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Ruquier, quand la maison brûle...
L'affaire Morano a fait une victime supplémentaire : Laurent Ruquier se sent coupable.
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Derniers commentaires
ET elle continue encore et encore...Se réclame de la vieille Bardot, soutien du FN. Les connes aussi, ça ose tout...
Pas écouté morano, je l'avais en fond mais n'ai pas jugé utile de mettre le son ... j'ai quand même eu l'impression qu'il y'avait eut du vent dans les voiles.
En revanche, j'ai écouté finki ... on voit trop peu de philosophe à la télé.
Beaucoup de respect pour le philosophe.
Je comprend son choix d'être devenu une sentinelle.
C'est légitime et digne.
C'est un poste qu'il convient de ne pas tenir trop longtemps et pas avec le regard fixe ... on fini immanquablement par voir des "choses" bouger.
La prise de conscience de son "combat contre l'anti-racisme" devrait le conduire à confier son rôle de sentinelle et à reprendre une réflexion philosophique constructive.
En revanche, j'ai écouté finki ... on voit trop peu de philosophe à la télé.
Beaucoup de respect pour le philosophe.
Je comprend son choix d'être devenu une sentinelle.
C'est légitime et digne.
C'est un poste qu'il convient de ne pas tenir trop longtemps et pas avec le regard fixe ... on fini immanquablement par voir des "choses" bouger.
La prise de conscience de son "combat contre l'anti-racisme" devrait le conduire à confier son rôle de sentinelle et à reprendre une réflexion philosophique constructive.
Pffff ... Ruquier, le Petit Journal, .... exactement le genre d'émissions que je ne regrette pas de ne pas voir en ne regardant pas la télé.
Les retrouver si souvent que @si, c'est franchement usant.
DS, vous ne pouvez pas changer de chaîne, nous parler d'autres programmes, d'autres sujets, d'autres médias ?
Les retrouver si souvent que @si, c'est franchement usant.
DS, vous ne pouvez pas changer de chaîne, nous parler d'autres programmes, d'autres sujets, d'autres médias ?
Et sur les réseaux sociaux, tandis que certains déplorent les 2900 licenciements d'Air France, d'autres s'apitoient sur le sort de la chemise déchirée du DRH...
À mon humble avis le problème n'est pas de parler du racisme ou de ne pas en parler, le problème c'est d'inviter des racistes pour parler du racisme. C'est comme inviter des pyromanes pour parler du problème des incendies : plus une façon d'étendre le problème que le résoudre.
Ruquier, c'est l'animateur des "grosses têtes", gloussant sur les ondes d'RTL. Et puis,comme il est boulimique, il squate France2 le samedi soir avec la complicité de la mère Barma. Que peut-on attendre de lui ?
On peut facilement trouver autre chose à faire que de suivre monsieur Ruquier, l'omniprésent ricaneur. Ses regrets répétés montrent qu'il est irresponsable.
On peut facilement trouver autre chose à faire que de suivre monsieur Ruquier, l'omniprésent ricaneur. Ses regrets répétés montrent qu'il est irresponsable.
Monsieur Scheidermann, vos billets sont de plus-en-plus prévisibles. Vous êtes devenu un bien-pensant comme il y en a tant dans les médias. La phrase qu'a prononcé Madame Morano est peut-être stupide, même si l'honnêteté commanderait à dire qu'effectivement la race blanche est majoritaire en France. Simplement elle n'est pas une caractéristique nécessaire pour être citoyen français, il y a des français jaune, noirs, etc... Bref, il y a de bonne raisons de ne pas suivre Nadine Morano sur ce terrain qui peut être glissant, mais s'offusquer comme vous le faites, en suivant la meute journalistique, tout en se voulant être critique envers les médias relève de l'imposture. De plus la responsabilité, imputée au duo Ruquier-Barma, de la focalisation du débat politique de la semaine sur cette petite phrase n'est que le penchant des journalistes a s'indigner pour des broutilles qu'ils qualifient généreusement de "dérapages". Et donc, aujourd'hui, après 8 ans d'un ASI devenu indépendant, et dont, abonnés, étions en droit d'en attendre une analyse critique des pires travers de la presse, nous voici, cocus, a lire sur ce site les mêmes ânerie que l'on peut lire dans tous les médias "dépendants". Vraiment, comment vous remercier??
Ah alors, ça y est le neuf quize se met à ne plus vouloir regarder "ailleurs" lui aussi!
