Daniel et toute l'équipe.
j'ai jamais eu l'occasion, alors j'y vais :
_le roi des aulnes , vendredi ou les limbes du pacifique et le reste de Tournier, le vent paraclet aussi (lui qui pense encore que c'est son canard boiteux, j'te jure).Lu lu et relu au moins 5 ou 6 fois chacun.
_Salâmmbo de Flaubert , allez hop , aux barbaresques.
_mémoires d'adrien de Yourcenar _lu 6 fois au moins.
_les aventures d'Huckleburry finn, de mark Twain /samuel Clemens, lu 5 fois , a pisser de rire , j'ai aussi lu le reste et c'est pas très bien écrit, mais huckleburry est un cheffeu d'oeuvre de la littérature américaine, préfigurant le roman moderne.
_zadig de voltaire, le premier paragraphe est une explication a lui tout seul , lu aussi le reste et pareil pas bien écrit (candide par exemple, Brrrrr surement écrit a dos de mulet lors de ses nombreuses fuites en avant.
_la vie devant soi de romain gary /emile ajar lu 4 fois , touchant au possible
_les ritals de Cavanna je le marque a cette place parce que ça me revient a l'instant.
_cent ans de solitude, avec bien sûr l'automne du patriarche, un roman sans ponctuation , on est comme aspiré.
_surveiller et punir de michel foucault, un livre qui met en colère pour le reste de ta vie;
_moby dick de melville, au départ il voulait faire une monographie sur le thème de la chasse a la baleine et ça se sent , c'est un peu casse couille et puis il se met a parler de l'océan et c'est magnifique.
_ mangeclous, solal, les valeureux, belle du seigneur. Comptent pour un seul livre puisqu'ils devaient être publiés assemblés a l'origine et puis bon , au moins 3000 pages, du bonheur ,de la tristesse, drôle , inventif etc etc ....un monument.
_et puis ceux que j'ai oubliés de citer, qu'ils me pardonnent.
c'est a voix basse qu'on enchante
sous la cendre d'hiver
ce coeur, pareil au feu couvert
qui se consume et chante.
_le roi des aulnes , vendredi ou les limbes du pacifique et le reste de Tournier, le vent paraclet aussi (lui qui pense encore que c'est son canard boiteux, j'te jure).Lu lu et relu au moins 5 ou 6 fois chacun.
_Salâmmbo de Flaubert , allez hop , aux barbaresques.
_mémoires d'adrien de Yourcenar _lu 6 fois au moins.
_les aventures d'Huckleburry finn, de mark Twain /samuel Clemens, lu 5 fois , a pisser de rire , j'ai aussi lu le reste et c'est pas très bien écrit, mais huckleburry est un cheffeu d'oeuvre de la littérature américaine, préfigurant le roman moderne.
_zadig de voltaire, le premier paragraphe est une explication a lui tout seul , lu aussi le reste et pareil pas bien écrit (candide par exemple, Brrrrr surement écrit a dos de mulet lors de ses nombreuses fuites en avant.
_la vie devant soi de romain gary /emile ajar lu 4 fois , touchant au possible
_les ritals de Cavanna je le marque a cette place parce que ça me revient a l'instant.
_cent ans de solitude, avec bien sûr l'automne du patriarche, un roman sans ponctuation , on est comme aspiré.
_surveiller et punir de michel foucault, un livre qui met en colère pour le reste de ta vie;
_moby dick de melville, au départ il voulait faire une monographie sur le thème de la chasse a la baleine et ça se sent , c'est un peu casse couille et puis il se met a parler de l'océan et c'est magnifique.
_ mangeclous, solal, les valeureux, belle du seigneur. Comptent pour un seul livre puisqu'ils devaient être publiés assemblés a l'origine et puis bon , au moins 3000 pages, du bonheur ,de la tristesse, drôle , inventif etc etc ....un monument.
_et puis ceux que j'ai oubliés de citer, qu'ils me pardonnent.
c'est a voix basse qu'on enchante
sous la cendre d'hiver
ce coeur, pareil au feu couvert
qui se consume et chante.
J'ai le droit de jouer, moi aussi ? Allez, on dit oui. Alors :
Le Procès de Franz Kafka (et tout ce qu'il a écrit)
La vie mode d'emploi de Geroges Perec (et tout ce qu'il a écrit)
Les vitamines du bonheur de Raymond Carver (et tout ce qu'il a écrit)
Kyoto de Yasunari Kawabata (et tout ce qu'il a écrit)
Le K de Dino Buzzatti (et toutes les nouvelles qu'il a écrites, pas les romans)
Derrière chez Martin de Marcel Aymé (et tout ce qu'il a écrit)
Contes et propos de Raymond Queneau (et tout ce qu'il a écrit)
La Vue de Raymond Roussel
Le fidèle Berger d'Alexandre Vialatte (et tout ce qu'il a écrit)
Tokyo-Montana Express de Richard Brautigan (et tout ce qu'il a écrit)
Zutre, chuis déjà à 10. Pas pu citer Raymond Chandler, Jacques Réda, Junichiro Tanizaki, Sei Shônagon, Michel Butor, Patrick Chamoiseau, et j'en oublie.
Vous noterez que je fais partie du club des dévoreurs d'oeuvres complètes…
Le Procès de Franz Kafka (et tout ce qu'il a écrit)
La vie mode d'emploi de Geroges Perec (et tout ce qu'il a écrit)
Les vitamines du bonheur de Raymond Carver (et tout ce qu'il a écrit)
Kyoto de Yasunari Kawabata (et tout ce qu'il a écrit)
Le K de Dino Buzzatti (et toutes les nouvelles qu'il a écrites, pas les romans)
Derrière chez Martin de Marcel Aymé (et tout ce qu'il a écrit)
Contes et propos de Raymond Queneau (et tout ce qu'il a écrit)
La Vue de Raymond Roussel
Le fidèle Berger d'Alexandre Vialatte (et tout ce qu'il a écrit)
Tokyo-Montana Express de Richard Brautigan (et tout ce qu'il a écrit)
Zutre, chuis déjà à 10. Pas pu citer Raymond Chandler, Jacques Réda, Junichiro Tanizaki, Sei Shônagon, Michel Butor, Patrick Chamoiseau, et j'en oublie.
Vous noterez que je fais partie du club des dévoreurs d'oeuvres complètes…
Remerciements en vrac pour tous les contributeurs ci-dessus pour ce super forum, notamment à Sleepless pour ses références innombrables et Ulysse pour son humour aussi efficace que décapant. Et Alain B. rien pour avoir évoqué les Who :-)
Bon une petite liste d'auteurs qui furent à mon chevet (qui ont chacun écrit du bon et du moins bon, mais je préfère les prendre dans leur globalité). La littérature fantastique prédomine.
M.Z. Bradley
R. Sheckley
T. Pratchett
A.C. Doyle
T. Goodkind
R. Hobb
B. Werber
Homère
J.R.R. Tolkien
B. Lenteric
C. Rochefort
J. Romains
J. Crowley
Il y en a plus de dix, tant pis. Et comme Florence Arié et Sleepless, concernant les auteurs, je ne peux m'empêcher en général de lire leur intégrale quand c'est possible.
Bon une petite liste d'auteurs qui furent à mon chevet (qui ont chacun écrit du bon et du moins bon, mais je préfère les prendre dans leur globalité). La littérature fantastique prédomine.
M.Z. Bradley
R. Sheckley
T. Pratchett
A.C. Doyle
T. Goodkind
R. Hobb
B. Werber
Homère
J.R.R. Tolkien
B. Lenteric
C. Rochefort
J. Romains
J. Crowley
Il y en a plus de dix, tant pis. Et comme Florence Arié et Sleepless, concernant les auteurs, je ne peux m'empêcher en général de lire leur intégrale quand c'est possible.
Allez, hop, ceux que j'emmènerais sur une île déserte, si...
Et pour faire comme Ulysse, il y a deux pièges.
Au dessous du volcan, Malcom Lowry
Ubik, Philip K. Dick
White Jazz, James Ellroy
Sexus, Henry Miller
Le Monde selon Garp, John Irving
Dans la brume électrique avec les morts confédérés, James Lee Burke
Portnoy et son complexe, Philip Roth
Le Quatuor d'Alexandrie, Lawrence Durrell
La fin des temps, Haruki Murakami
Last Exit To Brooklyn, Hubert Selby Jr
Les miroirs de l'esprit, Norman Spinrad
Correspondance, Groucho Marx
Et pour faire comme Ulysse, il y a deux pièges.
Au dessous du volcan, Malcom Lowry
Ubik, Philip K. Dick
White Jazz, James Ellroy
Sexus, Henry Miller
Le Monde selon Garp, John Irving
Dans la brume électrique avec les morts confédérés, James Lee Burke
Portnoy et son complexe, Philip Roth
Le Quatuor d'Alexandrie, Lawrence Durrell
La fin des temps, Haruki Murakami
Last Exit To Brooklyn, Hubert Selby Jr
Les miroirs de l'esprit, Norman Spinrad
Correspondance, Groucho Marx
Ouah ! ça donne envie tout ça...
Je sens que je vais adorer ce forum.... ;-)
Ne le fermez pas tout de suite !!!
Je sens que je vais adorer ce forum.... ;-)
Ne le fermez pas tout de suite !!!
si tout le monde a le droit de jouer je veux bien mettre la liste des bouquins "que j'ai relu ou que je pourrais relire" c'est mon critère ;
alors voilà mon top :
- Belle du seigneur Albert Cohen il est dans mon panthéon alors.... je triche et j'en mets 2 et toc
- Mangeclous
- Mesure pour mesure Shakespeare
- Le premier cercle Soljenitsyne
- L'insoutenable légèreté de l'être Kundera
- Le désert des Tartares Dino Buzzati
- Siddharta Hermann Hesse
- L'étranger Camus
- Mort sur le Nil Agatha Christie
- Mystic River Dennis Lehanne
n.b. : mais j'suis comme Florence Arié plus haut quand j'ai aimé un bouquin j'ai tendance à tout lire de l'auteur... mais il reste tout de même le premier en coup de coeur...
alors voilà mon top :
- Belle du seigneur Albert Cohen il est dans mon panthéon alors.... je triche et j'en mets 2 et toc
- Mangeclous
- Mesure pour mesure Shakespeare
- Le premier cercle Soljenitsyne
- L'insoutenable légèreté de l'être Kundera
- Le désert des Tartares Dino Buzzati
- Siddharta Hermann Hesse
- L'étranger Camus
- Mort sur le Nil Agatha Christie
- Mystic River Dennis Lehanne
n.b. : mais j'suis comme Florence Arié plus haut quand j'ai aimé un bouquin j'ai tendance à tout lire de l'auteur... mais il reste tout de même le premier en coup de coeur...
n.b. : mais j'suis comme Florence Arié plus haut quand j'ai aimé un bouquin j'ai tendance à tout lire de l'auteur...
itou.
Ce qui devient problématique quand on aime les écrivains prolifiques...
Lehane, tout est bon
itou.
Ce qui devient problématique quand on aime les écrivains prolifiques...
Lehane, tout est bon
...
Lehane, tout est bon
bonjour sleepless
absolutely pour Lehane
un des plus marquants Shutter Island
vous qui connaissez plein de choses sleepless, je me suis souvent demandée si un film avait été prévu ou était déjà sorti ???
en le lisant le suspens est total et on ne découvra qu'à la fin le "pot aux roses" (euhh... le mot est gentillet !!!)
j'ai trouvé que c'était un sujet à mettre en image.... mais pas facile en même temps .......
Il smble qu'une adaptation de Shutter Island soit en voie de réalisation par Scorsese, rien que ça. Je m'en vais aller me promener chez Lehane, que je ne connais pas, parce que pour le moment je suis à vrai dire en train de m'enliser dans le Debray...
Bonjour Florence
À mon avis, pour commencer Lehane, soit Shutter Island, soit Gone Baby Gone.
À mon avis, pour commencer Lehane, soit Shutter Island, soit Gone Baby Gone.
Message 1/5max du 16/03/09.
