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Rencontre avec Nicolas Colin, panda de l'impôt sur les données

Que devient le rapport Colin / Collin sur la fiscalité du numérique ? Non il n’est pas enterré mais bien vivant, porté par ses auteurs qui en profitent pour l’étoffer au gré de leurs présentations. Pourtant, en dépit de l’acuité de leur vision et de l’intelligence de leurs propositions, le gouvernement ne s’en est toujours pas emparé. Il attend quoi exactement ?

Derniers commentaires

Amen pour le contrepoids.
J'ai peut être mal compris quelque chose...
Disons que je ne vois pas comment ce dont parle Colin peut "influer sur le rapport de force de la lutte des classes" (gros guillemets pour énorme raccourcis). L'argument qui consiste à dire que si on a accès à certaines données, on consommera mieux, me semble un peu léger. Pour ce qui est de l'analogie avec la TVA, je retiens surtout que la TVA conduit à une hausse des prix.
J'ai l'impression qu'il y a une logique dans cette réforme fiscale qui est bien différente par exemple du problème de l'évasion fiscale.Pour moi le rôle de l'impôt c'est d'apporter un peu de justice sociale, de rendre plus facile la vie des plus pauvres. Je n'ai pas compris comment Colin compte y parvenir.
peut-être que mon enthousiasme naît de l'envie d'aller justement dans le sens de Colin, histoire de peser et faire contrepoids au truc lourd en face, lourd, mortifère, a priori immuable que l'on nomme inertie politique.
En lisant cette chronique bien moins déprimante que d'habitude, je n'arrive pas à voir l'intérêt des travaux de ce Dr Green de Bercy.
Enfin disons que je comprends bien qu'il semble y avoir un enjeu important, mais je ne comprends pas l'enthousiasme de l'éconaute (qui ne m'en voudra pas je l'espère, c'est bien la première fois).
Comment imaginer que ce nouveau champs qui semble s'ouvrir pourra changer quoi que ce soit au fait que les riches contournent l'impôt, et que les politiques les y aident? Colin va dans un sens, mais le monde économique va dans l'autre...
" La TVA s'est imposée grâce à la ténacité de VGE ! "

N'importe quoi. Ca fume la moquette à Bercy...
La TVA, c'est la solidarité dans la reconstruction de l'après-guerre. La fine fleur de l'équipe de VGE devaient être en culotte courte à cette époque-là.
Pour EDF, je comprends bien que connaitre nos données de consommation peut nous aide à consommer différemment. Mais en quoi cette tae y changerait quelque chose ? EDF ne collecte pas nos données via Internet ? Idem pour mon forfait de téléphone portable. On mélangerait pas tout là ?
Me sentant complètement dépassé par ce débat, je décide de me réabonner à science et vie sénior.
Ce qui m'étonne toujours c'est la naïveté des réflexions sur la supposée "impossibilité" de tracer ces "géants" de l'Internet et la supposée protection de la CNIL qui serait censée démontrer cette impossibilité, puisie dans un raisonnement plutôt vicieux, si c'était possible elle serait alertée !

Pourquoi naïveté -- non pas que ce soit contre vous si chère Econaute, puisque vous en jouez si bien et pour notre plus grand plaisir -- ?

Parceque si l'on se penche soigneusement sur le code (Javascript) qui se trouvent autour de tous ces petits boutons, dits "sociaux", en forme de petits cœurs "j'aime - je gazouille - je pluuuus - je shaaaire - je fesse", ces sociétés américaines remontent à chaque fois des informations sur vous et votre parcours permanent sur internet ( i.e au risque d'inister : ce depuis le début ET tout le temps et sur TOUT les sites où vous rencontrez ce bouton que vous alliez lire un article ou juste le titre, dés que vous voyez l'icône c'est déjà trop tard).

Pourtant personne, ne s'offusque, ne crie au scandale, n'appelle la CNIL, bien au contraire tout le monde rajoute ces boutons, pour être social, faire web 2.0.

