Sabotage entre guillemets en Bretagne
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Titre du "Parisien" le premier mai 2019 :
Une trentaine de manifestants ont envahi l'hôpital de la Salpetriere.
Là il n'y avait pas de guillemets.
Il y a peut-être une explication, aussi simple que navrante : ils n'y ont pas réfléchi plus que ça, guillemets, pas guillemets, acte de malveillance (sacré Ouest-France !), sabotage, tentative de meurtre, ça ne les intéresse pas plus que ça. Ils s'en(...)
Une information judiciaire a été ouverte par un " magistrat " et est confiée à des " policiers "....
Derniers commentaires
dans tous pays : https://www.courrierinternational.com/dessin/le-dessin-du-jour-arrestation-de-rabah-kareche-en-algerie-la-presse-de-moins-en-moins-libre
Parce que c'est une femme Monsieur Schneidermann, on ne peut pas la croire, d'emblée. Micheline
Daniel était d'humeur bien guillemette ce jour là.
Ce que j'aime tant chez vous Daniel, c'est cette capacité à placer une petite bombe au détour d'une phrase : oui depuis quelques années les dépêches de l'afp sont publiées telles quelles, sans même un seul effort de reformulation.
Jadis marginale et surtout reservée à la television pour cause de démarrage du journal et de l'incapacité de l'equipe à fournir un reportage prêt au moment de l'emission, elle trône au niveau contenu devant la plupart de autres articles. Il ne reste presque que de l'opinion dans les journaux. Est-ce normal que "le monde"en publie autant?
L'Afp ne delivre que du brouillon. Qu'on publie du brouillon plutôt que d'attendre de travailler sur le sujet donne l'impression que le journaliste est au même niveau que le lecteur.
Là où Daniel, vOus êtes cruel, c'est que vous invoquez la lâcheté, là où on pourrait penser le choix editorial du journaliste proposant la publIcation de l'Afp pour montrer que sa redaction ne veut pas travailler sur le sujet.
N'oublions pas que mediapart recourt de plus en plus souvent à la publication afp aussi... on va où comme ca?
Si on accrochai un dynamo au cercueil d'Albert Londres qui se retournerai dans sa tombe a chaque fois qu'un "journaliste" fait un mauvais titrage, la transition énergétique ne serait plus un sujet.
(Cette blague a été librement inspiré d'une bande d'auteur a succès)
L'ouverture de l'information judiciaire fait suite à une enquête de la gendarmerie .
Dans l'article du 6 avril 2021 concernant la mobilisation à Rostrenen en soutien à Morgan Large, France Bleu écrivait :
"L'enquête de gendarmerie se poursuit pour tenter de retrouver les auteurs du déboulonnage d'une roue de la voiture de Morgan Large. "
Le 22 avril , le procureur de la République déclare ouvrir une information contre X notamment pour « destruction, dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet de tout moyen de nature à créer un danger pour les personnes » .
Ce qui donnerait plutôt raison au journaliste Stéphane Foucart quand il écrivait dans le Monde le 11 avril :
« Déboulonner une roue de la voiture de la journaliste bretonne Morgan Large n’est pas un geste d’intimidation, mais une tentative de blesser ou de tuer »
L'antenne Bretonne de la FNSEA a ensuite fait savoir qu'elle condamnait les "actes de malveillance" dont Morgan Large a été victime et dont elle se sent "nullement responsable"
Le point d'interrogation, c'est pas mal non plus : Emmanuelle Amar, une lanceuse d'alerte ?
Qu'est-elle devenue d'ailleurs ?
Avec plusieurs cas dans un périmètre restreint on avait aussi : concentration d'enfants sans bras : coïncidence ou résultat d’une négligence sanitaire ?
Dans les études publiés en 2018 et dans le livre d'Emmanuelle Amar, un silence toxique, sont évoquées, entre autres causes possibles, les pesticides.
Après avoir enquêté, les autorités sanitaires ont déclarés qu'aucune cause commune n'avait pu être mise en évidence et ont jugés inutiles de poursuivre les recherches.
Statistiquement, à l'échelle des départements concernés, le nombre de cas n'était significatif.
Alors de quoi se plaint-on ? Disons plutôt merci aux pesticides qui permettent de nourrir, l'ensemble du troupeau.
Il a été reproché à Emmanuelle Amar, de trop médiatiser cette affaire.
