Commentaires
Sa Transparence Montebourg
"Deux faces d'une même pièce", "impétrants":
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Derniers commentaires
Le comble, c'est que même parmi les clients de Mélenchon, y-en a qui voyaient une proximité avec le candidat bonapartiste.
Comme quoi, y'en a qui découvrent, médusés, que le joli-Montebourg-de-gauche est un faisan. Comme les autres. Et qu'il pense à sa petite carrière de futur-peut-être-ministre... Tiens donc.
Y présentait bien, pourtant.
Flûte, encore raté.
Le mot "PS" est désormais une insulte.
Y présentait bien, pourtant.
Flûte, encore raté.
Le mot "PS" est désormais une insulte.
Transparent, ça c'est sûr que désormais il l'est pour moi ce bouffon ! Quand je pense que j'ai alimenté les caisses des socialos de 1 € (que je n'oublierai pas de mentionner dans ma déclaration d'impôts 2011...non mais !) et tout ça pour que ce dégonflé appelle à voter Molasse 1er...
La prochaine fois, j'écouterai le boss...
(promis, Jean-Luc !)
La prochaine fois, j'écouterai le boss...
(promis, Jean-Luc !)
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12240
je viens de lire ce vite-dit et pour tout dire les réactions des petits journaleux parigots commencent à me gaver !!
quand les politiques ne s'affichent pas, ils ricanent et traquent pour en savoir plus ; et quand les politiques s'affichent ils ricanent et poursuivent pour en savoir moins !!
perso je préfère un couple Pulvar-Montebourg qui s'affiche quand il en a fini avec la campagne, en toute sincérité (elle ne s'est pas affichée avec lui pendant sa campagne pour lui faire gagner des voix que je sache !!), plutôt qu'une Cécilia qui nous la joue couple aimant pour gonfler le panier de son zépoux en vue des présidentielles alors qu'elle couche déjà avec Attias ou d'une Carla qui pond Junior en prévision de la prochaine !!
ah j'aurais bien aimé que ces mêmes journaleux balancent Cécilia, Mazarine ou autre dossier qu'ils ont préféré garder sous le coude pour préserver leurs champions !!
...à moins (à lire " Sarko m'a tuer") que ce ne soit les menaces de l'ancien ministre de l'Intérieur aujourd'hui autocrate reconnu qui les fassent encore taire aujourd'hui car quand on entend parler du système mafieux instauré par lui dans notre pays et la loi du silence qui l'accompagne on se demande quand nos petits journaleux parigots vont enfin oser ressortir leurs cojones de leur poche face au vrai problème de notre classe politique : le tout petit monté sur talonnettes !!...
je viens de lire ce vite-dit et pour tout dire les réactions des petits journaleux parigots commencent à me gaver !!
quand les politiques ne s'affichent pas, ils ricanent et traquent pour en savoir plus ; et quand les politiques s'affichent ils ricanent et poursuivent pour en savoir moins !!
perso je préfère un couple Pulvar-Montebourg qui s'affiche quand il en a fini avec la campagne, en toute sincérité (elle ne s'est pas affichée avec lui pendant sa campagne pour lui faire gagner des voix que je sache !!), plutôt qu'une Cécilia qui nous la joue couple aimant pour gonfler le panier de son zépoux en vue des présidentielles alors qu'elle couche déjà avec Attias ou d'une Carla qui pond Junior en prévision de la prochaine !!
ah j'aurais bien aimé que ces mêmes journaleux balancent Cécilia, Mazarine ou autre dossier qu'ils ont préféré garder sous le coude pour préserver leurs champions !!
...à moins (à lire " Sarko m'a tuer") que ce ne soit les menaces de l'ancien ministre de l'Intérieur aujourd'hui autocrate reconnu qui les fassent encore taire aujourd'hui car quand on entend parler du système mafieux instauré par lui dans notre pays et la loi du silence qui l'accompagne on se demande quand nos petits journaleux parigots vont enfin oser ressortir leurs cojones de leur poche face au vrai problème de notre classe politique : le tout petit monté sur talonnettes !!...
puisque l'intelligence politique des zouvriers du Livre a cru devoir priver l'Univers d'un tirage papier en ces heures graves
Salauds de grévistes qui ne veulent pas voir 200 postes supprimés... sur 250.. Grâce au "processus de modernisation" du trio "Bergé-Niel-Pigasse"...
Pierre Bergé, fortune de 100 millions d'euros, et soutien de Ségolène Royal en 2007 ...
Mathieu Pigasse, surnommé "le banquier de gauche" (dont le mentor n'est autre qu'Alain Minc) patron de la banque Lazard, devient en 1998 conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet du ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières ... En 2007, il "conseille" Ségolène Royal et ne cache pas ses ambitions concernant un ministère en cas de victoire de la candidate socialiste à l'élection présidentielle. En 2009, il collabore avec Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et aussi Manuel Valls...
Source wikipédiatre
Effectivement, l'heure est grave ...
Salauds de grévistes qui ne veulent pas voir 200 postes supprimés... sur 250.. Grâce au "processus de modernisation" du trio "Bergé-Niel-Pigasse"...
Pierre Bergé, fortune de 100 millions d'euros, et soutien de Ségolène Royal en 2007 ...
Mathieu Pigasse, surnommé "le banquier de gauche" (dont le mentor n'est autre qu'Alain Minc) patron de la banque Lazard, devient en 1998 conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet du ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières ... En 2007, il "conseille" Ségolène Royal et ne cache pas ses ambitions concernant un ministère en cas de victoire de la candidate socialiste à l'élection présidentielle. En 2009, il collabore avec Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et aussi Manuel Valls...
Source wikipédiatre
Effectivement, l'heure est grave ...
