Reconnaissance faciale : "On crée l'accoutumance"
La reconnaissance faciale est-elle une innovation extraordinaire, qui va simplifier la vie des consommateurs et des usagers de l'administration, ou au contraire est-elle une redoutable technique liberticide de surveillance de masse ? A moins qu'elle ne soit la dernière ruse des marchands pour nous extorquer les données, ce "pétrole du 21ème siècle". Sur ce nouvel objet de craintes et de fantasmes, trois invités : Olivier Tesquet, journaliste à Télérama ; Asma Mhalla, chercheuse sur les enjeux démocratiques de la reconnaissance faciale et des "Smart City" ; et Didier Baichère, député (LREM), vice-président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.
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Commentaires préférés des abonnés
Ayant remarque qu'un député #REM, Didier Baichère, a eu le courage de venir, je me suis dis que j'allais lui accorder tout l'attention qu'il mérite pour encourager les suivants.
Je dis courage, car précédemment, à l'émission sur la Réforme Chômage, c(...)
Le Macronbot ne fait que mentir, c'est usant. Le type, tu lui montres une souris en disant "oh une souris", il te dira : "alors non, ce n'est pas une souris, c'est un organisme de type mammifère à projection autonome capable de ronger et utilisant pa(...)
Informatif , essentiel , indispensable !
On remarque (minute 34) que Baichère n'est pas "sachant" , qu'il a une étrange conception du mot "démocratie" (minute 46.20), qu'il confond "pédagogie" (as usual) et "consultation citoyenne" (exempl(...)
Derniers commentaires
Trop occupé à ne pas se laisser voler la vedette par son contradicteur, not' député D. Baichère n'a pas eu la présence d'esprit d'évoquer un aspect positif de la video-surveillance de l'espace public, à savoir la video-verbalisation parlante pour sanctionner des infractions autres que celles ayant trait au code de la route (crottes de chiens etc.).
Emission très intéressante, un grand merci à Olivier Tesquet et Asma Mhalla pour leurs interventions très pertinentes ! Le député Didier Baichère n'est pas méchant mais est un cliché du macroniste....
Trés bonne émission. 3 invités très intéressants et (pour une fois ?) un politique qui tient des propos équilibrés et rationnels
Excellente émission ! Intervenants qui s'écoutent, arguments, pondération… Merci ASI !
Dans la bouche d'un robot en marche, la vidéo surveillance devient la vidéo protection.
Le proche avenir que nous réserve les robots en marche est proprement effrayant. Ça donne envie de pleurer… ou de tout détruire.
Petite question : si je fais un bras d'honneur ou brandis une pancarte insultante à une caméra de vidéo protection, est-ce une insulte au flic anonyme qui me vidéo protège et, par conséquent, suis-je passible d'une garde à vue, d'une comparution immédiate et d'une amende ?
Bravo pour cette vidéo passionnante mais aussi effrayante. Didier Baichère, le député versaillais socialiste puis macroniste a certes eu le courage de venir mais ne m'a pas convaincu. En revanche les deux autres intervenants ont augmenté mon effroi.
Une petite question sur la durée est évoquée dans la très courte vidéo suivante :
Merci ASI !
Que deviendrons toutes ses technologies après l'effondrement de nos sociétés qui arriveras fatalement un jour ou l'autre, quand l’énergie notamment électrique seras de l'histoire ancienne ?
Réponse: inutile
Le député raconte une fois encore n'importe quoi. reconnaissance faciale déjà autorisée par décret sans information du citoyen qui n'est pas sensé lire le JO tous les jours. Etonnant que personne ne lui en ait parlé sur le plateau.
A quoi servent ces débats où sont censés être présents des spécialistes ?
On avance comme toujours à petits pas.
https://www.laquadrature.net/2019/11/18/la-reconnaissance-faciale-des-manifestants-est-deja-autorisee/?fbclid=IwAR0xZvm0F_K4Rq1E0bwb4YBrlCQZ_VmSKmEe2nXH-5ApvujRzVIdRQE6MkA
Malgré les propos qui se voulaient rassurant du député, (qui y croit ?), on ira de plus en plus dans une société de surveillance du troupeau, par étapes bien sûr.
La question de la légitimité de l'élu qui décide dans sa ville me semble bien fallacieuse. Se faisant élire sur une profession de foi bien sommaire, au cours d'une campagne de plus en plus "marketing" et qui entre rarement dans les détails, l'élu prend ensuite un nombre de décision dont les citoyens ne sont jamais informés. Les informer, oui mais comment, honnêtement ou pas. La gestion de la peur, cela s'apprend en politique et ailleurs.