Shutter Island a déjà été mis en image... l'an dernier dans une superbe et excellente bande-dessinée par Christian De Metter. Je confirme l'adaptation en cours côté ciné également. D'ici là, il existe aussi un adaptation de Gone Baby Gone par Ben Affleck, que je ne pourrai comparer au roman que je n'ai pas lu, mais qui m'a plu en elle-même.
Lehane, toujours, vous pouvez sentir sa patte également dans nombre d'épisode de la géniale série de HBO, "The Wire" ("Sur écoute" en fr.) dont il a écrit plusieurs scénarios (de même que George Pelecanos).
Quelqu'un a lu son petit, euh, énorme dernier, "Un pays à l'aube" ? J'en ai lu quelques bonnes critiques (bien que pour les amateurs de polar, le côté Don Delillo, assumé par l'auteur, en ait rebuté plus d'un, mais j'adore Don Delillo alors...)
Enfin, si votre valise vient à échouer sur ma plage de mon ile déserte Sleepless, je retrouverai avec plaisir Hubert Selby jr, et Malcom Lowry et j'en profiterai pour vous en chiper quelques autres que je n'ai pas encore lu...
Pour Ulysse, désolé, j'avais oublié que Delphes vous avez invité à la déception, et comme votre message laconique ne le rappelait pas, même indirectement... Et puis, ne dit-on pas "Chevalier un jour, gros bourrin toujours" ?
yG
Shutter Island a déjà été mis en image... l'an dernier dans une superbe et excellente bande-dessinée par Christian De Metter. Je confirme l'adaptation en cours côté ciné également. D'ici là, il existe aussi un adaptation de Gone Baby Gone par Ben Affleck, que je ne pourrai comparer au roman que je n'ai pas lu, mais qui m'a plu en elle-même.
Lehane, toujours, vous pouvez sentir sa patte également dans nombre d'épisode de la géniale série de HBO, "The Wire" ("Sur écoute" en fr.) dont il a écrit plusieurs scénarios (de même que George Pelecanos).
Quelqu'un a lu son petit, euh, énorme dernier, "Un pays à l'aube" ? J'en ai lu quelques bonnes critiques (bien que pour les amateurs de polar, le côté Don Delillo, assumé par l'auteur, en ait rebuté plus d'un, mais j'adore Don Delillo alors...)
Enfin, si votre valise vient à échouer sur ma plage de mon ile déserte Sleepless, je retrouverai avec plaisir Hubert Selby jr, et Malcom Lowry et j'en profiterai pour vous en chiper quelques autres que je n'ai pas encore lu...
Pour Ulysse, désolé, j'avais oublié que Delphes vous avez invité à la déception, et comme votre message laconique ne le rappelait pas, même indirectement... Et puis, ne dit-on pas "Chevalier un jour, gros bourrin toujours" ?
yG
Bonjour Compunet
Oui, Shutter Island est un très bon bouquin et le twist fonctionne à fond. Un modèle de construction et de déroulement.
J'ai peur d'être très déçu par l'adaptation de Scorsese, qui l'a déjà renommé, et dont le dernier bon film remonte à... quand déjà ?
Son remake de Infernal Affairs, The Departed (Les infiltrés) était euh, comment dire, euh, ben oui, quoi...
Et puis franchement, Di Caprio risque d'être un peu léger, non ?
yannick G parle de l'adaptation moins connue d'un de ses romans, Gone Baby Gone, par Ben Affleck (bien mieux en réal' qu'en acteur), avec Casey Affleck, Ed Harris et Michelle Monaghan, adaptation qui restitue bien l'univers particulier et la noirceur de l'auteur. Le film est une bonne surprise, qui a su ne pas trop édulcorer le roman.
pas lu le dernier encore.
Quant à Mystic River, bah, chef-d'œuvre, quoi, non ?
Oui, Shutter Island est un très bon bouquin et le twist fonctionne à fond. Un modèle de construction et de déroulement.
J'ai peur d'être très déçu par l'adaptation de Scorsese, qui l'a déjà renommé, et dont le dernier bon film remonte à... quand déjà ?
Son remake de Infernal Affairs, The Departed (Les infiltrés) était euh, comment dire, euh, ben oui, quoi...
Et puis franchement, Di Caprio risque d'être un peu léger, non ?
yannick G parle de l'adaptation moins connue d'un de ses romans, Gone Baby Gone, par Ben Affleck (bien mieux en réal' qu'en acteur), avec Casey Affleck, Ed Harris et Michelle Monaghan, adaptation qui restitue bien l'univers particulier et la noirceur de l'auteur. Le film est une bonne surprise, qui a su ne pas trop édulcorer le roman.
pas lu le dernier encore.
Quant à Mystic River, bah, chef-d'œuvre, quoi, non ?
ouh la la sleepless vous pouvez pas m'faire ça !! pas Di Caprio !!!
mon "héros imaginaire" a eu beaucoup de visages mais certainement pas le visage poupon d'un Di Caprio !!
perso j'y verrais plutôt Daniel Day Lewis pour faire lien avec Scorsese qui le connait déjà bien ôssi (Gangs of New york) alors.... qui sait ????
pour Mystic River tout à fait d'accord : chef d'oeuvre ! (et là pour le coup le film bien aussi, même si effet sur moi moins puissant dans les émotions....... mais .... Eastwood j'adooooore.... et casting tout à fait à mon goût.... fan en particulier de Sean Penn......)
pour Gone Baby Gone, j'avais un a priori négatif sur Ben Affleck...... à lire les commentaires, il semblerait que j'ai eu tort....
mon "héros imaginaire" a eu beaucoup de visages mais certainement pas le visage poupon d'un Di Caprio !!
perso j'y verrais plutôt Daniel Day Lewis pour faire lien avec Scorsese qui le connait déjà bien ôssi (Gangs of New york) alors.... qui sait ????
pour Mystic River tout à fait d'accord : chef d'oeuvre ! (et là pour le coup le film bien aussi, même si effet sur moi moins puissant dans les émotions....... mais .... Eastwood j'adooooore.... et casting tout à fait à mon goût.... fan en particulier de Sean Penn......)
pour Gone Baby Gone, j'avais un a priori négatif sur Ben Affleck...... à lire les commentaires, il semblerait que j'ai eu tort....
Vous pouvez y aller, Ben Affleck ne joue pas dans le film :)
-:)
Di Caprio est toujours trop léger pour ce genre de rôles... C'est vrai que Day-lewis en jette un peu plus.
J'ai été bien déçu par " Les infiltrés " aussi ( Matt Damon et Di Caprio... l'a pété un plomb le Scorsese^^), mais y avait Nicholson, heureusement.
Et " Mystic river ", j'ai gardé. Plutôt rare d'arriver à rendre l'ambiance d'un bouquin comme ça au cinéma.
J'ai été bien déçu par " Les infiltrés " aussi ( Matt Damon et Di Caprio... l'a pété un plomb le Scorsese^^), mais y avait Nicholson, heureusement.
Et " Mystic river ", j'ai gardé. Plutôt rare d'arriver à rendre l'ambiance d'un bouquin comme ça au cinéma.
Moui...
Enfin, la mort de Nicholson, parrain christique, les bras en croix sur le capot de la bagnole, c'est très, très mauvais... Non ?
Enfin, la mort de Nicholson, parrain christique, les bras en croix sur le capot de la bagnole, c'est très, très mauvais... Non ?
Faut bien finir un film de 2h30^^
Je parlais plus du jeu de Nicholson en général, pas de photo d'arrivée, c'est lui le meilleur dans le film.
Mais j'ai globalement été déçu par Scorsese lui-même pour la réalisation, les cadrages... On a été habitués à mieux. ( Cape fear, par exemple. )
En fait, c'est ce que je veux. Que De Niro redevienne jeune et qu'il ne fasse plus jamais un film comme le dernier, avec Pacino et je ne sais quel réalisateur de téléfilm ( Righteous kill ). Ca, c'est vraiment mauvais.
Je parlais plus du jeu de Nicholson en général, pas de photo d'arrivée, c'est lui le meilleur dans le film.
Mais j'ai globalement été déçu par Scorsese lui-même pour la réalisation, les cadrages... On a été habitués à mieux. ( Cape fear, par exemple. )
En fait, c'est ce que je veux. Que De Niro redevienne jeune et qu'il ne fasse plus jamais un film comme le dernier, avec Pacino et je ne sais quel réalisateur de téléfilm ( Righteous kill ). Ca, c'est vraiment mauvais.
"c'est très, très mauvais... Non ? "
Très, très mauvais surtout pour ceux qui comme moi n'ont pas encore vu le film :-(
Très, très mauvais surtout pour ceux qui comme moi n'ont pas encore vu le film :-(
"Très, très mauvais surtout pour ceux qui comme moi n'ont pas encore vu le film :-("
ne te laisses pas décourager FdC, moi j'ai apprécié ce film, il a un côté "over the top" (surprenant pour Scorsese qui nous a habitué à plus de "réalisme" ) qui est peut-être du au fait que c'est un remake d'un film de hong-kong....Mais c'est quand même très divertissant.....
ne te laisses pas décourager FdC, moi j'ai apprécié ce film, il a un côté "over the top" (surprenant pour Scorsese qui nous a habitué à plus de "réalisme" ) qui est peut-être du au fait que c'est un remake d'un film de hong-kong....Mais c'est quand même très divertissant.....
Message 4/5max du 16/03/09.
Je ne l'ai pas vu ce Scorsese, mais il faut dire que je n'en voyais pas l'utilité de ce remake d'un film Hong-Kongais à peine plus vieux de deux ans, "Infernal Affairs" d'Andrew Lau avec l'excellent Tony Leung (pas celui de l'Amant, celui de In the Mood for love) et en lieu et place de Nicholson, le non moins génial Anthony Wong (cf. The Mission de Johnnie To ou Beast Cops).
Bref, encore un remake dont on se demande la pertinence, à part américaniser la réalisation... ce qui constituera toujours une mauvaise raison de le faire, puisque cela ne fait que trahir un manque d'ouverture à l'étranger, ce qui n'est pas estampillé hollywood d'une façon ou d'une autre (dans le même genre, il est à noter le nombre réduit de traduction littéraire aux USA, trop cher est-il souvent annoncé, au vue de ce qui ce fait comme pillage au cinéma, on se demande si c'est-là, la raison principale...).
yG
Je ne l'ai pas vu ce Scorsese, mais il faut dire que je n'en voyais pas l'utilité de ce remake d'un film Hong-Kongais à peine plus vieux de deux ans, "Infernal Affairs" d'Andrew Lau avec l'excellent Tony Leung (pas celui de l'Amant, celui de In the Mood for love) et en lieu et place de Nicholson, le non moins génial Anthony Wong (cf. The Mission de Johnnie To ou Beast Cops).
Bref, encore un remake dont on se demande la pertinence, à part américaniser la réalisation... ce qui constituera toujours une mauvaise raison de le faire, puisque cela ne fait que trahir un manque d'ouverture à l'étranger, ce qui n'est pas estampillé hollywood d'une façon ou d'une autre (dans le même genre, il est à noter le nombre réduit de traduction littéraire aux USA, trop cher est-il souvent annoncé, au vue de ce qui ce fait comme pillage au cinéma, on se demande si c'est-là, la raison principale...).
yG
Vous ne l'avez pas vu et vous vous interrogez sur sa pertinence...
franchement c'est pas sérieux.
Et puis arrêtez de critiquer le cinéma Hollywoodien dans son ensemble,
il est très varié.
On est libre d'apprécier leur cinéma comme ils apprécient nos.... pfff,
dur....nos vins tiens.
franchement c'est pas sérieux.
Et puis arrêtez de critiquer le cinéma Hollywoodien dans son ensemble,
il est très varié.
On est libre d'apprécier leur cinéma comme ils apprécient nos.... pfff,
dur....nos vins tiens.
Message 1/5max du 16/03/09.
@ JREM
Vous ne l'avez pas vu et vous vous interrogez sur sa pertinence...
franchement c'est pas sérieux.
Si je l'avais vu, je ne m'interrogerai plus, j'aurai la réponse. :P
Et puis arrêtez de critiquer le cinéma Hollywoodien dans son ensemble,
il est très varié.