Je viens mais un pétard, dans un monde de trop de vieux... Cependant, mon cher Daniel, sachez que je vous serai reconnaissant jusqu'à la fin prochaine de mes jours de ces derniers billets écrits sur ce ton-là et sur ces sujets-là. Il y a une chose qui m'apparaît - compte tenu de la chiennerie Cambadélichienne qu'on peut lire ce soir dans le monde.fr (puisque l'intelligence politique des zouvriers du Livre a cru devoir priver l'Univers d'un tirage papier en ces heures graves) - c'est que les procédés qui eurent cours jadis sont en train de se renouveler, tant à l'Ummep' qu'à la degoche du Péhess'. Rien que des cacas nerveux.
Postcripure: pour ceux qui ne sont pas abonnés au Monde réel, je les invite à chercher un nartikle sur les oeufs pourris lancés en 2005 sur le père François, alors secrétaire général du Péhess', en visite en Creuse où, dimanche dernier, il a obtenu 56% des votes tandis que l'amère delisle faisait moins que rien. Il paraît que cette "boule puante" (élément de langage employé généralement par le faucon de Meaux) provient des officines d'Aubry. C'est tavoir. Bien à vous. Et encore félicitations !
Postcripure: pour ceux qui ne sont pas abonnés au Monde réel, je les invite à chercher un nartikle sur les oeufs pourris lancés en 2005 sur le père François, alors secrétaire général du Péhess', en visite en Creuse où, dimanche dernier, il a obtenu 56% des votes tandis que l'amère delisle faisait moins que rien. Il paraît que cette "boule puante" (élément de langage employé généralement par le faucon de Meaux) provient des officines d'Aubry. C'est tavoir. Bien à vous. Et encore félicitations !
Le point soulevé plus haut par Sémir (qui oublie de mettre une capitale à Arabe, comme on le fait pour d'autres substantifs : un Blanc, un Noir, un Indien, etc.) paraît tout à fait intéressant dans la mesure où il permet peut-être de mieux comprendre une partie des réactions hostiles suscitées par les 17 ou 18% obtenus par Arnaud Montebourg au premier tour de la primaire citoyenne. Lui-même rappelle d'ailleurs ce matin dans une interview accordée au journal "Libération" comment il a été durablement en butte au "mépris" et à la "condescendance" de ceux qui, maintenant et quoi qu'ils affirment, trouvent soudainement ses propositions tout à fait respectables et dignes de figurer dans leur programme dans la perspective du second tour. Seule Ségolène Royal s'est montrée constamment amicale envers lui. Il y a sans doute aussi des raisons à cela, tout à fait honorables. Comme est légitime et honorable de la part d'Arnaud Montebourg de revendiquer ses origines et d'en être fier. Son grand-père était pour l'indépendance de son pays, et alors ? A la même époque, Jacques Chirac était para en Algérie. On connaît la suite.
Je ne suis pas encarté chez les Verts ou à EELV mais j'aurais été chiffonné de voir Hulot candidat en 2012 sous cette couleur politique-là. Alors j'ai participé aux primaires EELV et j'ai voté Joly. BINGO !
Je ne suis pas encarté au PS et encore moins au RdG mais j'aurais été chiffonné de voir Hollande, ou Aubry, ou Valls, ou Royal ou Baylet candidats en 2012 sous les couleurs de la gauche. Alors j'ai participé aux primaires socialistes et j'ai voté Montebourg au 1er tour. Re-BINGO ! il arrive 3e le gars et tout le monde en parle !
Alors bien sûr qu'il ne faut pas s'emballer et je m'efforce de ne pas (pourtant c'est pas l'envie qui m'en manque par ces temps de désespérance) : Joly, depuis qu'elle est candidate, on l'entend moins qu'un Mélenchon. Montebourg, depuis qu'il est monté sur le podium, il confond la 3e marche et la 1ère.
(et qu'est-ce qu'elle fout là Audrey à parader sur toutes les tribunes ? elle se prend pour Miss Obama ou quoi ?)
Je sais déjà que quoi qu'il arrive, que ce soit Hollande ou Aubry qui l'emporte en 2012, je n'aurai pas d'orgasme politique ce jour-là. Je me réjouirai bien entendu devant la tronche déconfite des perdants ; peut-être même que je pousserai un cri de jouissance cruel en voyant Nadine Morano pleurnicher devant les micros, mais sans plus. Donc Montebourg qui fout sa merde dans le magasin socialiste, je prends !
En attendant mieux. Désespérément.
Je ne suis pas encarté au PS et encore moins au RdG mais j'aurais été chiffonné de voir Hollande, ou Aubry, ou Valls, ou Royal ou Baylet candidats en 2012 sous les couleurs de la gauche. Alors j'ai participé aux primaires socialistes et j'ai voté Montebourg au 1er tour. Re-BINGO ! il arrive 3e le gars et tout le monde en parle !
Alors bien sûr qu'il ne faut pas s'emballer et je m'efforce de ne pas (pourtant c'est pas l'envie qui m'en manque par ces temps de désespérance) : Joly, depuis qu'elle est candidate, on l'entend moins qu'un Mélenchon. Montebourg, depuis qu'il est monté sur le podium, il confond la 3e marche et la 1ère.
(et qu'est-ce qu'elle fout là Audrey à parader sur toutes les tribunes ? elle se prend pour Miss Obama ou quoi ?)
Je sais déjà que quoi qu'il arrive, que ce soit Hollande ou Aubry qui l'emporte en 2012, je n'aurai pas d'orgasme politique ce jour-là. Je me réjouirai bien entendu devant la tronche déconfite des perdants ; peut-être même que je pousserai un cri de jouissance cruel en voyant Nadine Morano pleurnicher devant les micros, mais sans plus. Donc Montebourg qui fout sa merde dans le magasin socialiste, je prends !
En attendant mieux. Désespérément.
Ce grand art-là est au moins une production locale que la mondialisation ne nous piquera pas.
C'est quand même autre chose, ça a une autre allure, que les suceurs d'orteils de la sarkozie finissante roulant sur la jante.
Non ???
