Retraites : la presse menacée d'expulsion "par la force" à l'Assemblée
Lors de l'examen par une commission parlementaire du projet de loi du groupe Liot visant à abroger l'âge de départ à la retraite à 64 ans, plusieurs journalistes se sont vu·es forcé·es de quitter la salle. Et menacé·es, en cas de refus, que soit employée "la force" pour les déloger.
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Commentaires préférés des abonnés
C'est dommage que ces journalistes n'aient pas résisté.
Filmer leur évacuation par la force, cela aurait donné une image accablante de ce qu'est la macronie. Après avoir matraqué les manifestants qui s'opposent, contourner les débats parlementaires po(...)
Aucune surprise, la macronie se bat contre la liberté de la presse sans interruption depuis 2017. Pour rappel, une des premières actions du nouveau pouvoir avait été de supprimer la salle de presse de l'Élysée. Depuis, on ne compte plus les journalis(...)
En anglais, sans problème, vu que les adjectifs ne s'accordent ni en genre ni en nombre.
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Derniers commentaires
Oui ils auraient dû rester.
Là on aurait punavoir un vrai rapport de force, des images symboliques..
Mais non… ils se sont exécutés
Hihi
Pour ceux chez qui ça ne s'affiche pas (clic droit) :
Emmanuel Macron est d'extrême-droite et c'est son ministre qui le dit
Recourir à de tels subterfuges pour un pays dit "développé", un pays qui se targue d'être plein de qualificatifs de démocratie, égalité etc etc etc, on a vraiment l'impression d'une tromperie sur la marchandise
macron restera dans l'histoire comme celui qui aura usé jusqu'à la fibre toutes les manigances constitutionnelles et institutionnelles et détruit ainsi le vivre ensemble Français.
On comprend ainsi ce qui nous rapproche d'un homme de droite comme de Courson dans cette révolte contre l'escroquerie organisée de la macronie qui conforte la venue d'une dictature d'extrême droite
Au stade local, le même jeu se joue avec l'exemple de la préfète du Bas Rhin qui a boycotté un des médias local faisant fi de la liberté de la presse
Ne pas changer de salle est une faute grave de la part de la présidente de cette commission, car cela représenete une entorse aux normes de sécurité, outre les conditions de travail déplorables (certains députés sont restés debout) : 130 personnes dans une salle limitée à 100 !
La république irréprochable de Macron qui donne des leçons de démocratie :
Fonds Marianne : les embarrassantes déclarations de deux associations financées
C’est bien le ministère de Marlène Schiappa qui aurait sollicité une des deux principales associations financées, a assuré son dirigeant à une commission d’enquête sénatoriale mercredi 30mai 2023 contrairement à ce qu’affirme la ministre. L’autre, également auditionnée, assume des contenus « politiques », et contredit le préfet Christian Gravel. Une enquête pénale suit son cours.
Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia ce matin sur France info, à côté de la plaque, comme d'habitude. Ils ont ramené le débat sur le rassemblement national, la sécurité, l'immigration alors que l'actualité est l'obstruction de Macron et sa majorité à la défense des droits sociaux pour imposer leur politique de régression sociale.
Ces deux journalistes défendent trop clairement l'exécutif. Lamentable.
C'est bien, continuez à afficher vos préférences réactionnaires aussi ouvertement.
Voilà deux responsables de l'abstention et du regain de l'extrême-droite.
Ces journalistes sont grossiers puisqu'il finissent par lasser ou rendre vulgaire.
Peut-on parler des " illusions perdues " des journalistes expulsés par les macronards...?
Il est dommage que des personnes s'écharpent sur les commentaires. Je pense qu'une discussion autour d'une table et autour d'un verre avec les mêmes personnes seraient plus apaisées. Ca c'est le problème d'échanges par internet par des personnes passionnées et respectables.
En ce qui me concerne j'ai été choqué par l'éviction des journalistes. Personnellement je ne sais pas si la présidente était dans son droit ou pas, je n'ai pas les arguments pour débattre, mais ce qui me gêne c'est "par la force" et "avec le sourire", il y a quelque chose de machiavélique que l'on retrouve de manière récurrente avec ce pouvoir "macroniste".
Mais entre droite et extrême-droite, les rapports sont excellents.
Yaël Braun-Pivet déclare au Figaro : "Sébastien Chenu (RN) n'est pas un bon mais un très bon vice-président de l'Assemblée."
Qu'il soit l'élu d'un parti raciste "héritier du régime de Vichy", et que le FN auquel il succède ait été co-fondé par d'ex-Waffen-SS, est accessoire.
L'essentiel est qu'il fasse bien son job.
Une incidente à propos de la proposition LIOT.
La macronie veut utiliser l'article 40 de la Constitution : diminution des ressources publiques ou aggravation d'une charge publique;
Il y a quand même quelque chose de troublant dans un système de retraites par répartition.
Les retenues salariales et les charges patronales sur salaires sont les ressources qui vont permettre le service de retraites.
Ces retenues et ces charges sont le corollaire du contrat de travail , contrat de droit privé.
Autonomie de la volonté : le salarié peut mettre fin, à son gré, à ce contrat et , par conséquent, il n'est plus engagé à fournir la ressource de ses retenues salariales.
Par quel sortilège, l'exécutif met-il la main sur ces ressources issues d'un contrat de droit privé en déclarant que ce sont des ressources publiques ?
J'inclinerais à penser que l'article 40 ne peut s'appliquer au financement des retraites.
Bonjour,
Si on suit vote raisonnement il ne devrait y avoir aucun impôt sur le revenu quelque soit la provenance de ce revenu car ce revenu est privé.