Ce n'est pas parce que je suis un misanthrope, isolé dans mon château (littéral :-)) que je dit ça, c'est plutôt que mon métier me fait lire ces codes et voir l'envers du décor et la technologie derrière ces centres de données aux USA, qui engrangent patiemment ces données, attendant le moment où une machine à un instant donné, va pouvoir lier de manière non ambigüe cette longue trace de toutes vos interactions avec vous (votre nom, votre mail, votre numéro de téléphone).

Pourtant des que cette association est faite, la CNIL serit censée vous garantir l'accès à cette masse d'informations qui vous concerne, vous permettre de la consulter, la modifier ou vérifier votre capacité à l'effacer !

Quel journaliste a vérifié la garantie d'effacer son compte Fessebouc ? Encore plus qui peux vérifier que les données de "marketing" qui représentent le "minerai" (pour faire comme la boucherie industrielle) qui son le fond de commerce de Google, tweeter, Facebook... est corrélativement effacé ? (Sans parler du problème même de cession de ces informations!)

Donc à vu de nez, cette proposition qui paraît "loufoque" à première vue, à cause de la soit-disant difficulté de traçage (le joli mot "tracking") ne devrait pas être écartée à ce motif, puisque en raisonnant par l'absurde, les sociétés qui seraient sujettes à cet impôt, utilisent déjà ce procédé "impossible à mettre en place" pour leur propre business !

J'espère avoir été plus explicite sur la "naïveté" en mettant une pierre sur votre chemin d'inpectrice, tout en vous garantissant que je suis comme Roger Rabitt devant vos articles :-)

Parceque si l'on se penche soigneusement sur le code (Javascript) qui se trouvent autour de tous ces petits boutons, dits "sociaux", en forme de petits cœurs "j'aime - je gazouille - je pluuuus - je shaaaire - je fesse", ces sociétés américaines remontent à chaque fois des informations sur vous et votre parcours permanent sur internet ( i.e au risque d'inister : ce depuis le début ET tout le temps et sur TOUT les sites où vous rencontrez ce bouton que vous alliez lire un article ou juste le titre, dés que vous voyez l'icône c'est déjà trop tard).
Pourtant personne, ne s'offusque, ne crie au scandale, n'appelle la CNIL, bien au contraire tout le monde rajoute ces boutons, pour être social, faire web 2.0.


Vous semblez au fait des choses, vous pourrez peut-être me renseigner. L'omniprésence de ces boutons "j'aime" "+1" et autres verrues qui ont fleuri un peu partout résulte t'elle d'un partenariat financier ou commercial des sites qui les accueillent avec les grandes sociétés qui les ont élaborés ? J'imagine que ça n'est pas juste pour faire beau, si ?
Quand je lis des articles sur le sujet assez critiques envers ces systèmes de collecte de données plus ou moins respectueux de la vie privée alors qu'ils ont été généralisés à presque tous les sites d'infos, j'y vois une schizophrénie voire une duplicité que je ne parviens pas à m'expliquer.
je ne pense pas qu'il y ait un partenariat.
c juste que c facile et que cela rapporte de l'audience et qu'il y a une méconnaissance du mode de fonctionnement de facebook.
Combien de personnes connaissent la maxime " Quand vous ne voyez pas le service, c'est que vous êtes le produit !"..
merci pour cet article
à absolument prolonger
Il n'y a pas de partenariat particulier, en tout cas pour la taille de site dont je m'occupe. Le site mettant les boutons en question espèrent voir venir chez lui les amis du cliqueur, c'est tout. Sans doute que si Amazon mettait le bouton j'aime de facebook il y aurait négociation, mais pour la très grande majorité, c'est fait sans intervention de facebook.
Je suis catastrophé par la façon de raisonner ce monsieur : nous, nous n'inventons ni Google, ni Facebook, nous inventons les impôts qui les toucheront le mieux. C'est abominablement déprimant. Ca me couperait presque l'envie de m'exprimer sur le fond, alors que je travaille en plein dans le secteur.