Ouf , on est rassurés!
Ouf on est contents de le savoir...
Mais les gars "la maison brûle" en effet!
Alors on fait quoi maintenant?
Ouf , on est rassurés!
Ouf on est contents de le savoir...
Mais les gars "la maison brûle" en effet!
Alors on fait quoi maintenant?
"Pourquoi, alors que la "maison brûle", nous obstinons-nous à regarder ailleurs ? C'est un des mystères que tenteront d'expliquer les historiens du prochain siècle, s'il en reste."
Je partage cette conclusion et elle ne rend qu'encore plus amère la triste fin de l'émission récente avec Marc Ferro qui, interpellé sur notre "aveuglement" contemporain, sur ce que nous devrions voir comme des problèmes majeurs, des urgences, mais que nous laissons faire néanmoins, ne cite ni le dérèglement climatique, ni la puissance de la dérégulation ultralibérale, ni l'impérialisme des technologies, ni la surveillance généralisée, mais ... l'Islam.
Je partage cette conclusion et elle ne rend qu'encore plus amère la triste fin de l'émission récente avec Marc Ferro qui, interpellé sur notre "aveuglement" contemporain, sur ce que nous devrions voir comme des problèmes majeurs, des urgences, mais que nous laissons faire néanmoins, ne cite ni le dérèglement climatique, ni la puissance de la dérégulation ultralibérale, ni l'impérialisme des technologies, ni la surveillance généralisée, mais ... l'Islam.
Bof, venant d'une émission où des proches du FN comme Sapir ont porte ouverte, la chronique tombe un peu à l'eau.
Tres bien de parler de ce meeting d'Erdogan organisé en France, personne ne s'en indigne, même pas DS ! Erdogan est un vrai démocrate, lui, je suppose.
ce n'est pas un mystère, le détournement des consciences, de l'esprit critique et de la lutte est savamment orchestré et se nourrit du même phénomène de veulerie collective qu'à l'époque des accords de Munich, par exemple.
Et pendant ce temps-là, Erdogan bourre Strasbourg.
15 000 sympathisants au Zénith !
Comme le remarque Christian Delporte, professeur d'Histoire contemporaine et directeur du "Temps des médias", dans un tweet : Erdogan transforme une parcelle du territoire français en espace de propagande, et cela ne semble choquer personne.
15 000 sympathisants au Zénith !
Comme le remarque Christian Delporte, professeur d'Histoire contemporaine et directeur du "Temps des médias", dans un tweet : Erdogan transforme une parcelle du territoire français en espace de propagande, et cela ne semble choquer personne.
Erdogan n'est pas le premier.
Au moins un autre avant lui a fait mieux, en transformant une cérémonie d'hommage à des morts en meeting électoral.
Au moins un autre avant lui a fait mieux, en transformant une cérémonie d'hommage à des morts en meeting électoral.
Mieux je ne sais pas. Tout est question d'appréciation.
Mais un évènement n'excuse pas l'autre. Les deux sont inacceptables.
Mais un évènement n'excuse pas l'autre. Les deux sont inacceptables.
Oui c'est bizarre, il a 80 millions d'habitants sous la main dans son pays..., et il vient courir après la diaspora. Pourquoi? Que leur demande-t-il? D'assurer la promotion de leur pays d'origine en Europe? Ils ont le pouvoir de le faire? Ou bien le fait de gagner leur vie en Europe leur donne une autorité sur les habitants de la Turquie dont ils seraient les héros, ceux qu'on écoute? Souvent j'ai cette impression que ces gens tellement déconsidérés chez nous sont hautement considérés dans leur pays d'origine, quelle bonne combine! Enfin pour ceux qui ont le billet de retour, la liberté de circuler. Est-ce parce qu'il n'a pas eu l'autorisation en Allemagne de faire un meeting, ou est-ce qu'il en a fait aussi en Allemagne?
Qu'est-ce que ça cache? Et qui va tirer partie de ce fait? Une fois de plus on n'arrivera pas à lutter contre ce qu'on veut et on aura l'air de lutter contre ceux qu'on veut aider.
Qu'est-ce que ça cache? Et qui va tirer partie de ce fait? Une fois de plus on n'arrivera pas à lutter contre ce qu'on veut et on aura l'air de lutter contre ceux qu'on veut aider.
"Oui c'est bizarre, il a 80 millions d'habitants sous la main dans son pays..., et il vient courir après la diaspora. Pourquoi?"