C'est quand même autre chose, ça a une autre allure, que les suceurs d'orteils de la sarkozie finissante roulant sur la jante.
Non ???
Anti socialos de tous les bords unissez-vous !
Grande rigolade apparemment sur un plateau de télé quand Morano Nadine (qui récite comme d'habitude les éléments de langage distillés par l'élysée) fait des deux candidats au 2e tour de la primaire citoyenne les otages de l'extrême-gauchiste Montebourg (et c'est martelé par les autres responsables UMPistes, mais sans cette touche de véhémence hargneuse qui fait tout le charme de Morano).
Ici, sous la plume de DS, Montebourg serait la réincarnation de ... Mitterrand.
Il est vrai qu'ils ont au moins un point commun : avocat de profession tous les deux, même si l'un et l'autre ont peu revêtu la robe ; ajoutons que, citadins, ils ont trouvé des fiefs électoraux plutôt ruraux.
Pour le reste Mitterrand ne s'est, au sein du PS, jamais trouvé en situation d'avoir à monnayer ses voix pour un autre. S'il fallait faire un rapprochement, un chouïa moins vaseux, ce serait plutôt à Chevènement que ferait penser Arnaud (il en prend parfois les intonations).
Certes, comme Mitterrand avec "Le coup d'état permanent", il s'en prend à la Ve. Mais Mitterrand a vu passer 17 ans entre la parution de son pamphlet et son accession au fauteuil présidentiel (et lui, contrairement à son lointain successeur, a su en endosser l'habit).
Attendons donc 2027 ou 2032 pour savoir si le néo-sphinx fera mettre sur écoutes les Carole Bouquet de l'époque.
Grande rigolade apparemment sur un plateau de télé quand Morano Nadine (qui récite comme d'habitude les éléments de langage distillés par l'élysée) fait des deux candidats au 2e tour de la primaire citoyenne les otages de l'extrême-gauchiste Montebourg (et c'est martelé par les autres responsables UMPistes, mais sans cette touche de véhémence hargneuse qui fait tout le charme de Morano).
Ici, sous la plume de DS, Montebourg serait la réincarnation de ... Mitterrand.
Il est vrai qu'ils ont au moins un point commun : avocat de profession tous les deux, même si l'un et l'autre ont peu revêtu la robe ; ajoutons que, citadins, ils ont trouvé des fiefs électoraux plutôt ruraux.
Pour le reste Mitterrand ne s'est, au sein du PS, jamais trouvé en situation d'avoir à monnayer ses voix pour un autre. S'il fallait faire un rapprochement, un chouïa moins vaseux, ce serait plutôt à Chevènement que ferait penser Arnaud (il en prend parfois les intonations).
Certes, comme Mitterrand avec "Le coup d'état permanent", il s'en prend à la Ve. Mais Mitterrand a vu passer 17 ans entre la parution de son pamphlet et son accession au fauteuil présidentiel (et lui, contrairement à son lointain successeur, a su en endosser l'habit).
Attendons donc 2027 ou 2032 pour savoir si le néo-sphinx fera mettre sur écoutes les Carole Bouquet de l'époque.
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Pour une fois qu'un homme politique demande des engagements publics et écrits sur des orientations politiques, et non sur des arrangements politiciens, il faudrait faire la fine bouche ? Arnaud Montebourg, au fond, demande simplement à Martine Aubry et à François Hollande s'ils sont de gauche, qu'y a-t-il de si gênant à cela, aux yeux de Daniel Schneidermann ?
Hi hi hi DS
Vous avez l'air si remonté contre Montebourg que vous lui prétez de noirs desseins, semblables à ceux de Miterrand.
Ne faites pas de lui une idole, semblez-vous dire, il ne le mérite pas. Calmez-vous.
Mais Montebourg a choisi de se placer dans un champ, qui est celui de la politique, et s'il veut arriver à quelque chose, il faut savoir jouer mieux que ses adversaires. C'est comme quand vous jouez au monopoly, vous devenez un capitaliste même si vous êtes contre le capitalisme.
Il a fait ce choix, il doit aller jusqu'au bout, et agir avec ses propres armes, sa détermination, sa subtilité, et sa connaissance du milieu, et donc des tactiques et des stratégies qu'il faut y employer. En toutes circonstances, comment agir sur le monde si on n'adopte pas ses manières.
De plus, le comparer à Mitterrand est un honneur, pour lui, car Mitterrand a été un grand chef d'état. Mais pour son côté renard des sables mouvants, c'est largement exagéré.
Je vous rappelle que Mitterrand avait été formé à la dure expérience de l'avant-guerre, puis de la guerre elle-même, enfin de l'après-guerre. Il fallait alors en vouloir, et c'était les plus malins et les plus désireux du pouvoir qui surnageaient. Mitterrand était une sorte de clone de De Gaulle, blanchi sous le même harnais, mais avec le côté moins franc, perfide, plus subtil et plus fin joueur. Et qui voulait le pouvoir à tout prix, quitte à se faire passer comme étant de gauche.
Ne nous racontons pas des histoires, quand la gauche est passée en 1981, nous avions les moyens de connaître le passé trouble de Mitterrand, même si tout n'avait pas été dévoilé. Le seul fait qu'il avait participé à Vichy, ou qu'il était ministre à l'époque de la guerre d'Algérie, n'était pas en sa faveur.
Ce PS ci n'a pu que difficilement corrompre Montebourg et en faire un brigueur de pouvoir à tout prix.
Même si c'est un futur Mitterrand, il faut attendre et voir. De toutes façons, justifier l'immobilisme en se disant que tout va recommencer comme avant, ça ne fait que se résoudre à un moindre mal qui sera toujours un mal quoi qu'il arrive.
Et il faut faire confiance quelquefois, sinon rien ne changera jamais.
Nous sommes les enfants de la guerre froide, du coup d'état chilien, de Mitterrand mais aussi les enfants de la chute du mur, et de celle de Ben Ali.