Je vais répéter ce que j'ai déjà dit dans un autre fil sur le sujet : il n'y a pas de travail gratuit dans la saisie d'informations dans un réseau social (ou ailleurs). La saisie, c'est un métier, un vrai, et les internautes n'y sont pas formés et saisissent n'importe comment (je fais du redressement de bases de données d'adresses postales et emails, je sais de quoi je parle). Le coût d'acquisition des données est élevé, le coût de leur qualification est élevé, le coût de leur utilisation est élevé. Contrairement à ce que croit M. Colin, il n'y a aucune justification morale à sa taxe, je suis prêt à en débattre des heures avec lui.

Par contre, l'Etat devrait très rapidement (et même aurait du depuis longtemps) imposer une réelle visibilité des données personnelles collectées et obliger à passer par une autorisation explicite de l'utilisation de ces données. Vous ne signez aucune cgu (conditions générales d'utilisation) quand vous faites des recherches chez google qui fassent mention des informations collectées et de leur utilisation. C'est aussi anormal que le fonctionnement qui existait pour la collecte d'adresse email avant qu'on passe une loi (aux USA et en Europe) pour obliger l'optin (vous cliquez pour dire "oui, je veux être contacté", opposé à l'optout, je clique pour dire "non, je ne veux pas être contacté").

Malheureusement, pour mettre en place ce genre de choses, il faut un système centralisé où l'internaute se déclare, obtienne un identifiant, et que dès qu'une information personnelle est collectée (adresse, nom, prénom, mais aussi visualisation d'un contenu, achat d'un produit, saisie d'une évaluation, etc.), l'internaute envoie par un moyen technique adéquat cet identifiant. Ensuite, lors d'une utilisation de la donnée personnelle, l'entreprise ayant collecté demande au système centralisé de vous transférer une requête d'autorisation, puis que la question précise et votre réponse (oui / non) soit dûment enregistrée et horodatée par le système centralisé, de façon à ce qu'en cas de contrôle, l'entreprise ayant collecté puisse justifier que vous avez autorisé son utilisation. Pourquoi dis-je malheureusement ? Parce que cet identifiant unique rend beaucoup, beaucoup plus simple les rapprochements de données puisque vous assurez au service en face que vous êtes bien la même personne à chaque visite. Mais cela me semble un gain plus faible que la perte que constitue le fait de devoir demander une autorisation à chaque utilisation de données personnelles.

C'est le genre de choses que saurait M. Colin si comme il l'évoque il demandait leur avis à des personnes du secteur. Si il l'a fait, je me demande bien qui a bien pu lui donner son idée de taxe. Parce que ce n'est pas une taxe qui va éviter les abus, sinon il suffirait de taxer l'envoi de mail pour éradiquer les spams. Zut, je viens de donner une idée à M. Colin !!!
Vous êtes complètement à côté de la plaque. La qualité de saisie des adresses mail est un sujet anecdotique par rapport à l'ensemble des données collectées.
Des entreprises comme facebook ou google qui font du tracking collectent des quantités très importantes de données sans intervention de l'utilisateur, sur lesquelles la "qualité de la saisie" n'est pas un enjeu.
En outre ils analysent également les posts facebook, ou les mails, ou les recherches. Là aussi la saisie c'est un problème ?
Le récupération des emails ça n'a aucun intérêt significatif dans le mode d'utilisation de ces données, le but est d'afficher des réclames adaptées au profil quand les gens consultent des sites internet, des vidéos, utilisent des applications mobiles, etc. Quel est l'intérêt de les poursuivre en plus par email, sur lequel le taux de conversion sera encore plus faible (et plus encore dans leur boite au lettre physique) ?
(Et en plus si vous êtes loggé sur Google quand vous faites des recherche, de toute façon ils l'ont chez Google votre email, ils n'ont pas besoin de le faire saisir).
Je reconnais bien là la mesure qui s'exerce toujours sur un forum ; évidemment que je sais que Google et Facebook analysent le tracking, je fais de l'analyse de tracking pour mes clients depuis 1999 ; mais M. Colin parle de travail gratuit pour justifier sa taxe, or cliquer sur un lien, cela ne peut pas être assimilé à du travail, même en faisant un très très grand écart, voilà pourquoi je parlais de saisies faites par les internautes en regard de cette notion de travail gratuit.

