Retraites : "Nous assistons à un réveil démocratique face à une dérive autoritaire"
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Très intéressant.
Cependant, si je suis abonné et de très longue date, sinon depuis le début à @si, c'est parce qu'il n'y a pas de chronomètre de la parole et de la pensée.
Prendre le temps d'exprimer sa pensée, laisser le temps aux mots de prendre l'e(...)
L'animatrice demande à Robert Linhart (78 ans) ce qu'il pense de Macron. Réponse de l'ancien établi : " C'est une canaille, il n'y a pas d'autre mot".
Exellente emission. Un bon résumé de l'atmosphère générale du pays, de la grande majorité de ses habitants face à ce mec stupide et obtus qui croit encore nous diriger. Il tente de manoeuvrer tous les leviers à sa disposition, avec une frénésie perlé(...)
Derniers commentaires
Pas au bout des surprises, on dirait :
Ce qui est en jeu avec cette loi sur les retraites c'est l'endettement de la France, aussitôt que la loi est passé l'emprunt de la France a été accepté (soutenu, je ne sais plus comment on dit) par les banques.
Le gouvernement ne l'a pas dit franchement que c'était le seul but de cette réforme. Il l'a dit en catimini et cela lui a valu plus de désapprobation.
j'aimerais savoir quelles seraient les conséquences si les banques arrêtaient de nous prêter. Certes nous sommes en Europe le continent le plus riche du monde.
Je ne peux que penser aux drames quotidiens que subissent la plupart des habitants des pays d'Afrique, Asie, Amérique du Sud.
je constate que arrêt sur images ne me déçoit décidément pas et que cet abonnement qui pour moi n'est pas une somme modique est tout à fait "rentable" !
C'est marrant comme des gens probablement très intelligents dans certains domaines sont parfois débiles dans d'autres. J'imagine que le sieur Marc Crépon ayant été directeur du département de philo de l'ENS ULM est brillant dans son domaine. Et pourtant, "Je ne suis pas prêt à me rendre à l'idée qu'il n'y a de solution que révolutionnaire". Dans la même veine, Cédric Viliani était débuté macroniste. Bon vous me direz Les maths c'est plus éloigné de la philosophie politique que ... la philo. Bref, je le sens pas celui-là. Rien que sa manière de regarder Elsa Marcel quand elle parle de lutte des classes, c'est moche. On sent qu'il se demande quelle est donc cette hystérique assise à côté de lui.
Ce soir, pour une fois, j'ai regardé la télé. Je voulais voir s'il y aurait une prise de parole lors de la soirée des Molière. Il y a bien eu une intervention de la CGT mais, pour une fois, la ministre de la Culture a répliqué. Ce qui a permis de mesurer la pusillanimité du monde du spectacle. Les intervenantes de la CGT ont, bien sûr, attaqué Macron sur la réforme des retraites. Elles ont été vivement applaudies. La ministre, dans sa réponse, a fait valoir que le gouvernement ne ratait jamais une occasion de défendre la culture.
Rima Abdul Malak a bien joué le coup en répondant "culture" alors qu'il était question de "droits sociaux". Les cultureux incultes politiquement sont tombés dans le panneau et ont applaudi la ministre tout comme ils ont applaudi la CGT.
Chère Madame EL MOADDEM,
J'ai énormément de respect pour Vous.
Je conçois qu'animer cette émission n'est pas aisée et relève de votre compétence très sérieusement.
Néanmoins, je rejoins le commentaire élaboré et rédigé par Many Airs. Cela est dommage que vous ne laissez pas davantage vos invité.e.s s'exprimer. Le passage sur le Conseil Constitutionnel aurait pu être davantage approfondi pour connaître le point de vue de tous vos invités. Madame Paloma MORITZ ne s'est pas exprimée dessus.
Elle rééquilibrait un peu la situation avec l'émission Complément d'Enquête.
Par ailleurs, le dernier extrait contenant le manifestant au sol derrière le kiosque à journaux et le policier était déjà diffusé dans votre émission avec l'excellente Madame Sophie BINET.
Je n'ose vous rappeler l'émission avec Madame Dominique MEDA qui, elle aussi, ne s'est exprimée qu'à la fin de l'émission. D'autres éléments apportés par ses soins pouvaient nous permettre d'approfondir notre connaissance du contenu des médias.
Merci à Vous pour votre prise en compte de ce message.
super plateau, super émission, merci !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Vivement les votes qui permettront à cette émission d’être en libre accès !
Même si je ne suis pas, entre autres, une adepte de l’excellence, j’utiliserai quand même un superlatif pour la qualifier de très bonne.
Merci à chaque intervenant (e) pour la richesse des échanges et des perspectives d’avenir (s) qu’il (elles) ont laissé entrevoir à partir des options qui seront « choisies »..
Travail - Ordre et Progrès
On rigole, on blablate, on se glorifie de mots, pendant ce temps la Révolution en Marche s'installe tranquillement.