Au risque de passer pour rétrograde, je crains que l'on achemine vers une société ou l'individu sera régulé suivant des normes strictes et où la notion de liberté sera vite dépassée dans les esprits. Oh pas après demain bien sûr mais quand suffisamment de monde aura oublié ce qu'est une société démocratique. Il suffit déjà de voir combien les méthodes répressives de la police, les nouvelles lois votées provoquent peu de réactions sauf par une partie somme toute réduite de la population.Moi je suis un peu comme Daniel, j'aurai bien posé quelques questions idiotes. Genre, tous ceux qui ont utilisé des sites de ventes en ligne ont reçu un jour ou l'autre un message d'alerte comme quoi les fichiers comptes/mots de passe de tel et tel site ont été craqués, et qu'il fallait dare-dare changer ledit mot de passe. Les fichiers de reconnaissance faciale, qui ne sont jamais que des empilements de chaines d'information, si ils se font craquer et qu'on peut injecter la fameuse chaine pour accéder à nos dossiers, on change de visage comment ? Est-ce que c'est prudent de s'authentifier via une donnée non modifiable. ? Autre question idiote : est-il difficile de se faire passer pour quelqu'un d'autre, via des méthodes de maquillage, voir d'une belle photo haute définition ?
Sinon, pour m'être laissée convaincre par samsung de m'authentifier par les yeux sur certaines de mes applis, je vous dis pas la galère : d'abord il faut être au bon niveau, viser deux ronds, que les iris soient assez gros, ne pas trembler et avoir une lumière suffisante. Les authentifications, bien au chaud dans ton lit avec une petite liseuse, ben t'oublies, tu te lèves et tu mets la grande lumière. Je préfère de loin le bout de mon doigt sur ma tablette. C'est plus pratique, ça marche dans toute les conditions de lumière, pas besoin de viser, de mettre son téléphone verticale devant soit.
Bref, la reconnaissance faciale, ce n'est pas un usage hyper-convaincant pour le commerce. On nous vend du vent comme d'hab.
Sinon, il y a un domaine qui a été complètement loupé au début de l'émission, quand on parlait d'accès aux services publics, des populations qui seraient discriminées, si tout était numérique : le handicap.
Alors pour certains handicaps, notamment sensoriels, le numérique est un progrès fondamental. Mon collègue non voyant dit qu'il est passé grâce au numérique de l'âge de pierre directement dans le XXIème siècle.
Ce qui est un confort pour nous, est indispensable pour certains. Sans le numérique, le non voyant qu'il est ne peut gérer son compte en banque seul. Sans l'intelligence artificielle qui lui lit ce qu'elle voit sur un papier, il ne peut choisir son bulletin de vote seul.
Le numérique est un formidable facteur d'inclusion, pour peu que les applications soient accessibles. Et dans accessibilité, il y a le Facile à lire et à Comprendre ou FALC qui est à destination des population comprenant mal le français ou ayant des difficulté à le déchiffrer. Ce sont des règles de constructions de l'information et du code, qui doivent permettre à vos visiteurs, quelques que soient les assistances qu'ils utilisent pour lire vos pages, ou utiliser votre application, d'avoir le même niveau d'information que les autres ou de pouvoir utiliser le logiciel comme les autres.
Bref, sans sites public accessibles, on exclue une partie de la population en demande d'inclusion, sachant que pour certains, le numérique est le seul moyen de communiquer avec les autres.
Pour en revenir à la reconnaissance faciale, mon collègue non voyant, lui est très impatient. Parce que ça lui permettra de savoir qui il y a sur les photos qui peuvent lui parvenir. La description actuelle approximative lui donne déjà quelques informations, et supplée souvent au manque d'alternative à l'image de la part de l'envoyeur. Ce midi il m'a prise en photo à la cantine pour me montrer comment ça marche. Il a réussi à me viser et m'a fait entendre ce que lui a dit l'analyseur via la synthèse vocale "femme assise devant de la nourriture". Pour lui la reconnaissance faciale, c'est pouvoir déterminer qu'il a bien le bon passeport en main, qu'il a bien envoyé la photo de son petit dernier aux grands-parents, qu'il peut trier des choses qu'il ne voit pas, sans quelqu'un derrière son épaule. C'est son autonomie qu'il gagne quand la technologie avance.
Et quand la technologie avance, le côté obscur avance toujours avec. Ce sont aux sociétés humaines de parvenir à construire un monde acceptable. En gros, c'est à nous de jouer...
Et sinon à la place de votre numérique, un humain ça vous va aussi ? C'est plus chaleureux, c'est assez polyvalent, ça n'a pas forcément besoin d'être diplômé et ça pollue moins.
Banco ?
Si nous sommes d'accord pour dire que vous êtes un humain, je ne vous trouve pas particulièrement chaleureux et vous loupez totalement le sens de mon message.
Peut-être n'ai-je pas été assez claire ?
Je vous parle du numérique au service du handicap, qui a donné plus d'autonomie à certains publics.
Mon collègue non voyant ne regrette pas l'époque où son père devait passer ses vacances à recopier avec une épingle sur du papier ses manuels scolaires pour qu'il puisse disposer d'un exemplaire en braille. Il est très content aujourd'hui d'avoir accès à des tas de bouquins numériques qu'il peut choisir et lire en toute autonomie.
Le numérique sort les personnes au déplacement difficile de l'isolement, et permet la communication entre personnes qui auraient du mal à communiquer autrement. Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir. En tout cas dans mon monde.
"Le numérique sort les personnes au déplacement difficile de l'isolement, et permet la communication entre personnes qui auraient du mal à communiquer autrement. Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir. En tout cas dans mon monde."
Dans le mien non plus. Merci.