L'histoire n'est écrite nulle part, parce que c'est à nous de la faire. Et nous ne pouvons pas la faire si nous n'avons pas un minimum de confiance en nous, en les autres, et en l'avenir.
Nous sommes aussi les lointains enfants de ces formes de pouvoir nées à la préhistoire, et issues de notre condition de primate dont la grande révolution a été la division entre dominés et dominants. Mais c'est à nous qu'il appartient de dominer notre soif de domination inscrite plus dans nos hormones que dans notre humanité. Et d'inventer des formes de société qui feront de nous des homos democraticus.
Nous tâtonnons dans un monde politique obscur, mais la lumière est quelque part. Certains ont cru, dans la pénombre, la voir dans le communisme, mais l'ombre y existait, et elle a fini par en détruire la lumière.
Il ne reste plus qu'à la trouver ailleurs, où elle est.
Montebourg n'est pas la lumière, il est seulement celui qui dit : regardez par là, je vois comme une flamme.
Je ne sais pas s'il ment, à nous ou à lui-même, ou s'il se sent vraiment capable d'avoir une aussi bonne vue. Mais après tout, avons-nous vraiment un autre choix pour trouver la lumière si Martine et François nous disent qu'il faut se tapir dans le noir et attendre ?
Seul le futur peut parler de ce que fera Montebourg, et il ne peut rien dire au présent.
Je me souviens que quand j'ai lu les livres d'Obama, après son élection, je l'ai beaucoup apprécié parce que sa sincérité ne faisait pas de doute, mais j'ai vu aussi dans ses livres qu'il échouerait, parce qu'il croyait trop en la religion, et donc qu'il y avait un ordre des choses auquel il pensait ne pas pouvoir échapper. Obama ne sait pas qu'il y a une lumière quelque part en nous, il croit qu'elle est en DIeu et dans les construction humaines qui découlent de son existence.
Or, il n'est de politique que la lumière qui vient parmi les hommes.
Rien à voir avec Montebourg, me direz-vous, Si ! Même génération, même façon de se tenir, et même déception latente. Il est prudent de ne pas trop attendre des humains, mais les juger d'avance serait mortifère.
Vous avez l'air si remonté contre Montebourg que vous lui prétez de noirs desseins, semblables à ceux de Miterrand.
Ne faites pas de lui une idole, semblez-vous dire, il ne le mérite pas. Calmez-vous.
Mais Montebourg a choisi de se placer dans un champ, qui est celui de la politique, et s'il veut arriver à quelque chose, il faut savoir jouer mieux que ses adversaires. C'est comme quand vous jouez au monopoly, vous devenez un capitaliste même si vous êtes contre le capitalisme.
Il a fait ce choix, il doit aller jusqu'au bout, et agir avec ses propres armes, sa détermination, sa subtilité, et sa connaissance du milieu, et donc des tactiques et des stratégies qu'il faut y employer. En toutes circonstances, comment agir sur le monde si on n'adopte pas ses manières.
De plus, le comparer à Mitterrand est un honneur, pour lui, car Mitterrand a été un grand chef d'état. Mais pour son côté renard des sables mouvants, c'est largement exagéré.
Je vous rappelle que Mitterrand avait été formé à la dure expérience de l'avant-guerre, puis de la guerre elle-même, enfin de l'après-guerre. Il fallait alors en vouloir, et c'était les plus malins et les plus désireux du pouvoir qui surnageaient. Mitterrand était une sorte de clone de De Gaulle, blanchi sous le même harnais, mais avec le côté moins franc, perfide, plus subtil et plus fin joueur. Et qui voulait le pouvoir à tout prix, quitte à se faire passer comme étant de gauche.
Ne nous racontons pas des histoires, quand la gauche est passée en 1981, nous avions les moyens de connaître le passé trouble de Mitterrand, même si tout n'avait pas été dévoilé. Le seul fait qu'il avait participé à Vichy, ou qu'il était ministre à l'époque de la guerre d'Algérie, n'était pas en sa faveur.
Ce PS ci n'a pu que difficilement corrompre Montebourg et en faire un brigueur de pouvoir à tout prix.
Même si c'est un futur Mitterrand, il faut attendre et voir. De toutes façons, justifier l'immobilisme en se disant que tout va recommencer comme avant, ça ne fait que se résoudre à un moindre mal qui sera toujours un mal quoi qu'il arrive.
Et il faut faire confiance quelquefois, sinon rien ne changera jamais.
Nous sommes les enfants de la guerre froide, du coup d'état chilien, de Mitterrand mais aussi les enfants de la chute du mur, et de celle de Ben Ali.
L'histoire n'est écrite nulle part, parce que c'est à nous de la faire. Et nous ne pouvons pas la faire si nous n'avons pas un minimum de confiance en nous, en les autres, et en l'avenir.
Nous sommes aussi les lointains enfants de ces formes de pouvoir nées à la préhistoire, et issues de notre condition de primate dont la grande révolution a été la division entre dominés et dominants. Mais c'est à nous qu'il appartient de dominer notre soif de domination inscrite plus dans nos hormones que dans notre humanité. Et d'inventer des formes de société qui feront de nous des homos democraticus.
Nous tâtonnons dans un monde politique obscur, mais la lumière est quelque part. Certains ont cru, dans la pénombre, la voir dans le communisme, mais l'ombre y existait, et elle a fini par en détruire la lumière.
Il ne reste plus qu'à la trouver ailleurs, où elle est.
Montebourg n'est pas la lumière, il est seulement celui qui dit : regardez par là, je vois comme une flamme.
Je ne sais pas s'il ment, à nous ou à lui-même, ou s'il se sent vraiment capable d'avoir une aussi bonne vue. Mais après tout, avons-nous vraiment un autre choix pour trouver la lumière si Martine et François nous disent qu'il faut se tapir dans le noir et attendre ?
Seul le futur peut parler de ce que fera Montebourg, et il ne peut rien dire au présent.