Vous avez raison sur ce point, mon propos était seulement de critiquer la naturalisation (via Hollywood) des œuvres pour qu'elles soient assimilées par le marché américain. Des médias Français parlent actuellement du succès de la dernière production Luc B., Taken comme du plus grand succès français aux USA, or, ce film n'a que de l'argent et un scénario Luc B., soit rien de vraiment "français" dans le casting ou la réalisation. Il n'y a que pour la "Marche de l'empereur" que les américains n'ont pas encore fait un inutile remake, allez comprendre pourquoi (certains disent qu'ils souhaitent le faire avec et sur des mexicains clandestins, mais ce n'est que pure calomnie).
Les rares remake que j'aime sont ceux de Sergio Leone a partir de Kurosawa et celui de Tarantino pour Reservoir Dogs, mais parce qu'ils ne se contentent pas d'un plan par plan en changeant le casting et le décor. Il y a vraiment un travail de recomposition. Prochainement, un remake de "Forbidden Planet" est prévu, alors que ce film est parfait à tout point de vue (quoi, je ne suis pas objectif... pfff, prouvez-le :P).
Personne n'a cité Cervantes? et tout ce qu'il a écrit.
Si... moi, je l'ai mis en deuxième position. Je ne suis pas un chevalier errant sur ce forum par hasard. ;)
yG
@ JREM
Vous ne l'avez pas vu et vous vous interrogez sur sa pertinence...
franchement c'est pas sérieux.
Si je l'avais vu, je ne m'interrogerai plus, j'aurai la réponse. :P
Et puis arrêtez de critiquer le cinéma Hollywoodien dans son ensemble,
il est très varié.
Vous avez raison sur ce point, mon propos était seulement de critiquer la naturalisation (via Hollywood) des œuvres pour qu'elles soient assimilées par le marché américain. Des médias Français parlent actuellement du succès de la dernière production Luc B., Taken comme du plus grand succès français aux USA, or, ce film n'a que de l'argent et un scénario Luc B., soit rien de vraiment "français" dans le casting ou la réalisation. Il n'y a que pour la "Marche de l'empereur" que les américains n'ont pas encore fait un inutile remake, allez comprendre pourquoi (certains disent qu'ils souhaitent le faire avec et sur des mexicains clandestins, mais ce n'est que pure calomnie).
Les rares remake que j'aime sont ceux de Sergio Leone a partir de Kurosawa et celui de Tarantino pour Reservoir Dogs, mais parce qu'ils ne se contentent pas d'un plan par plan en changeant le casting et le décor. Il y a vraiment un travail de recomposition. Prochainement, un remake de "Forbidden Planet" est prévu, alors que ce film est parfait à tout point de vue (quoi, je ne suis pas objectif... pfff, prouvez-le :P).
Personne n'a cité Cervantes? et tout ce qu'il a écrit.
Si... moi, je l'ai mis en deuxième position. Je ne suis pas un chevalier errant sur ce forum par hasard. ;)
yG
Mea culpa pour Cervantes, pas très cité cependant.
Effectivement l'on ne peut pas citer Besson comme le plus représentatif
du cinéma français.
"LA MARCHE DE L'EMPEREUR" a bien été adapté aux USA, montage, musique
et commentaire modifiés, mais je ne pense pas que ces changements soient fondamentaux.
Enfin,comme partout, aux US il n'y a pas un public mais des publics, et si pour la
grande majorité on Hamburgerise la cuisine étrangère, pour certains gourmets on
importe les bons petits plats étrangers .Des films comme "ENTRE LES MURS" sont vus par des centaines
de milliers d'américains, les copies allant d'une ville à l'autre pendant plusieurs mois.
Il y a quantité de petits distributeurs indépendants qui font dans l'art et essai, un excellent travail aux
US.
Mais comme en France, ces films ont un public très limité, à quelques rares et heureuses exceptions
près.
Effectivement l'on ne peut pas citer Besson comme le plus représentatif
du cinéma français.
"LA MARCHE DE L'EMPEREUR" a bien été adapté aux USA, montage, musique
et commentaire modifiés, mais je ne pense pas que ces changements soient fondamentaux.
Enfin,comme partout, aux US il n'y a pas un public mais des publics, et si pour la
grande majorité on Hamburgerise la cuisine étrangère, pour certains gourmets on
importe les bons petits plats étrangers .Des films comme "ENTRE LES MURS" sont vus par des centaines
de milliers d'américains, les copies allant d'une ville à l'autre pendant plusieurs mois.
Il y a quantité de petits distributeurs indépendants qui font dans l'art et essai, un excellent travail aux
US.
Mais comme en France, ces films ont un public très limité, à quelques rares et heureuses exceptions
près.
"LA MARCHE DE L'EMPEREUR" a bien été adapté aux USA, montage, musique
et commentaire modifiés, mais je ne pense pas que ces changements soient fondamentaux.
Ben, si, à mon avis, c'est quand même très important : il y a modifications de trois des éléments structurants, fondamentaux d'un film, ce n'est pas rien... Enfin, il ne reste plus qu'à refilmer des plans, et garder le nom, quoi (oui, je sais, j'exagère :)
et commentaire modifiés, mais je ne pense pas que ces changements soient fondamentaux.
Ben, si, à mon avis, c'est quand même très important : il y a modifications de trois des éléments structurants, fondamentaux d'un film, ce n'est pas rien... Enfin, il ne reste plus qu'à refilmer des plans, et garder le nom, quoi (oui, je sais, j'exagère :)
Ah, tous mes pardonzes, FdC...
En même temps on est dans un forum relatif à une émission parlant d'une pièce que presque personne n'a vu, et dont pas mal de ressorts ont été révélés...
Mais je ferai attention la prochaine fois.
Et je n'ai rien dit sur Shutter Island.
@production code (FdC et autres spectateurs en attente, ignorez ce qui suit)
Je trouve ce film quand même boursouflé, avec ses emprunts aux tics de Woo, les symboliques à deux balles (les rats sur la balustrade, si je me souviens bien ?), et ses héros inexistants (Damon, expressif ? Di Caprio, expressif ?). Quant à Nicholson, bé, hélas, il cabotine.
Et il faut arrêter d'encourager les réalisateurs et producteurs à produire des remakes, c'est quoi ce principe à la con ?
Est-ce qu'on demande à un écrivain contemporain de réécrire La Princesse de Clèves (salut, l'Inculte), pour y apporter son génie visionnaire, son sens de l'utilisation des mots et de la direction des phrases ? (bon, c'est un peu excessif, mais vous comprenez ce que je veux dire...).
Bientôt un remake de La Nuit du Chasseur ?
De Vertigo ?
De La Règle du Jeu ?
De L'Atalante ?
De Série Noire ?
De...*
*remplir ici avec le titre du film auquel vous ne voulez pas que l'on touche
En même temps on est dans un forum relatif à une émission parlant d'une pièce que presque personne n'a vu, et dont pas mal de ressorts ont été révélés...
Mais je ferai attention la prochaine fois.
Et je n'ai rien dit sur Shutter Island.
@production code (FdC et autres spectateurs en attente, ignorez ce qui suit)
Je trouve ce film quand même boursouflé, avec ses emprunts aux tics de Woo, les symboliques à deux balles (les rats sur la balustrade, si je me souviens bien ?), et ses héros inexistants (Damon, expressif ? Di Caprio, expressif ?). Quant à Nicholson, bé, hélas, il cabotine.
Et il faut arrêter d'encourager les réalisateurs et producteurs à produire des remakes, c'est quoi ce principe à la con ?
Est-ce qu'on demande à un écrivain contemporain de réécrire La Princesse de Clèves (salut, l'Inculte), pour y apporter son génie visionnaire, son sens de l'utilisation des mots et de la direction des phrases ? (bon, c'est un peu excessif, mais vous comprenez ce que je veux dire...).
Bientôt un remake de La Nuit du Chasseur ?
De Vertigo ?
De La Règle du Jeu ?
De L'Atalante ?
De Série Noire ?
De...*
*remplir ici avec le titre du film auquel vous ne voulez pas que l'on touche
sleepless, ne le prenez pas mal, mais je crois que votre posture de puriste gardien du temple est, comment dire....à côté de la plaque....ce film n'a que très peu de prétentions....ce que vous appelez "boursouflé" c'est ce que je j'appelle "over the top"...ok...ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment.
Di Caprio et Matt Damon m'ont paru crédibles...Nicholson, je suis d'accord il en fait trop.
Il y a quelques scènes intenses comme par exemple quand Di Caprio reçoit un appel sur le portable qui lui servait de contact avec le personnage de Martin Sheen qui vient de mourrir et qui était son contact dans la police et il sait que celui qui l'appelle est sûrement celui qui est infiltré chez les flics.
Ils y a aussi des clins d'oeil marrants comme par exemple quand Alec Baldwin qui joue le rôle d'un bon flic bien réac s'exclame "Patriot Act, Patriot Act--I love it!" alors qu'on sait que dans la vraie vie il a des positions anti-Bush assez extrêmes...
Les remakes peuvent avoir des bons côtés ne serait-ce que parcequ'ils servent souvent à faire connaître par un large public les oeuvres sur lesquelles ils sont basés....
Di Caprio et Matt Damon m'ont paru crédibles...Nicholson, je suis d'accord il en fait trop.
Il y a quelques scènes intenses comme par exemple quand Di Caprio reçoit un appel sur le portable qui lui servait de contact avec le personnage de Martin Sheen qui vient de mourrir et qui était son contact dans la police et il sait que celui qui l'appelle est sûrement celui qui est infiltré chez les flics.
Ils y a aussi des clins d'oeil marrants comme par exemple quand Alec Baldwin qui joue le rôle d'un bon flic bien réac s'exclame "Patriot Act, Patriot Act--I love it!" alors qu'on sait que dans la vraie vie il a des positions anti-Bush assez extrêmes...
Les remakes peuvent avoir des bons côtés ne serait-ce que parcequ'ils servent souvent à faire connaître par un large public les oeuvres sur lesquelles ils sont basés....
Je ne le prends pas mal, et je ne prétends pas non plus avoir raison :)
Pas vraiment d'accord avec vous, non plus sur l'utilité des remakes, mais on ne va pas en faire une montagne non plus, hein ?
C'est juste que j'attends autre chose de Scorsese que ce film qui m'a paru bien insignifiant...
Mais je ne vais pas me relancer :)
Pas vraiment d'accord avec vous, non plus sur l'utilité des remakes, mais on ne va pas en faire une montagne non plus, hein ?
C'est juste que j'attends autre chose de Scorsese que ce film qui m'a paru bien insignifiant...
Mais je ne vais pas me relancer :)
@production code (FdC et autres spectateurs en attente, ignorez ce qui suit)
De...*
*remplir ici avec le titre du film auquel vous ne voulez pas que l'on touche
* De.... "Armageddon" pour Ben Affleck
..........nan j'rigoooooooooooooole........... désolée -:)
je ne supporte pas non plus les remake et celui que j'espère ne JAMAIS voir est celui :
* De : "2001 Odyssée de l'Espace" ...... et d'ailleurs si quelqu'un touche à un seul centimètre de pellicule de Kubrick je............. je .......... tout ça quoi !!!!!!
"sur le capot de la bagnole"...vous êtes sur?
Mauvais ce film...surement pas. excellent comme l'original.
On peut aimer les 2.
La liste des films au remake impossible, Le samouraÏ, il en a été question.
Mauvais ce film...surement pas. excellent comme l'original.
On peut aimer les 2.
La liste des films au remake impossible, Le samouraÏ, il en a été question.
Même plus, c'est vous dire...
Dans une benne à ordure, ou un camion, peut-être, je ne me souviens plus, en tout cas dans l'entrepôt et les bras bien en croix...
Dans une benne à ordure, ou un camion, peut-être, je ne me souviens plus, en tout cas dans l'entrepôt et les bras bien en croix...
Voici la mienne, de liste, qui a quand même une autre gueule :
1. 1984 George Orwell.