Je pense à chaque fois au prélèvement ADN. Au départ réservé aux "méchants violeurs / tueurs d'enfants" il reste désormais peu de chance d'y échapper en cas d'arrestation / garde à vue. Alors nous faire croire que tout cela sera strictement encadré hein !
Quand j'ai entendu Estrosi accuser l'Etat d'incurie après l'attentat de Nice alors qu'il est l'un des premiers a avoir placé un reseau complet de surveillance, j'ai cru avoir mal entendu.
Merci pour cette belle émission.
Vous avez su présenter une myriade d'éléments clés donnant à comprendre le monde dans lequel nous évoluons, avec subtilité et de riches informations à l'appui. Belle mise en perspective grâce à vos trois interlocuteurs très complémentaires. Merci
À mes yeux, la perspective géographique soulevée vers la fin de l'émission appelle un approfondissement qui serait passionnant. La dialectique d'opposition État/Collectivités territoriales est, par exemple, lancée très tôt dans le débat. Elle me semble typiquement française et témoigne surtout de jeux d'acteurs quant au lieu d'exercice de leur propre pouvoir. Mais n'occulte-t-elle pas les problématiques contemporaines de recompositions des territoires et des souverainetés ?
D'une part, les nouvelles technologies ouvrent de nouveaux territoires en tant que tels, de l'individu aux entreprises transnationales. Et ces nouveaux territoires se pratiquent de façon spécifique autant qu'ils influencent les autres pratiquent spatiales. D'autre part, dans la perspective d'un capitalisme transnational, plusieurs indicateurs laissent entendre le dépassement de l'autorité de l'État. On pense aux évolutions de la monnaie par exemple, et symptomatiquement les jeux d'influence entre États et acteurs économiques financiers dans le cas de la Libra portée par Facebook, ou l'engouement (voire fascination) pour les cryptomonnaies de manière générale, ou encore l'intérêt "citoyen" pour les monnaies locales complémentaires. On entend parler de dilution du politique, alors même que cette recomposition des rapports à l'espace des êtres humains s'opère de tous les points de vue analytiques : social, économique, intime… On détecte en filigrane la peur et l'incertitude face au possible dépassement du modèle moderne séculaire de l'État, et par là même la capacité que nous avons de penser le changement grâce à des sciences sociales qui se sont largement constituées sur ce socle moderne. Nous avons l'air perdus dans notre rapport au monde, voyant fondre comme neige au soleil les éléments constitutifs du ciment social à mesure que le modèle néolibéral et hypercapitaliste nous impose la déconstruction de l'État providence et le dépassement de la souveraineté de l'État au profit d'acteurs privés. Comment penser le monde dans lequel nous vivons ?
Vous donnez une bien belle matière tout d'abord grâce à cette émission. Et pour compléter, certaines thématiques me semblent émerger avec vigueur depuis quelques années. Et elles portent de l'espoir. Parmi celles-ci, je retiendrais particulièrement l'héritage colonial et esclavagiste, ainsi que le rôle clé des religions en fournissant l'ontologie et la téléologie de ce processus. Dans cette perspective, nous découvrons le déploiement d'une dynamique ancienne qui, pour autant, ne trouve plus ses ressorts idéologiques dans une religion sécularisée. Elle est remplacée par l'ontologie de la production de valeur, et la téléologie du transhumanisme ou de "l'Homme augmenté" face au catastrophisme et au terrorisme. En d'autres termes, le capitalisme s'impose dans une idéologie qui se nourrit des vieux archétypes religieux du monde occidental.
Or le voile semble se lever peu à peu sur ces mécanismes, et il est tout à fait imaginable et possible que la créativité des humains soit déjà en train de se saisir de toute cette matière pour recomposer sa manière de faire société. La perspective de Thomas Piketty qui prône un système de justification des inégalités est-il la solution à ces questions contemporaines de mutation du capitalisme post colonial et esclavagiste ? Elle a le mérite de proposer un axe de travail. J'espère personnellement que l'empowerment progressif des populations touchées au plus près par les fondements du capitalisme restera cependant l'aiguillon d'orientation de l'évolution de notre société. Que chacun incarne son combat. L'exhumation de l'histoire de la colonisation et de l'esclavage est porteur d'espoir, tout comme la remise en cause des violences genrées. Je crois que la libération progressive de la parole des femmes est à cet égard symptomatique de conditions de possibilités qui émergent enfin pour permettre une évolution positive. Peut-être même le début de la remise en cause fondamentale du religieux dans notre société. Pourvu que le dépassement de la colonisation et de l'esclavage puisse advenir également d'une manière ou d'une autre. Qui plus est, toute une génération fait face désormais à la dissonance cognitive qui lui est proposée dans le régime économique : l'ascenseur social n'est plus facteur d'apaisement ; au contraire, il s'est inversé. Combien de temps un ordre social peut-il tenir grâce à la religion ?
Je ne m'attendais pas à écrire un pareil texte. Merci à vous d'avoir suscité en moi la structuration de ma pensée.
Merci pour votre travail
J'ai relevé plusieurs arguments d'autorité des procédés ou éléments de langages problématiques.