Je me souviens que quand j'ai lu les livres d'Obama, après son élection, je l'ai beaucoup apprécié parce que sa sincérité ne faisait pas de doute, mais j'ai vu aussi dans ses livres qu'il échouerait, parce qu'il croyait trop en la religion, et donc qu'il y avait un ordre des choses auquel il pensait ne pas pouvoir échapper. Obama ne sait pas qu'il y a une lumière quelque part en nous, il croit qu'elle est en DIeu et dans les construction humaines qui découlent de son existence.
Or, il n'est de politique que la lumière qui vient parmi les hommes.
Rien à voir avec Montebourg, me direz-vous, Si ! Même génération, même façon de se tenir, et même déception latente. Il est prudent de ne pas trop attendre des humains, mais les juger d'avance serait mortifère.
Très cher Daniel,
Donner une "consigne de vote" et laisser tomber toutes les idées que l'on a porté et que son électorat a choisi, comme si cela était normal de renoncer a un programme après avoir affirmer son caractère prioritaire, ça, c'est la politique du monde d'AVANT, ce qui est le contraire d'Arnaud Montebourg.
La politique d'aujourd'hui, qui est en fait celle de toujours, celle de Jaures ou de Mendes-France, et qui est exercée par AM, c'est celle du respect de la parole des urnes et de l'intégrité individuelle.
Arnaud pèse de tout son poids pour confondre les éléphants qui ont réussi a ce hisser au second tour avec ces même promesses de changement qui n'en sont pas, des trompe-l'oeils, pour les forcer a s'écraser publiquement sur le mur des idées.
En cela, il est conforme à lui-même et au vote que je, nous, lui avons donné.
Tes sous-entendus désobligeant ("sa transparence"), je regrette d'en arriver à te le dire mais c'est au mieux une reprise de la minuscule critique d'appartenance aristocratique faite au candidat, sous prétexte qu'il parle mieux que la moyenne, au pire un procès d'intention, tout simplement. Personnellement, je penche pour la 2ème option.
Et ça aussi, c'est de la politique du monde d'avant.
Alors Daniel, serais-tu toi aussi du monde d'avant à présent ?
JimCoCo
UMP : le terme d'impétrant désigne ceux qui ont obtenu le statut demandé publiquement. En l'espèce, ils ont obtenu le second tour, le terme est donc employé à bon escient, n'en déplaise aux querelleurs.
Donner une "consigne de vote" et laisser tomber toutes les idées que l'on a porté et que son électorat a choisi, comme si cela était normal de renoncer a un programme après avoir affirmer son caractère prioritaire, ça, c'est la politique du monde d'AVANT, ce qui est le contraire d'Arnaud Montebourg.
La politique d'aujourd'hui, qui est en fait celle de toujours, celle de Jaures ou de Mendes-France, et qui est exercée par AM, c'est celle du respect de la parole des urnes et de l'intégrité individuelle.
Arnaud pèse de tout son poids pour confondre les éléphants qui ont réussi a ce hisser au second tour avec ces même promesses de changement qui n'en sont pas, des trompe-l'oeils, pour les forcer a s'écraser publiquement sur le mur des idées.
En cela, il est conforme à lui-même et au vote que je, nous, lui avons donné.
Tes sous-entendus désobligeant ("sa transparence"), je regrette d'en arriver à te le dire mais c'est au mieux une reprise de la minuscule critique d'appartenance aristocratique faite au candidat, sous prétexte qu'il parle mieux que la moyenne, au pire un procès d'intention, tout simplement. Personnellement, je penche pour la 2ème option.
Et ça aussi, c'est de la politique du monde d'avant.
Alors Daniel, serais-tu toi aussi du monde d'avant à présent ?
JimCoCo
UMP : le terme d'impétrant désigne ceux qui ont obtenu le statut demandé publiquement. En l'espèce, ils ont obtenu le second tour, le terme est donc employé à bon escient, n'en déplaise aux querelleurs.
Certes il est joli garçon le Montebourg mais malheureusement ses chevilles commencent à enfler sérieusement et il est aussi vaniteux qu'un dindon ! Désolée pour ceux qui l'admirent mais il m'a sacrément porté sur les nerfs hier soir chez Pujadas. Il va finir par tout saloper !
Pas simple, pas simple et vous le savez mieux que moi que l’histoire nous enseigne qu’il a fallu des bourgeois éclairés, pas en slip, pour conduire la, les révolutions avec toutes les ambitions personnelles itou...
Ah, le PS et son fort mol !
Et c'est quoi ses motivations à être au PS, à Arnaud Montebourg?
Ne sait-il pas déjà les réponses? "Euh, tout cela est tellementt nouveau pour moi"
Pas d'esprit d'équipe dans un parti? Mais sur quoi est construit ce parti? Il y a Parker et Noah sous le panier et lui a le ballon et dit "je ne sais pas encore à qui je vais faire la passe, oui ils sont dans mon équipe, on a la même couleur de maillot, et alooôrs?, si je veux je donne la balle à l'adversaire et m'embêtez pas, et puis si ça continue j'arrête de respirer, et le smic à 1700€ les petits patrons ne pourront pas suivre, c'est Audrey qu'a fait passer le message mais vous n'écoutez rien.
Ne sait-il pas déjà les réponses? "Euh, tout cela est tellementt nouveau pour moi"
Pas d'esprit d'équipe dans un parti? Mais sur quoi est construit ce parti? Il y a Parker et Noah sous le panier et lui a le ballon et dit "je ne sais pas encore à qui je vais faire la passe, oui ils sont dans mon équipe, on a la même couleur de maillot, et alooôrs?, si je veux je donne la balle à l'adversaire et m'embêtez pas, et puis si ça continue j'arrête de respirer, et le smic à 1700€ les petits patrons ne pourront pas suivre, c'est Audrey qu'a fait passer le message mais vous n'écoutez rien.