En tant que président la constitution lui impose une neutralité qui l'empêche de faire campagne dans son pays. Apparemment cette restriction ne s'applique pas à l'étranger.
En tant que président la constitution lui impose une neutralité qui l'empêche de faire campagne dans son pays. Apparemment cette restriction ne s'applique pas à l'étranger.
Association d'idée : ça me rappelle Sarkozy qui avait spammé les Français de l'étranger en 2012.
J'ai le sentiment que vous ne supportez pas l'idée que Ruquier puisse donner la parole à des invités pensant différemment de vous. Il me semble que son émission est hebdomadaire et que vous focalisez sur quelques invités. Samedi soir il y avait aussi Thomas Guenole
pour contrer Finki. Sans oublier que pendant des années il y avait Caron pour "rééquilibrer" les discours "lepénisants". Vous me semblez de plus en plus intolérant, je vous croyais plus ouvert à la diversité ... de la pensée. Vous-même, dans Asi, vous ne diversifiez pas tellement les sujets depuis des semaines.
pour contrer Finki. Sans oublier que pendant des années il y avait Caron pour "rééquilibrer" les discours "lepénisants". Vous me semblez de plus en plus intolérant, je vous croyais plus ouvert à la diversité ... de la pensée. Vous-même, dans Asi, vous ne diversifiez pas tellement les sujets depuis des semaines.
Mais pourquoi s’offusquer de tout ça, puisque se sont des propos que l’on entend par ailleurs. Finkielkraut (je viens de lire son Identité malheureuse, soit c’est un pamphlet, soit une conviction, dans ce second cas, pas triste le gars) n’était pas mieux samedi soir mais lui il a le verni de la respectabilité intellectuelle, avec en plus à présent la reconnaissance académique, il est vrai que lui aussi se dit de gauche. Le crime de la Morano et d’avoir parler le Sarkozy dans le texte, c’est tout. Pour ce qui est de Ruquier, il invite simplement tous ceux qu’on voit ailleurs et qui font de l’audience. Quid de cette dernière, pourquoi et que dit-elle de l’ambiance dans le pays ?
Sinon, par exemple, un Rancière, une Lordon ou un Badiou, voire une Butler ou une Malabou, iraient-ils dans ce type d’émission promouvoir leurs derniers écrits, je n’en suis pas sûr, et c’est là le plus grave à mon sens.
Sinon, par exemple, un Rancière, une Lordon ou un Badiou, voire une Butler ou une Malabou, iraient-ils dans ce type d’émission promouvoir leurs derniers écrits, je n’en suis pas sûr, et c’est là le plus grave à mon sens.
Que lis-je ? Michéa ? Quelle horreur ! Au secours! Bannissement ! ( voté)
Je vais me fendre d'une petite citation de Michéa citant BHL (oui je sais c'est bizarre, mais c'est possible), entretien lu grâce à Djac qui l'avait mis en lien dans un autre forum :
"Bernard-Henri Lévy l’avait d’ailleurs reconnu lui-même lorsqu’il écrivait, à l’époque, que « le seul débat de notre temps [autrement dit, le seul qui puisse être encore médiatiquement autorisé] doit être celui du fascisme et l’antifascisme ». Or on ne peut rien comprendre à l’écho que le fascisme a pu rencontrer, tout au long du XXe siècle, dans de vastes secteurs des classes populaires, et des classes moyennes, si l’on ne commence pas – à la suite d’Orwell – par prendre acte du fait qu’il constituait d’abord, du moins dans sa rhétorique officielle, une forme pervertie, dégradée, voire parodique du projet socialiste originel (« tout ce qu’il y a de bon dans le fascisme – n’hésitait pas à écrire Orwell – est aussi implicitement contenu dans le socialisme »). Ce qui veut tout simplement dire que cette idéologie ontologiquement criminelle (analyse qui vaudrait également pour les autres formes de totalitarisme, y compris celles qui s’abritent aujourd’hui sous l’étendard de la religion) trouvait, au même titre que le socialisme, son point de départ moral et psychologique privilégié dans le désespoir et l’exaspération croissante d’une partie des classes populaires devant cette progressive « dissolution de tous les liens sociaux » (Debord) que le principe de neutralité axiologique libéral engendre inexorablement (processus qu’Engels décrivait, pour sa part, comme la « désagrégation de l’humanité en monades dont chacune à un principe de vie particulier et une fin particulière »)."