-L'emploi du terme de « vidéo-protection » La Chaine Horizon Gull a rappellé dans son numéro sur le syndrome du Grand Méchant Monde https://youtu.be/8WiiqssAME4?t=1781 "Horizon - La France a peur: le syndrome du grand méchant monde" Que les caméras de surveillance n'arrêtent pas les voitures béliers et ne permettent pas l'identification de personne masquée.
https://youtu.be/8WiiqssAME4?t=1781
- L'invocation du désir de sécurité pour justifier une couverture général de l'espace public par des caméras, avec à la clé un logiciel qui devra être capable de déterminer dans quel cas il faudra employer la force publique. En un mot une sorte de Divinité protectrice.
Brandir une menace de privation pour exploiter la réactance… "Les Chemins de la censure" https://youtu.be/hZueeA9b1xY?t=2251
Il y a là un risque de "soumission librement consentie" https://youtu.be/hZueeA9b1xY?t=2391
-Quant à l'invocation de l'élection pour balayer la contestation, ou la critique des décisions du dit élu :
"MANIPULATION par la langue en POLITIQUE ? feat. USUL (version courte) " https://www.youtube.com/watch?v=ktrXFCzx814&feature=youtu.be&t=2531
Je rapellerai des limites d'une dite "démocratie représentative" , via la réduction du nombre de députés, le nombre de députés élus par circonscription, le découpage des circonscriptions. "Top 10 des astuces pour contourner la démocratie (la 1 va vous déprimer !)" https://youtu.be/dfcPjJ5K_cA?t=147
A Nice ? Tiens! on peut remarquer que la sécurisation de la promenade des Anglais la nuit du 14 juillet, en pleine période d'attentats, n'avait pas suscité une telle imagination. Aucune limitation de l'accès n'avait été prévue.
Comment fonctionnent ... ou ne fonctionnent pas... les cameras de video surveillance? Qui les exploite, qui les entretient? Combien ça coûte? combien ça rapporte, et à qui ?.........., cela mériterait une enquête, qui est capable de financer, et d'exploiter effectivement des données de cette nature, qui entretient ces réseaux de cameras ?
Il y en a partout, par exemple dans le metro parisien au moins cinq par station, + les couloirs... ! un marché "de dingue" !
Toutes ces installations sont-elles fonctionnelles? il y a des yeux derrière pour "regarder" ce que voit la camera en temps réel ? ce qu'a vu la camera ?
Nous pourrions nous interroger: vu l'état de délabrement de bien des matériels qui nous font défaut au quotidien, (A Paris vétusté du metro, des trains, des bus, dégradation des services de transport, (détection aléatoire des bus sur leur itinéraire par exemple....un bus est annoncé dans 3 mn... et disparaît des radars, le suivant est alors annoncé dans 25 mn ...! Où est passé le bus annoncé? dans quel cyber-espace a-t-il plongé? )
il y a quelques semaines/mois j'avais envie de me mater un film de SF à "l'ancienne", orwellien, avec une société dystopique ou tout le monde est surveillé, où propagandes, mensonges et manipulations des masses remplaçaient le journalisme et l'information, où la justice serait remplacée par la violence d'état faite par des milices surarmées en bleu Marine, où l'humain serait brouillé par une machine état qui ne fait aucune distinction et au service des puissants, etc etc...
et tandis que j'énumérais mentalement ce que je recherchais je me suis stoppé net dans ma recherche...
si je trouvais aujourd'hui un tel film, ça ne serait malheureusement plus de la science fiction, mais juste une description effarante du quotidien dans lequel on vit...nous vivons déjà dans une société dystopique...la réalité a rattrapé la fiction...
dans les films au moins l'histoire fini bien(en général), pas du tout sûr que ce soit le cas avec notre histoire...
mais nous continuons d'avancer gentiment, docilement, tel des moutons à l’abattoir(et encore que, à en croire certaines images d'abattoir, les moutons semblent être moins dociles que nous), on sait que l'avenir radieux qu'on nous promet est un mensonge mais chacun se dit que c'est surtout les autres qui vont en chier, mais que nous parviendrons à passer entre les goutes...puis la violence "c'est mal m'voyez", il ne faut surtout pas s'y adonner, même pour éviter le pire, donc baissons la tête et rejoignons le troupeau...bêêêê...
-90% des médias rachetés par 10 ou 9 milliardaires ? mais la presse est toujours indépendantes bien sûr...puis c'est pas comme si celles et ceux qui ne suivent pas le mouvement étaient pris pour cible par les forces de l'ordre... bêêêê...
-nous vivons en démocratie et nos élus nous représentent ? la preuve les rares fois où on nous demande notre avis par le biais de référendum, nos "représentants" font systématiquement ce qu'on leur dit... bêêêê...
-la reconnaissance faciale en France n'a rien à voir avec ce qui se passe en Chine ? bon à par à Nice(entre autre), mais c'est pas pareil... bêêêê...
-il semblerait qu'on aille au devant d'une crise économique pire que 2008, que va probablement s'en suivre une crise sociale(déjà commencé ?), sur fond de crise climatique(déjà commencé !) ? sauvons la planète avec plus de croissance, mais de la croissance verte comme un beau pré... bêêêêêêêêêêê...