D'après les experts, avant de diffuser ce genre d'informations à la masse, il faut aussi penser aux conséquences et bien appréhender l'environnement social, économique et politique.
Puis-je vous demander un service ? Comme l’émission avec Morgan Large avait été élue et reste en accès gratuit, pourriez-vous, s’il vous plaît, en faire la promotion par vos réseaux, dont votre préféré, Twitter ?
Merci par avance.
Le diable se cache dans les guillemets... Cela en dit plus sur ceux qui fabriquent l'info que l'info en elle-même.
Nathalie Saint Cricq n’a jamais eu ce genre de sabotage.
Est-ce à dire que c'est l'instruction judiciaire qui lèvera les guillemets ?
En tout cas, on ne pourra pas dire cette fois que les journalistes n'ont pas maintenu la présomption d'innocence des deux boulons de roue!! Na.
Je fais l’hypothèse que l’ambiguïté des guillemets est en partie du à leur usage inadéquat à notre époque dans la presse. Seulement, si on affirme qu’il faut respecter les règles typographiques (qui sont plutôt de l’ordre des coutumes), certains nous répondent « qu’on s’en fout de la forme ».
Pourtant...
J'aime bien l'ironie qui parcourt cet édito...
Et je vois aussi que vous n'utilisez pas de bloqueurs de pub, Daniel! (cf. capture d'écran de Ouest France)
Est-ce un choix assumé pour "soutenir" les sites en question ?
Je demande ça sans moquerie, personnellement je ne supporte plus cette pollution visuelle et idéologique...
une fois n' est pas coutume, je vais cite en bine quotidien
voir l'émission d'avant-hier sur les guillemets gestuels de marlène schiappa , autre utilisation comique
"Ben le probleme avec ce genre d'action , une roue dévissée , peu simplement venir d'un travail mal exécuté par un employé de garage distrait , ou d'un sabotage .La question c'est comment en vient on a supposer un sabotage ? Il faut vivre et continuer a payer ses crédits et peu importe l'avenir si soit meme on en a pas .Ce monde merveilleux qui prend les gens par les parties les plus sensibles qui entraine dans un gouffre sans issue ou la fuite en avant mène a toutes les extrémités .A chaque fois que l'on pointe un probleme sans apporter de solution pratique au probleme qu'on dénonce , remboursez mon crédit que je puisse repartir a zéro sur des bases saines , au lieu de me laisser couler et me maintenir la tête sous l'eau .Les banques ont fait de mauvais choix et on les a sauvé , et si on sauvait toutes ces personnes qui ont fait de mauvais choix tout simplement? Ça c'est un vrai compromis ! Sinon on peut tous les flinguer aussi , a la chinoise , dans un stade une balle dans la nuque et faire payer la balle a la famille . Ça , ça flatte plus mon coté bestiale et pur( ce que je ne suis pas , pur ) ! Maintenant si l'article se veut simplement dénonciateur et malveillant , parce que dénoncer c'est malveillant, pour vendre du papier , ben on entre en guerre , et la guerre ça fait mal !" Mais tout ça est un mauvais rêve , c'est entre guillemet !
Merci pour la chronique.
Donc l'AFP cite RSF. Comme vous citez Stéphane Foucart en mettant des guillemets à ses mots.
Vous construisez votre chronique comme si les guillemets mettaient de la distance ou du doute. C'est une lecture possible. On peut vous opposer que ce faisant, l'AFP met au contraire en avant un mot fort, exprimé par un observateur. C'est une autre lecture possible. L'AFP n'est pas moins capable de vérifier ce mot que vous ceux de S. Foucart, non ? Et si vous aviez les mêmes bonnes raisons, tous les deux ?
Bonjour Thomas,
Il me semble que la matinale de DS n'a aucune ambiguïté sur l'utilisation des "guillemets".
En effet, sur internet, à la question : "quoi servent les guillemets dans un texte ?" :
"Les guillemets jouent deux grands rôles : marquer le discours rapporté (citations et discours directs) et mettre en valeur ou à distance un mot ou un groupe de mots. Ces deux grandes fonctions se subdivisent en plusieurs emplois plus particuliers."
ou sur Wikipédia :
"Les guillemets d’ironie, dits aussi guillemets ironiques, désignent une utilisation particulière des guillemets pour indiquer que le terme ou l’expression mis en exergue n’a pas sa signification littérale ou habituelle et n’est pas nécessairement cité d’une autre source. Les guillemets d’ironie marquent la distance, l’ironie, le mépris que l’auteur veut montrer vis-à-vis de ce qu’il cite. Ils ont un pouvoir de distanciation et indiquent les réserves de l’auteur par rapport à un mot ou à une expression.