J'ai voté Montebourg aux primaires, et je suis allé aider pour compter les voix dans ma ville de vieux. Tous ceux à qui j'ai parlé étaient fonctionnaires et sont retraités où le sont toujours (profs majoritairement). Leur motivation principale pour leur vote (majoritairement Hollande ici) semblait être que pour eux, il était le plus à même de battre Sarkozy. Lorsque j'ai tenté de leur faire comprendre qu'en termes de politique, entre Delors et Balladur il n'y avait pas de différence effective, et que donc votre pour Hollande c'était voter pour la permanence de cette politique qui nous enfonce dans le trou un peu plus chaque jour, impossible de leur faire entendre raison. Lorsque je leur ai dit que je vomissait cette frange du parti socialiste qui a voté le traité de Lisbonne alors que le peuple français l'avait rejeté, ils ont fait la gueule.
Ce que soulignait Todd dans un de ses bouquins, c'est que dans la classe moyenne, les fonctionnaires seraient les dernières victimes de la mondialisation, et donc les plus difficiles à convaincre de ses méfaits. En voici l'illustration parfaite.
Ce que soulignait Todd dans un de ses bouquins, c'est que dans la classe moyenne, les fonctionnaires seraient les dernières victimes de la mondialisation, et donc les plus difficiles à convaincre de ses méfaits. En voici l'illustration parfaite.
Pour saluer votre courage, cher Daniel Schneidermann, mais au risque de vous compromettre, et à celui plus évident de m'attirer les foudres de nombre de forumeurs, j'estime de mon devoir de présenter ici les trois plus transparentes sottises politiques dont devoir nous garder venant d'Arnaud Montebourg:
I. La sixième République. Comme vous le soulignez dans votre dernier alinéa, le député de Saône et Loire évoque irrésistiblement, mais plus confusément et un cran fort en dessous, le comportement de François Mitterrand à l'égard du Général de Gaulle. Confusion car dans son allocution d'après premier tour, il a réussi à associer l'expression la plus célèbre de l'homme du 18 juin "la flamme" au rejet de la Constitution que 18 ans après celui-ci nous a donnée. Alors qu'il s'agit avec cette Constitution d'un texte à pouvoir indéfiniment compléter et améliorer dans le plus grand respect de son caractère fondateur, sinon salvateur. On pourrait ainsi le comparer à la Constitution des États-Unis. Loin de devoir arithmétiquement l'abroger, il s'agit de se situer à la hauteur de l'exigence que signifie "l'idée de la France" à laquelle il est ordonné.
II. La démondialisation.Personne aujourd'hui ne saurait contester qu'il faille apporter de sérieuses améliorations à la mondialisation telle qu'elle se réalise aujourd'hui. Mais le projet dont elle est l'expression: à savoir, la mise à égalité de conditions de l'ensemble des populations du monde dans un accord écologique d'ensemble, maintenu ou à retrouver, avec leurs environnements respectifs, ne peut être remis en cause par un"élément de langage" aussi irréfléchi que politiciennement inspiré. Là encore il suffirait de distinguer le fait nocif de la globalisation du généreux projet de la mondialisation.
III. Le protectionnisme. Fût-il tempéré ou non par l'adjectif "européen", le substantif doctrinal de "protectionnisme" représente un troisième "élément de langage" dont l'habileté politicienne ne saurait cacher l'effective nocivité. Au lieu avec lui de s'accorder encore avec lui avec l'idéologie du parti que l'on sait, l'expression de "juste échange" aurait dû lui être préférée qui peut être opposée aussi bien à la fermeture protectionniste qu'à la dérégulation néolibérale. Mais évidemment cela impose un effort de distinction et une confiance en l'intelligence de la population à laquelle on s'adresse. Mobiliser son affectivité apparaît ici aussi politiciennement plus rentable.
Puisse ce radical opportunisme ne pas trouver un plus fâcheux débouché qu'un succès de carrière limité de celui qui en est animé.
I. La sixième République. Comme vous le soulignez dans votre dernier alinéa, le député de Saône et Loire évoque irrésistiblement, mais plus confusément et un cran fort en dessous, le comportement de François Mitterrand à l'égard du Général de Gaulle. Confusion car dans son allocution d'après premier tour, il a réussi à associer l'expression la plus célèbre de l'homme du 18 juin "la flamme" au rejet de la Constitution que 18 ans après celui-ci nous a donnée. Alors qu'il s'agit avec cette Constitution d'un texte à pouvoir indéfiniment compléter et améliorer dans le plus grand respect de son caractère fondateur, sinon salvateur. On pourrait ainsi le comparer à la Constitution des États-Unis. Loin de devoir arithmétiquement l'abroger, il s'agit de se situer à la hauteur de l'exigence que signifie "l'idée de la France" à laquelle il est ordonné.
II. La démondialisation.Personne aujourd'hui ne saurait contester qu'il faille apporter de sérieuses améliorations à la mondialisation telle qu'elle se réalise aujourd'hui. Mais le projet dont elle est l'expression: à savoir, la mise à égalité de conditions de l'ensemble des populations du monde dans un accord écologique d'ensemble, maintenu ou à retrouver, avec leurs environnements respectifs, ne peut être remis en cause par un"élément de langage" aussi irréfléchi que politiciennement inspiré. Là encore il suffirait de distinguer le fait nocif de la globalisation du généreux projet de la mondialisation.
III. Le protectionnisme. Fût-il tempéré ou non par l'adjectif "européen", le substantif doctrinal de "protectionnisme" représente un troisième "élément de langage" dont l'habileté politicienne ne saurait cacher l'effective nocivité. Au lieu avec lui de s'accorder encore avec lui avec l'idéologie du parti que l'on sait, l'expression de "juste échange" aurait dû lui être préférée qui peut être opposée aussi bien à la fermeture protectionniste qu'à la dérégulation néolibérale. Mais évidemment cela impose un effort de distinction et une confiance en l'intelligence de la population à laquelle on s'adresse. Mobiliser son affectivité apparaît ici aussi politiciennement plus rentable.