Putain, je savais pas que je pouvais tomber d'accord avec BHL, mais là, il a mis dans le mille.
Ainsi Daniel, si vous en avez marre d'écrire sur le fascisme (le Pen) et son miroir antifasciste (qui, bien qu'il soit invisible à vos yeux dans le dispositif d'ONPC, est en fait représenté, chaque semaine, par les deux chroniqueurs/journalistes qui y tiennent salon) il suffit de ne pas écrire dessus.
Simple hein. Par exemple, vous pouvez faire des 9/15 sur l'écologie, puisque la maison brûle, comme vous le dites si bien.
Ou sur les législatives portugaises, qui ont renouvelé hier le mandat du gouvernement qui a infligé au payx la pire cure d'austérité de tous les temps lusophones, ce qui fait des portugais des êtres pris dans l'étau du TINA, plus fort que jamais.
En fait les sujets sont légion. N'attribuez pas à Ruquier la responsabilité de votre éditorial matinal.
"Bernard-Henri Lévy l’avait d’ailleurs reconnu lui-même lorsqu’il écrivait, à l’époque, que « le seul débat de notre temps [autrement dit, le seul qui puisse être encore médiatiquement autorisé] doit être celui du fascisme et l’antifascisme ». Or on ne peut rien comprendre à l’écho que le fascisme a pu rencontrer, tout au long du XXe siècle, dans de vastes secteurs des classes populaires, et des classes moyennes, si l’on ne commence pas – à la suite d’Orwell – par prendre acte du fait qu’il constituait d’abord, du moins dans sa rhétorique officielle, une forme pervertie, dégradée, voire parodique du projet socialiste originel (« tout ce qu’il y a de bon dans le fascisme – n’hésitait pas à écrire Orwell – est aussi implicitement contenu dans le socialisme »). Ce qui veut tout simplement dire que cette idéologie ontologiquement criminelle (analyse qui vaudrait également pour les autres formes de totalitarisme, y compris celles qui s’abritent aujourd’hui sous l’étendard de la religion) trouvait, au même titre que le socialisme, son point de départ moral et psychologique privilégié dans le désespoir et l’exaspération croissante d’une partie des classes populaires devant cette progressive « dissolution de tous les liens sociaux » (Debord) que le principe de neutralité axiologique libéral engendre inexorablement (processus qu’Engels décrivait, pour sa part, comme la « désagrégation de l’humanité en monades dont chacune à un principe de vie particulier et une fin particulière »)."
Putain, je savais pas que je pouvais tomber d'accord avec BHL, mais là, il a mis dans le mille.
Ainsi Daniel, si vous en avez marre d'écrire sur le fascisme (le Pen) et son miroir antifasciste (qui, bien qu'il soit invisible à vos yeux dans le dispositif d'ONPC, est en fait représenté, chaque semaine, par les deux chroniqueurs/journalistes qui y tiennent salon) il suffit de ne pas écrire dessus.
Simple hein. Par exemple, vous pouvez faire des 9/15 sur l'écologie, puisque la maison brûle, comme vous le dites si bien.
Ou sur les législatives portugaises, qui ont renouvelé hier le mandat du gouvernement qui a infligé au payx la pire cure d'austérité de tous les temps lusophones, ce qui fait des portugais des êtres pris dans l'étau du TINA, plus fort que jamais.
En fait les sujets sont légion. N'attribuez pas à Ruquier la responsabilité de votre éditorial matinal.
Bonjour
Parler une nouvelle fois de ce sujet et accompagner le buzz montre une nouvelle fois qu'@si est à la recherche du clic qu'importe les moyens
Parler une nouvelle fois de ce sujet et accompagner le buzz montre une nouvelle fois qu'@si est à la recherche du clic qu'importe les moyens
Pourquoi ? Mais parce que c'est le service public, financé par les contribuables, lesquels en majorité sont en harmonie avec Morano Zemmour et associés. Et que sans ces gens-là ils iraient voir ailleurs et bye bye les parts d'audience et le train de vie qui ça avec.
Ruquier est de gauche, mais il aime bien Morano.
Moi je suis écologiste, mais je roule à l'essence, je m'éclaire et je me chauffe au nucléaire.
On a tous nos petites contradictions.
Moi je suis écologiste, mais je roule à l'essence, je m'éclaire et je me chauffe au nucléaire.
On a tous nos petites contradictions.