TOP
Très intéressant.
Cependant, si je suis abonné et de très longue date, sinon depuis le début à @si, c'est parce qu'il n'y a pas de chronomètre de la parole et de la pensée.
Prendre le temps d'exprimer sa pensée, laisser le temps aux mots de prendre l'espace, c'est à mon sens, l'essence même de @si. Je le souligne donc avec beaucoup de bienveillance, mais, entendre, Nassira El Moaddem répété à plusieurs reprise : "rapidement", "on avance", "on doit avancer", "on conclut" etc. me semble absolument aller à l'encontre de la philosphie de départ de arrêt sur image sur internet... Si vous voulez vous dépêcher, rejoignez BFM !
Bon évidemment, j'exagère moi-même un peu.
Mais lorsque Nassira était au Bondy Blog, elle avait tout le loisir de développer une pensée et ses enquêtes n'en étaient que plus captivante.
Je vous prie et vous le demande avec beaucoup de douceur : non, arrêt sur image, ne peut aller rapidement, avancer ou conclure parce que le temps presse, ou alors c'est que vous avez changez de paradigme et dans ce cas, je m'en désolidariserai sans hésitation, car LA FORCE EST DU CÔTÉ DES LENTS comme l'écrit si bien Milton Santos.
Elsa Marcel me parait très optimiste. Je me demande pour ma part comment on lutte contre le mensonge et la mauvaise foi, une sorte de propagande en définitive, qui plus est avec le soutien d'une bonne partie des médias, par faiblesse ou ignorance.
La mauvaise foi tranquille de Laurent Nunez est effarante. Peut-être d'ailleurs plus efficace que la brutalité de Lallement. Avec son air patelin, et de pas y toucher, sa rondeur (comme Castex).
On peut lire ça, sur les violences policières (c'était déjà Nunez, mais comme sous-ministre de Castaner), à l'époque :
https://selp.eu/non-classe/violences-policieres/
Les habitués d'Arrêt sur images auront reconnu la manisfestante à la minute 54:00 qui parle du "type qui a un rapport psychotique au langage". Une chroniqueuse dont le nom m'échappe ! Quelqu'un pour me raffraichir la mémoire ?
Ah, Judith Bernard ... il suffisait d'attendre un peu !
Il s'agit de Judith Bernard.
Bon une copine psy dit à peu près la même chose. 🤔
Exellente emission. Un bon résumé de l'atmosphère générale du pays, de la grande majorité de ses habitants face à ce mec stupide et obtus qui croit encore nous diriger. Il tente de manoeuvrer tous les leviers à sa disposition, avec une frénésie perlée d'angoisse, sans arriver à modifier d'un iota le mouvement général. Très bon résumé de l'atmosphère présente.
Que le pouvoir tente de décrédibiliser ses opposants, ça n'est pas nouveau. Il me semble que ce qui est nouveau en France, c'est que ses opposants soient des militants (dans son acceptation : "qui luttent") pour la démocratie, la justice, la raison… la Liberté, Égalité, Fraternité.
"Emmanuel Macron n'a pas raté de le décrédibiliser en le qualifiant de "militant". "Emmanuel Macron le disqualifie, fait comme si sa parole n'a pas d'importance car elle servirait un dessein politique. Mais Pierre Rosanvallon n'a pas de dessein politique, il est historien, intellectuel et pose un constat. "
Militant
1. | Qui combat, qui lutte. |
---|
2. | Qui se bat, les armes à la main. Un groupe révolutionnaire militant. |
---|
3. | P. ext. Qui mène une politique de lutte. Un syndicat militant. |
---|
4. | Qui cherche, par ses actions à faire triompher des idées ; qui défend activement une cause, une personne. Une femme militante qui défend les femmes victimes de violences conjugales. |
---|
Il me semble que Rosanvallon lutte pour la démocratie (la parlementaire, faut pas pousser). Il se dit en colère. Sa prise de parole publique est tranchée : il semble contre l'autoritarisme.
C'est marrant qu'ils n'arrivent pas a comprendre , pas a se mettre a niveau concernant les attentes .Le choix c'est la peste ou le cholera et ils ne comprennent pas que l'on ne veuille ni de l'un ni de l'autre , et que nous ne voulons meme pas faire le choix entre ces deux options .Il suffirait de faire une convention citoyenne sur ce que nous voulons ,si vraiment c'était le bien de nous tous qui les intéressait .Mais c'est pas ça qui les intéressent , et puis c'est pas pour nous qu'ils se présentent , sinon cela fait longtemps que ce serait fait .Le but n'a jamais été la démocratie .Alors après on ne sait pas vraiment ce que c'est leurs buts , et on ne peut faire que des supputations et obligatoirement on tombe dans le complotisme .Si c'était les peuples qui décidaient ils ne feraient pas la guerre , parce que c'est eux qui sont aux fronts . Ou en tout cas plus difficilement . La convention sur le climat , ce style est notre avenir , si nous voulons en avoir un ...Le probleme de la convention citoyenne c'est qu'elle les prive de pouvoir , ils deviennent juste , ce qu'ils auraient toujours du étre , des scribes de la loi que nous avons décidé.