ALICEM je suis dans la m....la loi me mandate pour représenter des personnes dans l'impossibilité d'exprimer leur volonté... mais je n'ai pas leur face ?
Didier Baichère veut que les entreprises ouvrent le code source de leur algorithme : il va se faire claquer la porte au nez au nom du secret des affaires.
Didier Baichère croit qu'il ne peut pas y avoir de dérive. Il se fout du monde , lui qui a dérivé du PS à LREM. J'espère qu'il aura des stratégies d'évitement contre ce flicage généralisé. Quant à l'expérimentation dans les lycées de Nice ou Marseille, aucun élève n'a refusé ?
le débat arrive un peu tard effectivement.
On a les bases de données , on a les réseaux de cameras , et les usagers sont déjà familiers avec la reconnaissance faciale qu'ils utilisent volontairement dans leurs applications et ne se soucieront guère de la difference entre authentification et identification. les algos sont prêts ou presque et visiblement on a un rapporteur enclin a laisser faire plutôt qu'a interdire en attendant que le débat soit tranche, autrement dit c'est plié.
Pour éviter la surveillance de masse il aurait fallu commencer par éviter la surveillance tout court en limitant le déploiement massif des réseaux de cameras , des puces gps..... Quand la donnée existe c'est deja trop tard.
les lois de bioéthique ont cette particularité qu'elle finisse toujours par légaliser ce qui était impensable 10 ou 20 ans auparavant pour le meilleur et pour le pire (sur le clonage, la fin de vie, la vie privée ...etc). Cela a quelque chose de choquant , une fuite en avant perpétuelle justifiée par le progrès ou le progressisme.....
Dans un monde ideal nos deputes bloqueraient toute initiative visant a légaliser la surveillance et la traçabilité de masse. Dans un monde ideal les citoyens éviteraient également d'abdiquer leur liberté et leur vie privée avec une naivete touchante en foutant toute leur vie sur facebook, linkedin et twitter qui sont des bases de données prêtes a l'emploi avec des photos régulièrement actualisées, parfaites pour la surveillance de masse.
désolé pour le retard, mais débat à ce propos à lyon samedi 16 novembre à 15h
Hôtel de la Métropole
20 rue du Lac 69003 Lyonmerci de faire circuler l'info et de vous y rendre si vous pouvez, car aucune info ne circule pas ou peu, comme si ça n'intéressait personne ou s'il valait mieux que personne ne s'y intéresse !
Remplacer les hommes et femmes politiques par des algorythmes ,expérimenter d'abord qu'ils disaient ..
Chiche!,,
Mppffff…
Asma Mhalla expose vers 14 mn un point très intéressant, son discours est très clair, et bim ! vous la coupez !
Je voulais savoir, à ce moment ce qu'est TES,… et non, je ne saurais pas.
Ensuite, elle est de nouveau interrompue.
J'avoue que j'ai failli arrêter le visionnage à ce moment.
Bravo pour le choix des trois invités, pour la tenue du débat et l'intelligence des questions , des exemples et des propos d'une façon générale , cette émission est un régal !
SMART CITY EST UN DEVENIR TOTALITAIRE !
une ville intelligente aujourd'hui c'est celle qui refuse l'intelligence artificielle !
il en va de la Liberté !
En mars ne votez pas pour ceux qui veulent des cameras pour vous surveiller !
Une chose m'a marqué en particulier. A la remarque de l'intervenant qui dit "le colonel de gendarmerie souhaite un contrôle au faciès généralisé" il répond grosso modo, "oui, mais ça n'est pas possible, c'est illégal". En tant que député, il sait très bien que les lois sont écrites par des humains et que si demain un.e fasciste est élu.e, le parlement qui suivra sera certainement sous sa coupe (merci sarko au fait). Et donc, les structures de surveillance mises en place aujourd'hui auront un autre usage demain si je ne me trompe...
Ayant remarque qu'un député #REM, Didier Baichère, a eu le courage de venir, je me suis dis que j'allais lui accorder tout l'attention qu'il mérite pour encourager les suivants.
Je dis courage, car précédemment, à l'émission sur la Réforme Chômage, c'était la lâcheté du gouvernement et de tout #REM qui s'était manifesté, puisqu'aucun n'avait accepté de venir. Aucun malgré de multiples sollicitations et relances longtemps à l'avance.
Donc en comparaison de ses camarades, Didier Baichère est un courageux. D"autant que face à lui on devine rapidement qu'on a des experts ne sont pas trop d'accord avec ce qui se passe en ce moment côté gouvernement. C'est tout l'intérêt d'un débat.
Il n'est évidemment pas invité par hasard : c'est le spécialiste LREM du sujet.
Mais rapidement il se met à l'évidence :
I. Il refuse d'appeler "reconnaissance faciale" une technologie d'authentification qui utilise la reconnaissance faciale. Heureusement l'interlocuteur de Télérama, explique patiemment les concepts pour le public... et donc pour le député. Bon ça commence mal. Mais peut-être que dans le ministère ils emploient d'autres mots ? Que le mot reconnaissance faciale peut "faire peur aux gens" car trop chargé, que la communication a pris le dessus sur le fond.