Le linguiste Jacques Drillon écrit : « Les guillemets ont deux fonctions principales : on les emploie pour citer, mais on les emploie aussi pour se désolidariser de ce qu’on dit, pour ajouter une distance, une nuance d’ironie ou d’étrangeté. »
Merci de votre commentaire qui m'a donc amenée à chercher/trouver ces réponses pleines de bon sens même si aucun doute ne m'était venu à l'esprit (lol).
Quant aux diverses pressions que les journalistes subissent lorsqu'ils/elles DERANGENT les lobbyings, Z'élus ou politiques... rien d'étonnant en lisant cette matinale réaliste... Pour connaître davantage les prises de conscience de cette journaliste, de Inès LERAUD et Pierre VAN HOVE (et bien d'Autres)... il y a une excellente BD sur les algues marines - histoire interdite... chez Delcourt.
Cordialement.
Merci Anny Martin de toutes ces informations. Je ne suis pas en désaccord ! je notais juste que précisément, DS prêtait unilatéralement une fonction de distance aux guillemets de l'AFP, alors que ce pouvait justement être des guillemets de citation.
J'ajoute que ça a commencé par une interpellation de l'AFP par DS sur twitter tard hier soir. Peut-être qu'avec un peu de patience ou de persévérance, autrement dit un peu moins de précipitation, une réponse de l'AFP serait arrivée et aurait levé l'éventuelle ambiguité. Là j'ai un peu l'impression d'un raisonnement unilatéral conduit un peu à l'arrache, sans attendre d'éclaircissement. Un peu comme si DS était monté en pression tout seul. Et donc je trouve l'ensemble un peu vain.
Tout ceci étant dit, il est aussi possible voire probable, bien sûr, que DS voit juste dans ces guillemets et que ma proposition d'explication alternative soit complètement fausse. Mais mon propos n'est pas de la défendre mordicus, juste de regretter qu'elle n'ait pas été considérée.
Je recommande aussi la lecture d'Algues Vertes, l'Histoire interdite, j'ai adoré! Et découvert grâce à @si.
Oui... Thomas... Grâce à votre réponse (merci !) je comprends mieux votre analyse... pertinente ! Juste que DS aurait pu, effectivement, préciser davantage cet autre aspect.
Cependant, cette "distanciation" si d'actualité dans nos libertés et rapports aux Autres, est bien trop pénible pour ne pas y être hypersensible en appuyant davantage sur ce point...
Ce qui n'empêche nullement le fait REEL que les lobbyings n'ont aucune limite pour empêcher ou ralentir toutes remises en cause de leurs abus, nocivités (de toutes sortes)...
Pour mémoire, les réactions des cigarettiers qui développèrent moult (mauvais) arguments pour tenter de contrecarrer les infos de nocivité/tabac en publiant des enquêtes, études en laboratoires (juge et partie), etc...
En vous souhaitant un excellent weekend,
Cordialement.
Je trouve que ce titre du Monde aujourd’hui, illustre ce que vous écrivez :
Au commissariat de Rambouillet, une brève « scène d’horreur » et la peur qui s’installe
Je ne suis pas juriste, mais je ne pense pas que "sabotage" soit un chef d'accusation prévu dans le code pénal. Auquel cas ce ne peut pas être une citation, mais des guillemets de distance. Mais je peux me tromper, mais j'ai la flemme de me taper le code pénal pour vérifier...
Que la question de l'agriculture intensive soit sensible est connue depuis "belle lurette"! Que les journalistes ne soient pas des modèles de courage et d'honnêteté aussi (Assange?) Que les politiques ne soient pas guidés par l'intérêt général itou. Tout cela fait-il d'excellents Français (ou Bretons), à nous de voir, comme nous l'a déjà dit hier Daniel, à prropos des femmes qui "supportent" la statue de Galliéni...