2. Belle du Seigneur L.F.Céline.
3. Voyage au bout de la Nuit A.Cohen
Attention ! Il y a un piège.
4. Si c'est un homme P.Levi.
5. L'insoutenable légèreté de l'être M.Kundera.
6. Des souris et des hommes J.Steinbeck.
7. Les chutes J.C.Oates.
8. Le whisky single malt Helen Arthur.
9. Crime et Châtiment A.Korkos.
Attention ! Second piège.
10. How to shit in the woods K.Meyer.
1. 1984 George Orwell.
2. Belle du Seigneur L.F.Céline.
3. Voyage au bout de la Nuit A.Cohen
Attention ! Il y a un piège.
4. Si c'est un homme P.Levi.
5. L'insoutenable légèreté de l'être M.Kundera.
6. Des souris et des hommes J.Steinbeck.
7. Les chutes J.C.Oates.
8. Le whisky single malt Helen Arthur.
9. Crime et Châtiment A.Korkos.
Attention ! Second piège.
10. How to shit in the woods K.Meyer.
Felicitations ! et merci pour cette emission. Connait-on deja le prochain auteur ? J'ai cru comprendre que certains voulaient acheter "le" livre avant la prochaine emission :) ben moi aussi :) J'y pensais ce matin, je me disais que l'emission risquait de devenir prescriptrice avant meme l'emission. Ce que je trouve tres fort et preuve que, des la premiere, vous avez apporte un style qui donne envie d'etre intellectuellement avec vous (Si cette facon de parler a un sens).
En outre, Judith ne changez rien a la maniere dont vous intervenez. Je la trouve tres originale et tres agreable.
(pardonnez le manque d'accents, j'ecris sur un qwerty americain :))
En outre, Judith ne changez rien a la maniere dont vous intervenez. Je la trouve tres originale et tres agreable.
(pardonnez le manque d'accents, j'ecris sur un qwerty americain :))
Bravo ! J'avais démarré le visionnage en me disant : "oups ça dure presque 1h... Je ne vais regarder que le début" (je venais de visionner l'émission sur Welcome) et résultat : j'ai été scotchée jusqu'à la fin. Je ne connaissais pas Vinaver et ça m'a donné envie de lire sa pièce. Merci Judith de cette pédagogie et de ces lectures à voix haute. Je ne suis pas particulièrement spectatrice d'émissions littéraires mais celle-ci m'a rappelé "Apostrophes" avec un Bernard Pivot, gourmand des mots.
Bien sûr, il y a des rééquilibrages de parole à faire (mais je vous fais tous confiance pour améliorer ça). Les positions des caméras aussi sont peut-être à revoir (voir l'auteur pratiquement toujours de profil, ce n'est pas très plaisant). Et peut-être aussi "réchauffer" l'ambiance du plateau (c'est un peu froid, les halos de lumière sur le rideau bleu).
Je vais suivre attentivement-curieusement-avec appétit la prochaine émission.
Bien sûr, il y a des rééquilibrages de parole à faire (mais je vous fais tous confiance pour améliorer ça). Les positions des caméras aussi sont peut-être à revoir (voir l'auteur pratiquement toujours de profil, ce n'est pas très plaisant). Et peut-être aussi "réchauffer" l'ambiance du plateau (c'est un peu froid, les halos de lumière sur le rideau bleu).
Je vais suivre attentivement-curieusement-avec appétit la prochaine émission.
L'émission était très intéressante, et vos interprétations, Madame Bernard, très bienvenues en ce qui me concerne. J'ai trouvé très intéressant la confrontation de votre interprétation et de celle de l'auteur : cela nous rappelle qu'un texte est avant tout décodé par la sensibilité de son lecteur.
Les interventions de Naullau et Ferney étaient bien senties, même si je pense de celles de Naulleau ont plus contribué à la discussion ; Ferney étant peut-être un peu trop dans l'admiration donc dans une tendance à l'éloge.
Mais c'était la première. Je ne doute pas de chacun s'améliorera par la suite.
Bonne continuation ! et ...A très bientôt.
Les interventions de Naullau et Ferney étaient bien senties, même si je pense de celles de Naulleau ont plus contribué à la discussion ; Ferney étant peut-être un peu trop dans l'admiration donc dans une tendance à l'éloge.
Mais c'était la première. Je ne doute pas de chacun s'améliorera par la suite.
Bonne continuation ! et ...A très bientôt.
Bonjour
Un peu après-midi, Eric Naulleau, invité sur i-télé (dont le site est tellement mal foutu que je n'ai pas pu retrouver le nom de l'émission) a cité un écrivain français, mort si je me souviens bien dans les années 50, comme étant l'un de ses écrivains préférés, à redécouvrir... Et je ne me souviens pas de son nom...
Quelqu'un aurait-il écouté l'émission et se souviendrait du nom de cet écrivain, SVP ?
Un peu après-midi, Eric Naulleau, invité sur i-télé (dont le site est tellement mal foutu que je n'ai pas pu retrouver le nom de l'émission) a cité un écrivain français, mort si je me souviens bien dans les années 50, comme étant l'un de ses écrivains préférés, à redécouvrir... Et je ne me souviens pas de son nom...
Quelqu'un aurait-il écouté l'émission et se souviendrait du nom de cet écrivain, SVP ?
J'ai peur de me laisser dévorer par l'oeuvre ...
Et puis il paraît que j'ai mauvais goût (c'est une mauvaise langue qui le dit).
- Yes he can, i balise
Et puis il paraît que j'ai mauvais goût (c'est une mauvaise langue qui le dit).
- Yes he can, i balise
Je me permets de poster un nouveau message, car je viens d'en lire un certain nombre qui m'ont déçu et qui sont en contradiction avec ce que j'ai pensé de l'émission.
Les deux chroniqueurs me semblent tout à fait à l'aise avec l'écrivain et la caméra, le "sniper" et le "flatteur", comme je l'ai entendu dans l'émission où ils étaient les invités, et jouent très bien leur rôle de critique : le livre est-il bon ou mauvais ? Quels sont ses points forts ou points faibles ? Est-ce que j'ai aimé ? Est-ce qu'il a trompé mes attentes ?...
Mais ce qui fait la véritable originalité de cette émission, c'est tout autre chose ! Et c'est Mme Bernard qui l'apporte, la "spécialiste", la "technicienne du texte", qui grâce à son expérience de professeur, de comédienne..., rentre dans le texte, circonscrit un extrait, le sent, le hume, et se pose la question fondamentale du comment. Comment fonctionne-t-il ? Sur quoi repose-t-il ? Quelles tensions le sous-tendent ? Quels sont ses effets ? Sans porter finalement de jugement de valeur, mais cherchant un commentaire de la part de l'auteur. Et c'est ce regard neuf, complètement et vraiment déconnecté de la logique promotionnelle, argumenté, qui me semble éminemment précieux.
Dans cette optique, pourquoi ne pas instaurer des rubriques : l'incipit, les images, les clichés et leur détournement... Pourquoi ne pas essayer d'interroger les écrivains, quand cela est conscient de leur part, sur les ingrédients - en employant les termes techniques et en les expliquant au besoin - qui font leur texte ? Observer pour déduire, comme une explication de texte. Car peut-être est-il difficile de dire qui est un bon écrivain, ou qu'un livre est bon. Mais il est plus aisé de se prononcer sur un extrait (qui a bien sûr un rôle au sein de l'économie globale de l'oeuvre).
Je reviens sur la lecture des extraits qui me semble un moment essentiel de l'émision. Elle n'a pas été limpide pour moi. J'aurais aimé un soutien visuel (je l'ai déjà dit) : et en me rappelant cette magnifique incrustation au milieu de l'écran - le titre de l'émission sur la table basse - je me suis dit que ce cadre pourrait être le support du texte lu : imaginez un dispositif à la "24" (je parle de la série américaine) : à gauche, un rectangle avec le visage sublimé de Mme Bernard en train de lire le texte (ou celui d'un autre) ; à droite, un autre rectangle, avec le plateau filmé à la verticale, la table basse au milieu, et l'incrustation du texte lu en plein milieu ! (ça, c'est pour M. Rose)
Enfin, j'aime la littérature contemporaine, mais j'aime aussi la littérature classique. Et si vous choisissiez un auteur décédé ? Vous ne l'inviteriez pas bien sûr, ce ne serait pas possible ! Mais vous pourriez convier un spécialiste, un universitaire, un éditeur, que sais-je ? En choisir des extraits, et vous plonger dans le texte. Pour la première émission de ce type, je vous propose Mme de Lafayette, avec La Princesse de Clèves, et l'extrait du vol du portrait de la princesse de Clèves par le duc de Nemours :
" Il y avait longtemps que monsieur de Nemours souhaitait d'avoir le portrait de madame de Clèves. Lorsqu'il vit celui qui était à monsieur de Clèves, il ne put résister à l'envie de le dérober à un mari qu'il croyait tendrement aimé ; et il pensa que, parmi tant de personnes qui étaient dans ce même lieu, il ne serait pas soupçonné plutôt qu'un autre. Madame la dauphine était assise sur le lit, et parlait bas à madame de Clèves, qui était debout devant elle. Madame de Clèves aperçut, par un des rideaux qui n'était qu'à demi fermé, monsieur de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait, et elle en fut si troublée, que madame la dauphine remarqua qu'elle ne l'écoutait pas, et lui demanda tout haut ce qu'elle regardait. Monsieur de Nemours se tourna à ces paroles ; il rencontra les yeux de madame de Clèves, qui étaient encore attachés sur lui, et il pensa qu'il n'était pas impossible qu'elle eût vu ce qu'il venait de faire. Madame de Clèves n'était pas peu embarrassée. La raison voulait qu'elle demandât son portrait ; mais en le demandant publiquement, c'était apprendre à tout le monde les sentiments que ce prince avait pour elle, et en le lui demandant en particulier, c'était quasi l'engager à lui parler de sa passion. Enfin elle jugea qu'il valait mieux le lui laisser, et elle fut bien aise de lui accorder une faveur qu'elle lui pouvait faire, sans qu'il sût même qu'elle la lui faisait. Monsieur de Nemours, qui remarquait son embarras, et qui en devinait quasi la cause s'approcha d'elle, et lui dit tout bas : - Si vous avez vu ce que j'ai osé faire, ayez la bonté, Madame, de me laisser croire que vous l'ignorez, je n'ose vous en demander davantage. Et il se retira après ces paroles, et n'attendit point sa réponse. Madame la dauphine sortit pour s'aller promener, suivie de toutes les dames, et monsieur de Nemours alla se renfermer chez lui, ne pouvant soutenir en public la joie d'avoir un portrait de madame de Clèves. Il sentait tout ce que la passion peut faire sentir de plus agréable ; il aimait la plus aimable personne de la cour, il s'en faisait aimer malgré elle, et il voyait dans toutes ses actions cette sorte de trouble et d'embarras que cause l'amour dans l'innocence de la première jeunesse. Le soir, on chercha ce portrait avec beaucoup de soin ; comme on trouvait la boîte où il devait être, l'on ne soupçonna point qu'il eût été dérobé, et l'on crut qu'il était tombé par hasard. Monsieur de Clèves était affligé de cette perte, et, après qu'on eut encore cherché inutilement, il dit à sa femme, mais d'une manière qui faisait voir qu'il ne le pensait pas, qu'elle avait sans doute quelque amant caché, à qui elle avait donné ce portrait, ou qui l'avait dérobé, et qu'un autre qu'un amant ne se serait pas contenté de la peinture sans la boîte."
Les deux chroniqueurs me semblent tout à fait à l'aise avec l'écrivain et la caméra, le "sniper" et le "flatteur", comme je l'ai entendu dans l'émission où ils étaient les invités, et jouent très bien leur rôle de critique : le livre est-il bon ou mauvais ? Quels sont ses points forts ou points faibles ? Est-ce que j'ai aimé ? Est-ce qu'il a trompé mes attentes ?...