Plus tard, l’émission fait passer un extrait où Estrosi sur un plateau télé dit que les portiques avec reconnaissance faciale à l’entrée c’est de “la comparaison faciale”, pas de la reconnaissance faciale”.
=> Si je compare un personne à une photo, évidemment c’est la comparaison, mais le résultat c’est toujours que je reconnais la personne présentée sur le passeport. Bref du joli enfumage d’éléments de langage partagé entre Estrosi et Baichière, ce qui a d'ailleurs fait sourire le plateau.
II. Minute 20.40 : le député Baichière explique en passant au détour d'un raisonnement que pour garantir l’accès des citoyens au service public en dehors du numérique, il y a “les maisons de service public aujourd’hui” et “les maisons France public demain”.
=> Ayant pratique le suejt, pour moi ces guichets uniques sont très souvent la fausse bonne idée par excellence de la modernisation de l’action publique (fausse bonne idée du terrain, qui emporte souvent facilement adhésion à tous les échelons pour être lancée… du coup sans jamais vraiment tester le résultat auprès de l’usager).
Mais sans aller dans ces débats complexes, il suffit de remarquer que ces maisons ne recouvrent qu’une petite partie de la relations aux services publics. Par exemple le logement social, les transports, les crèches, l’état civil, les titres de séjour et de nationalité en sont absents.
Baichière semble pourtant considérer que c’est suffisant : “On n’a pas attendu Alicem pour numériser les services publics donc cette question de l’accès au numérique elle est posée de manière générale (...) c’est pour ça que vous avez les Maisons de Service Public ou les maisons France Public demain. “.
Dans la phrase qui suite il ajoute que les mairies lui semblent "le bon point d’accès aux services… numériques."
=> Vous avez bien lu (entendu), il n’a pas dit “service publics” ou service d’intérêt général (comme la poste puisque c’est privé). C’est comme s’il réduisait la fracture numérique d’accès au service public à une simple question d’accès et manipulation d’un poste informatique ! Pour faire entendre l’absurdité de cela, il suffit d’en penser la conséquence logique : il suffirait de mettre des accompagnants informatiques dans ces mêmes mairies.
A croire que ce Monsieur n’a jamais discuté avec un travailleur social, témoin privilégié de cette fracture et du fait qu’elle ne se réduit pas à des compétences numériques.
III. Minute 39 : Répondant au député Baichière la chercheuse Asma Mhalla révèle avec une grande clarté l’arrière-fond idéologique de Baichière et bien d’autres :
“Dans les discours, on entend beaucoup (...) innover pour innover, l’innovation devient une fin en soir, alors que pendant longtemps l’innovation était pour une forme de progrès social. Or aujourd'hui les nouvelles techno ne sont pas vecteur de progrès, mais vecteur de nouveaux usage, de confort d’utilisation (...) or l’union européenne avec la RGPD s’est positionnée comme la championne mondiale de l’éthique
Et là bim Schneiderman l’interrompt “vous n’avez pas répondu à ma question” ! Dommmmmmage Daniel !!! L'auditeur n'aura jamais le droit à la suite.
Personnellement, il me semblait pourtant qu'elle tenait quelque chose. Qu'il aurait bon d'interroger le député sur les cas précis pilotés par le gouvernement et par les villes avec cette grille de lecture. Mais je n'ai pas le métier, ça aurait pu aussi s'embourber.
IV. Minute 41:20, Baichière : "Nous là on est averti éclairé, mais le citoyen de Lambda si vous ne faites pas de la pédagogie avec lui (oh p…. ça y est il a dit faire de la pédagogie, c’est bon c’est un vrai REM j’authentifie les yeux fermés), (...) si les habitants de Nice ne connaissent pas la finalité de ce qui est en train de se passer, il vont décider en fonction des usages” .
Alors là derrière le mauvais réflexe de langage (ce qu’il dit n’a en fait rien à voir avec de la pédagogie, grrrr quand la condescendance a colonisé ton langage), cette réflexion a suscité l’acquiescement sincère de sa voisine Mhalla.
V. Minute 55, M. Baichière toujours : “C’est ce que je recommande dans le rapport, c’est la formation à l’économie de la donnée (...) est-ce que de manière consciente en 6è en CM2 je peux aujourd’hui être en capacité de comprendre que je donne des données gratuitement à des entreprises qui gagnent énormément d’argent avec ces données … peut-être qu’un jour je vais vouloir être rétribué ou pas ! "
=> Wouah ! Le député semble réduire le problème du partage de données à une question partage de gain ! Il ne voir pas le problème sociétal que ça pose d’abord, il réduit l’écolier à un marchand !
Comment un Mr qui semble aussi raisonnable peut arriver à ce genre d’ineptie ! Attention ce parlementaire est la tête de pont de ces questions à la représentation nationale !
Ce qui est aussi étonnant ici c’est que les autres intervenants tiquent un peu mais n’interviennent pas ! Comme s’ils n'avaient pas saisi l’énormité du propos.