Je pense au contraire que si le droit (c'est-à-dire la volonté du peuple) dit que les salaires (privés) sont assujettis aux charges et retenues, ces charges et retenues sont de l'argent public donc parfaitement utilisable pour payer les retraites.
J'attendais la comparaison avec l'impôt sur le revenu.
Une distinction cependant. Un principe posé par l'article 13 de la DDHC : " Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens , en raison de leurs facultés".
Que le revenu provienne d'un salaire du privé ou d'un traitement de fonctionnaire est sans incidence : le citoyen contribuable est assujetti à l'impôt en raison de ses facultés.
Il n'a aucune action possible pour échapper à cette juste contribution.
Par contraste, les systèmes de retraite par répartition ( retraite de base ou retraite complémentaire) relèvent d'une gestion paritaire.
Les partenaires sociaux définissent les taux d'appel des cotisations et les taux de service des retraites. Jusqu'ici, cela fonctionne plutôt pas mal.
Il n'est qu'à voir les regards gourmands de l'exécutif sur les réserves techniques de l''AGIRC ARRCO ou autres caisses complémentaires.
Le Conseil d'Orientation des Retraites avait précisé que la perénnité du système de retraites n'était pas sérieusement compromise.
Réaction de l'exécutif : projet de suppression du C.O.R
Je persiste à penser que les ressources des retraites ne relèvent pas de la censure de l'article 40.
Dit autrement, je ne peux pas démisionner, ce serait une diminution des ressources publiques ou aggravation d'une charge publique.
Mon employeur ne peut pas me virer, ce serait une diminution des ressources publiques ou aggravation d'une charge publique.
Vous pouvez librement démissionner. L'employeur peut vous licencier s'il respecte les critères du Code du Travail. L'article 40 n'a aucune incidence.
dans manifs les gens ordinaire résiste, y compris dans manif " sauvage ou pas autorisé", et la journalistes font images et des commentaires pas toujours bien envers manifestants; là ils sont autorisé a entrer certains sot presse "assemblée" et aucun courage, la peur d être repoussé et perdre boulot. ben voyons croyez vous a des lancer LBD et plus a l interieur bâtiment, en gros journalistes médiocre; décevant.
triste presse
Quand la coupe sera-t-elle assez pleine pour qu'on puisse enfin parler d'un régime libéral autoritaire ? Combien de temps à se cacher ce que tout individu honnête intellectuellement ne peut pas nier. Une démocratie est un système qui respecte les droits fondamentaux et ça fait un moment qu'ils sont bafoués... Marine Le Pen n'aura rien de plus à faire sur les libertés que ce que "l'enfant-roi" aura favorisé, avec la complicité de trop nombreux "pétainistes"... euh, élites sourdes et muettes.
Minable.
Lire La société ingouvernable de Chamayou.
Toujours la même méthode : on refuse une salle plus grande et du coup il n'y a pas assez de place, le bon sens commande de faire sortir des gens, les journalistes, ça s'impose. De même que pour la loi le temps étant limité le bon sens impliquait d' appliquer le 49-3.
Pauvres pantins.
OK, de flamby à LP/Z, que des ordures fachos.
Et merde aux renflements brun non dilaté ou équipé de balai, si mon vocabulaire vous choque, c'est que vous êtes dans leur camp. Il est grand temps d'appeler un chat un chat, une ordure une ordure, un facho un facho, et ma€ron une immense merde pestilentielle facho psychopathe pervers narcissique.
A la fois honteux et réjouissant... Réjouissant parce que cette fois, en expulsant une journaliste de BFM, le mépris des sbires de Macron pour la liberté de la presse est patent, quel que soit le média. Mais BFM TV continuera-t-elle à être aussi complaisante envers ce pouvoir ? Je crains que oui.
"plusieurs journalistes se sont vu·es forcé·es de quitter la salle. Et menacé·es, en cas de refus, que soit employée "la force" pour les déloger."
Comment auriez vous traduit ces phrases en anglais ? En allemand, en italien,, en espagnol ?
En particulier les -es, -es et -es ?
Non, rien.
C'est dommage que ces journalistes n'aient pas résisté.
Filmer leur évacuation par la force, cela aurait donné une image accablante de ce qu'est la macronie. Après avoir matraqué les manifestants qui s'opposent, contourner les débats parlementaires pour imposer le diktat de Jupiter, elle en est à bâillonner la presse pourtant accommodante avec le pouvoir.
Les néolibéraux au pouvoir en Europe n'ont que la répression pour imposer leurs idées ( voir les 1700 manifestants arrêtés aux pays bas pour avoir bloqué une autoroute ).
Les fachos n'ont plus besoin de Marine, ils ont Macron.
Aucune surprise, la macronie se bat contre la liberté de la presse sans interruption depuis 2017. Pour rappel, une des premières actions du nouveau pouvoir avait été de supprimer la salle de presse de l'Élysée. Depuis, on ne compte plus les journalistes interpellés ou poursuivis pour avoir fait leur travail.
La question qui se pose est : que veut dire "cette commission est ouverte à la presse" exactement ?
Est-ce que ça veut dire que la presse, et particulièrement les journalistes accrédités, a un véritable droit reconnu dans une loi ou un règlement officiel à accéder au lieu où se tient cette commission ? Ou alors il s'agit juste d'un usage ?
Et s'il s'agit véritablement d'un droit, quelles en sont les limites et qui peut éventuellement, pour un motif qui doit être légitime et prévu dans les textes, restreindre ce droit (par exemple, effectivement la présidente de la commission en question) ?