Mais ce qui fait la véritable originalité de cette émission, c'est tout autre chose ! Et c'est Mme Bernard qui l'apporte, la "spécialiste", la "technicienne du texte", qui grâce à son expérience de professeur, de comédienne..., rentre dans le texte, circonscrit un extrait, le sent, le hume, et se pose la question fondamentale du comment. Comment fonctionne-t-il ? Sur quoi repose-t-il ? Quelles tensions le sous-tendent ? Quels sont ses effets ? Sans porter finalement de jugement de valeur, mais cherchant un commentaire de la part de l'auteur. Et c'est ce regard neuf, complètement et vraiment déconnecté de la logique promotionnelle, argumenté, qui me semble éminemment précieux.
Dans cette optique, pourquoi ne pas instaurer des rubriques : l'incipit, les images, les clichés et leur détournement... Pourquoi ne pas essayer d'interroger les écrivains, quand cela est conscient de leur part, sur les ingrédients - en employant les termes techniques et en les expliquant au besoin - qui font leur texte ? Observer pour déduire, comme une explication de texte. Car peut-être est-il difficile de dire qui est un bon écrivain, ou qu'un livre est bon. Mais il est plus aisé de se prononcer sur un extrait (qui a bien sûr un rôle au sein de l'économie globale de l'oeuvre).
Je reviens sur la lecture des extraits qui me semble un moment essentiel de l'émision. Elle n'a pas été limpide pour moi. J'aurais aimé un soutien visuel (je l'ai déjà dit) : et en me rappelant cette magnifique incrustation au milieu de l'écran - le titre de l'émission sur la table basse - je me suis dit que ce cadre pourrait être le support du texte lu : imaginez un dispositif à la "24" (je parle de la série américaine) : à gauche, un rectangle avec le visage sublimé de Mme Bernard en train de lire le texte (ou celui d'un autre) ; à droite, un autre rectangle, avec le plateau filmé à la verticale, la table basse au milieu, et l'incrustation du texte lu en plein milieu ! (ça, c'est pour M. Rose)
Enfin, j'aime la littérature contemporaine, mais j'aime aussi la littérature classique. Et si vous choisissiez un auteur décédé ? Vous ne l'inviteriez pas bien sûr, ce ne serait pas possible ! Mais vous pourriez convier un spécialiste, un universitaire, un éditeur, que sais-je ? En choisir des extraits, et vous plonger dans le texte. Pour la première émission de ce type, je vous propose Mme de Lafayette, avec La Princesse de Clèves, et l'extrait du vol du portrait de la princesse de Clèves par le duc de Nemours :
" Il y avait longtemps que monsieur de Nemours souhaitait d'avoir le portrait de madame de Clèves. Lorsqu'il vit celui qui était à monsieur de Clèves, il ne put résister à l'envie de le dérober à un mari qu'il croyait tendrement aimé ; et il pensa que, parmi tant de personnes qui étaient dans ce même lieu, il ne serait pas soupçonné plutôt qu'un autre. Madame la dauphine était assise sur le lit, et parlait bas à madame de Clèves, qui était debout devant elle. Madame de Clèves aperçut, par un des rideaux qui n'était qu'à demi fermé, monsieur de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait, et elle en fut si troublée, que madame la dauphine remarqua qu'elle ne l'écoutait pas, et lui demanda tout haut ce qu'elle regardait. Monsieur de Nemours se tourna à ces paroles ; il rencontra les yeux de madame de Clèves, qui étaient encore attachés sur lui, et il pensa qu'il n'était pas impossible qu'elle eût vu ce qu'il venait de faire. Madame de Clèves n'était pas peu embarrassée. La raison voulait qu'elle demandât son portrait ; mais en le demandant publiquement, c'était apprendre à tout le monde les sentiments que ce prince avait pour elle, et en le lui demandant en particulier, c'était quasi l'engager à lui parler de sa passion. Enfin elle jugea qu'il valait mieux le lui laisser, et elle fut bien aise de lui accorder une faveur qu'elle lui pouvait faire, sans qu'il sût même qu'elle la lui faisait. Monsieur de Nemours, qui remarquait son embarras, et qui en devinait quasi la cause s'approcha d'elle, et lui dit tout bas : - Si vous avez vu ce que j'ai osé faire, ayez la bonté, Madame, de me laisser croire que vous l'ignorez, je n'ose vous en demander davantage. Et il se retira après ces paroles, et n'attendit point sa réponse. Madame la dauphine sortit pour s'aller promener, suivie de toutes les dames, et monsieur de Nemours alla se renfermer chez lui, ne pouvant soutenir en public la joie d'avoir un portrait de madame de Clèves. Il sentait tout ce que la passion peut faire sentir de plus agréable ; il aimait la plus aimable personne de la cour, il s'en faisait aimer malgré elle, et il voyait dans toutes ses actions cette sorte de trouble et d'embarras que cause l'amour dans l'innocence de la première jeunesse. Le soir, on chercha ce portrait avec beaucoup de soin ; comme on trouvait la boîte où il devait être, l'on ne soupçonna point qu'il eût été dérobé, et l'on crut qu'il était tombé par hasard. Monsieur de Clèves était affligé de cette perte, et, après qu'on eut encore cherché inutilement, il dit à sa femme, mais d'une manière qui faisait voir qu'il ne le pensait pas, qu'elle avait sans doute quelque amant caché, à qui elle avait donné ce portrait, ou qui l'avait dérobé, et qu'un autre qu'un amant ne se serait pas contenté de la peinture sans la boîte."
C'est mon premier message ici, et j'essaie de m'habituer depuis quelques jours au ton général des asinautes. Mon étonnement quant aux réactions à l'émission "dans le texte" vous paraitra donc peut-être un peu naïf.
Je suis surprise à lire (toutes!) vos réactions car à quelques exceptions près, personne ne semble vouloir poursuivre la discussion de ce qui a été esquissé dans l'émission. Vous ne parlez presque pas de l'oeuvre. Comme je le disais au début, c'est peut-être là un tropisme d'asinaute. Vous décortiquez les images d'une émission qui se veut littéraire. C'est-à-dire que vous la prenez comme un objet d'étude au même titre que ceux qui font l'objet des émissions d'arrêt sur images...
Je suis moi-même une grande dépitée des discussions des oeuvres artistiques, où qu'elles se tiennent. La télévision: superficiel ou complaisant. L'université: spécialiste ou moralisant. La presse: je cherche encore. Bref. Où se tiennent les débats? Où se parlent les oeuvres? Le constat est sans appel: entre la prolifération des oeuvres et la nullité de la critique, je ne vous apprendrai rien en disant que la dimension artistique sent le sapin dans notre société.
Quelqu'un a dit dans le forum que l'émission lui avait donné envie de lire et de voir la pièce. Très bien. Est-ce son but? Pas seulement. Je crois que cela doit ouvrir le débat, libérer la parole, l'imagination de chacun. Et c'est ce que ça a produit pour moi. D'après ce seul critère, je peux dire que c'est une émission réussie.
Pour ne pas faire un message trop long, je vais parler d'un seul exemple. Naulleau demande à Vinaver comment on évite de mettre une intention dans une oeuvre. Je trouve cette question cruciale pour le théâtre et pour la littérature en général. Quelqu'un ici a reparlé de cette notion de procès. (Qui dit procès pense à Kafka. Ce qui est génial chez Kafka, c'est qu'il ne fait pas le procès d'ennemis identifiés, d'un système politique, de personnes, il fait le procès de tout un monde Y COMPRIS le spectateur de ce procès. Il fait le procès de la réalité. Et dans le livre Le procès, il montre sur quelle base fictive la réalité repose. Le tribunal est un tribunal d'opérette. L'être humain part en quête d'un tribunal qui voudra bien le juger pour sa faute.)
Quel est le lien entre une écriture théâtrale et la dimension du procès? Ce qui est central dans le théâtre, en cela je suis d'accord avec Vinaver, c'est la suspension du jugement. Par quel moyen? il l'a dit également: par la polyphonie, la multiplicité des voix. Cette écriture est aussi celle de Dostoievski, celle de Virginia Woolf même si c'étaient des romans. A aucun moment un sens n'est imposé. Ce n'est pas une histoire scénarisée avec un début une fin et une morale à la clé. Ce qui compte, ce sont les images, les voix, les impressions ("les petites touches", dit il). En s'emparant d'un fait divers pour en faire une pièce, Vinaver a semé le désordre dans la narration, a semé le désordre dans l'histoire. Kubrick a procédé de la meme manière pour Eyes Wide Shut. C'est jeter la confusion dans le sens pour qu'émerge autre chose. Autre chose dans l'Ordinaire, c'est par exemple cet étrange rapprochement qui se fait entre l'archaïque, le myhtique cannibalisme et la pointe de la modernité. Manger des enfants. C'est Kronos qui avale ses enfants. Qu'est-ce que la modernité a raté dans la question du temps, de l'histoire, du mythe? Bon. Je jette des choses en vrac.
simplement pour applaudir cette initiative et dans l'espoir que les asinautes continuent leurs analyses d'images mais ne s'arrêtent pas au bord de l'oeuvre.
Je suis surprise à lire (toutes!) vos réactions car à quelques exceptions près, personne ne semble vouloir poursuivre la discussion de ce qui a été esquissé dans l'émission. Vous ne parlez presque pas de l'oeuvre. Comme je le disais au début, c'est peut-être là un tropisme d'asinaute. Vous décortiquez les images d'une émission qui se veut littéraire. C'est-à-dire que vous la prenez comme un objet d'étude au même titre que ceux qui font l'objet des émissions d'arrêt sur images...
Je suis moi-même une grande dépitée des discussions des oeuvres artistiques, où qu'elles se tiennent. La télévision: superficiel ou complaisant. L'université: spécialiste ou moralisant. La presse: je cherche encore. Bref. Où se tiennent les débats? Où se parlent les oeuvres? Le constat est sans appel: entre la prolifération des oeuvres et la nullité de la critique, je ne vous apprendrai rien en disant que la dimension artistique sent le sapin dans notre société.
Quelqu'un a dit dans le forum que l'émission lui avait donné envie de lire et de voir la pièce. Très bien. Est-ce son but? Pas seulement. Je crois que cela doit ouvrir le débat, libérer la parole, l'imagination de chacun. Et c'est ce que ça a produit pour moi. D'après ce seul critère, je peux dire que c'est une émission réussie.
Pour ne pas faire un message trop long, je vais parler d'un seul exemple. Naulleau demande à Vinaver comment on évite de mettre une intention dans une oeuvre. Je trouve cette question cruciale pour le théâtre et pour la littérature en général. Quelqu'un ici a reparlé de cette notion de procès. (Qui dit procès pense à Kafka. Ce qui est génial chez Kafka, c'est qu'il ne fait pas le procès d'ennemis identifiés, d'un système politique, de personnes, il fait le procès de tout un monde Y COMPRIS le spectateur de ce procès. Il fait le procès de la réalité. Et dans le livre Le procès, il montre sur quelle base fictive la réalité repose. Le tribunal est un tribunal d'opérette. L'être humain part en quête d'un tribunal qui voudra bien le juger pour sa faute.)
Quel est le lien entre une écriture théâtrale et la dimension du procès? Ce qui est central dans le théâtre, en cela je suis d'accord avec Vinaver, c'est la suspension du jugement. Par quel moyen? il l'a dit également: par la polyphonie, la multiplicité des voix. Cette écriture est aussi celle de Dostoievski, celle de Virginia Woolf même si c'étaient des romans. A aucun moment un sens n'est imposé. Ce n'est pas une histoire scénarisée avec un début une fin et une morale à la clé. Ce qui compte, ce sont les images, les voix, les impressions ("les petites touches", dit il). En s'emparant d'un fait divers pour en faire une pièce, Vinaver a semé le désordre dans la narration, a semé le désordre dans l'histoire. Kubrick a procédé de la meme manière pour Eyes Wide Shut. C'est jeter la confusion dans le sens pour qu'émerge autre chose. Autre chose dans l'Ordinaire, c'est par exemple cet étrange rapprochement qui se fait entre l'archaïque, le myhtique cannibalisme et la pointe de la modernité. Manger des enfants. C'est Kronos qui avale ses enfants. Qu'est-ce que la modernité a raté dans la question du temps, de l'histoire, du mythe? Bon. Je jette des choses en vrac.
simplement pour applaudir cette initiative et dans l'espoir que les asinautes continuent leurs analyses d'images mais ne s'arrêtent pas au bord de l'oeuvre.