Mais faut reconnaitre que Macron , aussi bete soit il et peut etre grace a ça , il a réuni le peuple entier sur ces sujets .Une véritable caricature du capitalisme qui s'autodévore .
Le roi, son gang et ses Playmobils peuvent remercier les leaders syndicaux. C'est pas leur action que des mois de mobilisation bien encadrée, bien sage, bien dans les clous de Bastille à Nation (pour les Parisiens) n'a débouché sur rien d'autre que des concerts de casseroles. Comme en 1968, les syndicats travaillent avec le Pouvoir.
Leur contournement est devenu une nécessité.
L'animatrice demande à Robert Linhart (78 ans) ce qu'il pense de Macron. Réponse de l'ancien établi : " C'est une canaille, il n'y a pas d'autre mot".
… langages commun.
El bambino tricote un discours social pour amadouer les foules, c’est bien la preuve qu’il y a langage commun.
La preuve : on a reconnu tout seul que ça avait vocation a être du social.
Emmanuel Macron a fragilisé…
L’esprit et la lettre.
Pas encore vu l'émission (je la garde pour quand j'ai pas de réseau), mais j'en profite pour poser là ces entretiens vus sur Blast ce soir
4 histoires de violences d'État (clic droit) :
Ce qui est grotesque, dans le fait d'essayer de décrédibiliser Rosanvallon en disant que c'est un militant politique, c'est que Rosavallon serait plutôt dans le même camp que Macron. La deuxième gauche, celle qui a viré libérale, lui doit beaucoup. C'est donc bien la seule question de la dérive autocratique de Macron qui est un problème pour Rosanvallon.
Cette crise aura j'espère quelque chose de bon: REDONNER DE LA VALEUR AU VOTE.
On a tous pris conscience de la force qu'on peut représenter quand on se regroupe pour agir. 12 journées de manifestation, les casserolades, les manifs spontanées... Voilà qu'on se fait entendre, que l'état est obligé de sortir les LBD et de jouer des réglements pour passer ses lois.
Aux prochaines élections, quand il faudra glisser une enveloppe dans l'urne, nous aurons peut-être plus d'élan pour aller voter car on a pris conscience de notre force.
Il manquait un astrophysicien pour conclure sur l'observation d'Einstein*.
L'ineptie de Macron et de sa bande de pitres admet-elle des limites, vu l'accélération exponentielle de l'expansion de son domaine ?
* " Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue. " Albert Einstein
Belle émission qui voit chez nos intervenantes ce que le genre humain à de meilleur. Hélas notre sympathique philosophe Crépon c 'est perdu en route, trop polissé il s est étiolé et a semblé un peu effrayé par le discours " sûrement trop militant à son goût" des deux femmes engagées.
Quand à Macron que je n'écoute plus depuis "perpette" il prend des allures d' automate programmé par Chat GPT il est en surchauffe pourvu qu il ne perd pas de boulons. Encore un effort "Manouel" avec tes arguments de beaufs tu vas te rapprocher de la couche populaire, le rêve !
La première conclusion qu’il est possible de tirer de la façon qu’a Emmanuel Macron d’exercer le pouvoir peut être résumé par une expression où l’on tenterait de résumer la pièce de théâtre qui se déroule sous nos yeux : « de l’inconvénient d’être gouverné par des personnes qui n’ont pas vécues ».
En effet, l’on ne peut s’empêcher de penser que ce président possède de l’exercice du pouvoir, une conception tirée de son parcours académique et que cette conception n’a pas pu prendre la patine de la réalité, le jeune homme s’étant retrouvé (pas totalement par hasard mais aucunement en raison de liens de cause à effet non plus) dans les endroits qu’il faut avoir fréquenté pour accéder aux fonctions suprêmes. Son premier quinquennat ne semble pas avoir été profitable non plus à cet impératif de prise de patine !
Qu’aurait été l’exercice du pouvoir par ce personnage s’il avait vécu un peu, s’il avait traversé la rue avec moins de succès, s’il avait rencontré des difficultés qu’il aurait passé beaucoup de temps à résoudre sans jamais y parvenir au bout du compte ?
Je ne suis pas sûre de regarder l'émission jusqu'au bout : le monsieur qui intervient me semble ne pas apporter d'élément complémentaire au débat. I traduit les éléments de Macron comme si on avait besoin de sous-titres, ses interventions apportent peu... bref, mesdames, vaut mieux peut-être être seules que mal accompagnées... vos propos suffisaient il me semble
Je n'en suis qu'à la moitié de l'émission et les intervenants sont tous les trois très pertinents. Ils pointent parfaitement les problèmes.
Casserolades partout où ils passent !!!