Puisse ce radical opportunisme ne pas trouver un plus fâcheux débouché qu'un succès de carrière limité de celui qui en est animé.
Et dire que Nadine Morano a qualifié Montebourg d'extrémiste de gauche (France 2, JT de 13 heures).
Elle était comme d'habitude déguisée en dinde avec son ridicule tailleur Chanel.
Montebourg à l’extrême gauche... j'en connais au Front de Gauche et au NPA qui vont sourire :)
Elle était comme d'habitude déguisée en dinde avec son ridicule tailleur Chanel.
Montebourg à l’extrême gauche... j'en connais au Front de Gauche et au NPA qui vont sourire :)
[large]Une nouvelle perfidie[/large] du titulaire unique du 9 h 15, à propos des primaires du PS !... etc.*
* Désolé. Pas pu m'empêcher de relayer Jean-François "Le Poulpe" Launay, en son absence (passagère je l'espère).
Un seul socialiste vous manque, et tout est dépeuplé.
* Désolé. Pas pu m'empêcher de relayer Jean-François "Le Poulpe" Launay, en son absence (passagère je l'espère).
Un seul socialiste vous manque, et tout est dépeuplé.
Le parcours politique d'Arnaud Montebourg est tout de même différent de celui de François Mitterand, non ? Un parcours qui me semble tout de même plus cohérent et persévérant dans les mêmes convictions (convictions que je ne partage pas tout à fait).
Pour moi, la vrai raison est que tout pouvoir (élu politique sur le citoyen lambda, parents sur leurs enfants, chef de service sur ses subordonnés, etc) ; tout pouvoir rend mégalomane et il n'y a qu'un contre-pouvoir qui peut ramener chacun à la raison.
La société française s'enorgueillit de sa Révolution vis-à-vis de la monarchie (alors qu'elle devrait plutôt s'enorgueillir du siècle des Lumières) mais il n'y a qu'en France (en Russie ou encore au Portugal) que le pouvoir éxécutif de l'Etat détient l'initiative politique de tout un territoire. La France s'est construite autour de Paris depuis Hugues Capet et Louis XI ; Louis XIV a inaugurer le pouvoir personnel sur la noblesse "frondeuse" ; la Révolution française avec les Jacobins a inventé la France une et indivisible ; même pendant le régime parlementaire de la IIIe République, les députés sont devenus collectivement mégalomanes ; jusqu'à la "France Présidente" de Ségolène Royal + Nicolas Sarkozy et le yacht d'une de ses relations de la haute bourgeoisie.
Pour moi, la vrai raison est que tout pouvoir (élu politique sur le citoyen lambda, parents sur leurs enfants, chef de service sur ses subordonnés, etc) ; tout pouvoir rend mégalomane et il n'y a qu'un contre-pouvoir qui peut ramener chacun à la raison.
La société française s'enorgueillit de sa Révolution vis-à-vis de la monarchie (alors qu'elle devrait plutôt s'enorgueillir du siècle des Lumières) mais il n'y a qu'en France (en Russie ou encore au Portugal) que le pouvoir éxécutif de l'Etat détient l'initiative politique de tout un territoire. La France s'est construite autour de Paris depuis Hugues Capet et Louis XI ; Louis XIV a inaugurer le pouvoir personnel sur la noblesse "frondeuse" ; la Révolution française avec les Jacobins a inventé la France une et indivisible ; même pendant le régime parlementaire de la IIIe République, les députés sont devenus collectivement mégalomanes ; jusqu'à la "France Présidente" de Ségolène Royal + Nicolas Sarkozy et le yacht d'une de ses relations de la haute bourgeoisie.
Je me suis délecté de ce billet, mais je ne perds pas de vue que lui même fait partie du procès d'intention journalistique à la française. Le soupçon est plausible, certes, mais faut il vraiment le mentionner d'entrée ? C'est plaisant, c'est de chez nous, mais c'est beaucoup plus facile qu'une analyse qui chercherait sa pertinence ailleurs que sur l'angle cynique. Par exemple en analysant ce que devrait faire Montebourg pour optimiser ses chances de voire certaines de ses préconisations prises en compte - au hasard celles qui touchent une corde sensible chez pas mal de lecteurs d'@si.
Pas moyen de m'en souvenir.
http://anthropia.blogg.org
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la question qui m'interesse, c'est de savoir ce que vont voter les melenchonistes: Aubry pour eviter Hollande president, au risque de voir nombre d'electeurs de la "vraie gauche" voter utile Aubry au 1er tour des presidentielles et donc rendre la tache de Melenchon plus difficile, ou Hollande pour laisser la possibilite de Melenchon au 2nd tour des presidentielles, au risque de se coltiner Hollande president ?
Daniel Schneiderman compare Montebourg à Mitterand. C'est bas ! Très bas !
Montebourg n'a pas le passé trouble de Mitterand durant la seconde guerre mondiale.
Montebourg pour l'heure n'a pas eu de relation avec des hommes d'affaires douteux.
Montebourg irrite la gauche libérale compassionnelle dont se réclame Le Monde, journal où monsieur Schneiderman a officié.
Je ne sais pas si Montebourg est honnête. Le temps nous le dira. Mais la peur que son discours suscite dans les milieux bien pensants
et la gauche bisounours est déjà une belle victoire.
Montebourg n'a pas le passé trouble de Mitterand durant la seconde guerre mondiale.
Montebourg pour l'heure n'a pas eu de relation avec des hommes d'affaires douteux.
Montebourg irrite la gauche libérale compassionnelle dont se réclame Le Monde, journal où monsieur Schneiderman a officié.
Je ne sais pas si Montebourg est honnête. Le temps nous le dira. Mais la peur que son discours suscite dans les milieux bien pensants
et la gauche bisounours est déjà une belle victoire.