Merci pour cette excellente émission. J'attends la prochaine avec hâte !
Je regarde tardivement cette émission et je dois dire que je l'ai regardée après avoir lu les débats qui l'ont suivie.
Je ne comprends pas du tout les débats sur l'omniprésence de Judith, elle a peut être parlé plus que les autres mais je ne l'ai pas remarqué. La parole circule de façon harmonieuse et chacun s'écoute attentivement.
Les interventions de tous sont plus ou moins intéressantes selon que l'on aurait aimé entendre tel ou tel aspect être développé mais cela forme un ensemble équilibré.
La méthode de Judith me semble parfaitement pertinente ; elle propose des analyses dont l'auteur dispose, qu'il complète, affine ou contredit à sa guise...
Enfin je trouve que les éclairages proposés par chaque chroniqueur, selon leur pente naturelle, se complètent parfaitement.
Je ne regrette qu'une chose (c'est un mot un peu fort) c'est que peut-être de texte il manquait... Mais c'est ma pente de prof de français qui m'entraîne à penser que l'émission manque d'analyse au plus près de texte.
Je sais que l'analyse peut sembler prise de tête de loin et ressembler à un truc de spécialistes casse-pied, mais c'est pour moi tout l'intérêt de créer une nouvelle émission littéraire ; qu'elle soit un peu plus pointue que d'autres, n'étant pas soumise à des diktats d'audience...
Pour conclure je dirai que c'est une très bonne émission mais il faudrait faire encore mieux pour qu'elle soit meilleure que toutes les autres, définitivement débarrassée des scories télévisuelles... (je rêve un peu trop de perfection certes...)
A Judith, très amicalement...
Je ne comprends pas du tout les débats sur l'omniprésence de Judith, elle a peut être parlé plus que les autres mais je ne l'ai pas remarqué. La parole circule de façon harmonieuse et chacun s'écoute attentivement.
Les interventions de tous sont plus ou moins intéressantes selon que l'on aurait aimé entendre tel ou tel aspect être développé mais cela forme un ensemble équilibré.
La méthode de Judith me semble parfaitement pertinente ; elle propose des analyses dont l'auteur dispose, qu'il complète, affine ou contredit à sa guise...
Enfin je trouve que les éclairages proposés par chaque chroniqueur, selon leur pente naturelle, se complètent parfaitement.
Je ne regrette qu'une chose (c'est un mot un peu fort) c'est que peut-être de texte il manquait... Mais c'est ma pente de prof de français qui m'entraîne à penser que l'émission manque d'analyse au plus près de texte.
Je sais que l'analyse peut sembler prise de tête de loin et ressembler à un truc de spécialistes casse-pied, mais c'est pour moi tout l'intérêt de créer une nouvelle émission littéraire ; qu'elle soit un peu plus pointue que d'autres, n'étant pas soumise à des diktats d'audience...
Pour conclure je dirai que c'est une très bonne émission mais il faudrait faire encore mieux pour qu'elle soit meilleure que toutes les autres, définitivement débarrassée des scories télévisuelles... (je rêve un peu trop de perfection certes...)
A Judith, très amicalement...
Pas du tout fan d'émissions littéraires, ni même de littérature, je suis entré D@ns le texte par pure curiosité, j'y suis resté jusqu'au bout avec intérêt et grand plaisir et j'y reviendrais dès sa prochaine édition.
Merci à Judith Bernard et à toute l'équipe.
Merci à Judith Bernard et à toute l'équipe.
Bonjour,
Merci à Judith Bernard pour cette très bonne émission, que j'ai trouvé réussie ... et merci pour les explications très claires apportées sur les quelques critiques faites sur le forum.
Personnellement, je n'ai pas été choquée par le temps de parole de Judith Bernard (toujours intéressante et pertinente) par rapport aux chroniqueurs, mais effectivement, l'émission aurait pu continuer encore un moment sans s'ennuyer !
Je ne connaissais pas vraiment les deux chroniqueurs, ne regardant que peu la TV; mais je les ai trouvé tout à fait intéressants, y compris Naulleau. Dans l'émission ce dernier permet d'éviter le piège d'être uniquement dans la "gratification" de l'auteur, il me semble important d'apporter un éclairage critique.
Merci encore et bonne continuation !
Merci à Judith Bernard pour cette très bonne émission, que j'ai trouvé réussie ... et merci pour les explications très claires apportées sur les quelques critiques faites sur le forum.
Personnellement, je n'ai pas été choquée par le temps de parole de Judith Bernard (toujours intéressante et pertinente) par rapport aux chroniqueurs, mais effectivement, l'émission aurait pu continuer encore un moment sans s'ennuyer !
Je ne connaissais pas vraiment les deux chroniqueurs, ne regardant que peu la TV; mais je les ai trouvé tout à fait intéressants, y compris Naulleau. Dans l'émission ce dernier permet d'éviter le piège d'être uniquement dans la "gratification" de l'auteur, il me semble important d'apporter un éclairage critique.
Merci encore et bonne continuation !
bonjour,
bravo et merci pour cette émission de qualité, tout le monde était au diapason, continuez comme cela Judith.
je vous félicite pour la qualité de votre invité , ainsi que le choix de vos contradicteurs.
j' ai apprécié également que vous ne vous transformiez pas à la fin de l' émission en représentant de commerce, en nous présentant les livres à lire absolument.
dans une quinzaine je serai sur votre site pour écouter votre invité, ainsi que vos remarques judicieuses
sincères félicitations voilà ce qu'il reste à faire au service public pour nous faire aimer et comprendre la littérature.
robert
bravo et merci pour cette émission de qualité, tout le monde était au diapason, continuez comme cela Judith.
je vous félicite pour la qualité de votre invité , ainsi que le choix de vos contradicteurs.
j' ai apprécié également que vous ne vous transformiez pas à la fin de l' émission en représentant de commerce, en nous présentant les livres à lire absolument.
dans une quinzaine je serai sur votre site pour écouter votre invité, ainsi que vos remarques judicieuses
sincères félicitations voilà ce qu'il reste à faire au service public pour nous faire aimer et comprendre la littérature.
robert
Une petite question : pourquoi l'autre fil a-t-il été fermé aux commentaires ?
Afin d'éviter que ça se disperse de tous les côtés (ça fait trois fils maintenant, non ?)
Afin d'éviter que ça se disperse de tous les côtés (ça fait trois fils maintenant, non ?)
c'était de la radio.
Cette savoureuse émission nous promet de fines agappes . Succulente à souhait cette première mummm!
Merci Judith et toute l'équipe réunie.
Merci de nous expliquer le pourquoi du comment des 2 légers dérapages de formes : prise de parole tardive des critiques & fin précipitée. Pas de soucis majeurs, et pas de quoi fouetter un chat finalement...
Quant à votre attitude de médiatrice, Judith, je la trouve tout à fait adaptée au but que vous vous êtes fixé : nous plonger au chaud, entre les lignes, dans le texte.
Tant qu'il y aura des auteurs qui voudront bien venir échanger dans ce format, il y aura sans doute des "netspectateurs" heureux
Bien à vous,
Merci de nous expliquer le pourquoi du comment des 2 légers dérapages de formes : prise de parole tardive des critiques & fin précipitée. Pas de soucis majeurs, et pas de quoi fouetter un chat finalement...
Quant à votre attitude de médiatrice, Judith, je la trouve tout à fait adaptée au but que vous vous êtes fixé : nous plonger au chaud, entre les lignes, dans le texte.
Tant qu'il y aura des auteurs qui voudront bien venir échanger dans ce format, il y aura sans doute des "netspectateurs" heureux
Bien à vous,
En voyant le teaser, j'avais fait plein de remarques à la con.
En fait votre émission était très intéressante, même si c'est surtout l'oeuvre à laquelle elle était consacrée qui a retenu mon attention.
Petit détail pratique... Quand vous parler d'une pièce de théâtre, et même si le titre de votre émission est "dans le TEXTE", vous pourriez peut-être nous montrer ce que ça donne sur scène. Je trouve que c'est ce qui a le plus manqué.
En fait votre émission était très intéressante, même si c'est surtout l'oeuvre à laquelle elle était consacrée qui a retenu mon attention.
Petit détail pratique... Quand vous parler d'une pièce de théâtre, et même si le titre de votre émission est "dans le TEXTE", vous pourriez peut-être nous montrer ce que ça donne sur scène. Je trouve que c'est ce qui a le plus manqué.
Emission prometteuse. D'accord avec les remarques faites par les lecteurs et trouve les réponses de Judith honnêtes.
Naulleau sera-t-il un jour content, satisfait, admiratif? On verra! A dans 15js; merci.
Naulleau sera-t-il un jour content, satisfait, admiratif? On verra! A dans 15js; merci.
Bonjour
Je ne m'attendais pas à regarder toute l'émission ne connaissant pas Michel Vinaver. c'est la longue présentation puis le fait de rentrer dans le texte et ensuite la liberté de Judith et de Michel Vinaver qui m'ont retenu devant l'écran. Les imperfections de cette première émission m'ont plutôt amusé, j'ai aimé. Qu'on me pardonne, j'aime l'andouillette et pour qu'elle soit bonne il faut qu'elle ai un petit arrière goût de m. et le progrès n'est pas interdit, il en existe à la chablisienne et toujours avec ce petit arrière goût.
Je ne m'attendais pas à regarder toute l'émission ne connaissant pas Michel Vinaver. c'est la longue présentation puis le fait de rentrer dans le texte et ensuite la liberté de Judith et de Michel Vinaver qui m'ont retenu devant l'écran. Les imperfections de cette première émission m'ont plutôt amusé, j'ai aimé. Qu'on me pardonne, j'aime l'andouillette et pour qu'elle soit bonne il faut qu'elle ai un petit arrière goût de m. et le progrès n'est pas interdit, il en existe à la chablisienne et toujours avec ce petit arrière goût.
bravo judith pour cette premiere, bravo de tenir compte avec autant de realisme et d'humilité des remarques visant à l'amélioration de cette nouvelle emission
je trouve que , que vous formez avec vos deux compagnons un trio excellent, je connaissais moins Ferney que j'apprecie pour l'amour qu'il porte aux livres aux auteurs et à la littérature, ça se lit dans ses yeux et bien sur le "ricou" que je n'ai jamais aimé voir reduit au seul role de sniper faire valoir ( si vous invitez une certaine Calixte prevoyez le samu juste au cas où je voudrais pas qu'elle le morde )
concernant le plateau une ambiance plus intime aiderait peut etre aux echanges, et une question très terre à terre : etes vous bien assis ? vous voyez je pense même à votre confort , ces fauteuils m'ont semblé bien inconfortables, ce qui un instant m'a presque fait perdre le fil de votre echange avec Monsieur VINAVER, que vous m'avez fait decouvrir et je vous en remercie !
allez ! demandez à daniel un bon vieux canapé c'est plus sympa y en a pas cher dans les depots ventes
, et j'attends la prochaine avec impatience :-)
je trouve que , que vous formez avec vos deux compagnons un trio excellent, je connaissais moins Ferney que j'apprecie pour l'amour qu'il porte aux livres aux auteurs et à la littérature, ça se lit dans ses yeux et bien sur le "ricou" que je n'ai jamais aimé voir reduit au seul role de sniper faire valoir ( si vous invitez une certaine Calixte prevoyez le samu juste au cas où je voudrais pas qu'elle le morde )
concernant le plateau une ambiance plus intime aiderait peut etre aux echanges, et une question très terre à terre : etes vous bien assis ? vous voyez je pense même à votre confort , ces fauteuils m'ont semblé bien inconfortables, ce qui un instant m'a presque fait perdre le fil de votre echange avec Monsieur VINAVER, que vous m'avez fait decouvrir et je vous en remercie !
allez ! demandez à daniel un bon vieux canapé c'est plus sympa y en a pas cher dans les depots ventes
, et j'attends la prochaine avec impatience :-)
Pour la disposition des protagonistes, je vous suggère de placer l'invité au centre, les chroniqueurs côté cour, et vous à jardin.
