Saisonniers et clusters : interdiction de filmer dans le Sud
Alors qu'ils tournaient un documentaire pour Envoyé Spécial en septembre dernier, une équipe de journalistes a été agressée par un agriculteur et grand propriétaire terrien près d'Arles (Bouches-du-Rhône). Retour sur un incident pas si isolé, dans une région où les tensions sont vives dès que la presse enquête sur les travailleurs détachés (mais pas toujours déclarés) qui participent aux récoltes.
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Commentaires préférés des abonnés
Merci pour ce papier.
Il serait temps que les journalistes s'intéressent enfin au monde agricole. Ce genre d'incident est la conséquence d'une impunité de fait d'une mafia qui contrôle jusqu'au chambres d'agriculture et qui est systématiquement soute(...)
Tout à fait d’accord avec Biscotte 77.On a affaire à une mafia qui utilise des méthodes de mafieux : l’intimidation et la violence. Quand on voie ce qu’ils sont capables de faire aux êtres humains, imaginez l’enfer que vivent les animaux victim(...)
Il parait qu'en ce moment il y a de grosses subventions pour la méthanisation , et ça impliquerait que de gros industriels du secteur agricole s'accaparent les terrains agricole pour planter du mais et le laisser pourrir sous bâches pour faire du gaz(...)
Derniers commentaires
Arles? j'ai lu un truc récent dans le Canard, pas sur le même domaine. Un rapport?
Petite idée de reportage pour ASI :
Les intimidations pour ne pas dire parfois les menaces dont sont victime les gardiens et gardiennes de déchèterie à peu près partout en France
Ce sont souvent des petites gens, des personnes en réinsertion, ou des travailleurs reclassés pour cause de maladies professionnelles (ancien chauffeur de camion poubelle avec le dos cassé, ancien éboueur avec des problèmes de main) qui tiennent à leur boulot parce qu'ils et elles savent que souvent c'est le seul job qu'il leur reste.
Il reçoivent quotidiennement du mépris et des intimidations de la part des artisans qui utilisent les services des déchèteries mais ne veulent jamais rien payer, idem avec les gens qui font des chantiers au black et qui apportent leur déchets de chantier sans vouloir rien payer non plus.
Plus les récupérateurs de métaux qui fouillent dans les bennes et qu'il est bien difficile de faire partir sans se faire menacer.
Les journalistes au moins peuvent documenter et médiatiser leur condition
Je pense que les journalistes devraient quand même se méfier.
N'oublions pas l'affaire de Saussignac en 2004 où 2 inspecteurs du travail ont été lâchement assassinés par un agriculteur, Sylvie Trémouille 40 ans et Daniel Buffière 47 ans, lors d'un contrôle de routine. les agressions contre des agents de contrôle de l'état ne sont pas rares dans le sud de la France.
Alors les journalistes...
Circulez ya rien à voir!
Et on peut admirer l'argumentation subtile des "Moi je bosse !" vis à vis du politique, que le chantage à l'emploi octroie bon nombre de droits...
Tout à fait d’accord avec Biscotte 77.On a affaire à une mafia qui utilise des méthodes de mafieux : l’intimidation et la violence. Quand on voie ce qu’ils sont capables de faire aux êtres humains, imaginez l’enfer que vivent les animaux victimes de l’élevage industriel.
Je ne sais pas trop comment formuler ma question, mais tentons : existe-t-il le délit d’utiliser une voiture comme une arme ?
Est-ce une tentative de "sabotage" du travail des journalistes?...
Merci pour ce papier.
Il serait temps que les journalistes s'intéressent enfin au monde agricole. Ce genre d'incident est la conséquence d'une impunité de fait d'une mafia qui contrôle jusqu'au chambres d'agriculture et qui est systématiquement soutenue par le ministère. Il n'y a qu'à voir la différence de traitement policier et judiciaire entre les manifs d'agriculteurs FNSEA et toutes les autres manifs... C'est eux qui octroient les subventions et mettent des bâtons dans les roues aux agriculteurs installés en bio. Sans compter la complicité de la MSA.
On a beaucoup parlé de la Bretagne mais ça se passe partout, avec des variantes locales suivant le type de culture et les problématiques du pays.
Il n'y a pas à dire, le travail de Pauline Bock est toujours remarquable. Complet. Récit (car même dans le malheur il existe un récit, celui du malheur - " au malheur, le malheur ressemble " Louis Aragon) Implacable. Le style colle aux tripes et aux yeux à la lecture.
Et toujours, le fourbis des tenanciers de toute nature fonctionne à plein régime.
On en vient à remercier le gel tardif de cette année qui a détruit - paraît-il - la floraison. Ne vaut-il pas mieux pour ces saisonniers une misère un peu plus habituelle que cette exploitation sauvage? On ne sait plus quoi dire.
On peut relire avec profil un petit chef d'oeuvre (vécu torride et style littéraire grande classe) le livre de Catherine Poulain ' Le coeur blanc " (paru en poche) . Sur le monde des saisonniers. En exergue l'auteur cite Michaux : "Je vous écris d'un pays lointain, il faut que vous le sachiez, souvent les arbres tremblent.. "
Extrait du récit : " Tu sais ce qu'on est pour eux? les abricots du rebut, les vilains petits fruits tout piqués, tavelés, tordus, les invendables qu'on balance dans le cageot pour la pulpe.."
Et si le courage vous en dit, si vous n'êtes pas sonné après lecture , achetez un autre petit chef d'oeuvre du même auteur" Le grand marin " du même auteur. Giono à la fenêtre et Melville à la porte.
Du grand art.
Pour "le coeur blanc" proche du thème de la chronique ici, de l'humanité en brouette, celle des femmes des paysans miséreux d'avant, qui, le Dimanche, à peine sorties de la messe, jetaient leur mari totalement ivres dans une brouette - la brouette à fumier -à la sortie du café , pour les ramener à la ferme. Du féminisme avant la lettre !!!
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Ben, c'était déjà écrit par Alphonse Daudet : maître Cornille a un secret et défense d'entrer dans son moulin !
Il parait qu'en ce moment il y a de grosses subventions pour la méthanisation , et ça impliquerait que de gros industriels du secteur agricole s'accaparent les terrains agricole pour planter du mais et le laisser pourrir sous bâches pour faire du gaz , parait que c'est écolo ! Le probleme de ce mec , serait y pas qu'il est agriculteur et pas paysans ?Aucune structure agricole ne devrait dépassés 50 hutilisable , interdire un travail a coté de l'agricole pour un agriculteur émergent a un gaec ou une autre structure , la terre devrait appartenir aux paysans etc etc Quand une enquête sur les subventions accordées au prince de Monaco sur ses terrains qu'il a je ne sais où dans l'Ain Subventions agricoles Le Prince ... - Actualité agricole mais peut être que c'est une fake , j'ai pas les moyens de vérifier.