Sans vouloir jouer les rabat-joie, et sans méconnaître le double sens que peuvent avoir les guillemets, il me semble qu'il y ait une convention d'écriture qui veuille que lorsque l'on évoque des chefs d'accusation on utilise des guillemets. Par exemple, "Gérald Darmanin mis en examen pour "viol", son avocate crie au complot", ou encore "écroué pour "association de malfaiteurs", "prise illégale d'intérêt" et "haute trahison", Nicolas Sarkozy bientôt remis en liberté parce qu'il n'aimait pas son matelas".
L'utilisation des guillemets est devenu systématique pour décrédibiliser certains faits ou dires de la part d'une certaine "presse" (et oui c'est facile, ça mange pas de pain et le pire c'est que pour le coup c'est justifié).
Hors sujet, mais voilà le symbole utilisé par certains immondes militants antivax :
France DIngo rapporte toujours les nouvelles comme un bon chien-chien à son maitre McRoute.
Si vous désirez de la rigolade, lisez un article ici ou une chronique @SI puis passez voir chez France DIngo.
Vous serez épaté de désinformations débilitantes !
" " "Mise à mort annoncée de la journaliste indépendante" " "
Prudence et prudence sont mères de tous Levis
RSF paye encore le prix fort de l'évolution nauséeuse de Robert Ménard (le co-fondateur !)
Again: sur mon site à moua RTBF.be, au début d'un article, la rédaction met depuis longtemps la provenance:
Agence Belga, AFP, AP, ...
Souvent, un nom de journaliste (RTBF) est juxtaposé à celui de l'agence de Presse.
De l'usage des guillemets invisibles dans les journaux :
Covid-19 : malgré une baisse fragile de l’incidence, l’exécutif laisse espérer des réouvertures à la mi-mai
guillemets invisibles : malgré, fragile, incidence, laisse, espérer, mi-mai
un doute : exécutif
Une information judiciaire a été ouverte par un " magistrat " et est confiée à des " policiers "....
Curieux ce "rubriquard" (ou rubricard, les deux s'emploient).
Mais apparemment, il n'y a pas d'autre manière de désigner l'auteur d'une rubrique, qu'avec ce terme au suffixe péjoratif.
"confrères"
In cauda venenum.
" Sabotage " : 1 ) action de gouverner par le président actuel ( et de la plupart de ses prédécesseurs ).
2) profession de certains " journalistes " exerçant dans des sociétés détenues par des milliardaires
Le même type de remarque a été faite pour titrer la condamnation de meurtre de Dereck Chauvin et si on remonte plus loin, on le voit aussi pour des ouvertures d'enquête pour viol ou agression sexuelle.
Une des explications fournie était par l'afp (si je ne fais pas d'erreur) : lorsqu'il y a enquête juridique ou condamnation, c'est toujours entre guillements, car on cite les termes officiels. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas.
La pratique est-elle récente ou n'y avions nous pas fait attention avant ?
Si quelqu'un.e a le fin mot de l'histoire :)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
les guillemets figurent sur la dépêche de l'AFP recopiée telle quelle, comme d'habitude, par tous ces sites
n'est-ce pas là le problème ?
Le manque de volonté d'enquêter soit même, quelle qu'en soit la raison ( manque de moyens, financiers ou de personnel; volonté de taire une affaire jusqu'à se sentir obligé d'en parler pour ne pas être à la traîne ( cf: les avions vendus à l'Inde ); desintéret ou conscience de mettre le doigt sur un sujet qui dérange ... )
Titre du "Parisien" le premier mai 2019 :
Une trentaine de manifestants ont envahi l'hôpital de la Salpetriere.
Là il n'y avait pas de guillemets.
Il y a peut-être une explication, aussi simple que navrante : ils n'y ont pas réfléchi plus que ça, guillemets, pas guillemets, acte de malveillance (sacré Ouest-France !), sabotage, tentative de meurtre, ça ne les intéresse pas plus que ça. Ils s'en foutent. Surtout, ne pas risquer un retour de bâton judiciaire. Surtout avec une justice pas spécialement sévère avec les gros proprios terriens, voir l'article de Pauline Bock sur la Provence. On ne va tout de même pas risquer une condamnation pour défendre des petites journalistes indépendantes.
Merci pour le mot de la fin ! Un peu d'humour, fut-il un tantinet grinçant, fait du bien. Le poids des mots écrits existe toujours, semble-t-il.