Par ailleurs, bien sûr que dans les emails, les posts facebook et les recherches, la saisie est un problème. Dans les domaines de qualité de données dont je m'occupe (adresses postales et adresses emails), nous devons mettre en place divers algorithmes loin d'être triviaux pour contourner les deux types d'erreur de saisie classiques : la faute de frappe pure et dure (on sait ce qu'on veut taper mais on se trompe), ou la faute de compréhension (quelqu'un nous dit quelque chose, on comprend mal et ce qu'on tape est faux). Les premières erreurs se corrigent par des calculs de probabilité sur la proximité entre les mots saisis et les mots d'un dictionnaire, les deuxièmes en faisant des rapprochements phonétiques, dépendant de la langue (qu'il faut avoir déterminée !). Et là, je ne parle que de faire en sorte que l'ordinateur comprenne correctement ce qui a été tapé, après il faut indexer les données puis les exploiter pour les clients finaux que sont les services marketings.

C'est en ce sens que je dis que vue la complexité du travail à effectuer pour analyser, indexer et exploiter ces données, le soit-disant travail gratuit fourni par les internautes constitue une part infinitésimale de la valeur créée (quoiqu'indispensable).

Enfin, si M. Colin compte justifier sa taxe sur le travail gratuit fourni, je vois d'ici venir les contre-attaques de Google et Facebook avec des cgu bien ficelées pour que l'utilisateur de leurs services consentent en utilisant leurs services à fournir ce travail sans rémunération, en échange du service rendu. Ca fera de belles batailles d'avocats !
or cliquer sur un lien, cela ne peut pas être assimilé à du travail, même en faisant un très très grand écart, voilà pourquoi je parlais de saisies faites par les internautes en regard de cette notion de travail gratuit.

Et pourquoi ? L'internaute a une présence active devant son écran pour consulter des contenus et il participe à la collecte de ses informations, qui devait dans une ancienne économie être laborieusement extraites, voire le plus souvent devinées pour un résultat beaucoup plus grossier.
Cette collecte crée une valeur pour la société commerciale qui exploite ces données, il n'y a donc pas de barrière absolue à taxer spécifiquement cette création de valeur.
en fait vous avez rien compris.
Par exemple le Google Rank repose en partie sur le nombre de fois que tel ou tel lien est repertorié par les utilisateurs dans leurs pages Web.
Le travail des utilisateurs représente une grosse partie de la valeur crée.
Twitter ne vaut pas des milliards pour sa technologie mais pour l'ensemble des gens qui y contribuent.

C'est pas gagné
Je vois que je suis tombé sur deux rois de la nuance. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord que je n'ai rien compris ou que vous n'avez rien compris. Google collecte, analyse, organise, valorise la donnée. C'est cette donnée collectée, analysée, organisée et valorisée qui pour moi (et croyez-moi, pour les clients de Google ou de facebook) vaut quelque chose. MySpace fait la même chose que Facebook peu ou prou, mais moins bien technologiquement ; ce qui invalide bien votre argument que twitter vaut par les gens qui y contribuent et pas par sa technologie. Les gens contribuent parce que la technologie est la meilleure. Même chose pour Google, même chose pour Facebook.

Dans le cas du google rank, la donnée (entre autres) est le fait que quelqu'un parlant d'un sujet ait fait un lien vers une autre page. Sans l'intelligence qui est derrière les algorithmes de Google, cette information en tant que telle ne vaut rien ; il est par exemple très difficile de différencier un lien lié au sujet d'un lien n'ayant rien à voir. La valeur est créée par Google qui détermine les liens pertinents, les non pertinents, les classent et les rend disponible à ses utilisateurs. C'est pour ça qu'il est le numéro 1 des moteurs de recherche. Si la donnée avait une valeur si élevée en tant que telle, Google n'aurait pas cette position dominante, des dizaines d'autres sociétés feraient la même chose. De même, le créateur de cette donnée la valoriserait lui-même.