VI. Puis il poursuit : “2ème axe très important : est-ce qu’on va être capable de lever ensemble ces biais ? (...) Est-ce qu’on ne peut pas gagner quelquechose si les biais des machines sont moins importants que les biais humains ?
=> Donc le Monsieur nous dit ce qui important c’est les cas usages et le sens, et là hop il assène une généralité, sans cas concret, dont on n’a aucune idée de l’incidence pratique (de quel biais parle-t’on ? à quel occasion ? quelle a été la conséquence ? quelles sont les autres solutions). Non non là pas de problème il avance ave des généralités pleines de bon sens qu’évidemment sont très difficile à réfuter. Alors même que juste avant les autres intervenants soulevaient justement des biais introduit introduit de façon opaque pas les algorithmes eux-mêmes.
Là encore personne ne réagit sur le plateau.
VII. A partir de la minute 59, les intervenants sont invités à exprimer leur perception de l’action de l’Etat.
Asma Mhalla souligne la différence entre les intentions présentées de Baichière et la réalité des cas qui ont été discuté : il y a manifestement un déficit démocratique. Baichière acquiesce, son rapport recommande qu’il y ait concertation avant expérimentation.
Olivier Tesquet insiste lui sur la pression économique qui pèse de toute part sur les organes de l’Etat et donnes des exemples au gouvernement et dans des municipalités, en montrant la force de la technique commerciale des vendeurs de technologie mais également la corruption à l’oeuvre, avec le cas de Jean Louis Borlot.
Et là la réponse de Mr Baichière : “C’est un point de mon rapport hein quand on a auditionné l’association des maires de France, c’est la question que je leur ai posé : Comment vous aujourd’hui vous garantissez que la formation des élus intègrent le fait qu’ils doivent former les citoyens à ce qu’ils sont en trian de déployer ?”
=> Bon là je fatigue à commenter ce genre de propos technocratique de base et manifestement courant, avec les élus qui savent et qui doivent expliqué au peuple pour que ça se passe bien. Alors que juste avant tout le propos de Tesquet était de dire que le problème était au-delà des individus.
VIII. Là Baichière met les deux pieds dans le réflexe du politique libéral méprisant avec son propre pays : “c’est un truc très français on va faire un loi comme ça on va interdire, non.”
En fait Schnerdeirman venait de lui faire remarquer qu’il semblait déplorer les excès d’initiatives locales et propose de la formation, mais lui demande pourquoi il ne légifère pas de façon à pénaliser ceux qui ne repsectent pas la ligne rouge (j’explicite un peu la question qui était plus courte)
Réponse de Mr Baichière : “Moi je pars du principe qu’il y a un écosystème, j’ai besoin de comprendre cet écosystème j’ai besoin de comprendre ce que les Francaise et Français veulent et on voit si veut avancer. Si tout le monde veut ralentir … encore une fois je tire mon élection de la légitimité du suffrage universel des gens qui ont voté pour nous… donc si on veut ralentir je suis d’accord pour ralentir mais ce n’est pas forcément ce qu’on entend toujours des citoyens”
=> Là clairement jolie pirouette. Daniel où es-tu ?!!!
Sur le fond, derrière cette rhétorique embarrassée, ça revient à suivre le vent, pas de cap politique.
Mhalla reprend la balle au bond en évoquant “l’air du temps” et tout le ramdam sur les smart cities : “En réalité par simplification on [càd les élus] ne comprend la question de la ville intelligente que par l’angle technologique et donc par la rentabilisation des infrastructures… aussi de caméras (...) une manière d’amortir des infrastructures qui ne l’était pas [amorties] jusque là vraiment.”
“En fait smart city ça devient surtout des safe city”
IX. Le député reprend sans transition (sic) : “Pour la transition écologique, la ville connectée, on ne progressera pas sur la transition écologique si on n’a pas de meilleures données sur notre manière de consommer, par exemple l’électricité. on va pas faire le débat sur le compteur Linky… on aurait pu mieux expliquer pourquoi on avait besoin de la donnée”
=> On apprécie à nouveau la réthorique de la pédagogie. Si les gens s’opposent, c’est parce qu’on n’a pas bien expliqué.
Ici habilement Olivier Tesquet n’ouvre pas un front de dispute mais soulève la contradiction directe avec les projets de reconnaissance faciale : “l’argument écologique je veux bien, sachant que si on veut vraiment faire de la reconnaissance faciale à la volée comme le rêvent un certain nombre de municipalités, ça demande quand même une puissance de calcul qui n’est pas d’une écologie folle”.
Le député acquiesce complètement et élargit : c’est vrai pour l’économie de la donnée en général ! Contredisant donc son propre thèse d’une raison écologique aux smart cities.
X. Tesquet sort enfin du bois : “Tout cela est excité au plus haut sommet de l’Etat. Quand j’entends E. Macron parler de la société de vigilance, de traquer les comportements suspects. (...) Depuis on loi 2016 on est obsédé par les signes annonciateurs de passage à l’acte terroriste. Moi la reconnaissance faciale je vois bien comment dans un discours sécuritaire elle va permettre, selon ceux qui la mettent en oeuvre, de détecter ces signaux faibles”. Puis il élargit à la question de la “vidéo-surveillance intelligente” montrant ses dangers aussi.
