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Retraites : non, Macron n'est pas passé sur sa "jambe gauche"

Emmanuel Macron a semble-t-il renoncé à "l'âge pivot" dans sa prochaine réforme des retraites, celui à partir duquel les travailleurs peuvent partir sans décote. A la place, le système d'annuité resterait en place. Contrairement à ce qu'affirment les télés, ce choix n'est pas du tout un geste social. Et le principe de la retraite à points, le morceau le plus problématique de la réforme, est pour l'instant maintenu.

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Jambe gauche?, il serait bon d'arreter de parler de mesures de gauche (propagande d'état) quand on propose des mesures de droite à savoir des reculs sociaux.

Que ces reculs soient proposés par des politiciens soit disant de gauche (socialistes) ou car(...)

S'il devait se faire amputer la jambe gauche,  il ne ressentirait aucune douleur ....

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Non.


La question vraie ou fausse est : comment sont réparties les richesses créées par l'activité économique entre les actifs et le "inactifs". 


Dans les "inactifs" on compte les privés d'emploi (par qui, pour quoi ?), ceux qui sont malades, ceux (...)

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Dans vos deux tableaux, ceux qui commencent à travailler tôt gagnent à la situation fondée sur le nombre d'annuité, par opposition à ceux qui commencent tard. Or, en tendance, ceux qui commencent tard sont généralement ceux qui ont fait des études et qui, en tendance toujours, ont grâce à cela une meilleure carrière. Il semble que ce que privilégie E. Macron est donc ici une approche qui frappe plutôt les plus aisés au -léger- profit des plus fragiles. Je mets plein de guillemets, car on voit bien que le diable est dans les détails et que "approche Touraine" ne veut pas forcément dire "approche Macron" ( et que je ne fais pas confiance à ce gouvernement pour être social). Néanmoins, si c'était globalement vrai, il me semble difficile de dire comme Guillaume Duval que cela va dans le mauvais sens. 


De toute façon, ce qui ne cesse de m'étonner est que l'on répète partout que les seules variables sont l'âge du départ à la retraite ou la durée de cotisation (ou encore le montant des retraite). Ces 2 (ou 3) variables pèsent uniquement sur les salariés. Elles ne prennent  pas en compte la productivité du travail (excellente en France au niveau horaire), ni son corollaire : la part de valeur ajoutée prélevée par les capitalistes sur le travail. Soit en clair toute la richesse qu'ils accumulent en ne la reversant pas aux travailleurs via les salaires. Pourquoi n'est elle jamais menacée d'être mise à contribution ? 

Comment relancer l'économie ? rendre incertain la retraites des jeunes (générations X et Y), qui donc se mettent à épargner, pendant que les baby boomers se gavent, je remercie nos parents.

La retraite par répartition est un problème pour gérer les papy boomers qui sont en surnombre, du coup on applique la "solution" à la génération suivante, quand le problème n'existera plus, il s'agit de ne pas s'aliéner sa base électorale, de toute façon ils sont bientôt tous à la retraite, on pourra donc augmenter l'age de départ avec leur aval.

je me perds un peu dans votre article. Il est peut-être utile de rappeler que dans le système actuel aucun salarié ne peut partir avant ses 60 ans (peut-être quelques exceptions concernant les apprentis).

Ainsi un salarié qui a commencé a travaillé à 16 ans ne peut pas profiter de sa retraite avant ses 60 ans, soit après 44 annuités de cotisations. S'il a commencé à 17 ans, il devra travailler 43 ans. A 18 ans, il devra cotiser 42 ans.

Aujourd'hui, plus vous avez commencé tôt, plus vous devez travaillez longtemps. sans bonus.

Ça va finir avec un âge pivot de 64 ans et 64 ans d’annuités.

Mais de gauche.


Pardon pour la référence, mais les annonces macronniennes et leurs relais médiatiques me font penser à un passage de la série télévisée Madame est servie :

Mona, la grand-mère, doit annoncer un truc tout pourri à son petit-fils Jonathan. Pour que ça passe, elle prend un ton tout joyeux comme si elle lui annonçait une excellente nouvelle. Jonathan réagit par un «youpi !». (Puis, immédiatement, le petit-fils réalise, contrairement à nos médias, que c’est une mauvaise nouvelle pour lui.)

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S'il devait se faire amputer la jambe gauche,  il ne ressentirait aucune douleur ....

Jambe gauche?, il serait bon d'arreter de parler de mesures de gauche (propagande d'état) quand on propose des mesures de droite à savoir des reculs sociaux.

Que ces reculs soient proposés par des politiciens soit disant de gauche (socialistes) ou carrément de droite (UMPIstes, LR, LREM, RN) cela ne change rien ce sont des reculs sociaux donc pas de gauche si ce mot a un sens (pour moi oui).

De plus avec le système par points j'invite les salariés quels qu'ils soient à faire un petit calcul :

- partir avec la loi (scélerate) actuelle avec calcul de pension après 42 années de cotisations (en cours vers les 43 ans déjà calculés sur les 25 meilleures années ou les 6 derniers mois pour les fonctionnaires

- faire le meme calcul avec une retraite calculée sur la TOTALITE de la carrière (42 ans puis 43).

A vos feuilles ça va décoiffer! Alors après ça toujours de gauche le Macron?

De plus avec un système à points on peut imaginer ce qui va se passer :

Exemple actuel de l'AGIRC ARCCO. Pendant 3 ans votre retraite complémentaire est minorée de 10% (et en plus c'est pas Macron qui a fait ça c'est la CFDT avec le patronat cautionné par des socialistes!)


Donc l'état cette fois pourra décider comme il veut que vos points valent par exemple 10% de moins pendant 3 ans ou l'éternité.........


PS pour le fun : le politicard qui s'occupe de ceci a 72ans!!! et a commencé sa carrière politique à 27ans. Il n'a JAMAIS travaillé comme salarié et il nous s'occupe de ça?

J'ai nommé Delevoye.

Quant à sa concertation il en avait déjà fait une il parait, vous en aviez entendu parler de ça vous? Moi j'ai rempli un questionnaire CFDT parce que j'ai fouillé. Et vous savez quoi, et bien ce syndicat (oui je sais je ne devrait pas prendre ce terme car un syndicat théoriquement défend les salariés) ne m'a JAMAIS fait part des résultats. Trop dérengeants peut etre?

PS pour l'histoire : ceux qui ont décidé de ce système de répartition ont risqué leur vie pour notre liberté, ne jamais l'oublier (ceux là étaient tous de gauche meme si cartes différentes).



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Non.


La question vraie ou fausse est : comment sont réparties les richesses créées par l'activité économique entre les actifs et le "inactifs". 


Dans les "inactifs" on compte les privés d'emploi (par qui, pour quoi ?), ceux qui sont malades, ceux qui ont déjà donné (les retraités) et les enfants et étudiants.


Dans un pays supposé riche et démocratique, cette question ne devrait même pas être abordée si la solidarité nationale était un réel pilier de la cohésion nationale.


La France, comme bien d'autres pays est un pays supposé riche et démocratique.



En Roumanie, pour un salaire de 4 500... lei.

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