Pour en terminer, mon avis se résume au fait que la donnée initiale est un ingrédient indispensable à celui qui l'exploite, mais que sa valeur intrinsèque avant traitement est quasi nulle. Elle gît là, inerte. Alors on peut toujours inventer des taxes avec des taux délirants sur des poussières, cela ne les rend pas pour autant justifiées.
Un agriculteur cultive un champ de blé.
Son rôle dans la production de blé est finalement assez minime : il enrichit éventuellement le terrain, il plante, parfois il arrose un peu, il récolte, mais la plante elle pousse toute seule.
Son produit final n'est pas utilisable directement, le grain de blé n'est pas consommé à l'état brut, il doit être transformé pour faire de la farine, puis le plus souvent transformé encore pour faire un aliment (par exemple des pâtes, ou de gouteuses lasagnes au canasson).
Le transformateur à fourni un travail qui est à la fois plus important et plus sophistiqué, qui nécessite l'emploi de matériel plus spécifique, etc.
L'agriculteur doit-il être payé ?
J'ai bien saisi votre point de vue et le trouve interessant. (Il n'y a pas que des extremistes de la nuance!)
Quand vous dites "Sa valeur intrinsèque avant traitement est quasi nulle". Je pense que Colin est d'accord. C'est bien pourquoi M. Colin ne veut taxer que l'utilisation des donnéees, pas leur simple récupération ? Non ?
En fait ce n'est qu'une taxe sur la valeur ajoutée. Et le bien de depart n'est pas une patate, un chou ou du cheval . C' est une donnée.

Si je plante des papates (désolé pour la metaphore). Je recolte des patates mais toutes ne sont pas bonnes et "la valeur intrinseque avant traitement est quasi nulle". Je les trie, élimine les mauvaises, les distribue dans des marchés différents, voire les coupes, les epluches etc.et au bout de la chaîne, j'ai la tva qui tombe... je ne vois pas la difference avec la taxe de M Colin si ce n'est son systeme "à la taxe carbone" qui n'a pas pourtant été un succès...
Merci à tous pour vos réponses j'y vois un peu plus clair.
Vous avez de la chance, moi j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois.
Déjà qu'au départ, je pensais qu'Anne-Sophie avait rencontré le Dr Green.
Si vous ne voulez pas être tracé dans tous les sens, il vous faut
1. Soit filtrer avec adblock toute la ribambelle d'icône facebook, google+ et co
2. Soit n'avoir pas de compte facebook, google etc et si vous en avez un ne pas être loggé dessus en permanence. Quand vous avez gmail ouvert dans un onglet de votre navigateur, google sait associer chacune des recherches effectuées dans les autres onglets ou fenêtres de ce navigateur et chacun des sites visités arborant l'icône "+1" à votre compte.
Quel journaliste a vérifié la garantie d'effacer son compte Fessebouc ? Encore plus qui peux vérifier que les données de "marketing" qui représentent le "minerai" (pour faire comme la boucherie industrielle) qui son le fond de commerce de Google, tweeter, Facebook... est corrélativement effacé ? (Sans parler du problème même de cession de ces informations!)

Les entreprises de presse ont une présence assez légère sur ce sujet, elles sont prises, maintenant qu'elles sont utilisatrices des moyens de donner de la visibilité à leurs contenus fournis par les réseaux sociaux.
Cependant vous pourrez éventuellement tirer profit de la consultation de l'article suivant : http://www.identityblog.com/?p=1201 (contenu en anglais)
Fleur Pellerin a en quand même parlé récemment :
http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/donnees-personnelles/actualite-542242-fleur-pellerin-travail-gratuit-internautes-remunere.html

C'est timide et précautionneux, mais au moins, le sujet est revenu.

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