Bah Daniel, en 2007, je me souviens encore que vous parliez de ne voter que pour un candidat à la présidentielle proposant une 6ème république...
c'est un peu normal qu'il hésite non ?
il a le choix entre deux vieux schnocks du PS, dont l'un a à son actif 11 ans de premier secrétariat mollasson qui a mené au 21 avril, et l'autre est le pis aller d'un ancien potentiel candidat tombé pour incapacité d'une part de contrôler ses pulsions sexuelles et d'autre part de sortir l'Europe, voire le monde, d'un système financier soumis aux banques privées ( ce qui est tout de même le b.a.ba d'une gauche sociale non ?!) !!!
ben à la place d'Arnaud non seulement j'hésiterais à choisir entre blanc bonnet mollasson et bonnet blanc pis-aller, mais en plus j'irais peut-être bien voter un peu plus à gauche pour sortir de ce socialisme de droite !....
il a le choix entre deux vieux schnocks du PS, dont l'un a à son actif 11 ans de premier secrétariat mollasson qui a mené au 21 avril, et l'autre est le pis aller d'un ancien potentiel candidat tombé pour incapacité d'une part de contrôler ses pulsions sexuelles et d'autre part de sortir l'Europe, voire le monde, d'un système financier soumis aux banques privées ( ce qui est tout de même le b.a.ba d'une gauche sociale non ?!) !!!
ben à la place d'Arnaud non seulement j'hésiterais à choisir entre blanc bonnet mollasson et bonnet blanc pis-aller, mais en plus j'irais peut-être bien voter un peu plus à gauche pour sortir de ce socialisme de droite !....
"Il va envoyer une lettre"
Dans une enveloppe, avec un timbre, par la poste...itou ?
C'est lui qu'on devrait mettre dans le formol ! :-)
Dans une enveloppe, avec un timbre, par la poste...itou ?
C'est lui qu'on devrait mettre dans le formol ! :-)
C'est sûr que quand tu compares le langage de Montebourg à celui de Sarkozy,tu as l'impression de changer de planète.Pour le devoir d'inventaire,c'est un peu tard,le "coupable est mort depuis 15 ans.Et c'est un peu tôt pour tacler l'arbitre et l'affubler des pires intentions.Attendons.
Hinhinhin...
Virons les éléphants fatigués, les pleureuses, les candidats "normaux", les membres du Siècle, et place aux "jeunes loups"...
Comme si on découvrait l'Amérique, hein, comme si les loups étaient différents des éléphants, et qu'on n'était pas, de toute façon dans un zoo.
Curieuse, je suis allée regarder sur le ouèbe, qui était m'sieu Montebourg :
- l'époux d'Hortense de la Briffe, ancienne collaboratrice de Balladur et de Douste-Blazy, tous deux à la gauche de la gauche, comme chacun sait ...
- farouche opposant au cumul des mandats, jusqu'à ce que, réalisme oblige, il devienne à la fois député ET président du conseil général de Saône et Loire... Fais ce que je dis, pas ce que je fais.
- 2000 : il est reçu comme « Alumnus » (apprenti) au sein de la "French-American Foundation" (dont voici les membres du "staff", et là les membres du conseil d'administration), une fondation atlantiste ayant pour vocation de réunir les futurs principaux acteurs du monde politique, de la finance, de la presse et de l'industrie "de manière informelle" ... Comme le Siècle, comme Bilderberg...
On le voit, Arnaud Montebourg sera, n'en doutons pas, à l'écoute de la France d'en bas. Un vrai révolutionnaire, cet Arnaud.
Virons les éléphants fatigués, les pleureuses, les candidats "normaux", les membres du Siècle, et place aux "jeunes loups"...
Comme si on découvrait l'Amérique, hein, comme si les loups étaient différents des éléphants, et qu'on n'était pas, de toute façon dans un zoo.
Curieuse, je suis allée regarder sur le ouèbe, qui était m'sieu Montebourg :
- l'époux d'Hortense de la Briffe, ancienne collaboratrice de Balladur et de Douste-Blazy, tous deux à la gauche de la gauche, comme chacun sait ...
- farouche opposant au cumul des mandats, jusqu'à ce que, réalisme oblige, il devienne à la fois député ET président du conseil général de Saône et Loire... Fais ce que je dis, pas ce que je fais.
- 2000 : il est reçu comme « Alumnus » (apprenti) au sein de la "French-American Foundation" (dont voici les membres du "staff", et là les membres du conseil d'administration), une fondation atlantiste ayant pour vocation de réunir les futurs principaux acteurs du monde politique, de la finance, de la presse et de l'industrie "de manière informelle" ... Comme le Siècle, comme Bilderberg...
On le voit, Arnaud Montebourg sera, n'en doutons pas, à l'écoute de la France d'en bas. Un vrai révolutionnaire, cet Arnaud.
Salaud de Montebourg, pourquoi n'appelle t il pas à voter Mélanchon ?
Trouver un homme politique capable de dire vraiment ce qu'il fait et de faire vraiment ce qu'il dit, c'est aussi difficile que trouver des traces de génie dans les chansons de Madame Sarkozy III.
Bon, allez, je reconnais : un peu moins quand même.
Et à part ça, non on ne doit pas désespérer de la politique.
Bon, allez, je reconnais : un peu moins quand même.
Et à part ça, non on ne doit pas désespérer de la politique.
On écrit impétrant, et non impêtrant !
C'est sûrement chic d'employer des mots peu usités que même DS ne sait pas orthographier.
En même temps, le Grand Robert nous dit : c'est un abus d'employer impétrant au sens de "candidat, postulant".
Arnaud n'est pas encore au niveau de François...
C'est sûrement chic d'employer des mots peu usités que même DS ne sait pas orthographier.
En même temps, le Grand Robert nous dit : c'est un abus d'employer impétrant au sens de "candidat, postulant".
Arnaud n'est pas encore au niveau de François...
Un billet brillant, merci