Merci Judith. Pour l'émission et pour cet article.
Eric Naulleau et Frédéric Fernay vont-ils vous imiter? Ce serait intéressant.
Eric Naulleau et Frédéric Fernay vont-ils vous imiter? Ce serait intéressant.
@ Judith,
je viens de voir [s]enfin[/s] l'émission ; je choisis de répondre sur ce forum puisque vous nous demandez (en quelque sorte ? -:)) notre avis.......
je veux juste partager à chaud ce que j'ai ressenti de cette émission, c'est vrai très attendue par moi car j'aime les livres, et j'aime entendre ce que les auteurs ont à dire de leur oeuvre...ou d'eux-mêmes d'ailleurs.....
tout d'abord, je n'ai pas lu le bouquin et ne connaissais pas Vinaver, les choses sont claires ; je ne parlerai donc que de la forme ;
ensuite, j'aime vos chroniques, je ne connais pas Ferney et je n'apprécie pas du tout Naulleau : le décors est planté !
la première chose en ce qui concerne cette émission, et qui est épatante, c'est le temps, on sent que l'auteur pourra parler, qu'il n'est pas pressé de conclure ou de passer la parole à son collègue venu partager la même émission, et ça c'est très agréable voire apaisant....
là où je retrouve un peu de ma frustration des émissions littéraires actuelles, c'est effectivement dans les questions posées ; évidemment je ne suis pas journaliste, et je ne doute pas que ce soit un métier ;
mais plus généralement, je pense que la qualité pour ouvrir un débat ne s'apprends pas sur les bancs d'une école ; je pense que cela vient de la qualité d'une personne, journaliste en l'occurence, de s'intéresser "véritablement" à l'autre en face ; ce que j'attends d'une émission littéraire est de mettre en avant l'auteur et non le journaliste, ce qui, pourtant, est devenu la règle aujourd'hui pour la plupart des émissions........
pour m'expliquer, je vais reprendre une de vos réponses :
"oui, beaucoup de mes questions sont des interprétations que je formule, et que j'adresse à l'auteur en quête, non pas d'assentiment (ce n'est pas un prof dont j'espère une bonne note) mais d'une réaction, idéalement contradictoire :"
perso, ce qui m'intéresse lorsque je décide d'entendre un auteur c'est ce qu'il a à dire, lui, ses motivations pour l'écriture de cette oeuvre, ce qu'il a voulu dire ou pas, et éventuellement de partir, lui, dans des digressions personnelles, c'est ça qui m'importe ;
que la discussion ne soit pas figée, mais que le centre en reste l'auteur ;
or, lorsque vous dites que vous attendez une réaction de l'auteur en lui proposant votre interprétation, selon moi, vous fermez plus ou moins l'échange ;
lorsque vous lui proposez des questions que vous préparez avec comme arrière-pensée d'avoir une réaction de sa part, et pourquoi pas "idéalement contradictoire" selon vos termes, pour moi, vous l'enfermez dans votre question ; il n'a pas d'autre choix, déjà rien que par politesse, que d'y répondre, alors que, pour exemple, ce que vous avancez avec Vinaver comme interprétations, n'avait pas l'air du tout dans son esprit au moment de l'écriture de son texte.......
il n'a pas d'autre choix que de répondre à "vous", votre idée, votre interprétation, votre désir de réponse, au lieu de partir dans sa propre pensée, ce qui est attendue de la [s]"télé""[/s]net"spectatrice que je suis ;
mais c'est tout l'art de la question ; et je ne pense pas que la qualité pour un bon échange s'apprenne dans une école de journalisme, je pense qu'il faut aimer les auteurs en général, la littérature en général, n'avoir pas d'a priori, cela s'appelle humblement de l'écoute.....ce qui ne veut pas dire passer 3 heures à écouter bavasser un auteur, mais cela veut simplement dire que lorsque l'on s'adresse à l'auteur c'est avec en pensée que l'important est ce qu'il a à dire lui, et sans attendre quoi que ce soit de particulier dans la réponse ; ni plus ni moins ;
et je crois que c'est ce que vous avez dû ressentir à un moment de l'émission car vos "interprétations" ont été de moins en moins "catégoriques".....
justement Naulleau incarne ce que je déteste aujourd'hui chez les journalistes soi-disant littéraires : c'est-à-dire cette suffisance, et cette certitude que leur avis peut avoir une quelconque importance ; pour moi il n'est pas dans la critique de l'oeuvre ou de l'auteur, il juge, ce qui n'a rien à voir ("c'est bien écrit, c'est mal écrit, vous auriez dû l'écrire ainsi " etc.... perso je m'en fous de ce que pense ce gars là !) ;
selon moi le jugement qui enferme n'a rien à faire avec l'art ; la critique qui ouvre à la discussion : oui !
bon, je sais, j'ai l'air d'être juste chiante et de "titiller" (mot récupéré sur un autre forum -:)) mais c'est ce que je ressens ;
pour sur, c'est un peu confus mais c'est juste pour partager un ressenti sur les interviews littéraires en général......et parce que vous nous y avez autorisé dans ce forum ;
et aussi, parce que je n'aimerais pas qu'il m'arrive de ne plus avoir envie de regarder l'émission parce que tout à coup on y serait à nouveau plus occupés des questions des journalistes que des réponses des écrivains ;
cela n'enlève en rien le fait que j'ai beaucoup apprécié l'émission ; un critère est le fait que je sois restée jusqu'au bout (et devant un ordi en plus -:)), ce qui n'est plus arrivé depuis bien longtemps avec une émission sur les livres !! ;
l'échange n'était en rien pesant, et ça m'a donné envie de lire Vinaver ;
alors bravo pour cette première que vous avez parfaitement gérée ;
je viens de voir [s]enfin[/s] l'émission ; je choisis de répondre sur ce forum puisque vous nous demandez (en quelque sorte ? -:)) notre avis.......
je veux juste partager à chaud ce que j'ai ressenti de cette émission, c'est vrai très attendue par moi car j'aime les livres, et j'aime entendre ce que les auteurs ont à dire de leur oeuvre...ou d'eux-mêmes d'ailleurs.....
tout d'abord, je n'ai pas lu le bouquin et ne connaissais pas Vinaver, les choses sont claires ; je ne parlerai donc que de la forme ;
ensuite, j'aime vos chroniques, je ne connais pas Ferney et je n'apprécie pas du tout Naulleau : le décors est planté !
la première chose en ce qui concerne cette émission, et qui est épatante, c'est le temps, on sent que l'auteur pourra parler, qu'il n'est pas pressé de conclure ou de passer la parole à son collègue venu partager la même émission, et ça c'est très agréable voire apaisant....
là où je retrouve un peu de ma frustration des émissions littéraires actuelles, c'est effectivement dans les questions posées ; évidemment je ne suis pas journaliste, et je ne doute pas que ce soit un métier ;
mais plus généralement, je pense que la qualité pour ouvrir un débat ne s'apprends pas sur les bancs d'une école ; je pense que cela vient de la qualité d'une personne, journaliste en l'occurence, de s'intéresser "véritablement" à l'autre en face ; ce que j'attends d'une émission littéraire est de mettre en avant l'auteur et non le journaliste, ce qui, pourtant, est devenu la règle aujourd'hui pour la plupart des émissions........
pour m'expliquer, je vais reprendre une de vos réponses :
"oui, beaucoup de mes questions sont des interprétations que je formule, et que j'adresse à l'auteur en quête, non pas d'assentiment (ce n'est pas un prof dont j'espère une bonne note) mais d'une réaction, idéalement contradictoire :"
perso, ce qui m'intéresse lorsque je décide d'entendre un auteur c'est ce qu'il a à dire, lui, ses motivations pour l'écriture de cette oeuvre, ce qu'il a voulu dire ou pas, et éventuellement de partir, lui, dans des digressions personnelles, c'est ça qui m'importe ;
que la discussion ne soit pas figée, mais que le centre en reste l'auteur ;
or, lorsque vous dites que vous attendez une réaction de l'auteur en lui proposant votre interprétation, selon moi, vous fermez plus ou moins l'échange ;
lorsque vous lui proposez des questions que vous préparez avec comme arrière-pensée d'avoir une réaction de sa part, et pourquoi pas "idéalement contradictoire" selon vos termes, pour moi, vous l'enfermez dans votre question ; il n'a pas d'autre choix, déjà rien que par politesse, que d'y répondre, alors que, pour exemple, ce que vous avancez avec Vinaver comme interprétations, n'avait pas l'air du tout dans son esprit au moment de l'écriture de son texte.......
il n'a pas d'autre choix que de répondre à "vous", votre idée, votre interprétation, votre désir de réponse, au lieu de partir dans sa propre pensée, ce qui est attendue de la [s]"télé""[/s]net"spectatrice que je suis ;
mais c'est tout l'art de la question ; et je ne pense pas que la qualité pour un bon échange s'apprenne dans une école de journalisme, je pense qu'il faut aimer les auteurs en général, la littérature en général, n'avoir pas d'a priori, cela s'appelle humblement de l'écoute.....ce qui ne veut pas dire passer 3 heures à écouter bavasser un auteur, mais cela veut simplement dire que lorsque l'on s'adresse à l'auteur c'est avec en pensée que l'important est ce qu'il a à dire lui, et sans attendre quoi que ce soit de particulier dans la réponse ; ni plus ni moins ;
et je crois que c'est ce que vous avez dû ressentir à un moment de l'émission car vos "interprétations" ont été de moins en moins "catégoriques".....
justement Naulleau incarne ce que je déteste aujourd'hui chez les journalistes soi-disant littéraires : c'est-à-dire cette suffisance, et cette certitude que leur avis peut avoir une quelconque importance ; pour moi il n'est pas dans la critique de l'oeuvre ou de l'auteur, il juge, ce qui n'a rien à voir ("c'est bien écrit, c'est mal écrit, vous auriez dû l'écrire ainsi " etc.... perso je m'en fous de ce que pense ce gars là !) ;
selon moi le jugement qui enferme n'a rien à faire avec l'art ; la critique qui ouvre à la discussion : oui !
bon, je sais, j'ai l'air d'être juste chiante et de "titiller" (mot récupéré sur un autre forum -:)) mais c'est ce que je ressens ;
pour sur, c'est un peu confus mais c'est juste pour partager un ressenti sur les interviews littéraires en général......et parce que vous nous y avez autorisé dans ce forum ;
et aussi, parce que je n'aimerais pas qu'il m'arrive de ne plus avoir envie de regarder l'émission parce que tout à coup on y serait à nouveau plus occupés des questions des journalistes que des réponses des écrivains ;
cela n'enlève en rien le fait que j'ai beaucoup apprécié l'émission ; un critère est le fait que je sois restée jusqu'au bout (et devant un ordi en plus -:)), ce qui n'est plus arrivé depuis bien longtemps avec une émission sur les livres !! ;
l'échange n'était en rien pesant, et ça m'a donné envie de lire Vinaver ;
alors bravo pour cette première que vous avez parfaitement gérée ;
Cette émission est un dessert pour moi, toutes ces saveurs, tous ces sens mobilisés pour exprimer les choses au plus près, au plus juste, j'en remangerais.! Merci Judith, vraiment.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé Mme Bernard dans son rôle de "prof", apprécié qu'elle prenne le temps de situer un texte que je n'avais pas lu (n'est-ce pas une des spécificités de ce site que de se donner le temps de ? mais il est vrai que cette introduction aurait pu être prise en charge par plusieurs intervenants), surtout je me suis délecté de ses analyses textuelles, fines et en effet très stimulantes, qui sont selon moi aussi le coeur de l'émission, et qui la distinguent d'autres émissions littéraires conventionnelles où les interviews restent à la surface des choses. C'est un grand plaisir de profiter à la fois du texte, de son auteur, et du regard que porte l'auteur sur son propre texte, en contradiction, ou en accord, avec celui de ses hôtes.