Réponse à l'américaine du député : Tout un chacun a droit à sa sécurité.
Voilà pour ce commentaire assez focalisé sur le député et peu amène avec lui, très long et je m'en excuse, d'autant qu'il comprend certainement des maladresses et coquilles. J'espère néanmoins qu'il aidera à la digestion de l'émission.
J'ai trouvé très intéressante la remarque d'Asma Mhalla : "l'expérimentation est toujours lancée avant qu'on ne débatte". La réponse de Didier Baichère l'était aussi vu qu'il a prit l'exemple des lois bioéthiques. J'aurai été curieux de savoir ce qu'il aurait pu se passer (judiciairement, médiatiquement, politiquement, etc.) si la ville de Nice avait par exemple décidé d'expérimenter la GPA ou l'euthanasie. Le député aurait il refusé l'idée de légiférer (à environ 1h04) pour ensuite dire que si les citoyens ne sont pas content ils peuvent voter pour quelqu'un d'autre (ce qui est une réponse idiote à mon avis) ?
NB : Je suis au courant qu'il y a une législation antérieure qui interdisait et interdit toujours la GPA et l'euthanasie, cet exemple sert juste à faire remarquer l'hypocrisie ambiante sur le sujet de la surveillance vidéo et tout ce qui en découle.
Eh bien au-moins le beau langage aux précisions volontairement embrouilleuses du député est parlant : il ne cache pas son hypocrisie et sa tentation sécuritaire qui est bien plus qu’une tentation.
C’est quoi, l’objectivité de la « science » ici ? Il ne s’agit pas plutôt d’ingénieurs, c’est-à-dire d’industriels ? (la science crée des vérités sur le monde, les ingénieurs créent des machines).
C’est quoi, la limite des usages par la « loi », quand l’état d’urgence est ancré dans le droit commun ?
On s’est habitué aux caméras dans les rues, dans les entrées d’immeubles, dans les collèges et lycées difficiles (répression au lieu d’éducation), dans les entreprises et bâtiments publics. Maintenant elles sont numériques et on peut les brancher sur des logiciels d’analyse des visages et comportements.
On s’est habitués aux patrouilles de militaires, aux policiers municipaux suréquipés, aux vigiles de la SNCF aussi suréquipés.
On s’est habitué aux passeports biométriques et aux normes de photos d’identités, aux scans à de nombreuses frontières.
Comme la loi anti-casseur n’est pas faite pour les casseurs, la reconnaissance faciale n’est pas mise en place pour ses usages « positifs », mais pour préparer le contrôle des foules en cas de contestation face à la pauvreté de plus en plus intenable : modèle Chili octobre-novembre 2019.
Qui fait une loi anti-masque dans les manifestations après la France ? Hong-Kong, c’est-à-dire la Chine. Au Chili également il en a été question.
Donc on a :
- préparation culturelle, économique et sociale depuis de nombreuses années
- de moins en moins d’obstacles technologiques, mais tant mieux si ça ne fonctionne pas encore !
- de forts intérêts de l’État
- un obstacle légal qui n’en est pas un.
Le Macronbot ne fait que mentir, c'est usant. Le type, tu lui montres une souris en disant "oh une souris", il te dira : "alors non, ce n'est pas une souris, c'est un organisme de type mammifère à projection autonome capable de ronger et utilisant par ailleurs une forme qu'on nomme usuellement souris mais ce n'est pas une souris."
Tesquet et Mhalla intéressants et pertinents,le député et sa langue de bois bof...
J'ai bien aimé "on expérimente et on consulte les citoyens après":les exemples foisonnent!
les fichiers des juifs pendant la dernière guerre semble dépassé, pourvu que "les présents" ne tombe pas dans des mains équivalentes à celles des nazis d'hier (c'est sans risque ? ...)
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...une question juridique: "tout citoyen peut-il se constituer en SARL afin de bénéficier du secret des affaires ?"
Revoir "Brasil" ? https://www.youtube.com/watch?v=2aMFTsYE_lo
Informatif , essentiel , indispensable !
On remarque (minute 34) que Baichère n'est pas "sachant" , qu'il a une étrange conception du mot "démocratie" (minute 46.20), qu'il confond "pédagogie" (as usual) et "consultation citoyenne" (exemple ADP) (minutes 47 , minute 30 et autres) , qu'il entérine l'expérience (non scientifique) avant le débat , son ambiguïté quant aux concepts de "compréhension" et "consultation" et par dessus tout son magistral sophisme (minute 1h10). Son rapport à l'éducation suspect (minute 55.30) où l'on formerait à "l'économie des données" mais pas à "l'éthique des données". Bref énormément de "bizareries" dans l'argumentation !
Tesquet semble sur la "réserve" au début du débat , mais c'est à la toute fin qu'il révèle sa réelle position , ouf il était temps !
Mhalla nous offre l'excellence et la lucdité de ses recherches sur le sujet . Formidablement argumentée .
Emission intéressante. Ca donne envie de relire Foucault!
Vous avez aimé le complexe militaro-industriel ?
Vous allez adorer le complexe militaro-sécuritaire...