Mais étant plus visuel qu'auditif, je me demandais si la lecture du texte de l'auteur pouvait être mise en relief et soutenue par des "sous-titres" (eh oui, à moi, il me faut toujours des sous-titres), l'affichage du texte dans une fenêtre en regard des invités...? Dans cette émission, et concernant un texte théâtral, une lecture à plusieurs voix aurait été me semble-t-il du plus bel effet.
Quoi qu'il en soit, cette émission m'a donné envie de lire le livre, de regarder l'émission précédente où Mme Bernard a rencontré les deux chroniqueurs (que je n'ai pas encore vue), et j'attends les prochaines avec impatience. Mme Bernard, je soutiens entièrement votre projet, celui de nous rendre palpable le texte, le texte avant tout, de prendre le temps de le lire, d'en faire résonner la musique, d'en extraire le jus fruité, sous l'oeil critique des chroniqueurs, sous votre oeil de spécialiste (la principale plus-value de l'émission) et bien sûr sous l'oeil paternel de l'invité.
P-S : Je confirme que l'émission est superbement déco-réalisée par M. Rose. Mais qui a choisi la musique du générique ? Je ne vais pas vous faire du chantage au désabonnement pour si peu comme cela a cours sur les forums, mais franchement, elle est pourrave. Vous n'auriez pas quelque chose de plus jazzy et de moins psycho-rigide ?
Mais étant plus visuel qu'auditif, je me demandais si la lecture du texte de l'auteur pouvait être mise en relief et soutenue par des "sous-titres" (eh oui, à moi, il me faut toujours des sous-titres), l'affichage du texte dans une fenêtre en regard des invités...? Dans cette émission, et concernant un texte théâtral, une lecture à plusieurs voix aurait été me semble-t-il du plus bel effet.
Quoi qu'il en soit, cette émission m'a donné envie de lire le livre, de regarder l'émission précédente où Mme Bernard a rencontré les deux chroniqueurs (que je n'ai pas encore vue), et j'attends les prochaines avec impatience. Mme Bernard, je soutiens entièrement votre projet, celui de nous rendre palpable le texte, le texte avant tout, de prendre le temps de le lire, d'en faire résonner la musique, d'en extraire le jus fruité, sous l'oeil critique des chroniqueurs, sous votre oeil de spécialiste (la principale plus-value de l'émission) et bien sûr sous l'oeil paternel de l'invité.
P-S : Je confirme que l'émission est superbement déco-réalisée par M. Rose. Mais qui a choisi la musique du générique ? Je ne vais pas vous faire du chantage au désabonnement pour si peu comme cela a cours sur les forums, mais franchement, elle est pourrave. Vous n'auriez pas quelque chose de plus jazzy et de moins psycho-rigide ?
Je viens de regarder l'émission, que j'ai d'ailleurs bien appréciée. Puisque la discussion sur cette dernière semble se prolonger ici, j'interviens ici plutôt que dans le forum de l'émission (que je n'ai d'ailleurs pas encore lu).
Je n'ai pas lu sa pièce (ni ne l'ai vue), mais en écoutant Vinaver parler de capitalisme et de cannibalisme, je n'ai pu m'empêcher de penser à Zombie [= Dawn of the Dead] de Romero (bande annonce), et plus généralement à toute l'oeuvre délicieusement subversive de Romero (un bouquin vient d'ailleurs de sortir sur le sujet, pas encore acheté): .
N'ayant ni vu ni lu la pièce de Vinaver, je ne saurais dire si la référence est pertinente, mais cela m'amène à faire une remarque plus générale: le public n'étant pas forcément au courant de l'oeuvre discutée, à l'inverse des chroniqueurs qui en parleront, il serait peut-être bon d'évoquer dans la discussion les intertextualités que le texte fait émerger pour que le spectateur puisse entrer plus aisément dans la discussion via d'autres oeuvres qui lui parleraient éventuellement. Peut-être fais-je de mon cas une généralité, mais je trouve qu'il est toujours intéressant d'inscrire une oeuvre dans un plus vaste ensemble d'influences, d'échos et de correspondances.
Je n'ai pas lu sa pièce (ni ne l'ai vue), mais en écoutant Vinaver parler de capitalisme et de cannibalisme, je n'ai pu m'empêcher de penser à Zombie [= Dawn of the Dead] de Romero (bande annonce), et plus généralement à toute l'oeuvre délicieusement subversive de Romero (un bouquin vient d'ailleurs de sortir sur le sujet, pas encore acheté): .
N'ayant ni vu ni lu la pièce de Vinaver, je ne saurais dire si la référence est pertinente, mais cela m'amène à faire une remarque plus générale: le public n'étant pas forcément au courant de l'oeuvre discutée, à l'inverse des chroniqueurs qui en parleront, il serait peut-être bon d'évoquer dans la discussion les intertextualités que le texte fait émerger pour que le spectateur puisse entrer plus aisément dans la discussion via d'autres oeuvres qui lui parleraient éventuellement. Peut-être fais-je de mon cas une généralité, mais je trouve qu'il est toujours intéressant d'inscrire une oeuvre dans un plus vaste ensemble d'influences, d'échos et de correspondances.
Bravo, il fallait inventer une émission littéraire de qualité et vous l'avez fait, sur le net qui plus est. Encore bravo et merci.
J'ai pas vu l'émission et malheureusement, je n'ai pas vraiment envie de la voir. J'adore Judith Bernard, j'aimerais mieux connaître Frédéric Ferney mais... Eric Naulleau, c'est trop pour moi. Dès que je l'aperçois sur un écran, je zappe.
Merci Judith, vous aviez déjà répondu dans le forum de l'émission.
Oui merci de tenir compte des suggestions, comme par exemple donner une lecture à plusieurs voix même si vous faites admirablement toutes les voix, et faire défiler les extraits de texte sur la table (là c'est technique).
je le redis ici, je me suis sentie bien et je suis quasiment rentrée avec vous sur ce plateau paisible, dans cette ambiance intimiste, bref je me suis sentie "comme chez moi" avec mes invités qui m'ont passionnée, tellement passionnée que je vais revoir cette émission.
Je réponds à l'@sinaute ci-dessus, moi aussi j'adore la musique du générique qui colle pile-poil avec le décor.
Oui merci de tenir compte des suggestions, comme par exemple donner une lecture à plusieurs voix même si vous faites admirablement toutes les voix, et faire défiler les extraits de texte sur la table (là c'est technique).
je le redis ici, je me suis sentie bien et je suis quasiment rentrée avec vous sur ce plateau paisible, dans cette ambiance intimiste, bref je me suis sentie "comme chez moi" avec mes invités qui m'ont passionnée, tellement passionnée que je vais revoir cette émission.
Je réponds à l'@sinaute ci-dessus, moi aussi j'adore la musique du générique qui colle pile-poil avec le décor.
Bravo Judith,
Une superbe émission (les lacunes dans la transmissions ont déjà été formulées !), je salue votre travail.
Il est toujours difficile de changer de posture (Prof'-chroniqueuse où on tient le crachoir à animatrice), et donc normal que le 1e essai ne soit pas le plus concluant. POurtant, je tiens à dire que j'espère que vous continuerez à être le relais entre le spectateur et l'auteur, en apportant vos hypothèses de lecture... afin de faire réagir l'invité (en bien, en mal) car c'est avec ce type de réaction que l'on peut mieux comprendre le projet de l'auteur (son but initial) et sa réalisation (son résultat... le livre avec les multitudes interprétations qu'il dégage... Le livre échappant toujours à son auteur !).
Je pense que c'est dans cette voie que vous devez continuer afin d'avoir une réelle émission littéraire de qualité se démarquant des autres (celles qui ne parlent que de l'auteur et jamais du livre...)
Bon courage... Je vais donc chercher le livre du prochain invité (et celui de Vinaver aussi que je ne connais pas !)
Une superbe émission (les lacunes dans la transmissions ont déjà été formulées !), je salue votre travail.
Il est toujours difficile de changer de posture (Prof'-chroniqueuse où on tient le crachoir à animatrice), et donc normal que le 1e essai ne soit pas le plus concluant. POurtant, je tiens à dire que j'espère que vous continuerez à être le relais entre le spectateur et l'auteur, en apportant vos hypothèses de lecture... afin de faire réagir l'invité (en bien, en mal) car c'est avec ce type de réaction que l'on peut mieux comprendre le projet de l'auteur (son but initial) et sa réalisation (son résultat... le livre avec les multitudes interprétations qu'il dégage... Le livre échappant toujours à son auteur !).
Je pense que c'est dans cette voie que vous devez continuer afin d'avoir une réelle émission littéraire de qualité se démarquant des autres (celles qui ne parlent que de l'auteur et jamais du livre...)
Bon courage... Je vais donc chercher le livre du prochain invité (et celui de Vinaver aussi que je ne connais pas !)
Sympa votre émission : Du sens, de la passion, de l'envie, ...
J'aime bien la musique de votre générique (je suis le seul je crois) : C'est quoi ?
J'aime bien la musique de votre générique (je suis le seul je crois) : C'est quoi ?
Cette réponse est un plaisir. On a vraiment une impression d'échange entre vous et nous for-humeurs.
A la lecture du forum de l'émission, je n'avais pas eu une impression aussi négative que vous semblez le croire, surtout pour vos premiers pas en tant qu'animatrice.
Merci pour ce texte, et pour moi, de m'avoir fait connaître Vinaver.
A la lecture du forum de l'émission, je n'avais pas eu une impression aussi négative que vous semblez le croire, surtout pour vos premiers pas en tant qu'animatrice.
Merci pour ce texte, et pour moi, de m'avoir fait connaître Vinaver.
Ouh là là .. ce texte d'un seul bloc ou quasi, sans retour à la ligne. Serait-il possible d'aérer pour rendre la lecture plus facile ?
La meilleure initiative est déjà prise:
annoncer 15 jours à l'avance l'invité suivant, ainsi on
peut profiter au maximum de l'émission, en ayant lu
le livre et en se "précultivant" sur l'auteur si on le connaît mal.
Si non les améliorations techniques sont aussi nécessaires, c'est très désagréable
de voir de profil quelqu'un qui parle, et des contre champs de ses
interlocuteurs seraient les bienvenus... mais là il faut des moyens:
3 ou 4 caméras et un vrai travail de régie, si l'émission est, ce que
j'espère, tournée dans les conditions du direct. Les avez-vous?
Excellente émission, et l'idée d'associer Ferney et Naulleau,
j'espère de façon permanente, est particulièrement judicieuse.
annoncer 15 jours à l'avance l'invité suivant, ainsi on
peut profiter au maximum de l'émission, en ayant lu
le livre et en se "précultivant" sur l'auteur si on le connaît mal.
Si non les améliorations techniques sont aussi nécessaires, c'est très désagréable
de voir de profil quelqu'un qui parle, et des contre champs de ses
interlocuteurs seraient les bienvenus... mais là il faut des moyens:
3 ou 4 caméras et un vrai travail de régie, si l'émission est, ce que
j'espère, tournée dans les conditions du direct. Les avez-vous?
Excellente émission, et l'idée d'associer Ferney et Naulleau,
j'espère de façon permanente, est particulièrement judicieuse.
Continuez!
Moi qui ne suis pourtant pas un amateur du genre, l'émission m'a plu, malgré il est vrai un petit peu d'omniprésence étouffante de la part de Judith.
Qu'en-est-il de l'invitation d'auteurs étrangers (et de SF, de Fantasy, ...)? Est-ce réalisable? (Viendront-ils...? Parlez vous Anglais ou Espagnol couramment pour éviter les frais d'un traducteur...?)
Pour un premier jet, je vous tire donc mon chapeau!
Bon courage..
Moi qui ne suis pourtant pas un amateur du genre, l'émission m'a plu, malgré il est vrai un petit peu d'omniprésence étouffante de la part de Judith.
Qu'en-est-il de l'invitation d'auteurs étrangers (et de SF, de Fantasy, ...)? Est-ce réalisable? (Viendront-ils...? Parlez vous Anglais ou Espagnol couramment pour éviter les frais d'un traducteur...?)
Pour un premier jet, je vous tire donc mon chapeau!
Bon courage..